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[TEST] KHOLAT / Switch

Publié le par Dami1

KHOLAT
Support : Switch

Existe sur PC, XOne, PS4
Développeur : IMGN.PRO
Sortie : 2020

[TEST] KHOLAT / Switch

Inspiré d'un fait divers énigmatique, Kholat a trouvé tardivement son chemin vers la Nintendo Switch après avoir été porté sur plusieurs autres plateformes. Si l'idée de braver le froid glacial, d'affronter des marches solitaires interminables et de sentir la menace de la mort à chaque pas ne vous effraie pas, alors ce jeu pourrait bien devenir le compagnon idéal de vos soirées d'hiver…

Depuis plus d’un demi-siècle, le mystère du col Dyatlov alimente les théories les plus folles et inspire artistes et créateurs en tout genre. À la fin des années 1950, un groupe d’étudiants russes entreprend une expédition scientifique dans les montagnes glaciales de l’Oural, connues sous le nom de Kholat Syakhl, soit la « Montagne des morts ». Portés disparus, leurs corps sont retrouvés peu après dans des conditions troublantes, poussant les autorités soviétiques à conclure à une mort provoquée par une 'force irrésistible' inconnue, une déclaration laissant libre cours à toutes les spéculations.

[TEST] KHOLAT / Switch

Rebaptisé « le col Dyatlov » en hommage au chef de l’expédition, Igor Dyatlov, ce lieu tragique a profondément marqué la culture populaire, inspirant romans, musiques et films. Il était donc presque inévitable que le jeu vidéo finisse, lui aussi, par se confronter à cette énigme glaçante…

Un échantillon du col Dyatlov dans la culture populaire

Un échantillon du col Dyatlov dans la culture populaire

Une longue marche…

Pour adapter l’histoire macabre de cette expédition, il fallait l’audace d’un petit studio indépendant polonais : IMGN.PRO. Bien loin de la notoriété d’un mastodonte comme CD Projekt, le studio dispose d’un parcours modeste, et Kholat demeure à ce jour son titre le plus emblématique. Initialement sorti sur PC en 2015, le jeu s’est ensuite invité sur consoles de salon à un rythme régulier : PlayStation 4 en 2016, Xbox One en 2017, avant de trouver un refuge plus tardif sur Switch en 2020. Un délai qui semble avoir été mis à profit pour proposer un portage soigné.

[TEST] KHOLAT / Switch

D’autant que le soft appartient à un genre encore rare sur la console de Nintendo : le walking simulator, que l’on traduirait plus élégamment par de « l’exploration narrative ». Ici, point d’armes ni de combats. Le joueur est invité à arpenter un environnement hostile, à explorer, à découvrir des indices et à assembler les pièces d’un récit énigmatique. Une approche minimaliste qui laisse la part belle à la contemplation et à l’immersion. Néanmoins, le jeu ne se limite pas à une simple promenade contemplative. Une dimension surnaturelle vient ajouter une tension palpable : des "anomalies" menaçantes surgissent de manière aléatoire, rappelant le fonctionnement du monstre dans Alien: Isolation. Sans être un exemple, l'intelligence artificielle de ces créatures arrive à surprendre parfois le joueur, renforçant ainsi l'atmosphère oppressante et le sentiment de vulnérabilité.

Côté contenu, le portage Switch reprend (trop) fidèlement les options des autres versions avec deux options de langue proposées (anglais ou polonais), la customisation des commandes et du volume sonore et un écran de crédits. Luxe suprême pour ce petit studio, c’est toujours la voix de Sean Bean qui sert la narration principale.

[TEST] KHOLAT / Switch

Un portage plaisant mais frustrant

Lors de sa sortie en 2015 sur MAC et PC, Kholat avait su flatter les rétines malgré les moyens limités du petit studio indépendant. Aujourd’hui, bien que le temps ait fait son œuvre, la Switch prouve une fois de plus qu’elle est capable d’accueillir des titres initialement conçus pour des machines plus puissantes. Et Kholat en fait partie. Si vous avez déjà arpenté les montagnes de l’Oural sur PS4 ou Xbox One, vous ne serez clairement pas déçu : le portage Switch se montre propre et agréable, particulièrement en mode nomade.

Dès les premières minutes, le charme opère à nouveau. Le premier acte nous dépose dans une petite gare russe balayée par le vent glacial, offrant une carte postale photoréaliste, bien qu’entachée d’un flou léger jusque-là inédit sur les autres supports. En poursuivant notre périple, on remarque cependant les limites techniques de ce portage : un aliasing plus prononcé qu’autrefois et de petits temps de chargement viennent s’inviter au périple. Rien de rédhibitoire même si forcément cela entache la progression générale.

[TEST] KHOLAT / Switch
[TEST] KHOLAT / Switch

Plus gênant, cinq ans après la sortie initiale du soft, on aurait espéré voir certains défauts corrigés. Ainsi, les checkpoints, symbolisés par les feuillets de journal disséminés dans l’immense carte, restent les seuls points de sauvegarde. Une mécanique qui peut rapidement se montrer frustrante : échouer loin de son dernier point de passage signifie souvent devoir recommencer de longs segments. Pire encore, si vous n’avez aucun sens de l’orientation (croyez-en l’expérience de votre serviteur), vous risquez de perdre patience en errant dans ces montagnes hostiles. La map, censée nous aider à nous diriger est plutôt illisible et on ne sait toujours pas où l’on se dirige. Autant de choix de gameplay, qui auraient pu être adoucis par l’ajout d’un mode facile ou de quelques aides optionnelles pour cette version Nintendo.

En somme, ce portage Switch reste globalement très jouable, relativement fluide et reprend fidèlement l’expérience d’origine, mais sans apporter d’améliorations ni de bonus spécifiques pour séduire les joueurs familiers du titre. Un léger goût d’inachevé, donc, qui n’enlève rien au charme du jeu, mais qui trahit une certaine paresse de la part des développeurs.

[TEST] KHOLAT / Switch

Une ambiance unique

C’est dans la pénombre, casque vissé sur les oreilles, que Kholat parvient à déployer tout son potentiel grâce à une ambiance tout simplement unique. Malgré son côté dirigiste (ne vous attendez pas à un « vrai open-world » ; l’immense carte se révèle plutôt linéaire, balisée par des couloirs naturels), l’exploration de la nature sauvage à la recherche d’indices et d’éléments permettant de reconstituer l’histoire s’avère un défi savoureux.

La dimension sonore est sans conteste l’élément le plus abouti du jeu. Le silence pesant de la neige, les cris lointains des loups, ou encore les bruits inquiétants émanant de cet environnement nous tiennent constamment en alerte. En prime, la sublime bande-son signée Arkadiusz Reikowski (compositeur des Layers of Fear et The Medium) transforme notre excursion en une promenade mélancolique, rendant l’expérience encore plus immersive et envoûtante. Efficace.

