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Vous voulez halluciner sur MO5 ? Voici Evil Dungeon 2, Dungeon Master like, le futur plus grand jeu de l'histoire de la micro Thomson, le jeu qui qui va relancer le Plan Informatique pour Tous de Laurent Fabius ! Du jamais vu sur MO5, cette fluidité, cette rapidité d'affichage, ça trou le slip ! Des images qui bougent :

+ les avancées du développement :

Le 6809 1mhz met la patée au Z80 4Mhz ! Le MO5 va vraiment fêter ses 40 ans en beauté ! Pensez à revendre votre Amiga 1200 pour vous payer le micro du futur, le MO5 !

Après 3 ans de développement, le Gamopat fou Orion (développeur indépendant) vient de rendre disponible son jeu de platforme/puzzle Alice Sisters sur Atari Falcon 030 ! 28 niveaux répartis dans 4 mondes et la possibilité de jouer à 2 joueurs en coopératif. Le jeu tourne sur un Falcon 030 de base, il faut juste 8Mo de mémoire RAM (à cause de la musique PCM). Des images qui bougent sur un vrai Falcon :

Superbe ! Le jeu est dispo sur les pages itch.io de Orion, avec d'autres réalisations Falcon !

Pour rappel, ce jeu existe déjà en version physique sur Sega Genesis, Megadrive, Gameboy Advance et Dreamcast en version physique !

Bubble Bobble (Taito 1986), le jeu culte référence de la plateforme fixe des années 80, c'est pour bientôt sur votre Atari 7800 préféré ! Voici un WIP, et ça se présente franchement très bien ! Une console totalement sous-exploitée durant sa période commerciale (et sortie un peu tard)...

ALIEN 3
Support : Megadrive
Edoteur : Acclaim
Sortie : 1992

1992 : Après une production bordélique et coûteuse où scénaristes et réalisateurs se sont enchainés durant plusieurs années, la Fox s’apprête enfin à sortir dans les salles le troisième volet d’Alien. Alors que l’on parle d’une production capable de mettre le studio dans la panade, celui-ci développe volontiers sa licence pour les « besoins » du merchandising afin de (potentiellement) sauver les meubles. Rapidement, figurines, novélisations, pub pepsi (!) et… jeux-vidéo se déploient progressivement.

Les versions pixélisées seront confiées à Sega pour l’arcade, et à Acclaim, spécialiste des adaptations de films, pour les machines de salon.  Ainsi, et de façon inédite dans l’histoire de la saga, Alien³  va se retrouver transposer sur une ribambelle d’appareils durant les douze prochains mois. Il y a toutefois urgence : programmé au cinéma à l’été 1992, l’éditeur doit absolument commencer le déversement de xénomorphes sur les consoles pourtant dites « familiales » la même année. Et c’est la Mega Drive qui ouvre le bal à l’automne 92…

Adaptation libre
 
Adaptation de film oblige, quelques mots s’imposent quant à la fidélité du matériau de base. Ici, il est évident que l’équipe de Probe en charge du développement, n’a guère eu le privilège d’une avant-première. Aussi, l’équipe a-t-elle travaillé sur des photos promo ou au mieux, une bande-annonce. Preuve en est, l’écran de fin qui en plus d’être frustrant (plutôt pauvre pour un jeu assez robuste) témoigne d’une conclusion aux antipodes de celle du long-métrage ! Il faudra à ce niveau, attendre la tardive version Snes pour avoir une correction.

De plus, l’abondance de monstres rapproche ce soft du film précédent, Aliens. Au même titre, que le gros flingue qu’aborde Ripley ici et qui est l’héritage direct du film de Cameron. Reste les décors qui évoquent (parfois) ceux du film, le beau crâne rasé de Ripley et surtout, la sobre et élégante affiche du film, reprise pour les besoins de la jaquette, qui apposée sur un boitier Mega Drive est du plus bel effet !

"Vous êtes tous condamnés. Alors le problème, c'est de savoir comment vous allez y passer. Debout, sur vos deux pieds, ou à genoux, comme des péteux ?"

La cartouche enfourchée dans la 16 bits, Alien³, se présente comme un jeu mélangeant action, réflexion et plate-forme. Chaque « monde » est constitué de trois niveaux qui se concluent tous par l’affrontement d’un boss, à chaque fois une reine Alien. Chaque level, se limite par un temps limité durant lequel, il faut trouver les prisonniers disséminés ici et là sur la carte. Pour se faire, il faudra emprunter les couloirs, sauter des plates-formes, prendre des monte-charges.

