FRUITY FRANK
Support : Amstrad CPC Existe également sur MSX Editeur : Kuma
Année : 1984
Test mis à jour le 10/05/2025
1984, un ordinateur inconnu déboule en France, l'Amstrad CPC. Le catalogue de jeux la première année est assez maigre, mais un titre proposé par Kuma Software va vite sortir du lot. C'est Fruity Frank, un petit jeu sans prétention repompé sur le principe de Mr Do! le jeu d'arcade de Taito sorti en 1982.
Le principe est on ne peut plus simple : ramasser des fruits et éviter les ennemis. Votre verger est envahi par de la vermine, vous devez donc creuser des galeries et récupérer tous les fruits du niveau en évitant de vous faire toucher, vous passerez ainsi au niveau suivant pour recommencer. Bref, un concept simple et efficace, un vrai bon jeu d'arcade ! Ok, totalement repompé sur Mr Do ou Dig Dug, et alors ?
Alors attention aux pommes, elles peuvent vous écraser en vous tombant dessus (comme dans Boulder Dash)... mais elles peuvent également servir pour écraser l'ennemi héhé ! Votre vraie arme : une noisette que vous pouvez lancer de temps en temps vers les bestioles, elle ricochera dans les galeries pour peut-être toucher un ennemi. Il existe différents types d'ennemis comme les monstres à "gros nez", d'autres qui savent creuser des galeries, des "aubergines" rapides... et l'infâme fraise flippante ! Brrrrrrr...
Fruity Frank est un vrai jeu de scoring comme on les aime (du moins comme je les aime), ici pas de boss final, pas de scénario, il faut juste aller le plus loin possible pour battre votre record. Il y a en tout 7 tableaux qui tournent en boucle, le nombre de niveaux étant semble-t-il infini, et la difficulté augmentant bien sur sans cesse (monstres de plus en plus rapides). 3 niveaux de difficulté sont disponibles et tous les 1000 points vous récupérez une vie.
La réalisation est sympa : c'est coloré, bien animé et les musiques sont agréables, le tout avec une présentation de type arcade. Le jeu est bien adapté aux capacités (réduites) du CPC : peu de sprites et des tableaux fixes sans scrolling. Pour 1984 c'est franchement très bien. Les développeurs auront d'ailleurs par la suite un peu tendance à "oublier" de développer de vrais jeu d'arcade typés 1980-1983.
A noter qu'il existe une version MSX (sur K7) mais qui reste inférieure techniquement
Fruity Frank n'est certes pas original, il est bien sûr inspiré des grands classiques que sont Mr Do! ou Dig Dug (voire Boulder Dash ?), mais c'est un jeu simple et efficace, adapté aux capacité du micro 8bit. En 1984 la logithèque de l'Amstrad CPC est encore peu garnie et ce jeu s'impose comme une grande réussite, et restera dans les mémoires. Kuma aura bien du mal à reproposer des titres de cette qualité par la suite. Un indispensable sur un Amstrad CPC à qui il manquera par la suite beaucoup de vrais jeux d'arcade comme celui-ci.
Un petit résumé vidéo de la GEMTOS 2025 ? Allez, le tout en musique ! Une convention ATARI bien installée désormais, avec un tube digne d'être n°1 au TOP 50 !! "Joystick en main, on vit ce rêve ultime ! Poooower Withouut the price !!!!!" Yeah yeah ! Fuck and Destroy !!!
Le célèbre jeu d'arcade GORF (1981) n'avait jamais été porté sur ZX Spectrum (128ko) ? Des clones peut-être ? En tout cas c'est désormais chose faite avec cette version "Arcade" par Deanysoft. Très réussie, avec une réelle ambiance de "café" ! A télécharger sur un forum rosbeef dédié au 8bit culte de Lord Sinclair.
Teeny microsuggestions for any update version: - pause for keypress after loading so emulator users can enjoy the title screen. - it'd be nice if a couple of the other speech messages from the game
AD ASTRA
Réalisateur : James Gray
Pays : USA
Sortie : 2019
Ad Astra de James Gray raconte l'histoire d'un homme froid et distant qui va se rendre compte, tout au long du film, à quel point il est émotionnellement vulnérable. On ressent la solitude de Roy (Brad Pitt) qui est très vite pesante pour lui (et pour nous aussi spectateurs). Il est déconnecté du monde qui l'entoure et plutôt qu'interagir avec les autres humains autour de lui, il préfère s'isoler. Il n'ose pas s'affirmer et être lui-même. Il cache ses émotions et on voit à quel point ça l'affecte fortement au final.