 
Malgré l'absence de nouveautés, Kholat parvient à proposer efficacement sur Switch une formule qui a déjà fait ses preuves sur d'autres plateformes. Même si l'on aurait apprécié quelques améliorations ou bonus ici et là, le jeu reste une expérience intéressante et largement accessible (autour des 3 €, selon les périodes), ce qui en fait, de facto, un must-have ou une curiosité à explorer sur la console de Nintendo.

J'ai testé ce jeu, je donne mon avis :
Notation
Une fois le vote validé, il n'est plus modifiable.
8 Votants

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[TEST] X-Out Resurfaced / Switch

Publié le par Dr Floyd

X-OUT RESURFACED
Support : Switch

Existe également sur PS, XS, PC
Editeur : ININ Games / Rainbow Arts
Sortie : 18 février 2025

[TEST] X-Out Resurfaced / Switch

On va très loin désormais dans la ré-édition de jeux du passé, parce que quand même :  proposer un remake de X-Out, jeu micro à de la fin des années 80, sur nos consoles récentes, il fallait réellement aller le chercher celui là ! Seuls les vieux barbus connaissent ce shoot de Rainbow Arts sorti sur C64, CPC, Spectrum, Atari ST et Amiga. Et bien voilà, 35 ans après, le jeu refait surface !

X-Out sur C64 et AmigaX-Out sur C64 et Amiga

X-Out sur C64 et Amiga

X-Out fut un très bon shoot'em up à l'époque, une sorte de R-Type sous-marin, car oui l'action se passe sous les eaux, endroit que semblent affectionner les extra-terrestres, à travers 8 niveaux. C'est un pur shoot'em up traditionnel, ici pas de boulettes par milliers... mais plutôt des obstacles à éviter, car sachez qu'au moindre contact avec le décor, c'est le Game Over ! Oui oui directement la fin du jeu ! Du moins lors du premier niveau... car vous commencez la partie avec une seule vie !!!! Les tirs ennemis qui vous touchent eux vous feront simplement baisser votre barre de vie. Donc la priorité n°1 : éviter les décors !!! C'est hyper brutal comme gameplay, mais perso j'adore ! D'autant plus qu'il n'y a aucun continue. On aime ou on déteste ! Mais bon rassurez vous, avec du pognon il est possible de s'en sortir !

[TEST] X-Out Resurfaced / Switch[TEST] X-Out Resurfaced / Switch

Du pognon ? En fait l'argent c'est votre score que vous pouvez dépenser... ou pas ! Vous commencez la partie avec quelques "crédits" afin de créer votre arsenal : vous disposez de plein de possibilités entre 4 sous-marins, le tir principal, l'arme secondaire, les satellites d'aide, l'orientation des tirs, etc... et la possibilité d'acheter des sous-marins pour ne plus faire game-over direct au moindre contact. Du coup le jeu intègre une grosse partie stratégie : Quelles armes ? Acheter des sous-marins ? Favoriser le score ? Il vous faudra beaucoup de temps pour bien comprendre et adapter la bonne méthode. C'est juste un peu hardcore au début ! A savoir qu'il est aussi possibilé d'y jouer à 2 en même temps, un bonus génial.

[TEST] X-Out Resurfaced / Switch
[TEST] X-Out Resurfaced / Switch

X-out respecte totalement le jeu original, avec une refonte graphique qui est très contenue, pour respecter l'aspect rétro du jeu. C'est rétro et moderne à la fois. Il manque juste de la variété dans les décors... il faut dire que les machines de l'époque ne le permettait pas ! La bande son est franchement pas mal avec des compos de Chris Hülsbeck, le gars derrière Turrican et Star Wars Rogue Squadron), soit en mode rétro ou remixées. Ne vous attendez pas avec X-Out à des level design de ouf, à de l'action à couper le souffle, cela reste un shoot dans la lignée des shoots Allemand : propre sur lui et plutôt lent. Sinon côté option c'est très short : un mode mirror à débloquer, et c'est quasiment tout, même pas de scoring on-line ! Je regrette aussi l'écran de conception des sous-marins très peu convivial.

[TEST] X-Out Resurfaced / Switch
[TEST] X-Out Resurfaced / Switch

X-Out refait surface d'assez belle façon je trouve. C'est un remaster modeste mais très bien équilibré. Cependant ce jeu n'est pas fait pour tout le monde, il est très particuliers. Il faut avoir connu les shoots micro des années 80 pour apprécier je pense, il faut du temps pour progresser. La frustration pourrait s'installer très rapidement si vous êtes un casu du genre. Juste dommage que ce remaster ne propose quasi aucune option de jeu. Nostalgique des shoots micro ? De la version Amiga ? Ce jeu est fait pour vous !

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[TEST] Macross Shooting Insight / Switch

Publié le par Dr Floyd

Macross Shooting insight
Testé sur Switch

Existe également sur PS4/5 et Steam
Red Art Games / Kaminari
Sortie : février 2025

[TEST] Macross Shooting Insight / Switch

Macross Shooting Insight est un shoot'em up basé sur la série des animés et films Macross. Il y a déjà eu plusieurs adpatations en jeu vidéo dans le passé, là c'est Kaminari (Raiden V) qui s'en charge. Le jeu était déjà sorti sur Steam en 2024.

Bon, j'avoue ne pas trop connaitre les animés ni les jeux vidéo de la série Macross, mais en tant que fan de shoot je suis obligé de tester ! En tout cas le jeu semble assez ambitieux et veut retracer une bonne partie de la saga. Le tout est présenté HELAS sous la forme de nouvelles visuelles (images fixes), ce qui n'est franchement pas très sexy. Bordel, on aurait voulu plus de dynamisme avec des trucs qui bougent, ou alors des extraits d'animés !

[TEST] Macross Shooting Insight / Switch

Différents modes de jeu (story, arcade, ace battle, boss rush, area survey) qu'il faudra débloquer, une galerie, un tableau online des scores et des options... + Différents choix de vaisseaux et perso. Cela semble assez complet. Allez !!! shoot'em up !!! Le sort de la galaxie est en jeu !

La particularité du gameplay c'est qu'on shoote soit de manière verticale, soit horizontale, soit à 360°, le sens changeant régulièrement, avec des dialogues à la con qui s'intégrent dans la partie, ça casse l'ambiance. A moins de parler japonais, c'est impossible à suivre, même avec le texte traduit en anglais en bas. Mais le vrai gros problème du jeu est que c'est mou, trop mou !!!

[TEST] Macross Shooting Insight / Switch
[TEST] Macross Shooting Insight / Switch
[TEST] Macross Shooting Insight / Switch

Pourtout on peut faire plein de choses : vous pouvez shooter, locker (avec le stick droit), balancer des missiles, esquiver (pour passer par exemple sur un laser sans être touché), mais je trouve l'ensemble un peu confu, peu intuitif, agaçant et comme je le disais trop mou. La réalisation est correcte mais trop propre sur elle. On dirait un shoot'em up allemand (si vous voyez ce que je veux dire). Les petites séquences 3D assez sympa malgré tout, et je suppose qu'on entend les musiques originales en fond, même si j'ai cru comprendre qu'il manque les meilleures, aie.

