[BROCANTE] Une Super Nintendo avec 95 jeux !

Publié le par Dr Floyd

Notre patient fou du moment, Gamopatient, revend désormais sur le forum une Super Nintendo avec 3 pad et surtout... 95 cartouches ! Si vous voulez une collection complète sans vous fatiguer à chiner durant plusieurs années en brocante c'est le moment !

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Micro Star Wars Arcade

Publié le par Dr Floyd

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Star Wars Arcade
, jeu mythique des salles d'arcade sorti en 1983 ! Aujourd'hui un fan (en manque de place ?) décide de recréer la borne au format 1/16ème ! Impressionnant !


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[RETROGAMING] Gauntlet II / Game Boy

Publié le par Kulten

GAUNTLET II
Support : Game Boy
Tiré du jeu d'arcade de 1986
Editeur : Mindscape
Développeur : Atari
Sortie : 1990

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GAUNTLET ! C’est un grand classique de l’Arcade, un jeu unique. Toutes les consoles ont leur version. Mais connaissez-vous bien le charme incroyablement addictif de la version Game Boy ? Moi, Chevalier Défenseur de la Vraie Foi en la Game Boy Color je vous le dis : Gauntlet II version Game Boy joué sur une Game Boy Color défonce tout ce qui existe.


Rappel pour les ermites qui vivent depuis 30 ans dans une lamaserie oubliée et qui viennent de se connecter pour la première fois sur le Net : Gauntlet est un jeu d’univers Heroic-Fantaisy, genre shoot’m’up de labyrinthe, dans la grande tradition des premiers jeux de rôle de type Donjons et Dragons.

Que ce soit Gauntlet ou Gautlet II, on vous propose de choisir entre un Guerrier (super fort mais nul en magie), une Walkyrie (moins forte, nulle aussi en magie mais équipée d’une armure qui lui permet de perdre moins de points de vie que les autres), un Magicien (nul au combat mais qui détruit tous les monstres d’un écran d’un coup avec une potion) et l’Elfe, mon préféré (moyen au combat et en magie, mais il avance plus vite que les autres).

C’est donc pratiquement un jeu de rôles, quand on y réfléchi...

LE GUERRIER
dans la salle de droite. A sa gauche, une potion, un magicien maléfique, des fantômes, mais des trésors ! Et le carré en bas : deux générateurs de monstres niveau 2.
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LA WALKYRIE
et en-dessous d'elle, une bouteille de cidre. Attention derrière : un générateur de monstres de niveau 1.
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LE MAGICIEN
et de l'autre côté du mur : des clefs pour les portes, mais aussi une Mort invincible... seule la potion magique, dans le couloir en haut, peut la détruire.
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L'ELFE
avec une clef, du cidre, des trésors, cool ! Mais de l'autre côté : des tas de squelettes qui génèreront des fantômes...
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La différence entre les deux versions : dans Gauntlet II les labyrinthes de chaque niveau sont sortis aléatoirement par la machine à partir du niveau 4. Dans Gauntlet, les niveaux se suivent sans changer d’une partie à l’autre. Ou vous bouffez les piles de la console, ou c’est le Donjon de Gauntlet II qui vous détruit. Préférez donc Gauntlet II. D’autant que ce jeu n’a pas de fin : tant que vous êtes vivant, vous jouez. A chaque seconde, la fatigue vous fait perdre des points de vie. Mais la nourriture vous permet de reprendre des forces. Forces que vous reperdez aussitôt en affrontant fantômes, brutes, morts, magiciens maléfiques, lanceurs de bombes, démons, flaques d’acide, et dragons.

Les potions vous permettent de tuer des ennemis en masse, les bouteilles de cidre et la nourriture vous requinquent, les dalles piégées ouvrent des passages dans les murs ou vous bloquent, les médailles offrent des pouvoirs temporaires (invisibilité, répulsion, téléportation), les clefs ouvrent les portes et les coffres à trésors. Et chaque trésor apporte des points.

Ce qui est génial, c’est que programmateur de Gauntlet II, Ed Logg, a recréé l’univers de base, en trouvant le plus petit dénominateur commun, de tout rôliste du début des années 80 qui se respecte, de ceux qui jouaient à Donjons et Dragons première édition, qui ont découvert les LDVELH à leur âge d’or, et qui voyaient se dessiner devant leurs yeux la quintessence de leur raison d’être, trois mots, une sainte trinité : Porte, Monstre, Trésor.

