Formula Retro Racing World Tour va tenir sur un seul BluRay

Publié le par Dr Floyd

Avis aux fans de "Virtua Racing Like" : une version boite pour Formula Retro Racing World Tour est prévue pour octobre 2023... Bon pourquoi pas mais je trouve ça un peu bizzare sur PS5 (pourquoi pas sur Switch). Ce type de jeu est adapté pour le démat'... Ca me fait chier de le dire, moi un fanatique du support physique et des cartouches, mais il faut reconnaitre que nous avons changé d'époque et que de sortir des "mini jeux" en physique BluRay sur des consoles sous azote liquide, ça n'a pas trop de sens.

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High Rise City, pour toi le fan de Sim City

Publié le par Dr Floyd

High Rise City, pour toi le fan de Sim City

Vous êtes un ancien fan de Sim City (j'ai adoré sur Atari ST), alors peut-être que Highrise City de Deck 13 Spotlight, annoncé sur PC, est fait pour vous. Gestion de ressources et économie pour construire des villes de folie. Allez des images qui bougent et des builgings qui poussent :


Ca vous branche ? Early access dès à présent sur Steam et Good Old Games.

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Pikmin Advance SP

Publié le par Dr Floyd

Pikmin 4 dans la Game Boy Advance SP... Heu non la Game Boy Advance SP dans Pikmin 4 ! En tout cas Nintendo met en avant cette "feature" dans ses pubs japonaises. La nostalgie ça marche ! Sortie du jeu le 21 juillet prochain.

Pikmin Advance SP

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[TEST] Cruis'n Blast / Switch

Publié le par Kurush

CRUIS'N BLAST
Support : Switch
Editeur : 
Raw Thrills 
Sortie : 2021

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

La licence Cruis'n a connu ses heures de gloire en arcade et sur N64 au milieu des années 1990. Après un épisode sur Wii médiocre, elle signe donc son grand retour exclusivement sur Switch, dans un soft (édité par GameMill Entertainment et développé par le studio Raw Thrills) qui constitue en réalité un portage d’une version arcade sortie en 2017.

Les mécaniques de gameplay empruntent plusieurs éléments à la série Burnout. Vous aurez tout intérêt à abuser du drift pour bénéficier d’un boost. De même, il est possible d’éliminer les concurrents en leur rentrant dedans à pleine vitesse ou bien en les envoyant valdinguer contre le bord de la route. Lorsque vous réalisez un takedown, le jeu passe brièvement au ralenti, le temps de vous laisser apprécier les dégâts que vous avez infligés à votre adversaire. Vous disposez de 3 « blasts » que l’on peut activer à tout moment à l’aide de la gâchette gauche. Il s’agit en réalité d’un turbo à base de nitroglycérine qu’il faut en général utiliser avant la ligne d’arrivée pour rattraper votre retard. Il est possible d’augmenter le nombre de blasts en les achetant avant chaque course, ce qui rend le jeu un peu plus facile. Last but not least, le « wheelie » représente sans aucun doute la plus grosse originalité de Cruis’n Blast. En appuyant 2 fois de suite sur l’accélérateur, votre caisse va alors se cabrer (elle peut également rouler sur 2 roues seulement). Si un concurrent se trouve juste devant vous, vous pourrez même le doubler en réalisant un frontflip du plus bel effet, en lui sautant par-dessus ! Les courses sont parsemées de tremplins faisant office de boost, qui vous permettent de réaliser des tricks tous plus improbables les uns que les autres : frontflip, backflip, tonneau ou encore façon ‘‘hélicoptère’’, votre véhicule réalisant alors plusieurs 360° d’affilée. Le titre joue à fond le côté arcade mais son gameplay n’est pas dénué d’intérêt pour autant. La conduite reste fun et très accessible avec un feeling 100% arcade. Il vous faudra sans doute juste un léger temps d’adaptation pour la gestion des wheelies et des figures aériennes.

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

Sur le plan technique, hormis quelques reflets bien réalisés (sur les carrosseries ou bien sur les flaques d’eau jonchant la route notamment), on ne peut pas dire que le titre flatte la rétine.... Pire encore, avec ses textures sommaires et pauvres, il affiche 1 voire 2 générations de retard. Fort heureusement, l’animation, fluide, est sans faille et la vitesse de défilement est grisante. Le jeu tourne en 60bps constant en en 1080p (si vous jouez en docké). La DA, très criarde avec des couleurs ultra flashy et saturées, risque de vous rebuter au début mais elle s’inscrit totalement en phase avec bon nombre de jeux de course d’arcade du milieu des années 1990, dans un pur délire visuel au kitsch assumé.