Je pense que ce shoot est réservé aux fans de jeux de tirs assez lents (si si ça existe) et surtout aux fans de Macross. Ces derniers vont adorer j'imagine. Si vous ne connaissez pas Macross, bah passez votre chemin, vous risquez de trouver le jeu vite ennuyeux.

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[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Publié le par Dr Floyd

Taito Milestones 3
Support : Switch
Editeur : ININ Games / Hamster
Sortie : 10 décembre 2024

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

3ème compilation TAITO à débouler sur nos consoles, 3eme déception ? Peut-être pas, cette fois ci il y a quelques perles et jeux cultes de l’ère arcade. Je vais vous détailler rapidement la liste de ces 10 jeux, sachant que pour chacun il y a comme toujours un tas d’options : sauvegarde, paramétrages d’affichage (taille, scanline…), paramètres de difficulté, classement online… Allez, c’est parti ! Insert coin !

Bubble Bobble (1986)
Un des plus grands jeux d’arcade des années 80. Un de plus connus aussi du grand public, ayant été adapté sur la plupart des consoles et micro de l’époque, avec de superbes versions C64 ou Atari ST par exemple. Un jeu de plateforme à tableaux fixes ou votre arme sera la possibilité de lancer des bulles pour emprisonner les ennemis et ensuite les éclater en fonçant dessus. Le jeu à 2 étant quant à lui absolument génial. Culte, indémodable, même si certains tableaux du jeu sont assez frustrants et parfois compliqués à passer en solo.

Rainbow Islands: The Story of Bubble Bobble 2 (1987)
La fausse suite de Bubble Bobble. Fausse du fait que les dinos ont pris cette fois-ci une forme humaine et que le gameplay est très différent. Les bulles sont remplacées par des arc en ciel qui tuent les ennemis et qui vous permettent en même temps de grimper vers le haut. Car cette fois ci les tableaux ne sont pas fixes, mais avec un défilement vertical. Tout aussi génial que le premier jeu, voire meilleur. J’y ai passé des dizaines d’heures sur la version Atari ST à la fin des 80’, cette version était très proche de l’arcade. Incontournable.

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Rastan Saga (1987)
Un autre célèbre jeu d’action-plateforme. Vous progressez dans un univers façon « Conan » via un scrolling multidirectionnel. Epée, marteau ou hache vous seront bien utiles pour terrasser les différents monstres qui vous mèneront au dragon final. Visuellement très sympa pour 1987 avec son double scrolling. Je lui reprocherai juste un aspect scoring un peu inutile.

Rastan Saga 2 (1988)
La suite… qui est en fait une préquelle. Et étrangement, le jeu est bien moins réussi ! Les sprites sont devenus énormes et grossiers, pour une esthétique totalement ratée (à mon goût). Il faut vraiment être motivé, surtout après avoir joué au premier.

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Champion Wrestler (1989)
Un des nombreux jeux de catch de l’époque. Pas le plus mauvais. Avec la possibilité de jouer à 2, en coop ou 1 contre 1. Sympa.

Cadash (1989)
Un style de jeu d’arcade rare : l’action-RPG. Genre pas forcement adapté à l’arcade, mais il faut avouer que c’est plutôt bien réussi. Vous choisissez entre un guerrier, un mage, un prêtre ou un Ninja pour affronter toute une horde de monstres et sauver la fameuse princesse. Point fort : jouable à deux en coop.

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Runark (1990)
On passe au beat’em up avec ce titre peu connu. Vous jouez le rôle de rangers qui doivent sauver des animaux sauvages torturés par de méchants braconniers. Corps à corps, couteaux, lance-roquettes, l’arsenal habituel du genre. Beaucoup d’ennemis à l’écran, quelques petites imperfections visuelles. Un beat’em up dans la bonne moyenne, sans plus.

Thunder Fox (1990)
Un jeu d’action run&gun un peu dans le style Green Beret, le précurseur du genre. Je ne suis pas fan du style de jeu, on est encore très très loin de la qualité d’un Metal Slug. A vous de faire tomber les terrotistes à l’aide des armes qui iront du couteau jusqu’aux tanks, autogires et jets marins !

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Warrior Blade (1991)
Allez hop 3eme épisode de rastan Saga, après tout c’est une saga ! Choix entre 3 personnages, jouable en coop. Ici on est plus proche du beat’em up classique avec l’originalité du très long écran horizontal, logique, la borne étant double écran. Jouable en coop à 2. Cependant, rien d’exceptionnel.

Dead Connection (1992)
Un jeu de shoot assez déjanté dans l’Amérique des années 50. Très fun dans ses scènes d’action sur écran fixe, on se marre bien, mais avec certains tableaux un peu moches. Un jeu à parcourir au moins une fois.

[TEST] Taito Milestones 3 / Switch
[TEST] Taito Milestones 3 / Switch

Voilà, au final la compilation est franchement assez sympa, avec en tête de gondole 2 jeux majeurs de l’histoire vidéoludiques (Bubble Bubble/Rainbow Islands), le célèbre Rastan Saga, et tout un lot d’assez bons jeux (sauf peut-être Rastan Saga 2). L’idéal aurait été que cette compilation inclus également la 1 et 2 pour proposer un combo de folie de 30 jeux au juste prix. Compilation à posséder ou pas ? Comme toujours, cela dépendra du culte que vous portez à ces jeux, ou pas, de votre passion pour l'arcade, ou pas, et du prix proposé. Impossible de noter ce genre de compilation.

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[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Publié le par Pops

Bô: Path of the Teal Lotus
Support : Switch

Existe également sur PS, XS, PC, Mac
Développeur : Squid Shock Studios
Sortie : Juillet 2024

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Soyons direct : ce jeu est mon GOTY 2024. Vous voilà prévenus ! A qui s'adresse-t-il ? A tous les orphelins de Hollow Knight qui en ont ras le bol d'attendre l'arlésienne Silksong et à tous les nostalgiques de Ori. Parfois ce seront les mêmes personnes. Catalogué Metroidvania, c'est avant-tout un plateformer... et un bon... bien costaud. Donc ne vous laissez pas attendrir par le graphisme Kawaï, ce jeu saura vous mettre à rude épreuve !

Techniquement le jeu est vraiment magnifique. Très bien détaillé, très coloré, dans un style évidemment largement inspiré de la culture médiévale nippone. Les styles étant différents, la comparaison est compliquée mais je le trouve plus beau qu'un Hollow Knight et pas loin derrière un Ori, ce qui reste évidemment subjectif. La musique n'est pas en reste, elle accompagne bien les séquences sans jamais être soûlante.

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Vous avez 8 mondes à parcourir façon dédale qui rappelle évidemment (comme bien d'autres choses) celui d'Hollow Knight. La grosse différence avec ce dernier, c'est que Bô ne vous fera pas perdre un temps infini à chercher un objet ou une pièce cachée pendant des plombes car trop bien dissimulé. L'exploration se fait simplement et efficacement avec une map qui affiche d'emblée le niveau et pas juste la progression. Par contre, pas de pins pour marquer des zones à refaire plus tard ce qui est dommage... toutefois, contrairement à HK, cela ne vous pénalisera pas longtemps car la liste n'est in fine pas si longue.