C’est un aussi grand jeu de stratégie : dois-je prendre encore une potion au risque de ne plus avoir de clef pour la prochaine porte ? Dois-je ouvrir le coffre et encore perdre une clef ? Dois-je boire la bouteille marquée d’un point d’interrogation ? Mon partenaire sur Game Link a moins de points de vie que moi, est-ce une raison pour lui laisser la dernière part de nourriture du niveau ? La dalle clignotante, c’est un piège bloquant ou un mécanisme qui ouvre des passages dans les murs ? Si je me téléporte, vais-je atterrir près de la sortie ou dans la petite salle sans issues où y’a 6 Morts qui m’attendent ? Le niveau est un “SHOT STUN PLAYERS” et j’ai ramassé une médaille “TIRS REBONDISSANT”, dois-je vraiment tirer maintenant sur l’armée de Démons qui approche ou courir vite dans l’autre sens ?

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Un point très important : la borne était multi-joueurs, les versions consoles aussi. Sur Megadrive, Gauntlet est appelé Gauntlet IV... pour bien insister sur le mode multi-joueurs. Sur NES on a la possibilité de brancher 4 manettes dnas un adaptateur pour jouer tous les persos avec ses amis. La Game Boy ne fait pas exception : on peut jouer à deux via le Game Link.

Je vais vous dire : le portage sur Game Boy, je l'aime. Plus que sur NES. Plus que les émulateurs. Bon, un peu moins que les vrais Gauntlet sur Arcade... nan, allez, même pas, je vais être franc : la cartouche Game Boy je m’y sent aussi bien que sur la vraie borne d’Arcade. C’est au point que je délaisse la version NES qui pourtant a les mêms caractéristiques. A peu de choses près : la version GB est plus fluide, les persos passent plus facilement entre les obstacles (question de tailles de pixels je suppose). Ensuite la médaille répulsive fonctionne sur le dragon dans la version GB et pas dans la version NES (le dragon apparaît de temps à autres et il est hyper dur à vaincre si on n’a pas chopé une médaille de super-tirs dans le niveau où on l’affronte). Enfin j’ai un faible pour la musique cheap du GB.

Oui, j'avoue, je préfère le son et les bruitages de la version GB. Oui, j'aime y jouer sur GB Color parce que la machine présente le jeu en 4 couleurs vert clair/vert foncé/marron/noir et que ça le fait : un elfe en armure de cuir dans des souterrains pierreux couverts de mousse, a-t-on besoin de plus ? Oui, je trouve cette version plus maniable, j'ose dire : plus réaliste.

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Certes, je concède une faiblesse : faute de graphismes et de couleurs aux abonnés absents, on ne distingue pas les ennemis de niveaux 1, 2 ou 3, sauf quand on les tape et qu'ils ne meurent pas tout de suite. Bah ! Quelle importance ! Le suspens, mes enfants, le suspens ! Tu fonces vers un mur de fantômes en te demandant si tu vas y laisser ta peau ou si tu vas passer en trois secondes en plaçant judicieusement quelques flèches, c'est pas du plaisir, ça ? C'est pas du Gameplay de ouf, ça ?

J'aime traverser des pièces sombres remplies d'ossements humains d'aventuriers malchanceux qui peuvent soudain se lever d'entre les morts pour m'entraîner avec eux... j'aime attendre les Orcs en embuscade après avoir récupéré mon bonus "arme magique"... j'aime éviter une Mort en passant plus vite qu'elle dans un couloir étroit. J'aime découvrir des passages secrets aux fond de tunnels sans fins... j'aime amasser des trésors endormis, abandonnés, jusqu'à pénétrer dans l'antre d'un dragon pour un combat sans merci. Et j'aime appeler les "Brutes" de Gauntlet II des "Orcs" !

SUPPOS : 5/6
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Pour finir, après moult réflexion (et pas mal d'heures sur ma Game Boy) je tenais à vous faire part de mon opinion sur le mode multijoueurs (enfin... deux joueurs avec le Game Link) de Gauntlet II version Game Boy.

Prix de la plus sympa en role playing
WARRIOR / WIZARD ou VALKYRIE / WIZARD


C'est la combinaison la plus équilibrée.

Le warrior ouvre la marche, son but : taper sur tout ce qui bouge, sur ce qui ne bouge pas, et prendre des clefs pour ouvrir les portes. Le wizard en embuscade ramasse les potions, si les monstres sont trop nombreux il nettoie l'écran. C'est un duo qui constitue une sorte de super-héros, le top du combattant au corps à corps (le guerrier tape plus fort que les autres, la valkyrie a une armure qui la protège) et le personnage le plus performant en magie.