Les bolides jouent la carte de l’éclectisme. Si les premiers véhicules se révèlent assez sages et convenus (Corvette Stingray, Nissan 370Z, Nissan GTR, Cadillac Eldorado 1959, Hummer, Corvette 1959, Camaro ZL1, Corvette Stingray 1963, Lamborghini de patrouille, etc.), vous pourrez ensuite débloquer des carioles beaucoup plus loufoques, tels un hélicoptère furtif, un OVNI, une moto de course, un quad tout-terrain, un camion de pompiers, un bus à impériale voir même carrément des animaux/chimères comme un triceratops, un licorne, ou bien encore un requin marteau ! Pour se faire, vous devrez mettre la main sur des clés (il y en a 3 disséminées dans chaque course) et ensuite payer votre nouveau véhicule contre espèce sonnante et trébuchante. L’argent se gagne en remportant des courses mais de nombreuses liasses de billets verts peuvent également se ramasser à même le bitume. Il y a au total 23 véhicules, de quoi augmenter un peu la durée de vie du titre. On pourra arguer que la physique des engins ne change pas véritablement, que vous pilotiez une F1 ou un aéroglisseur par exemple, même si les voitures varient selon 5 stats distinctes (vitesse, accélération, blast, poids et tout-terrain). Plus embêtant, les bruitages sont systématiquement les mêmes quel que soit le véhicule choisi… Déraper dans un virage aux commandes d’un requin-marteau en entendant les crissements de pneu a tendance à casser l’immersion, dommage !

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

En accumulant les tournées et les courses simples, vous ferez monter votre niveau d’xp, vous donnant accès à des upgrades pour votre voiture : d’abord des améliorations purement esthétiques comme de nouvelles couleurs et un effet neon (pour les Jacky du dimanche qui aiment parader avec leur R5 tunée sur le parking du Carrefour du coin) ainsi que des écussons, avant de débloquer dans les niveaux les plus élevés des upgrades boostant les stats de votre tire, comme un meilleur châssis ou un moteur surpuissant.

Comme je l’évoquais plus haut, le mode arcade fait quasiment office de tutoriel pour découvrir le jeu puisqu’il est seulement constitué des pistes classiques de la licence (les 5 circuits du jeu d'arcade original). Le gros morceau du mode solo est représenté par la Tournée Cruis'n, constituée de 6 séries de 4 courses, que l’on débloque au fur et à mesure en finissant premier de chaque mini-championnat. Les circuits sont alors légèrement remaniés et proposent des thèmes qui varient selon chaque championnat : poursuite par des voitures de police façon Need for Speed, attaques d'hélicoptères qui bombardent la route vous obligeant à dévier de votre trajectoire, tempêtes en tous genres, invasion d’OVNIs façon Independence Day, et même des dinosaures qui font irruption sur la piste ! Il existe également un mode contre-la-montre ainsi qu’un multi en local jouable jusqu’à 4 en écran splitté. Exit le mode online cependant…