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Je le disais au départ, c'est d'abord un plateformer. Cela signifie que la maîtrise traditionnelle du pogo/dash/jump est non-négociable...à laquelle s'ajoutera votre "batte" (façon baseball) pour certains passages ou encore vos ailes pour planer ou encore votre grappin...sachant que pour enchaîner un saut après l'autre ou un dash après l'autre il faudra impérativement avoir porté un coup (reset). Cela rend les passages/épreuves très "aériens" et votre dextérité (ainsi que vos réflexes) sera challengée bien souvent. Pour vous en convaincre, il ne vous faudra de toute façon pas bien longtemps car une phase d'escape vous attend sur un pont (ci-dessous) dans la première partie du jeu. Elle est d'abord géniale (elle m'a rappelé en intensité celle du premier Ori quand on échappe à l'explosion finale) mais aussi un excellent warm-up en prévision de ce qui vous attend ensuite.

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Vous aurez l'occasion d'améliorer vos skills par l'intermédiaire d’entraînements chez les "sumos volants" qui ne sont pas évidents de prime abord... surtout la 2ème phase. Pas d'inquiétude cependant, Bô est moins "punitif" que Hollow Knight. Les successions d'épreuves sont bien moins rageantes que l'enfer des arènes chez son aîné. Il en va de même pour les boss : les combats seront épiques mais les patterns sont clairs. Quant aux points de sauvegarde ils sont généralement bien placés et systématiques avant les boss. Fini la galère Hollow Knight où on re-traverse un ou plusieurs niveaux pour retenter sa chance. Autre aspect sympa quand vous débloquez un objet/passage mais que vous mourrez juste après, on vous renvoie certes au début du tableau mais ce qui a été débloqué n'est plus à refaire.

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

La progression se fait également par les inévitables quêtes et dans Bô on peut dire que vous serez très sollicités. Pas de panique si vous voyez que votre compteur accumule les quêtes à compléter, ça va le faire ! Seul bémol : on en a parfois tellement qu'on ne sait plus différencier ce qui est primordial de ce qui est plus accessoire. Cela rend le suivi un peu confus mais ne vous bloquera jamais... pas 1 minute je me suis demandé "putain qu’est ce qu'il faut que je fasse?". Bon point pour l'originalité dans certaines passages des quêtes: comme l'escorte dans la forêt de la mariée ci-dessous pour rejoindre son futur époux, qu'il vous faudra aller sortir du pétrin ailleurs. Bref que de rebondissements... et d'humour, car beaucoup de NPC vous gratifieront de tirades marrantes pour peu qu'on appuie pas avec acharnement pour faire défiler les dialogues.

[TEST] Bô: Path of the Teal Lotus / Switch

Pour autant, le jeu a ses petites "imperfections". Certains passages un peu chargés souffrent par exemple de ralentissements (modérés - c'est vraiment cantonné à quelques passages, ce qui ne gâchera pas l'expérience de jeu globale) ce qui est pour moi un soucis de finition plus qu'un vrai problème de développement. Autre point notable: les amulettes et les pouvoirs ne sont pas suffisamment mis en valeur et on peut tout à fait terminer le jeu sans s'en servir ou si peu...ce qui est dommage car ils ont de la gueule. Mais dans ensemble, on est littéralement porté par cette aventure qui vous tiendra en haleine une grosse vingtaine d'heures (plus si vous n'êtes pas adepte des phases de plateformes un peu corsés) jusqu'au boss final... dans un combat épique au sommet d'un palais en ruines.

Assurément la surprise de 2024 pour un fan de Metroidvania. Squid a su créer un univers propre et attachant en piochant dans ce qui se faisait de mieux chez ses aînés et en gommant certains choix frustrants dans le gameplay. La finition peut encore être améliorée même si la copie en l'état est déjà superbe. En ce qui me concerne je suis conquis et je n'ai qu'une hâte... celle de voir débarquer une suite !

SUPPOS : 5/6

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[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch

Publié le par Dr Floyd

IREM Collection Vol. 2
Support : Switch

Existe également sur Playstation 4/5
Editeur : ININ
Sortie : 14 novembre 2024

[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch

Allez hop, une nouvelle compil IREM balancée par Inin ! Une fois de plus c'est le strict minimum qui est proposé avec seulement 3 titres. C'est un peu gonflé pour une compilation de jeux d'arcade ! Mais c'est comme ça, fini le temps des superbes compilations sur PS2 ou PSP... Bon alors voyons voir ce que valent ces 3 jeux d'arcade.

AIR DUEL (1990)

Il y a de bons shoot'em up arcade dans l'histoire de IREM, mais il sera difficile de dire que Air Duel figure dans le haut du panier. Il est très classique, même pour 1990. Un shoot vertical où vous choisissez entre un avion et un hélico avec des schémas de tir différents. Comme toujours vous ramasserez des bonus qui amélioreront votre puissance de frappe, et vous disposez d'un lot de 3 bombes. A noter qu'il est possible d'y jouer à deux en même temps, ainsi qu'un mode Tate. L'action est trop banale, le design trop générique, pour en faire un jeu inoubliable. Et je trouve franchement que les graphismes sont un peu ternes (surtout au début). Cependant c'est un shoot parfaitement jouable, idéal pour un débutant, idéal pour une petite séance de scoring, pour un joueur ne recherchant pas de grosses difficultés.

[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch

GUNFORCE (1991)

Toi aussi rejoins la GunForce ! Du run&gun dans la lignée de Contra qui fait un peu penser au goat, Metal Slug, sorti bien plus tard en 1996. Au programme 6 niveaux bourrés d'ennemis, un arsenal d'armes, lance-roquettes, lance-flammes et même des véhicules comme un hélico ou une moto. Deux versions sont proposées : Arcade et Snes, car le jeu est sorti l'année suivante sur la 16bit de Nintendo. Bon, on est encore loin de la qualité d'un Metal Slug même si les graphismes sont assez sympa. Le gameplay est trop mou, les sauts trop lents (il est sur la Lune le combattant ?) et le level design trop banal. Ca manque vraiment de folie. Un avis surement influencé du fait que l'ont connait GunForce 2 et tous les Metal Slug qui suivront.... Pour 1991 ce n'est pas si mal. A noter qu'il est possible de jouer en coop. 

[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch
[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch

GUNFORCE 2 (1994)

Aussi connu au Japon sous le nom de Geo Storm. Soyons franc et direct : ce second opus est bien plus fort que 1 ! Vous choisissez entre deux combattants, Max et/ou Lei (possible d'y jouer en coop), dans un univers post-apocalyptique, avec au programme des soldats, des mutants, des aliens, des monstres mécaniques de toutes sortes ! Et vous pouvez toujours conduire des véhicules. C'est la grosse fiesta ! Superbes graphismes, sprites détaillés, esthétiquement très réussi, plein d'explosions partout à l'écran, un level design de folie ultra fun ! Quand la 2D n'a plus de limites ! Difficile de retourner sur le premier opus après avoir gouté au 2 ! Et puis là on a vraiment affaire à "un Metal Slug 0", on retrouve tout ce qui fera la force de la série Metal Slug qui sortira 2 ans plus tard. Et comme certains je pense que ce Gun Force 2 est plus fun que la plupart des Metal Slug ! Moins frustrant eu tout cas. Un run&gun au top !