Jamais le guerrier ne sera submergé par le nombre, il peut compter sur la magie pour détruire une "Mort" gênante ou un stock de fantômes. De plus, l'un s'occupe des clefs, l'autre des potions, optimisant la charge de matériel au lieu de se trouver limité, ça arrive souvent quand on joue l'enchanteur seul de se trouver avec 3 clefs et 3 potions, et "oh ! une potion ! Zut : j'ai droit qu'à 6 objets en tout"... là, non. C'est cool.

Prix de la plus captivante
ELF / ELF

Une autre bonne combinaison, pour un type de jeu différent.


Là, on a deux persos moyens. Mais l'elfe est le héros de Gauntlet II le plus rapide et deux elfes lâchés à fond dans le jeu c'est bien prenant, c'est speed et parfois on n'a pas besoin de combattre : les personnages sont plus rapides que les monstres (on se faufile, ou on attaque/fuit/contre-attaque à distance), et deux elfes ensembles valent presqu' un enchanteur, il est donc toujours possible de se tirer d'un mauvais pas grâce à la magie.

Prix de la fausse bonne idée
ELF / N'IMPORTE QUEL AUTRE PERSONNAGE


Le mauvais plan... on pense qu'un personnage vif et polyvalent comme l'elfe peut aider n'importe qui. Mais non. Simplement parce que l'elfe se déplace si rapidement qu'il va attendre l'autre joueur, ça ruine l'action.
Pour un warrior, l'elf est trop faible en magie et n'est pas d'un grand secours en combat.
Pour le wizard, l'elf n'est pas un soutient suffisant contre les monstres, et niveau magie le wizard a suffisamment de pouvoir pour se débrouiller tout seul.
Bref, à proscrire.

Prix de la plus navrante
WIZARD / WIZARD


Ce n'est pas amusant : après avoir tué tout le monde d'un coup de potion, on ramasse les trésors, on passe un niveau, on détruit à coup de potion, on passe un niveau, on détruit à coup de potion, on passe un niveau.............................. bref, ce qui est sympa avec un seul enchanteur c'est qu'il n'a pas un stock illimité de potions car il doit garder des clefs pour sortir des labyrinthes, il y a un minimum de gestion des risques et parfois on doit se battre à coup de boules de feu. Et cette faiblesse, qui fait l'intérêt d'un personnage de Gauntlet II Game Boy, disparaît d'un coup.

Prix de la plus fougueuse
DEUX GUERRIERS


Oubliez la magie. Enfin bon, gardez une potion au cas où, mais là franchement c'est le jeu de baston, shoot'm'up assuré, on se taille un chemin à travers les orcs et les gobelins dans des souterrains hostiles. Une combinaison bien plus jouable que deux enchanteurs, qui ne s'embarrasse pas de stratégie. Il n'y a qu'un seul mot d'ordre : rentrer dans le tas, tuer les monstres et prendre les trésors !

Publié dans RETROGAMING

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La NBA touche le fond avec Kinect

Publié le par Warhol

Si comme moi, vous pensez que Kinect ne sert qu'à attirer un public "casual", en voici une nouvelle preuve avec NBA Baller Beats de Majesco (developpé par HB Studios).

En effet, NBA Baller Beats n'est pas réellement un jeu de basketball, et non !! Il s'agit, comme son nom l'indique (avec le mot "beats") d'un vulgaire jeu de rythme utilisant le fameux système Kinect. Et même si ce dernier reconnaît pour la première fois un objet (le ballon) en plus du joueur, on ne peut s'empêcher de flairer l'utilisation de licence abusive.

Et même s'il on sait que la NBA n'est pas seulement le meilleur championnat au monde de basketball mais également une énorme compagnie à but lucratif, son patron (David Stern) semble vraiment vendre sa licence à n'importe qui…



Vivement NBA 2K13...

Publié dans NEWS

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[BROCANTE] Un MSX2+ en vente sur le forum !

Publié le par Dr Floyd

Objet assez rare en vente actuellement sur le forum de Gamopat : un MSX 2+ Panasonic WSX boosté à 256Ko ! Fans du MSX c'est peut-être la chance de votre vie ;)

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Rayman sur Wii U... L'incroyable leak !

Publié le par Dr Floyd

Et voici un joli leak organisé par Nintendo et Ubisoft (j'adore les sites pro qui croient à la fuite LOL) pour nous présenter Rayman Legends (la suite de Rayman Origins) et aussi et surtout le fonctionnement de la Wii U.

Un faux trailer/leak gâché à la fin par des aspects bien casuals... En posant un Lapin Crétin sur votre tablette celui ci rentre dans le jeu ! Whaouuu mon fils de 5 ans va être étonné. Ce qui nous fait penser que Nintendo sera toujours à fond dans le casual avec la Wii U...