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

La grosse force du soft réside dans ses circuits, spectaculaires et déjantés à souhait ! Manifestement, les développeurs ont eu carte blanche et ne se sont fixé aucune limite. Outre une topographie intéressante et de nombreux éléments animés, les tracés regorgent d’embranchements et de passages secrets, ainsi que des tremplins immenses vous obligeant à réaliser des sauts défiant les lois de la gravité. Les courses vont d’un point A à un point B et se finissent très rapidement, de l’ordre de 50s pour les plus courtes jusqu’à 2min-2min30s pour les plus longues. Vous pourrez parcourir au total 29 tracés, variantes de 9 environnements principaux : le désert du Nevada, Hollywood, Rio de Janeiro, le Kenya, Madagascar, Londres (dommage que l’Europe soit sous-représentée d’ailleurs), Singapour, un Hong Kong néo-futuriste et enfin l’Himalaya. Le souci de la mise en scène est évident (parfois jusqu’à l’excès) et le titre joue à fond les clichés pour chaque pays. Par exemple, à Singapour vous débuterez la course en haut de l'hôtel Marina Bay Sands au beau milieu de son infinity swimming pool (la plus grande piscine à débordement du monde qui s’appuie sur le sommet de trois tours) ; au Brésil vous dévalerez une pente vertigineuse avec le Corcovado et le Maracana en toile de fond, avant d’atterrir sur les toits de favelas ; à Londres, tous les bâtiments emblématiques figurent (de Buckingham Palace à Tower Bridge, en passant par la cathédrale Saint-Paul et Oxford Street) et vous serez même contraint d’échapper à une London Eye incontrôlable dont la roue s’est décrochée de son socle ; à Hollywood vous débuterez votre périple sur les fameuses collines avant de vous faire poursuivre par un Doughnut géant puis de passer dans les égouts de la ville pour finir sur un super tanker ; ou bien encore une gigantesque faille sismique en plein désert du Nevada qui engloutit des avions long-courrier en fin de vie… On prend plaisir à refaire les tracés juste pour le plaisir des yeux et voir des éléments animés qui nous avaient initialement échappé, comme un barrage hydraulique qui cède, un building qui s’écroule, une tornade dans le désert qui emporte tous les véhicules sur son passage, un affrontement entre 2 yétis géants, etc.

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

L’environnement sonore de Cruis'n Blast ne m’aura pas franchement convaincu. Les musiques, sans âme et génériques, s’oublient une fois la console éteinte. Et le générique tape franchement sur le système, avec une chanteuse qui beugle « Cruis’nnnnnnnn !!!!! » à tout bout de champ. Les bruitages s’avèrent quelconques…

Le titre offre une durée de vie assez réduite, de l’ordre de 3-4h sauf si vous avez pour objectif de débloquer tous les véhicules et de finir le jeu dans tous les modes de difficulté. Pas évident dans un premier temps, il faut pour s’en sortir abuser des blasts, des drifts et prendre autant de tremplins accélérateurs que possible. Avec 9 adversaires à vos trousses, les parties sont très mouvementées et les courses se jouent souvent à quelques dixièmes de secondes près. Une fois votre véhicule boosté au niveau max, c’est une autre paire de marche et la difficulté est alors drastiquement revue à la baisse (en mode normal du moins) …


Au final, Cruisn’ Blast plaira aux joueurs nostalgiques férus des racing games des années 1990 et du début des années 2000 (OutRun 2, Hydro Thunder, Scud Race, Speed Devils, Burnout, etc). Il représente un titre réjouissant et rafraichissant, un concentré de fun immédiat, et peut-être considéré comme l’un des derniers représentants d’un genre qui a quasiment disparu. On pourra lui reprocher sa durée de vie assez faible ainsi qu’un nombre d’environnements finalement assez réduit. Mais il est en tout cas le digne héritier d’une série débutée en 1994… Et si vous avez toujours rêvé de réaliser un 1080° ou bien plusieurs tonneaux avec un tricératops ou un requin-marteau, alors ce jeu est fait pour vous ! 

SUPPOS : 4/6

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C'était il y a 40 ans.... la révolution Colecovision

Publié le par Dr Floyd

Mi 1983, la console next-gen Colecovision débarque enfin en France et le tout premier jeu (vendu avec la console), Donkey Kong, révolutionne le jeu vidéo à la maison : enfin de vraies sensations arcade dans votre salon ! Plus besoin de mettre 1F au café du coin !

Oui, sur la TV Oceanic couleur de vos parents, agacés de voir des images sataniques s'animer sur l'écran et les empêchant de regarder les Jeux de 20h. En plus selon la rumeur ces petits bonhommes qui bougeaient à l'écran pouvaient abimer définitivement le poste.

C'était il y a 40 ans.... la révolution Colecovision

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FC24 bourre Bercy

Publié le par Dr Floyd

FC24 bourre Bercy

Bon bah voilà FIFA c'est fini. Ouf ! Pas de FIFA 24... et le remplaçant, FC 24, qui s'annonce très mal (tant mieux !). Pas de gameplay, juste un teaser vidéo qui fait très très peur, il suffit de voir la tronche de Zidane ! Je retourne jouer à Pixel Cup Soccer sur Switch, le seul bon jeu de foot sur le marché.

