Diablo III version cartoon
En attendant la sortie de Diablo III le 15 mai prochain, Blizzard multiplie les accroches marketing avec aujourd'hui
un petit film d'animation du studio Titmouse... On ne pourra vraiment pas louper sa sortie !
En attendant la sortie de Diablo III le 15 mai prochain, Blizzard multiplie les accroches marketing avec aujourd'hui
un petit film d'animation du studio Titmouse... On ne pourra vraiment pas louper sa sortie !
Et oui, Wolfenstein 3D de ID Software fête ses 20 ans. Et donc on peut aussi dire que le FPS, appelé durant quelques années Doom-like, a 20 ans !
Pour fêter ça, le jeu est jouable directement sur votre navigateur internet ici (bon, ce n'est pas super fluide mais ça donnera une idée aux bytos qui ne connaissent pas). Aussi la
version iOS est passée gratos quelques jours, et même si ce n'est pas top d'y jouer sur iPhone ou iPad, c'est toujours bon à prendre !
Ne nous y trompons pas : Wolfenstein 3D est un mythe, qu'il faut placer aux côtés de Pong, Pac Man, Space Invaders, Alone in the Dark ou Dune 2. Que de souvenirs en 1992 à la découverte du jeu...
sur mon 386DX40 avec 4Mo de RAM, DD40Mo, et carte SoundBlaster (une bombe à l'époque !), c'était franchement une révolution vidéoludique ! Peut-être même la plus grosse évolution de l'histoire du
jeu vidéo. Amen.
Je n'en peux plus d'attendre Max Payne 3 le 18 mai prochain sur PS3 et Xbox 360 (le 1er juin sur PC). Ayant adoré le 1
sur PC et le 2 sur Xbox première génération, j'ai l'impression que le 3 sera dans la même veine, voire encore mieux (je prends des risques !).
En plus on apprend aujourd'hui que le jeu proposera un mode Arcade avec différents types de modes comme le Score
Attack ou le NY Minute Mode. De quoi prolonger grandement sa durée de vie. Allez, quelques nouveaux screenshots pour fêter ça !
Le thème Star Wars A Capella, avec 90 pistes et 300 heures de boulot, c'est l'exploit réalisé par un certain Nick McKaig !
Impressionnant.
Stunt Car Racer est un jeu de course-cascades développé par Geoff Crammond (auteur du célèbre Formula One Grand Prix quelques années plus tard), et c'est selon moi l'un des tous
meilleurs jeux de la génération micro 16/32 bits. "Je suis le jeuuuu qui tombe à piiiiic !".
[Lire le test]
F1 RACE
Support : Game Boy
Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo / Bandai
Sortie : 1990
Toutes les consoles ont un jeu de course de voitures. En 1990, la Game Boy reçoit le sien, F1 RACE, adapté du jeu Famicom de
1984. Il a l’air simple, il l’est, mais attention : il fourmille de détails sympa pour le gameplay et de ruses de guerres pour devenir un grand pilote.
F1 RACE, graphiquement, va à l’essentiel, et c’est naturel sur une console monochrome qui doit faire défiler des bolides sur des
circuits. Bien entendu sur Game Boy Pocket ou Color (mode “noir et blanc” bouton B + GAUCHE) ça le fait encore mieux, regardez moi cette image :
C’est le circuit des U.S.A. Le tracé est en bas à gauche, avec un point pour indiquer la position de la voiture. A droite vous avez la
vitesse, le chrono, la réserve de turbo (on va en reparler), votre rang (ici c’est une course contre la montre, vous êtes seul, le rang ne s’affiche donc pas), et le nombre de tour (1 signifiant
que vous êtes en train d’accomplir le dernier tour).
C’est sobre, efficace, la voiture vue de derrière est bien dessinée, style Pole Position de chez Namco (la borne sur laquelle j’ai
claqué le plus de thunes avec Galaga et Space Gun) le décor en arrière plan assez suggestif et assez détaillé, on peut même dire “beau” (des montagnes pour le Canada, le Kremlin pour l’U.R.S.S,
la mer au Japon, des buildings à Hong Kong et à New York, des rochers en Australie, etc...). C’est parfait pour la Game Boy.