James Grey n'essaie pas de paraître plus intelligent qu'il ne l'est. Ad Astra n'est pas le 2001 l'odyssée de l’espace de James Gray, c'est plutôt du James Gray qui va dans l'espace, avec toutes les thématiques qui lui sont chères. C'est le voyage introspectif de Brad Pitt qui fait écho avec son voyage dans l'espace. On ressent sa solitude, sa soif de connaissance et son envie de repousser les limites de l'exploration spatiale ... à l'image de son père.
Le scénario est très simple, avec une narration linéaire et des enjeux explicites. On a un gars planqué dans une station spatiale sur Neptune, qui balance des jets d'antimatière responsables de millions de morts. Or, il s'avère que le gars est le père de Brad Pitt, qui est envoyé sur place pour l'arrêter. Je regrette néanmoins quelques raccourcis et autres facilités scénaristiques, mais ça, on y reviendra plus tard.
Le film explore plusieurs thématiques de science-fiction qui sont très intéressantes, avec les grandes tours de communication qui montent jusqu'à la stratosphère (aka la Tour de Babel), la station sur la lune (la fameuse chasse au rover est très ) ou sur Mars ... même si ça ne va pas plus loin que ça et ça ne révolutionne rien. Mais à la limite, comme je vous l'ai déjà dit plus haut, ce n'est pas le propos du film et en réalité c'est largement suffisant.
Le propos du film, c'est de nous montrer que ça ne sert à rien d'aller chercher ailleurs ce qu'on a déjà autour de soi (parents, amis, femme et enfants). La famille est le thème le plus cher à James Gray et qu'on retrouve dans tous ses films. Le père cherche sa place dans l'univers et pour cela, il est prêt à renoncer à son humanité. Il abandonne sa famille dans une quête égoïste qui va le mener nulle part. Sa place dans l'univers, il l'a déjà trouvée et son fils est là pour le lui rappeler.
Ad Astra, c'est donc plus un drame qu'un film de science fiction. Tout du moins, ce n'est pas de la science fiction comme on a l'habitude de voir, avec une histoire vue et revue de premier contact entre l'espèce humaine et une vie extra-terrestre. Ne vous attendez donc pas à voir débarquer des aliens sur Terre, sinon vous serez déçu. Ad Astra ce n'est pas 2001 l'odyssée de l’espace, ni Rencontre du troisième type, ni E.T., ni Premier Contact. Ad Astra c'est un drame famillial qui se déroule tout simplement dans l'espace, rien de plus
Là où on pourrait rapprocher Ad Astra de 2001 l'odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, c'est dans sa direction artistique, visuelle et sonore. On y retrouve les plans du vaisseau qui tourne, la musique lancinante, la lumière blanche par moment agressive ... et les singes de laboratoire enragés qui sont de toute évidence un hommage de plus à 2001. Par contre, si Stanley Kubrick est un homme profondément nihiliste, James Gray quant à lui est un humaniste.
Si certaines scènes du film sont bluffantes de réalisme, d'autres posent problème d'un point de vue scientifique. J'ai noté plusieurs aberrations dans le domaine de la physique, surtout vers la fin du film, à commencer par la présence de pistolets dans le vaisseau, la représentation de Neptune qui semble être bien trop petite, le bouclier pour traverser les anneaux, mais le comble du comble, c'est la fusée qui est sur le point de décoller et Brad Pitt qui parvient à y rentrer tel un ninja juste avant la force de poussée finale.
Brad Pitt porte littéralement le film sur ses épaules, jusqu'au bout ou presque. Rien à redire sur sa performance, si ce n'est sa réaction sur la fin, lorsqu'il se retrouve face à Tommy Lee Jones. Les retrouvailles entre le père et le fils sont trop vite expédiées et ça manque d'émotion. Et puis, on a aucune précision sur ces soi-disant jets d'antimatière, trop vite mis de coté au profit du rapport père-fils. Pareil, je ne reviendrai pas sur son retour au vaisseau ... mais sérieux, le bouclier pour traverser l'anneau de Neptune, ce n'est pas possible. Il manque probablement une demie heure pour boucler correctement les enjeux dramatiques et pour étoffer un peu plus les personnages du père et de sa femme (Liv Tyler)...
Les thèmes de prédilection de James Gray sont la famille et les relations sociales. Tous ses films, quel que soit le genre, le film de gangsters (Little Odessa et The Yards), le film noir (We Own the Night), le film d'aventure (The Lost City of Z), le drame sentimental (Two Lovers), le drame familial (Armageddon Time) ... tous tournent autour de ces deux thématiques. Le genre abordé n'est qu'un prétexte pour développer les sujets qui lui sont les plus chers.