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[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

Publié le par Kurush

Sonic Wings
Support : Super Famicom
Développeur : Video System
Sortie : 1993

[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

Adaptation du hit d’arcade éponyme de 1992, Sonic Wings sort en juillet 1993 au Japon et en Novembre 1994 en Occident sous le nom de « Aero Fighters ». C’est le studio de développement Video System qui se chargera lui-même du portage sur la console de salon de Nintendo exclusivement. Le titre sera édité par Mc O’River dans nos contrées.

[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

En passant par le menu des options, vous pouvez paramétrer le niveau de difficulté, le nombre de vies et de crédits, remapper les boutons (il n'y en a que 2 mis à contribution) et profiter du sound test. Dommage que les développeurs n'aient pas pensé à intégrer une option autofire...

Sonic Wings est un shmup à l'ancienne, entendez par là réduit à sa plus simple expression ! Ici, pas de système de tir chargé, de lock ou même de speed-up mais seulement le combo tir simple / smart bomb… Et c'est à peu près tout ! En ramassant les items P, vous pouvez upgrader votre tir simple jusqu'à 3 fois, changeant radicalement son range, sa puissance et parfois même sa forme. L'item B vous servira à récolter une smart bomb (2 par stage en moyenne) qui, en plus d'être puissante et de faire le ménage à l'écran, vous octroie quelques frames d'invincibilité. Il ne faut donc pas hésiter à les ''sacrifier'' en cas de force majeure, pour ne pas perdre une vie bêtement par exemple.  Le gameplay s’inspire fortement de la série des 1941 de Capcom.

Chaque pilote a en sa possession un tir unique spécifique. Il y en a 4 de base (un par nationalité) en solo mais 4 de plus si vous jouez à 2. Mine de rien, cela compense plutôt bien le tir unique et offre une belle variété ! Tir concentré, tir large, missiles à tête chercheuse, mines de proximité, laser, il y en a vraiment pour tous les goûts ! Les smart bombs diffèrent grandement aussi, l’un des pilotes pourra même freezer le temps pendant quelques secondes ! Sachez que si vous jouez en coop, vous êtes obligé de prendre un pilote de la même nationalité que votre coéquipier. Détail amusant, les items symbolisés par des devises (elles servent uniquement pour le scoring) varient en fonction de la nationalité de votre pilote : dollar $, yen ¥, couronne suédoise Kr et livre sterling £.

En solo, ma préférence va à Hien, assez redoutable avec ses tirs à base de shuriken et ses missiles secondaires à tête chercheuse. The Viking n’est pas mal non plus, son zinc est véloce et ses tirs font des ravages. Pas très fan de l’anglais, trop lent même s’il dispose d’un tir au range très large. Le pilote américain étant quant à lui standard en tout point …

Pilotes américains : Blaster Keaton (F/A-18 Hornet) Keith Bishop (F-14 Tomcat)
Pilotes japonais : Hien (FSX) Mao Mao (F-15 Eagle)
Pilotes suédois : Kohful The Viking (AJ-37) Tee-Bee 10 (JAS 39 Gripen)
Pilotes anglais : Lord River N. White (Tornado IDS) Villiam Syd Pride (AV-8 Harrier II)

[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

Jouable en tate à l’origine, ce shoot vertical a été redimensionné en yoko (format 4/3) lors de son passage sur console. Le portage est fidèle et de grande qualité, malgré les limitations techniques évidentes de la bécane par rapport à l’arcade et la mémoire réduite (cartouche de 12Mb vs PCB de 37Mb). Les couleurs assez froides et les environnements parfois vides et ternes ne plaident pas vraiment en faveur de ce portage, mais la fluidité est exemplaire, les sprites finement dessinés, les boss particulièrement impressionnants et imposants, sans même parler des nombreux éléments destructibles dans les stages (tours, immeubles, hangars, bateaux, etc). L’animation s’avère sans faille : les ralentissements sont vraiment réduits à la portion congrue, ce qui est suffisamment rare sur SFC pour être signalé !

Les 7 stages nécessaires pour terminer le jeu (enfin, la première loop !) offrent une belle diversité : métropole tokyoïte, NYC, Moscou et son Kremlin, un désert au Moyen Orient, une virée en pleine mer, satellite dans l’espace, etc. Il y a 8 stages au total mais vous ne pourrez en faire que 7 lors de de chaque run.