[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch
[TEST] IREM Collection Vol. 2 / Switch

Un shoot'em up classique et moyen, un run&gun qui fait office de brouillon et un génial GunForce 2, voilà pour le bilan de cette mini-compilation. Bien sur il y a des options pour les trois jeux : mode décontracté, réglage de l'écran, scanlines, rewind, leaderboard, etc... Ca fait cependant vraiment cher la compilation, j'aurai préféré que ces jeux soient vendus à l'unité, ou que les compils 1 et 2 ne forment au final qu'une seule. Je retourne m'éclater sur GunForce 2 !

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[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Publié le par Killvan

Zero the Kamikaze Squirrel
Genre : Plateformes
Date de sortie : 4 octobre 2024
Développeur : Sunsoft
Editeur : Sunsoft/Ratalaika
Plateformes : PS4, PS5, Serie X, Serie S, Switch

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Spin-off de la courte série de jeux Aero the Acro-bat, parus pour l'essentiel dans les années 90, Zero the Kamikaze Squirrel met en avant l'écureuil Zero, un des principaux antagonistes de la série. Simple portage sur Switch, que vaut cet opus aujourd'hui ? Possède t-il ce petit truc en plus qui le démarquait à l'époque des nombreuses productions du genre ? Tentons d'en savoir plus à travers ce test !

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Commençons par le point qui fâche : les options de confort. Principal ajout de cette mouture Switch, les options pour faciliter l'expérience au maximum sont activables quand vous le désirez. On peut ainsi choisir d'être constamment invincible, d'avoir des vies infinies, etc etc. Le challenge proposé étant de base plutôt équilibré, ces ajouts sont plutôt nuisibles pour tous ceux qui voudront retrouver de bonnes vieilles sensations. Une touche de la manette est dédiée à l'accès à ces options en cours de partie, c'est trop facile de pouvoir en user et en abuser du moment que l'on a affaire aux premières difficultés. Au moins les plus jeunes pourront finir le jeu, mais pas sûr qu'ils y reviennent ensuite… Cela aurait été mieux d'avoir droit à ces cheats du moment que l'on parvienne à achever le jeu une première fois, à titre de récompense. Idéal par exemple pour trouver toutes les zones secrètes lors d'un second run…

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Une des clefs du jeu, si ce n'est La clef, réside dans le fait de maîtriser les divers sauts. En particulier le fameux "dive test", délicat à maîtriser, qui consiste à sauter dans le vide et à se servir de la vitesse acquise pendant la chute pour se retourner et remonter dans les airs. Certains passages ne sont accessibles qu'avec la maîtrise de ce mouvement, et il vous sera nécessaire de le maîtriser pour progresser dans le jeu. Avec l'utilisation abusive de cheats, le jeu perd tout son sel et se retrouve amputé de l'expérience initialement proposée puisqu'on peut s'amuser à sauter dans les airs à profusion avec ces derniers. D'autres actions sont possible, ainsi notre écureuil peut également lancer des shurikens - pas illimité en nombre, à vous de les utiliser à bon escient et d'en dégoter dans les niveaux - effectuer un double saut et se jeter en avant les bras écartés. 

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Pour le scénario, on repassera : un certain Jacques LeSheets a fait irruption dans votre forêt natale et menace de détruire tous les arbres. En prime, il s'en est pris au père de votre petit amie Amy, l'a kidnappé, tout en poursuivant ses activités de faux-monnayeur. Alors que vous vous rendez immédiatement en avion sur le lieu du crime, après au passage une belle dispute avec Edgar Ektor, l'antagoniste de la série, votre avion est abattu et par chance, vous ne vous en sortez pas trop mal car vous parvenez tant bien que mal à atterrir sur la plage. Votre première destination ? Atteindre la fameuse forêt pour tenter de mettre la main sur ce LeSheets, qui n'a qu'à bien se tenir, même si vous apprendrez par la suite qu'il n'agit pas tout seul… Voila pour l'histoire, il faut dire qu'à l'époque les jeux de plateformes ne brillaient pas spécialement par leurs mises en scène.

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

En tout cas, ce sont 5 boss qui viendront tenter de vous barrer la route au long de votre périple, qu'il s'agisse de l'impitoyable Skreech, du complètement fou Quicksliver ou encore du détestable Firebug. Ce sont une bonne dizaine de niveaux qui vous attendent, et ils sont plutôt longs. Ainsi, quelques heures de jeux vous seront nécessaires pour voir le bout de l'aventure, et celle-ci s'adresse avant tout aux joueurs aguerris du jeux de plateformes à l'ancienne, car sans être non plus spécialement punitif, on peut facilement perdre des vies bêtement. Heureusement, contrairement aux jeux Aero, les continus sont infinis, on ne recommence donc jamais le jeu depuis le début, et puis les  options "de confort" sont omniprésentes au cours de la partie si jamais…

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Revenons quelques décennies en arrière : ce qui intrigue le plus dans le cas de notre écureuil, c'est qu'en dépit de ses qualités, le jeu n'a pas vraiment connu le succès escompté à l'époque, à l'instar des Aero. En témoigne la fin des jeux de la série avec cet opus, si l'on excepte le remake du 1er Aero sur Game Boy Advance en 2002. Esthétiquement parlant pourtant, c'est très coloré, très propre, sans doute parmi ce qui se faisait de mieux à l'époque. Il en va de même pour les animations, plutôt réussies dans l'ensemble. Sans doute que le jeu a été noyé dans la masse des jeux de plateformes à l'époque, il faut dire qu'en 1994 paraissait également un certain Donkey Kong Country ou encore d'autres jeux charismatiques comme Sonic 3, Earthworm Jim ou encore le très populaire Roi Lion. Des monstres du genre qui ont nettement fait de l'ombre à la concurrence...
 

[TEST] Zero the Kamikaze Squirrel / Switch

Plus rageant au final, sachez qu'un remake de ce jeu était prévu sur GBA en 2003 mais qu'il a été purement et simplement annulé ! On ne peut que supputer que le remake du premier Aero sur GBA n'a pas eu le succès escompté… En tout cas, les seuls bonus réellement sympathiques concernent la bande-son, que l'on peut écouter à volonté, mais également au niveau de la galerie d'art, que l'on se plait à parcourir pour mieux se rendre compte du travail effectué à l'époque. Le manuel d'époque est également présent dans les menus, ainsi que la possibilité de modifier l'affichage à l'écran avec un tas de filtres différents disponibles. Pas de traduction en françaismais bon, vu le type de jeu proposé, ce n'est pas si important… Aucun bug n'est venu entraver les différentes parties nécessaires à ce test. La présence de sauvegardes manuelles à chaque instant de la partie ainsi que la possibilité de charger sa sauvegarde quand on le souhaite sont également très dispensables. 