Sur Mega Drive, le titre présente un beau rendu avec des décors fouillés et des sprites de bonne facture. Globalement, cette version 16 bits est un poil moins belle que la version Amiga débarquée au même moment et qui bénéficie pour sa part de couleurs plus éclatante. On sera tout de même surpris d’évoluer dans des décors bien gore (deuxième monde, par exemple) dans lequel du sang semble jaillir des carcasses au second plan. Pourtant, à l’époque, personne ne s’en émeut. Paradoxalement, la même équipe (Acclaim/Probe) défraiera la chronique l'année suivante avec son légendaire "code sanguinaire" dans Mortal Kombat sur les machines de Sega.

Toutefois, le boss inhérent est absolument hideux, le design de celui-ci est foiré et on peine à reconnaitre une reine Alien.

Côté jouabilité, on retrouve vite la pâte Acclaim dans le gameplay qui montre une certaine rigidité. Ellen Ripley se manie globalement assez facilement mais les phases de sauts sont simplement, épouvantables et souvent frustrantes. Clairement, il y avait mieux à faire à ce niveau-là.

Impossible de reprendre la superbe composition d’Elliot Goldenthal sur cartouche, la petite équipe compose alors pour les besoins du jeu des musiques efficaces mais qui, bizarrement me sembleront supérieures pour les versions 8 bits de Sega. Les bruitages des aliens qui explosent sont, en revanche épouvantables et on a l’impression d’exploser des camion citernes à chaque fois.

Bis, repetita

Il est évident que le chrono, l’aspect labyrinthique et les nombreux couloirs étroits tentent de retranscrire fidèlement l’atmosphère de la saga tout en offrant un défi (un peu) stressant au joueur.

Néanmoins, le jeu souffre clairement d’un manque de variété criard. Là encore, les délais pour coller le plus rapidement possible à la sortie du long-métrage ont peut-être pesés. Les phases de gameplay ne cherchent jamais d’alternative et les niveaux s’enchaînent avec un air de déjà-vu. Les ennemis ne sont guère multiformes et se présentent au nombre de…trois : xénomorphes, facehugger, et reines (qui se ressemblent toutes). Un peu chiche. D’autant que, quitte à prendre des libertés, l’équipe aurait pu faire preuve d’audace.

Pour résumer : plus de trente ans après sa sortie (!), Alien³ se parcourt avec une certaine nostalgie. Le titre constitue encore un vrai défi (même en mode « easy »). Cette première incursion du xénomorphe sur consoles de salon invite à la bienveillance mais sa trop grande redondance finit par entacher l’expérience globale.

On avait bien du mal à suivre et comprendre les tests de micro-ordinateurs dans TILT en 1984... On sentait bien qu'ils ne maitrisaient pas grand chose. L'Aquarius, un bijou arrive en France, désigné par le constructeur automobile Bartone, quasi professionnel comptabile CP/M, des graphismes HD, génial pour les programmeurs, le son et l'image, plein de RAM... Mais c'est génial !!!!!!!????

Pour conclure au final que les jeux sont inférieurs à la console Intellivision et que c'est un potentiel concurrent... au ZX81... du fait de ses supers graphismes et de sa mémoire de ouf... SYNTAX ERROR !

Sachez que le howebrew arcade Donut Dodo va sortir en édition boite sur Switch... une bonne nouvelle certes, c'est un jeu cool, mais je me demande quand même si cele en vaut la peine pour un petit jeu d'arcade de ce type, où les parties durent 2 ou 3 minutes. Chez Pix'n Love Games, entre 27 et 35 boules... c'est cher, trop cher. A vous de voir... Cher d'autant plus que le jeu fera parti d'une compilation Evercade bientôt... en cartouche ! Ce qui rend encore plus ridicule cette sortie boite.

Alors sachez aussi que le nouveau jeu de Pixel Games va sortir la semaine prochaine, il s'appelle Cash Cow DX, et semble tout aussi sympa ! prévu pour l'instant sur Steam... et en compil Evercade. Bref, zappez la version boite Switch, et attendez la compil' Evercade !

Vous vous souvenez de Bubble Ghost sur Atari ST ? Ce jeu ERE Informatique où un fantôme devait guider une bulle (en soufflant dessus) dans un château hanté. Des images qui bougent de 1987 !

A noter que le jeu est aussi sorti sur Gameboy en 1990. On savait qu'un remake était en préparation. Et hop, une démo est téléchargeable dès à présent sur Steam. Une version Switch est également au programme.

Tony, Born for Adventure, de Vladimir Janković, après être passé par le C64 et l'Amiga, déboule en démo sur notre Atari XL préféré ! Et franchement c'est superbe et tout aussi bien ! Ce jeu de plateforme "Indiana Jones" est rapide et efficace, avec un superbe rendu "HD" en monochrome ! En espérant que cela puisse se terminer en vrai jeu complet !