[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

Les musiques, d’une grande banalité, passent presque totalement inaperçues, mêmes si elles ont été retravaillées par rapport à celles de la version arcade. De plus, elles sont en retrait par rapport aux bruitages, beaucoup trop présents. En somme, aussitôt écoutées, aussitôt oubliées !

Les canards spécialisés reprochaient à Sonic Wings sa trop grande facilité et sa durée de vie courte. Autant je ne suis pas d’accord avec le premier point, autant le second ne souffre d’aucune contestation possible, une run durant à peine 20 minutes. Cela dit, les stages se révèlent particulièrement intenses et la durée de vie peut être doublée en prenant en compte le second loop. Quant à la difficulté, elle est progressive et devient rapidement élevée. Sonic Wings mise sur votre skill et vos reflexes plutôt qu’un apprentissage par cœur bête et méchant. Des scénettes viennent s’intercaler entre les niveaux, et l’ordre de ces derniers variera en fonction du pilote choisi. La replay value est donc satisfaisante, d’autant plus qu’il y a une fin différente par pilote et que le boss final possède plusieurs formes qui apparaissent de façon aléatoire (un singe ou bien une espèce de tête de squelette alien). Le mode 2 joueurs permet de prolonger l’expérience encore et encore !

[TEST] Sonic Wings / Super Famicom

En conclusion, Sonic Wings mérite clairement de figurer dans votre ludothèque SFC si vous aimez le genre. Il pêche par son manque d’originalité (oserais-je même dire de personnalité), son gameplay basique et des environnements génériques mais il est diablement fun, fluide, nerveux et possède un vrai feeling arcade que l’on retrouve finalement très peu parmi les jeux de la bécane. Un classique du genre, dans le haut du panier des shmups sur SFC, néanmoins légèrement en retrait par rapport à des Axelay, Super Aleste, Macross, R-Type 3, Area 88, etc. Si vous comptez mettre la main au portefeuille, il vous en coûtera une petite centaine d’euros pour la version SFC complète en TBE de nos jours…

SUPPOS : 5/6

Publié dans RETROGAMING

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Un Doom Polonais sur ATARI 8bit !

Publié le par Dr Floyd

Un Doom Polonais sur ATARI 8bit !

Il faut bien s'occuper lors des "Partys", c'est pas le tout de boire du Coca et de bouffer de la pizza...  Du coup à la Lost Party 2023 certains se sont dit, bah allez si on adaptait Doom sur Atari  XL ? On a 5 minutes à perdre, allons-y ! Une adaptation basée sur la version Vic 20 déjà existante. Bien sur c'est avant tout une démo technique avant d'être un jeu agréable à jouer, mais malgré tout, ça semble bien jouable. 

Le lien de téléchargement : http://moodler.pl/doom.zip


La Lost Party c'est la Grand Messe de le micro 8bit en Pologne (avec un penchant pour Atari j'ai l'impression), pays où la scène rétro est vraiment super active. Vive la Pologne !

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[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Publié le par Dr Floyd

Ray'Z Arcade Chronology (& Raystorm x Raycrisis HD)
Testé sur Switch

Existe aussi sur PS4
Editeur : ININ
Sortie : juin 2023

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Une compil TAITO de shoots, miam ! Même si on a vraiment du mal à s'y retrouver entre les versions démat et les deux versions boites qui proposent soit uniquement Raystorm (+remaster HD) & Raycrisis (+remaster HD), c'est à dire Raystorm x Raycrisis HD, trouvable dans toutes les crèmeries, soit la version limitée Ray'Z Arcade Chronology qui elle intègre en rab le premier jeu 2D, Rayforce, et difficile à trouver car distribuée par Strictly Limited (sold out). C'est quoi ce bordel ! Francheement c'est nul, mais bon passons et intéressons nous aux 3 jeux.