En conclusion, bien que proposant quelques différences notables avec Aero the Acro-bat 2, Zero the Kamikaze en est très proche, et propose un challenge intéressant, du moment que l'on décide d'y jouer de manière legit, sans utiliser les nombreux cheats disponibles d'emblée. Les plus jeunes n'ont plus d'excuses pour découvrir cette série de jeux, et on peut s'attendre à retrouver à peu près la même recette pour le dernier opus à paraître prochainement sur Switch, à savoir Aero the Acro-bat Rascal Rival Revenge, disponible via l'eshop ce 1er novembre 2024.

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[TEST] Astro Bot / PS5

Publié le par Dr Floyd

ASTRO BOT
Support : PS5
Développeur : Team Asobi
Editeur : Sony
Sortie : Septembre 2024

[TEST] Astro Bot / PS5

Bon ok, cette licence fut un digne représentant du PSVR, prouvant qu'il était possible de proposer un jeu de plateforme en god mode crédible au casque virtuel. Mais le jeu en lui même était assez ordinaire... C'est donc avec beaucoup de doutes que j'accueille ce nouvel opus classique, sans casque, qui se joue au DualSence. Est-ce que la Team Asobi est capable de pondre un véritable concurrent aux Mario 3D ? La tâche semble impossible...

[TEST] Astro Bot / PS5

Bordel, le vaisseau-mère PS5 s'est fait piller de son hardware par l'ogre vert ! (Xbox ?), et il finit par s'écraser sur une planète hostile, éparpillant l'équipage dans toute la galaxie... Ok, mais vous êtes le capitaine Astro, et votre mission va être de récupérer toutes les pièces nécessaires à la réparation du vaisseau, et de retrouver tout votre équipage ! Whaouu, purée, la scénario. C'est un jeu d'action-plateforme avant tout, donc pas de soucis.

[TEST] Astro Bot / PS5

Un jeu de plateforme 3D assez classique, façon Super Mario 64 ou Super Mario Odyssey. Astro saute, donne des coups, tourne sur lui-même, tire des objets, plane grâce à son laser propulseur, et voilà. Une panoplie classique, mais complète et efficace, surtout que le nombre de boutons à maitriser n'est pas important. En quelques minutes vous avez tout compris, très bon point. Pas de capacités "RPG" à la con à gagner (ouf).  Il obtiendra souvent des capacités spéciales comme un gonflement façon Kirby, des gants de boxe façon ARMS, etc... pour une diversification du jeu bienvenue ! Il y a des pièces à récupérer, mais cela donne accès uniquement à du cosmétique. On le voit : ce jeu mise tout sur le gameplay sans envahir le joueur de bonus et options inutiles. Et la manette est exploitée vraiment à 100%, sans prise de tête, que du bonheur.

[TEST] Astro Bot / PS5
[TEST] Astro Bot / PS5

Les mondes à visiter (sur environ 50 niveaux je crois) sont très sexy, avec plein d'idées sympa, drôle et originales, puis des boss de fin excellents. Beaucoup de variété, c'est ce qui étonne d'entrée, et des mini-jeux intégrés. Un vrai divertissement ! Une sorte de patchwork du meilleur de Mario, Crash Bandicoot, Sonic, et toutes les références du genre. Le tout rendant hommage à la marque Playstation et l'histoire des consoles de Sony, avec des références à de multiples licences ! Un véritable petit musée nostalgique ! Et je ne vais pas spoiler sur cet aspect.

Franchement, on a pas le temps de s'ennuyer, là où certains Mario 3D nous gonflent assez rapidement (peut-être aussi car ils se ressemblent tous). C'est un jeu solo, "arcade", pas de coop, pas de multi, et c'est bien comme ça. La difficulté n'est pas folle, calibrée pour le tout public. Il sera juste un peu plus difficile de finir le jeu à 100%. 

[TEST] Astro Bot / PS5

Enfin que dire de la réalisation technique ! Sur de simples photos, sur sur certains passages, on pourrait croire à un banal jeu PS4... Mais bon, en y jouant on se rend compte que malgré l'univers simpliste du jeu, le niveau de détails et d'animations est très important, et les effets souvent somptueux, avec notamment une gestion des fluides au top. Certains passages donnant vraiment un coup de vieux aux Marios de la Switch. La fluidité ? Ultime, aucun ralentissement, même dans les scènes complexes. Cerise sur le gateau : les temps de chargement sont invisibles. Un jeu vraiement "super stylé" ! What else ?

[TEST] Astro Bot / PS5

Des reproches ? Certains diront l'univers du jeu simpliste, peu immersif, car c'est avant tout une ode à la Playstation, avec un scénario quelconque. D'autres diront au contraire que c'est super original. La difficulté, trop simple pour un hardcore gamer poilu, mais super adaptée pour la famille. Les musiques, au final quelque peu quelconques (j'ai du mal à me souvenir des différents airs). Rien de bien méchant.

[TEST] Astro Bot / PS5


Astro Bot ne révolutionne pas le jeu de plateforme 3D, mais c'est un jeu de plateforme exceptionnel, qui cumule toutes les qualités de ses concurrents. C'est beau, c'est hyper fluide, hyper bien fini, c'est rempli d'effets visuels, de scènes géniales, d'hommages, d'easter eggs à n'en plus finir.... le tout lié à un gameplay simple, agréable et efficace. Je n'y crois pas, Astro Bot surpasse les meilleurs Mario 3D ?! Oui, j'ose le dire, Mario a trouvé aussi fort que lui... voire plus fort ! En tout cas, ça fait du bien de voir le plombier concurrencé ! A acheter les yeux fermés, sinon revend ta PS5 et va jouer à Balo ou Starbide sur Bobox. A priori un potentiel Game of the Year.

SUPPOS : 6/6

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[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Publié le par Killvan

Shadow of the Ninja - Reborn / Switch
Genre : Action, arcade
Date de sortie : 29 août 2024
Développeur : Tengo Project
Editeur : ININ Games
Autres supports : PS4, PS5, Xbox, Steam

[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Remake d'un jeu sorti sur NES en 1990, Shadow of the ninja - Reborn est un jeu d'action-plateforme 2D qui en reprend tous les codes, en essayant d'intégrer quelques touches de modernité. Se déroulant dans un futur dystopique, en 2029, on incarne l'un des deux ninja, Hayate ou Kaede, chargés de libérer l'Amérique tombé sous le joug du tyrannique empereur Garuda. A vous d'infiltrer la forteresse de ce même Garuda pour défaire son armée et mettre fin à son règne diabolique.

[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Intrigue simple mais néanmoins efficace, on ne perd pas de temps dans des dialogues grandiloquents, à l'instar des jeux 8 ou 16 bits d'autrefois. N'attendez pas une profondeur narrative, il n'y en a pas, ici l'accent est clairement mis sur l'action et le gameplay. Que vous incarniez l'un ou l'autre des protagonistes, il n'y a que leur apparence qui change vu qu'ils se jouent quasiment de la même manière. D'ailleurs, le jeu vous poussera à consulter le manuel numérique, comme à l'ancienne quand on devait lire les manuels de nos jeux 8 bits pour découvrir les différentes actions possibles. Pas de prise du joueur par la main par ici, de quoi contenter les retrogamers qui aiment se la jouer à l'ancienne.