Attention, ça va trèèèèès vite !!! Les bagnoles du jeu speedent leur race comme c’est pas permis, sérieusement en
terme de vitesse F1 Race n’a pas à rougir devant F Zero. Et gaffe aux panneaux qui bordent la route, le temps de repartir après un crash et les autres F1 vous passent sous le nez.
Au total : 14 circuits différents, et 3 modes de jeu : “Grand Prix”, “Time Trials”, “Multi Game”.
Le “Grand Prix” est une suite de 9 courses, et pour passer à la suivante il faut obligatoirement arriver premier, ce
qui donne cette animation de votre pilote bondissant de joie sous les bisous des jolies filles :
Notez que si vous n’êtes pas sur le podium parmi les trois premiers, vous avez une animation rigolote : le pilote s’approche de la
fille de droite qui le repousse d’un revers de la main...
Le jeu mémorise le nombre d'essais pour chaque course, même lorsque la console est éteinte, et tant que vous n'avez pas choisi "New
Game" pour le "Grand Prix". Vous pouvez ainsi tenter d'améliorer votre score une fois déclaré grand vainqueur en recommençant un "New Game" et en remettant les compteurs à zéro.
“Time Trials” : encore plus simple, c’est une course contre la montre. Choisissez un circuit sur 8 possibles, puis
sélectionnez une course en solitaire ou bien gêné par d’autres voitures. Le but est d’exploser votre record ou celui du copain. Et c’est un bon entraînement pour apprendre à se servir du
jeu.
“Multi Game” est ... énorme !!!
D’abord on peut jouer à 4 via un adaptateur pour 4 Game Link. Ensuite, si vous jouez seul, ou à deux avec un simple
câble, l’ordinateur pilote (et vachement bien en plus, l’enfoiré) les autres voitures. Il faut choisir entre 3 championnats, puis pour chaque championnat sélectionner 1, 3 ou 5 courses, sachant
que l’on peut visualiser les circuits proposés par le jeu sur une mappemonde, ce qui permet de jauger la difficulté du challenge. Le but : gagner un max de points en se plaçant premier ou pas
loin à chaque fois. Le gagnant à une course reçoit 9 points, le deuxième 6, le troisième 4 et le quatrième 3. Pour la première course, la Pole Position est tirée au sort, pour les courses
suivantes c'est un classement au meilleur chrono.
Ce qui nous donne 9 championnats différents, plus ou moins longs, à faire seul ou à plusieurs. Excellent ! Voilà un superbe exemple des
possibilités du Game Link.
Si l’on gagne le “Multi Game”, voici ce qui arrive :
Si l’on est deuxième, pratiquement la même animation : pas de jolies filles,mais les mécanos vous arrosent de champagne.
Pour la troisième place, brain storming dans le garage pour améliorer les résultats, pendant que l’on bricole la voiture :
Enfin, en cas de défaite cuisante, le pilote pleure dans son coin...
C’est à ces petits tableaux que l’on se rend compte de la richesse de F1 Race, c’est à la fois simple et clean, mais travaillé et
diablement efficace.
Techniquement maintenant, comment ça se joue ?
Ma foi, simplement : croix directionnelle pour gauche/droite, A pour accélérer et B pour le frein.
Mais il y a aussi le “jet”, un turbo qui vous propulse très vite, très loin, et parfois, si on dose mal, dans le décor. Il suffit
d’appuyer sur “haut” quand on roule à fond, le turbo se déclenche, réduisant votre réserve de nitro, mais là c’est à vous de doser pour en garder tout au long de la course.
Cette réserve dépend de votre voiture.
Ah oui : il y a deux modèles de bolide. C’est pas la folie du custom de certains jeux plus poussés, mais c’est très
bien pensé, jugez plutôt.
Le modèle A va moins vite. C’est un risque de se faire remonter par les autres concurrents et de ramer pour gagner la première place.
Mais c’est une F1 qui tient le pavé dans les virages, et son turbo est plus puissant, idéal dans les grandes lignes droites pour enrhumer tout ce qui roule.
Le modèle B a une vitesse de croisière nettement supérieure, et fonce dans le tas sans demander l’avis de personne. Mais son turbo est
moins efficace, et elle glisse très vite vers les panneaux de pub plantés le long de la piste si on ne lâche pas l’accélérateur dans les virelos.