RAYFORCE (1994, Arcade)

Rayforce, ce jeu c'est un gros bordel, selon les supports et la localisation il s'appelle aussi Gunlock, Layer Section voire Galactik Attack... Pfffffiouuu... On fait face ici à un shoot'em up vertical 2D avec un système de tir classique doublé d'un lock pour cibler, afin de balancer des missiles sur plusieurs cibles d'un coup. Je fais l'impasse sur le scénario, on s'en tape, c'est la guerre intergalactique, point barre ;)

La grande originalité de ce jeu c'est que le lock se fait en fonction de l'altitude de vos ennemis, au même niveau vous les shootez, à un niveau différent, vous les lockez... car malgré que le jeu soit en 2D, les ennemis peuvent venir d'en dessous ou dessus, être posés au sol, décoller. A vous d'en locker un max à la suite et de déclencher les missiles, car plus vous en détruisez en même temps plus le score se multiplie. La puissance de tir peut être augmentée via des bonus, tout comme le nombre de cibles pouvant être lockées en même temps. Chose sympa : on peut y jouer à deux en même temps !

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

La réalisation est sympa, avec une 2D qui doit donner l'illusion de 3D et de profondeur, avec plein d'effets spéciaux de grande qualité (zoom, parallax...). La finesse des graphismes permet de s'y retrouver. Il vous faudra quand même un peu de temps pour bien comprendre tout ça, si les ennemis sont au même niveau que vous ou pas, ce qui vous permettra de progresser longtemps, de réaliser des combos de plus en plus importants, et d'améliorer régulièrement vos scores. La difficulté est croissante, ça passe facile pour le niveau 1, voire le 2, mais ca devient vite très chaud.

La musique est correcte, mais pas inoubliable, trop techno basique à mon goût. Cette conversion propose des options bienvenues dans les menus : quicksave, ranking online, achievements, difficulté, nb de vies, continues ou pas, un écran plus ou moins grand, des infos sur le côté, des scanlines, etc... Il est juste dommage que les scores offline ne s'enregistrent pas automatiquement.

Au final Rayforce est un shoot vertical 2D original, avec sa gestion du lock et de l'altitude en marque de fabrique, doublé d'une réalisation 2D plutôt sympa. Vu le système de jeu on comprend que la 3D sera choisie pour la suite...

RAYSTORM (1996, Arcade) + RAYSTORM HD

Bordel c'est à nouveau la guerre intergalactique... Il va falloir y retourner, mais je crois que vous avez changé de camps (je crois ?), mais on s'en fout, l'humanité compte sur vous, j'avoue que les scénarios de shoot'em up je zappe ! Raystorm, c'est simple, c'est Rayforce en 3D. Mais bon on va détailler un peu quand même ;)

Le gameplay étant identique en premier opus, c'est une réelle bonne idée de transformer ce jeu en 3D. Il est aussi aisé de détecter les ennemis au sol, ceux qui viennent du dessous ou du dessus. Aucun changement : vous tirez sur les méchants qui sont à votre niveau, et vous lockez ceux qui ne sont pas à votre altitude, et vous déclenchez une salve de missiles pour les détruire d'un coup. Un max de locks = un max de points bonus. Si vous connaissez Panzer Dragon, bah c'est pareil. Si vous etes casu vous pourrez opter pour un mode auto, les cibles seront directement attaquées... étrange de proposer cette option d'ailleurs.

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Aussi dès que votre jauge (de je ne sais quoi) sera pleine, vous pourrez utiliser une méga bombe. Et comme sur la version 2D, il est possible d'y jouer à 2 en même temps, ce qui est un bonus franchement sympa ! 8 niveaux, une difficulté grimpante, ça se complique dès la fin du stage 2, mais une difficulté juste et non frustrante (et réglable dans les menus).

La réalisation est très correcte, de type PS1 (d'ailleurs le jeu a été adapté sur PS1), avec une belle utilisation de la 3D, très fluide. La 3D n'a pas trop vieillie en fait. Sachez qu'une seconde version du jeu est disponible, HD, où là le jeu se transforme vraiment visuellement, c'est très réussi, le tout prend un sacré coup de jeune, on se croirait sur Dreamcast. Reste une bande son assez moyenne, surtout la musique, mais bon, rien de grave. Tout comme sur le premier opus plein d'options sont disponibles dans les menus (scoring online, visuels, vies, continues....).

Pour résumer, le passage en mode 3D transforme vraiment la licence, c'est très réussi, avec une belle esthétique (pour l'époque), et le mode HD est franchement au top. Réussir un shoot'em up en 3D (à partir d'un shoot 2D) ce n'était pas évident, ici le travail est franchement bien fait. Si vous aimez le genre c'est un indispensable. J'adore Raystorm, encore plus que Rayforce.