[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Armé d'un katana pour les attaques à courte portée et d'un kusarigama pour les attaques à longue portée, vous devrez vous en servir à bon escient pour triompher des 6 niveaux qui vous attendent. Il vous faudra bien maîtriser la précision de vos coups et être pourvu de réflexes pour vous en sortir, car le jeu est rapidement punitif sans l'être exagérément. Le die & retry fait parti de l'apprentissage du jeu, à vous également de bien observer les paternes des ennemis pour mieux les anéantir, qu'il s'agisse des simples ennemis mais aussi des boss, dont certains vous poseront bien des problèmes.

[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch
[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Ce qui frappe d'emblée c'est la réussite avec laquelle les développeurs ont pu combiner le mélange de l'univers des ninjas avec une époque contemporaine; non seulement le tout est convaincant mais l'intégration de héros clairement venus du passé apporte un lot de fraîcheur dont on ne se lasse pas. Nous ne sommes plus dans un cadre graphique 8 bits, et cela n'est finalement pas plus mal, tant la refonte graphique nous offre du pixel art qui tend à donner un aspect époustouflant au jeu. Animations fluides, niveaux regorgeant de détails évoquant un monde futuriste sombre, sprites méticuleusement conçus, c'est un véritable régal visuel qui vous attend. Et ce sans parler de la bande-son, qui contribue à merveille à l'immersion dans l'univers proposé.

[TEST] Shadow of the Ninja - Reborn / Switch

Au final, ce jeu ne plaira pas forcément au plus grand nombre, mais il est suffisamment pétri de qualité pour séduire les retrogamers avides d'action en 2D. La difficulté est bien présente, même en choisissant de jouer en normal. Les ennemis chercheront par tous les moyens à vous faire la peau mais vous ne devrez pas non plus négliger les phases de plateformes, chaque saut devant être maîtrisé ou presque à la perfection. La patience sera donc de mise, mieux vaut se la jouer réellement façon ninja que de bourriner pour progresser. En bref, on a bien ici un bel hommage au début des années 90, à savourer si possible en coopération à deux.

SUPPOS : 5/6

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[TEST] Parasol Stars / Switch

Publié le par Dr Floyd

PARASOL STARS
Support : Switch

Existe également sur PS, Xbox
Editeur : ININ
Sortie : 11 juillet 2024

[TEST] Parasol Stars / Switch

Parasol Stars, sous-titré The Story of Bubble Bobble III, est bel est bien le troisième opus de la saga, faisant suite donc au mythique Bubble Bobble et au non moins génial Rainbow Islands (que j’ai kiffé grave sur Atari ST). Certains pourraient se demander quel est le lien entre les dinosaures de Bubble Bobble et les persos humains des deux suites ? Bah si, Bubby et Bobby ont retrouvé leur forme humaine et se sont payés un parapluie, bah oui voyons !

[TEST] Parasol Stars / Switch

Vous ne le savez peut-être pas, car tout le monde n’est pas Doc (comment ça j’ai le melon ?), mais Parasol Stars est un pur jeu console PC Engine (la meilleure console de tous les temps), et non un jeu d’arcade ! Il n’est d’ailleurs jamais sorti en arcade. Taito l’a développé exclusivement pour la PC Engine en 1991. Il sera adapté sur les autres supports par Ocean (chez nous il est surtout connu sur ST et Amiga). A savoir qu'il existe également une version Nes et une version Game Boy.

[TEST] Parasol Stars / Switch

Cet opus ressemble plus à une suite directe de Bubble Bobble car on revient à un jeu de plateforme sur écran fixe (avec quand même de petits scrollings) avec une architecture des niveaux assez proche, idem pour le gameplay. Cependant ici vous n’envoyez plus de bulles, ni d'arc en ciel, mais vous donnez des coups de parapluie… c’est un peu moins sexy, un peu moins spectaculaire, mais cela reste très efficace. De plus votre parapluie magique est multifonctions : il peut étourdir les ennemis, servir de bouclier, de parachute, capturer des mini-bulles pour les envoyer sur les ennemis (la collecte de plusieurs bulles pouvoir déclencher un pouvoir). Il faut un petit temps d'adaptation avant de tout bien comprendre. Et ne l'oublions pas : il est possible d'y jouer à deux, et là c'est ultra fun !

[TEST] Parasol Stars / Switch

8 mondes à visiter, 7 rounds par monde, et un boss à chaque fois. Sans oublier deux mondes cachés si vous avez bien collecté les bonus. Il y a de quoi faire pour rincer le jeu, ou tout simplement pour scorer. La réalisation est super soignée, c’est beau, coloré, joyeux…. et que dire de la musique fantastique ! C'est la version PC Engine de toute façon, sans améliorations, elle n'en a pas besoin, la PC Engine défonce tout. Oui, j'adore cette console.

Jeu identique, mais cependant il y a des bonus dans le menu : version US ou JAP, un mode challenge avec un tableau de scoring online bienvenue, des options visuelles (j’ai opté pour un rendu CRT avec scanline, on a alors l’impression d’être en 1991 sur PC Engine). des cheats et un rewind pour les nullos, une sauvegarde, bref les options habituelles.

[TEST] Parasol Stars / Switch

Bubble Bobble, 3 opus, tous différents, et tous réussis. C’est un véritable bonheur que de rejouer à ce troisième opus, le moins connu, sur notre petite Switch. A vous de voir si le prix vous semble justifié. J’aurai aimé perso qu’on nous propose une compilation avec les 3 jeux en boite (ok ININ, vous y pensez ?). Un jour peut-être. A jouer les yeux fermés... enfin non, ouvrez les yeux quand même.

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[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

Publié le par Dr Floyd

RAINBOW COTTON
Support : Switch

Existe également sur PS, XS
Adapté de la version Dreamscast de 2000

Editeur : ININ / Success
Sortie : 9 mai 2024

[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

Je suis toujours ravi de voir débouler un jeu de la licence Cotton, et il faut dire que ININ nous a gâté ces dernières années, avec un Reboot et un Fantasy de très très haut vol ! Voici aujourd'hui le portage de Rainbow Cotton, sorti sur Dreamcast à l'époque, sorte de remake du Panorama Cotton de la Megadrive (aie), pour un opus en 3D que je n'avais jamais essayé... 

Oui, c'est un railshooter en 3D sur le principe de Space Harrier, un peu étrange pour cette licence quand même. Le perso est vu de derrière et balance des tirs en profondeurs via un réticule. Une intro façon NeoGeo CD, très peu flatteuse (animé un peu pourri) vous informe que c'est la bazar au royaume des fées, Cotton la sorcière va devoir à nouveau les aider, tout en récupérant ses bonbons préférés. Allez hop, on grimpe sur le balai ! N'aimant pas Panorama Cotton sur Megadrive, j'avoue être un peu sceptique... En effet il y a un petit problème.