Gabriel Knight The Beast Within
Support : PC
Editeur : Sierra On-Line
Année : 1995

Test du jeu avec Dosbox version 0.72 et avec les CDs de l’époque

Si vous avez raté le test de Gabriel Knight 1 il est là :
https://www.gamopat.com/2022/11/retrogaming-gabriel-knight-sins-of-the-fathers.html

L’ambiance

La toile de fond du scénario s’articule sur le thème des loups-garous et de l’histoire de Louis II de Bavière. Le jeu se compose de VI chapitres, nous jouerons successivement Gabriel puis Grace en alternance d’un chapitre à l’autre. Le gros point fort ou faible du jeu c’est le doublage en français. On passe du sérieux aux rires. Ça me rappelle le doublage VF de metal gear solid sur playstation.

Le jeu est suffisamment bien écrit en particulier toute la recherche de Grace sur l’histoire sombre de Louis II pour nous captiver. Mais on a le droit à quelques perles : je citerai pour exemple l’introduction. Des gens arrivent au château de Gabriel pour lui demander de l’aide, Gabriel s’affaire à écrire un nouveau roman et commence à relire un passage de son livre. Et là déjà on ne comprend rien : un vague « Dors, ton » et paf il se colle une gifle…Difficile de ne pas rigoler. Puis arrivent les fameux gens, et là on touche le fond avec le cousin Zep : il a du mal à parler…merde ! « il avait des yeux humains ! il savait ce qu’il faisait, il savait ! » Bref il faudrait se pencher sur la VO et voir ce que ça donne, on doit rater des trucs, c’est certain.

L’acteur qui joue Gabriel (Dean Erickson)  fait vraiment le play boy de service, un peu tête à claque. Du coup ça marche plutôt pas mal. Grace (Joanne Takahashi) est plus en retrait mais assez gnangnan.

La musique

On retrouve Robert Holmes aux manettes avec de belles compositions.
Les thèmes du 1er volet reviennent à certain moment comme un clin d’œil : dès l’introduction avec le thème principal,  « When the saint go marching in » dans la ville près du métro, le thème du commissariat de Mosly dans le commisariat de Leber et enfin le thème de la chasse fabuleux (thème présent dans le 1er dans les catacombes avec Wolfgang).

L’interface

Il est simple, fidèle au point and click : La flèche pour cliquer. La loupe pour mieux voir les objets de l’inventaire.
Un magnéto avec des cassettes de nos dialogues enregistrés lors de nos rencontres. Il permet de faire un montage si besoin (de souvenir ça sert 1 ou 2 fois).
Enfin la carte quand on quitte une section permet de choisir notre prochaine destination.
Quand la carte s’affiche on voit un bouton indice, en cliquant dessus  on voit les destinations où l’on doit encore faire quelque chose. Pratique !
Le système de dialogue se calque sur le premier, je n’y reviens pas.

Les énigmes

Pas de grande difficulté. Quelques trucs à savoir notamment dans le chapitre 1.
J’ai peiné un peu avec Grace à certains passages notamment dans le château de Louis II.
Un truc m’a un peu pris la tête avec Gab au chapitre 6 dans la loge, un objet que je n’avais pas pris.
Bref une bonne inspection, quelques astuces et le bouton indice qui aide sur les destinations, on s’en sort.
Il est possible comme dans le 1er de mourir à partir d’un moment  (la chasse) et après.


La fin

Il n’existe qu’une fin possible. Le jeu marche avec des points qui nous donne un total à la fin du jeu. Cela n’impacte pas sur la fin, juste de se dire j’ai tout fais.

Un bon jeu marqué par l'époque FMV. L'ambiance, la musique et le gameplay facile d'utilisation rendent le jeu très plaisant à parcourir. Que penser de la VF ? Il faudrait que je m'attache à le faire VO afin de cerner la pertinence du doublage français. Un jeu qui m'a marqué comme d'habitude pour son scénario avec l'autrice Jane Jensen. J'ai eu un grand plaisir à y rejouer.

SUPPOS : 5/6

J'adore les concours de code basic 8bit sur un un nombre limité de lignes. Nous en avions organisé un avec grand succès sur Gamopat en 2021, le 10LIGNOPAT. Et dans le cadre du Basic 10 Liner Contest voici Chase Me! Une sorte de PacMan écrit en Fast Basic pour Atari XL, et donc en 10 lignes de code, sans assembleur. Excellent !

Corescape, un shoot'em up C64 très impressionnant techniquement, avec une superbe musique, même si il a un côté "méga-démo" un peu trop prononcé, et une esthétique un peu discutable (avis perso). Un jeu signé DrMortalWombat via itch.io, développeur qui n'en est pas à son coup d'essai sur la Rolls des micros 8bit.