Bref, avant de se lancer, c’est tactique. Observez bien le tracé du circuit que vous allez affronter : y a-t-il suffisamment de lignes
droites pour que le modèle A mette une distance de sécurité suffisante entre moi et les autres ? S’il n’y en a pas, le modèle B tiendra mieux le rythme, mais attention aux virages... certains
circuits ont des épingles à cheveux mortelles.
Voilà, vous savez tout. Un jeu qui est une grande réussite : graphiquement étudié pour s’adapter parfaitement à la Game Boy, il
mise sur le fun et la vitesse, la maniabilité et une pointe d’humour. Des décors bien foutus, des circuits à difficulté variable, une gameplay fluide, des animations rigolotes, une musique
entraînante et rythmée. Une dernière chose à propos des animations, en mode “Grand Prix”, à chaque victoire vous êtes salué par un héros Nintendo : Mario, Zelda, Peach, Donkey Kong... bref, une
cartouche qui ne coute plus rien en loose et que tout possesseur de Game Boy se doit d'avoir testé au moins une fois !
SUPPOS : 5/6
Un MSX 2 Sony HitBit HB-F1 (Jap, 110v) en vente actuellement sur Ebouze France (45€, enchère actuelle), une bonne occasion d'acquérir cet ordinateur culte pour les collectionneurs micro 8 bit !
Mais qui a dit que Sony pompait sans arrêt ? Le preuve que non avec ce Playstation All-Stars Battle Royale totalement original... Hum... Une chose par contre qu'ils n'arriveront pas à pomper, c'est le gameplay made in Nintendo.
Dans Skyrim, avec un peu de bouteille, on a souvent le sentiment de toute puissance et d'impunité, mais ça passe plutôt bien...
transposé dans la réalité l'effet n'est plus tout à fait le même !
CARDINAL QUEST
Support : PC
(Windows, Mac et Linux)
Site : http://www.cardinalquest.com/
Éditeur : Ido Yehieli
Développeur : tametick
Année : 2009
Sorti en septembre 2009 ce jeu indépendant reprend les bases du jeu Rogue, vous êtes dans un donjon généré aléatoirement dans
lequel apparaissent aléatoirement des monstres, potions, sorts et objets d'équipement.
Lorsqu'on lance ce jeu on a droit à un menu sobre mais beau qui nous met tout de suite dans le bain, il n'y a pas de sauvegarde et le
jeu sera simple, du moins au niveau de la forme. Courageux que vous êtes vous lancez donc le jeu et avez droit à un magnifique
texte déroulant sur une image d'un minotaure qui ne semble pas spécialement gentil. Vous apprenez alors que le redoutable
minotaure Asterion s'est emparé de la ville de Kallemot (quelle imagination débordante) et a réduit en esclavage les rares villageois qu'il n'a pas tués. Vous avez par chance réussi à grandir en
dehors de ce village ravagé et vous êtes désormais un puissant combattant. Ainsi vous vous décidez de partir à l'aventure pour bouter hors de votre pays ce bovin un peu bœuf (elle était facile
celle-là, je l'admets ^^).
Clairement le scénario est là pour décorer, tout comme le joli texte qui défilera après la sélection de votre personnage.
En effet, trois classes sont disponibles, les classes clichées des rpg, le voleur (qui débute avec un sort d'invisibilité), le guerrier
(il démarre avec un sort boostant son attaque) et le mage (qui pourra faire un barbecue de ses ennemis grâce à sa boule de feu).
Les caractéristiques de chaque classe diffèrent, cependant les objets trouvables sont les mêmes quelle que soit votre personnage. Ces
objets sont de plusieurs natures, les pièces d'équipement (casque, chaussures, pantalon...), les sorts et les potions (de soins, de régénération de mana, de vitesse...).
La carte que vous voyez est assez bien faite, les carrés marrons sont des portes non-ouvertes, les jaunes des coffres et les traits
bleus, les murs.
Les combats se font au tour par tour et tout le jeu peut se jouer uniquement à la souris ou bien vous pourrez diriger votre personnage
dans le donjon grâce aux touches classiques (wasd) et des raccourcis claviers pour les sorts et les potions situés au niveau des chiffres (ceux au-dessus des lettres). Il en résulte une prise en
main rapide.