RAYCRISIS (1998, Arcade) - RAYCRISIS HD

Et on termine avec Raycrisis où là vous allez rentrer dans la matrice pour détruire le Con-Human, non vous ne devez pas tuer un humain très con mais une IA qui s'est rebellée contre ses créateurs. Bah du coup si, les humains sont cons... d'avoir générer cette créature ;)

Le rendu 3D et le gameplay sont presque identiques à Raystorm, ce qui donne l'impression de jouer à un add-on. La différence visuelle c'est qu'il y a un peu plus de polygones et de technique 3D, mais l'aspect un peu trop techno fait que finalement ce n'est pas forcément plus agréable à l'oeil. Le début est un perturbant, avec un aspect Matrix pas très sexy à mon goût.

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Pas de surprise côté gameplay, c'est toujours le même concept, toujours aussi agréable, avec une difficulté croissante. Le truc con c'est qu'on ne peut plus y jouer à 2 ! Hu ? A noter qu'en rentrant toujours les mêmes initiales le jeu s'adapte pour les parties suivantes, mais je n'ai pas bien pigé encore en quoi, à vous permettre de changer l'ordre des stages, à adapter la difficulté peut-être aussi ? On retrouve toutes les options de Raystorm dans les menus, et aussi la possibilité d'y jouer dans une version HD lissée également réussie (pas trop de raisons à continuer de jouer à la version originale).

Au final ce 3eme opus n'apporte plus grand chose, mais il se parcourt sans problème, et cela reste un très bon shoot 3D. Mais je ne sais pas pourquoi, il me donne l'impression d'être moins épique que Raystorm. Un bon add-on en tout cas pour poursuivre l'aventure "Ray'Z" en 3D !


DE SUPERS JEUX MAIS UNE DOUBLE COMPILATION QUI SENT DU SLIP

Bon au final nous avons affaire à un beau package de 3 hits : un très bon shoot'em up 2D original (avec son système d'altitude), un génial shoot 2D (Raystorm), mon préféré (mais c'est une histoire de goûts), et un très bon add'on avec Raycrisis. Le tout avec plein d'options, et du remastering 3D excellent. Rien à dire, c'est incontournable ! Mais franchement, quelle honte de ne mettre que les 2 jeux 3D sur la compilation physique de base et de vendre à côté une édition limitée (introuvable) avec le jeu 2D en rab... Ce système de double compilation gâche un peu la fête.

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Coleco Tablepastop Nanar Games

Publié le par Dr Floyd

Coleco Tablepastop Nanar Games

Vous vous souvenez des mini bornes électroniques Coleco ? Ce projet Kickstater (qui fait suite à d'autres) va vous permettre de ressentir vos sensations du début de années 80 avec ces 3 nouvelles mini bornes : Berzerk, Frenzy et TopRacer. Attention ce sont des ROMs et non des jeux électroniques comme à l'époque ;)

Sauf que pour Berzek et Frenzy ce sont des versions Nes (si j'ai bien compris)... et TopRacer, bah ça doit être du Snes. Bref, c'est du grand n'importe quoi !!! Foutage de gueule même.

Lien Kickstarter :
https://www.kickstarter.com/projects/colecorevival/coleco-revival-berzerk-frenzy-and-topracer-mini-arcades

Publié dans RETRO NEWS

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Absolute Zero Homebrew Competition

Publié le par Dr Floyd

Absolute Zero Homebrew Competition

Je ne connais pas la compétition POSADAS HOMEBREW GAMES (édition 2023) en Espagne, dédiée à l'Amiga (Aga ! Aga ! Agawa ! Honga Zlika !), mais vu le gagnant... Absolute Zero... ca ne semble pas voler très haut comme compétition huhu ;) Oh que je suis méchant... Non mais franchement, ça vous fait rêver ce jeu (qui porte bien son nom) ?

Publié dans RETRO NEWS

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La PS5 envoie l'homme sur Mars pour 475€

Publié le par Dr Floyd

La PS5 envoie l'homme sur Mars pour 475€

Si vous jouez encore sur Amstrad GX4000 et que vous voulez passer à la next-gen, une PS5 par exemple, c'est surement le moment : 475 boules sur Amazon actuellement, au lieu de 550.

> Lien vers l'offre

Publié dans BONNES AFFAIRES !

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