Le sujet ici n'est pas l'exploration spatiale, mais la solitude du fils dûe à l'absence du père et la vanité du père dans sa quête de vérité entrainant folies meurtrières et perte de sens. Le film aborde aussi l'héritage du fils, qui ressent la même solitude que son père, le même besoin de repousser ses limites, répétant toutes les erreurs de son père, avant de s'en détourner. Il prend conscience qu'il y a d'autres priorités, à savoir retrouver ses proches.
Il manque pourtant une certaine puissance au film, un manque de scènes spectaculaires comme il y en avait dans le Interstellar de Christopher Nolan, mais c'est un film qui m'a vraiment touché au niveau émotionnel. Ce n'est certainement pas le meilleur film de James Gray, mais c'est du très bon James Gray. Un chef d'œuvre ? Non. Un très bon film ? Assurément.
Qu'ave-vous pensé de ce film ?
Notation
Une fois le vote validé, il n'est plus modifiable.
Pour calmer un peu les fans après le choc (attendu) du nouveau report de GTA VI (au 26 mai 2026... pour l'instant !) Rockstar nous balance un 2ème trailer ! Celui ci est axé sur le personnage de Jason et nou fait découvrir de nouveaux environnements. Du cul, de la bière, du cul, des insultes, du cul, des racailles, du cul... nous sommes bien dans la cité du vice ! Hélas, toujours pas de gameplay....
Les Brésiliens sont très actifs sur la console plus forte que toi, la Megadrive. Mais de là à nous préparer une suite à... Altered Beast (1988) ! Un des pires jeux de la console pour certains (et pour moi !), un jeu sympa pour d'autres (mais là j'ai du mal à comprendre). Voici le premier niveau du très officieux Altered Beast II par un certain Fabianodigital... et ça à l'air toujours aussi nul et moche... Une vraie suite en fait :)
v23.0.5: Fixed flickering of the hand in Shufflepuck; sync fixes on Glider. v23.0.4: Added Shufflepuck. More info at https://www.colino.net/wordpress/en/shufflepuck-cafe-for-apple-ii/ . I'm proud o...
Un Game Jam Atari où le but est de faire un jeu "Jeff Minter like". Ca peut donner StarGiraf, où la girage Mutante de l'espace doit détruire les ennemis grace à son long cou ! Un jeu Atari 2600 créé avec le fantastique langage Batari Basic. Bravo au Dr Ludos !
Exit Fox McCloud, Rogue Squadron va vous mettre aux commandes de vaisseaux sous le casque d'un héros d'une autre trempe. C'est en effet sous les traits du jeune Padawan Luke Skywalker que vous pourrez jouer les as du manche à balai, dans ce jeux de shoot aérien en trois dimensions. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les forces de l'empire vont avoir maille à partir avec votre équipe : la fameuse Rogue Squadron !
Attention les fans d'action et de batailles spatiales vous risquez d'être déçu : Ici pas question de survoler l'étoile noire en usant de vos réflexes... KOTOR est un jeu de rôle dans le riche univers de Star Wars !
Est-ce réellement une surprise ? Take-Two vient d'annoncer officiellement le report de GTA VI au 26 mai 2026... dans plus d'un an !!! Et encore si tout va bien d'ici là. Chez Rockstar on savait très bien que mi 2025 était une date intenable, mais bon l'éditeur avait besoin de créer le buzz.
A ce rythme il va sortir en 2027 sur les PS6 et Xbox Series Double XX à 999€... et comme les gens seront habitués aux jeux à 89€, ils pourront alors le proposer à 129€ sans hésiter ? :) Je retourne jouer à GTA San Andreas sur PS2.
Bonjour à tous,
la sortie de Grand Theft Auto VI est désormais prévue pour le 26 mai 2026.
Nous sommes sincèrement désolés que ce soit plus tard que prévu. L'intérêt et l'enthousiasme suscités par un nouveau Grand Theft Auto ont été une véritable leçon d'humilité pour toute notre équipe. Nous tenons à vous remercier pour votre soutien et votre patience pendant que nous travaillons à la finalisation du jeu.
À chaque sortie, notre objectif a toujours été de dépasser vos attentes, et Grand Theft Auto VI ne fait pas exception. Nous espérons que vous comprendrez que nous avons besoin de ce délai supplémentaire pour vous offrir la qualité que vous attendez et méritez.
Nous avons hâte de partager plus d'informations avec vous prochainement.
1977, quelle belle année ! Non seulement aura-t-elle vu la commercialisation de cette console mythique, mais également la sortie du premier volet de la célèbre saga de science-fiction. En cette période où fleurissent les premiers trailers de l'épisode 7, quoi de plus normal que de vous offrir un dossier réunissant ces deux thèmes ?