Vos sorts se rechargent plus ou moins rapidement selon vos capacités et le fait que le jeu soit en tour par tour fait que vous pourrez
établir de micro-stratégies pour vaincre vos ennemis qui seront parfois en nombre. En effet, dans chaque salle il y a un nombre
aléatoire d'ennemis, ainsi certaines salles seront vides quand d'autres seront tellement pleines que vous devrez être extrêmement prudents.
Voilà un inventaire possible arrivé à l'étage 6. Les sorts dans la barre de droite se rechargent petit à petit, ceux de
l'inventaire sont déchargés et ne se rechargent que s'ils sont placés dans la barre de droite.
La prudence est plus que nécessaire dans ce jeu d'ailleurs, votre vie descend plutôt vite si vous vous risquez au corps à corps sans
avoir un équipement décent. De plus, vous n'avez le droit de mourir qu'une seule fois, une de plus et vous revenez au menu. Cela
ajoute un peu de challenge à un jeu qui sans ça ne présenterait pas de difficulté particulière. Ne vous attendez cependant pas à arriver au dernier étage, le huitième, dès votre première partie,
il faudra d'abord tester différents sorts, différents ennemis. Il faut d'ailleurs souligner que les sorts sont disposés dans les niveaux aléatoirement et qu'il y en a plus que nécessaire.
Mais le nombre de sorts que l'on peut recharger (et qui se trouvent dans la barre de droite) se limite au nombre de cinq (échangeables
à tout moment). Il vous faudra donc bien les choisir en fonction de vos objets et de la classe de votre personnage. Ce jeu se
transforme alors en une gestion habile de vos pouvoirs pour atteindre le minotaure et restaurer la paix dans votre village.
Voici le bestiaire complet de Cardinal Quest. Les monstres sont triés par ordre d'apparition dans le jeu, vous avez même droit à
leur nom (non-traduit). Les chiffres sont l'étage à partir duquel ils peuvent apparaître (les plus faibles n'apparaissent plus naturellement deux étages plus tard).
Au niveau graphique, le jeu est beau, le style 8/16 bits est une bonne idée mais surtout les sprites sont beaux et on a un nombre
d'ennemis assez important (même si certains ont juste la couleur qui change et d'autres capacités). On peut cependant reprocher une trop grande ressemblance entre les graphismes des étages :
seule la couleur change, c'est assez dommage mais pas réellement gênant. Au niveau musical les musiques sont sympathiques mais
ne restent pas en mémoire, c'est assez dommage mais elles accompagnent au moins le jeu sans nous lasser, c'est le minimum acceptable.
SCENARIO : Que dire de
celui-ci ? ce n'est qu'un décor dans le jeu, quelque chose sans réelle importance, ce n'est pas bien grave, on on est venu se faire un steak pas lire ^^
GRAPHISMES : Beaux, très satisfaisants, on peut regretter le manque de variation des décors et l'absence d'animations
mais c'est un joli jeu. Je tiens tout de même à émettre une remarque quant à sont format, 1024x768, en 2009 c'est un peu dommage mais ce n'est pas un vrai défaut pour ce jeu.
SONS : La musique est bonne mais pas mémorable, tout comme les bruitages.
JOUABILITÉ : Très simple à prendre en main et un système de jeu très efficace, il n'y a rien à redire de ce côté
là.
DURÉE DE VIE : Moyenne, une heure environ pour terminer le jeu si vous explorez entièrement chaque étage. Cependant la
génération aléatoire du jeu augmente sa durée de vie.
Pour conclure ce jeu est bon, voire très bon, on ne voit pas le temps passer durant l'heure qu'il faut pour le finir. De plus
la génération aléatoire des niveaux lui confère une bonne durée de vie, on pourra recommencer plusieurs fois le jeu sans avoir jamais l'impression de connaître cet étage. Cependant on peut lui
reprocher de n'avoir pas de boss final, j'avoue que la fin est plus que décevante, le jeu semble incomplet sans cela. Tuez tous les ennemis du dernier étage et vous aurez droit à un joli petit
texte vous disant que le minotaure s'est échappé...
SUPPOS : 5/6