[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

Venons-en directement à ce problème : le gameplay. Ah oui c'est un sacré problème quand même ça ;)  Cotton est représentée de dos et se déplace un peu trop vite, ce qui nous offre une visée très peu précise. Mais pire : la caméra se replace toujours derrière le perso (ou plutôt le perso revient toujours au centre quand on ne bouge pas) et donc on ne voit que très peu le viseur, et on tire quasiment au pif, en se fiant au personnage ! C'est en fait encore moins jouable que la version Megadrive, ce qui un comble pour un jeu conçu pour une console 3D. Même Space Harrier est beaucoup mieux pensé. Alors, avec un temps d'adaptation, assez long, on s'y fait, mais c'est compliqué. D'autant plus qu'on ne ressent pas vraiment les tirs, et idem on les voit peu, cachés eux aussi.

[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

On retrouve sinon toujours le système d'upgrade, pour des tirs plus efficaces. Outre les ennemis, n'oubliez pas de tirer sur les portes, murs, ponts...  pour quelques bonus bienvenues. Chaque stage se termine bien sur par un big boss... Le Tea Time est toujours de la partie. Il y a de quoi faire niveau scoring, mais pas autant que dans Cotton Fantasy par exemple, diabolique sur cet aspect. On finit vite par se lasser je trouve.

[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

La réalisation est correcte... pour un jeu Dreamcast attention, car ce n'est pas un remake ! On passe en mode 16/9 avec un léger lissage des graphismes. Techniquement c'est pas trop mal, esthétiquement également (enfin... selon les stages), avec les fameuses musiques enfantines. Les ennemis sont tout mimi, les boss aussi. Je vous conseille de jouer en mode filtre CRT pour un rendu 4/3 plus cohérent et plus d'époque que le mode 16/9. A noter aussi la présence d'un mode 2 joueurs.

[DECOUVERTE] Rainbow Cotton / Switch

Après un temps d'adaptation assez long au système de visée très mal conçu (le perso cachant le viseurs, les tirs et les cibles !) on peut se prendre à apprécier ce jeu tout mimi, prendre plaisir, et tenter de faire du high-score. Un rail shooter sans prétention, uniquement destiné je pense aux fans de la licence. En fait ce jeu aurait mérité un remake, avec un système de visée repensé. N'oubliez pas en tout cas d'acheter Cotton Reboot! et surtout Cotton Fantasy si ce n'est pas encore fait !

SUPPOS : 3/6


Test de Cotton Reboot!
https://www.gamopat.com/2021/07/cottoon-rebbot-ps4/switch.html

Test de Cotton Fantasy
https://www.gamopat.com/2022/05/test-cotton-fantasy/switch.html

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[TEST] Stellar Blade / PS5

Publié le par Dr Floyd

STELLAR BLADE
Support : PS5
Développeur : Shift Up
Sortie : avril 2024

[TEST] Stellar Blade / PS5

Une fois n’est pas coutume, je vais vous tester un jeu PS5 ! Bah oui j’ai fait le tour de ma PS1, j’ai fini Ridge Racer et Tekken. Il parait que ce jeu était assez attendu, une sorte de Bayonetta orienté science-fiction. Bref, un slash & gros nichons de couloir. Un jeu sud-Coréen, développé durant 5 ans, et sensé être un vrai jeu current-gen exclusif à la PS5. Parce que franchement, les jeux current gen, ça se compte sur les doigts d’un main… Cette génération de consoles est totalement absurde.

[TEST] Stellar Blade / PS5[TEST] Stellar Blade / PS5

Eve (lève-toi et danse avec la vie ?) est envoyée sur Terre (une planète paumée habitée par des dingues), envahie de créatures cauchemardesques, pour sauver l’humanité (ils méritent ?), en voilà du scénario puissant bordel à sprites ! Au début elle a une copine, mais bon ça tourne plutôt mal, et Eve va se retrouver toute seule face à un sacré bestiaire. Elle a à sa disposition une épée, qui fera aussi office de bouclier, lié à plein de modules d’amélioration. Agilité, parades, esquives, combos au millimètre, les fans de Bayonetta ne seront pas perdus. A vous de jouer avec style ! Le mode normal c’est pas forcement évident, perso j’ai basculé en mode histoire (facile) car je suis un gros casu.

[TEST] Stellar Blade / PS5
[TEST] Stellar Blade / PS5

Eve disposera d’un drone, son nom, je vous le donne en mille : Adam ! Trop fort. Il servira de guide et de support lors des combats. L’arbre de talents (truc qui me gonfle toujours un peu) fait partie du jeu, ceci afin de faire progresser votre héroïne (non, on ne peut pas faire grossir ses nichons, ils sont déjà pas mal je vous assure). Le jeu est plutôt de couloir mais propose des zones semi-ouvertes, où vous aurez accès à des « quêtes secondaires ». Mais globalement les décors manquent de folie, même si ce n’est pas un réel probleme tant le jeu est bon techniquement. Et puis ce bestiaire de dingue avec des boss-battles de ouf ! Petite réserves sur les phases de plateforme, plutôt pénibles je trouve.

[TEST] Stellar Blade / PS5

Techniquement, justement, a-t-on affaire à un jeu réellement current-gen PS5 ? Ma réponse est oui, même si je mettrai un petit bémol sur les animations faciales trop rigides et pour l’ensemble des décors orientés apocalyptiques, et donc pas forcement sublimes… Cependant ceci est accompagné par un déluge d’effets spéciaux de haut vol, avec des cinématiques stylées totalement intégrées au gameplay. C’est hyper soigné, et je n’ai pas repéré de bugs visuels durant mes 5 heures de jeu. Par moments, le jeu déchire le slip visuellement. A noter que trois modes visuels sont proposés : résolution, équilibré, et perf, selon que vous préférez le 4K de kéké ou le 60FPS bien fluide, ou un mix entre les deux.

[TEST] Stellar Blade / PS5

Je n’ai joué que 5h pour l’instant, j’ai envie de continuer (c’est bon signe pour quelqu'un de blasé comme moi). Autant l'unvers de Bayonetta ne me fait ni chaud ni froid, autant ici j'ai plus de facilité à m'immerger dans le jeu. je peux regretter le manque de personnalité de Eve par contre. On parle d’une cinquantaine d’heures pour le platiner. A noter qu’une fois le jeu terminé vous aurez accès à un mode difficile et surtout à un New Game + (je n’en sais pas plus à son sujet). Un mode Boss Rush a aussi été annoncé pour une future MAJ.

[TEST] Stellar Blade / PS5

Stellar Blade propose une formule très classique et assez répétitive, mais tout est ici plutôt réussi : gameplay jouissif, évolution du perso, bande son au top, réalisation très stylée, tout est soigné et esthétique. On se régale et oui, c’est bel et bien un vrai jeu PS5 et non un jeu PS4 relifté, ça claque vraiment par moments ! C'est au final un bon jeu, nullement novateur, mais qui a bien sa place votre logithèque PS5 de gros kéké.

SUPPOS : 4.5/6

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