Quake 2, ce n'est pas une simple succession de niveau avec des environnements qui changent : vous avez une mission à accomplir. Très régulièrement, le jeu vous demande d'appuyer sur F1, ce qui vous amène à un écran de ce genre. On y voit les objectifs primaires et secondaires : primaire pour indiquer le fil conducteur de la région, secondaire pour avoir l'objectif immédiat. Ils demandent généralement d'appuyer sur un bouton ou un levier ou juste de traverser un niveau, mais parfois de trouver certains objets importants ou de se placer à un endroit pour les utiliser automatiquement.
C'est également dans cette fenêtre qu'on voit le nombre d'ennemis tués, le nombre de buts à accomplir dans la carte, et le nombre de secrets. Dans le cas présent, uniquement trois ennemis, 0 secrets à trouver : ca sent le boss. En effet : le gros boss qui tâche.
Les niveaux ne sont pas purement linéaires, dans le sens où vous devez régulièrement revenir sur des cartes précédentes pour avancer et accéder à d'autres endroits : on a vraiment l'impression de suivre une trame scénaristique, pas juste un prétexte à mutiler du pixel. Une trame bourrine, OK... Les secrets à trouver sont généralement des petites caches : sous un escalier, derrière une porte fissurée ou dans une réserve ouverte via un interrupteur bien caché. Il existe également trois niveaux secrets : le premier vous permet de trouver assez tôt une super-arme, un autre vous envoie littéralement dans l'espace.
Les missions vous amèneront en direction de la capitale, où vous affronterez le chef des Stroggs. A mesure de votre avancée, vous verrez de l'opposition de plus en plus puissante : au début simples soldats, vos adversaires disposeront pas la suite de grenades pour les Gunners, de railgun pour les Gladiators (ouch !) ou de lance-roquette pour les iron-maiden. Les Tank eux disposent de blaster, de mitraillette et de lance-roquette en plus de leur épais blindage ( ben voyons). Et encore, ce serait sans compter sur l'aviation et les mutants.
Dans Quake 2, vous pouvez évaluer les dégâts subis par un ennemi à son apparence qui deviendra sanguinolente à mesure des tirs. S'il subit des dégâts lourds, un ennemi explosera; sinon il sera juste à terre : dans ce cas, prenez votre blaster et tirez dessus jusqu'à en faire de la pulpe.
Acharnement gratuit kevinesque ? Pas vraiment. Voyez vous, l'ennemi compte parmi ses rangs une unité appelée le Médic, qui a la fâcheuse habitude de ressusciter les camarades à terre qu'il rencontre : s'il n'y a plus rien à ressusciter, vous êtes tranquille, mais si vous devez retuer un Tank ou deux ... Par chance le Medic est assez rare mais bon, on ne sait jamais ( et puis ca fait du bien). Quelque soit votre sauvagerie, vous devrez faire attention aux ennemis fraichement tués : certains vous tireront dessus même décapité, dans un soubresaut nerveux post-mortem : attention donc à ne pas vous faire blesser inutilement.
Parfois vous rencontrerez des soldats terriens, par exemple dans les centres de détention. Dans ce cas n'hésitez pas... et abattez les. 1) pour abréger leurs souffrances face aux tortures subies 2) parce que parfois ils donnent des bonus, santé ou munition. Ce n'est pas comme s'ils en avaient encore besoin après tout.
Pour ce qui est des bonus, le jeu propose les habituels kits de soins, fioles de santé pour dépasser le maximum, les armures et fragments d'armure. Il y a un autre bonus que je ne saurais trop vous recommander de pour chasser : l'adrénaline. Il s'agit d'une fiole tournoyante plus grosse que les classiques ampoules de soin, qui augmente de manière permanente votre maximum de vie de 1. Ca ne parait pas beaucoup, mais après en voir trouvé quelques, ca fait une augmentation substantielle de votre santé.
Je citerais également les très utiles "Bandoleer" et "Ammo pack", qui vous permettent d'augmenter de manière définitive le maximum de munitions transportables : très sympathique.