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Une borne d'arcade Super Nes

Publié le par Dr Floyd

Vu sur Reddit.com un fanatique Nintendo qui s'est créé sa propre borne d'arcade Super Nes où l'on peut insérer directement les cartouches dedans !

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[RETROGAMING] Solar Striker / Game Boy

Publié le par Kulten

SOLAR STRIKER
Support : Gameboy
Développeur : Minakuchi Engineering
Editeur : Nintendo
Sortie : 1990

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Solar Striker : un shoot'm'up spatial de 1989, un des premiers jeux GB, et à l'époque le seul en vertical de la Game Boy. Produit et conçu par Gunpei Yokoi qui a donné le cahier des charges à Minakuchi Engineering pour le codage. Au début les joueurs étaient contents de l'avoir, puis R-Type et Nemesis sont sortis et l'ont enterré. Retour sur un jeu qui fut aimé puis regardé avec condescendance et nostalgie...


Solar Striker est souvent dénigré. C'est pas bien. C'est profondément injuste. Je n'aime pas les injustices, j'interviens. Même les joueurs qui l'aiment sont vaches avec Solar Striker : soit il est "sympa, malgré le côté répétitif" soit il est "un jeu bien pour l'époque auquel on joue par nostalgie". L'enfer est pavé de bonnes intentions et ces critiques qui se veulent gentilles me blessent. Solar Striker ne serait QUE ceci ou QUE cela (pas toujours mais c'est la tendance générale).

J'écris pour défendre Solar Striker sur Game Boy. J'écris pour dire qu'il faut d'abord l'insérer dans une GB Color ou GBA ou GBA SP, afin de jouer automatiquement en mode "négatif". Il est beau.

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Là, ça c'est dit. Je veux bien reconnaître que les graphismes sur la vieille GB pèchent et que le fond clair n'était pas une bonne idée pour représenter l'espace intersidéral. Mais sur Super Game Boy SNES ou sur GBC voilà un défaut qui disparaît. Et au moins, puisqu'on n'a plus de défauts, on peut parler du jeu. Solar Striker est un bon jeu. J'ose.

D'abord le scénario : vous êtes le pilote du Solar Striker, dernier espoir de la galaxie, blablabla tuer les aliens blablabla super vaisseau, fight. 1 laser, puis 2 puis 3 puis des lance-flammes, c'est exponentiel mais pas original, 6 niveaux, plié en une vingtaine de minutes.

Attention : une fois fini, attendez la fin du générique, le jeu reprend en mode "difficile", les aliens tirent de partout et là c'est bien stressant !

Scénario bidon ? Oui ! Mais l'attaque contre le scénario est veule. On ne peut pas attaquer un shoot'm'up sur son scénario. C'est le lot de tous les shoot'm'up d'avoir un scénario/alibi qui ne trompe personne. Voilà un point litigieux qui me semble écarté d'un revers dédaigneux de ma douce main.

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Les graphismes ? Allons donc ! Solar Striker est une des gloires du 8 bits ! Premièrement parce que le vaisseau éponyme reprend un look de trimaran maintes fois éprouvé mais rajeuni - pour l'époque certes, mais qui tient toujours la route - par des courbes soigneusement étudiées. Il ne fait donc pas "retro", parce qu'il est à la fois classique et légèrement relooké, il vieillit bien.

Deuxièmement, les vaisseaux ennemis sont simples et efficaces. C'est ce que l'on demande à un shoot. Je suis désolé, le soin apporté aux graphismes à la Giger d'un R-Type est remarquable, et c'est un plaisir des yeux, qui ravit le joueur, mais il est tout aussi légitime de miser sur la simplicité et donc l'efficacité des graphismes, dans la mesure où les ennemis sont voués à la destruction dès qu'ils apparaissent à l'écran.

J'ajoute que les Boss des niveaux sont travaillés, par exemple le graphisme impeccable de la forteresse du niveau 5, ou le look et les attaques du Boss du niveau 4. Vous pourrez m'objecter qu'ils font très 80's et je vous accorde cette objection, mais en nuançant : il faut admettre que les canons (de beauté, hein, pas les armes...) classiques des vaisseaux spaciaux sont respectés, et que les Boss et les vaisseaux de Solar Striker font référence à nombre de leurs prédécesseurs, en les synthétisant d'une façon fulgurante dans une atmosphère "space opera" réduite à son essence.

Quand aux décors, ils symbolisent efficacement les lieux. Le niveau 5 fait de dalles ressemblant à l'intérieur d'un microprocesseur est grandiose une fois converti en couleurs inversées sur GBC. Le niveau 1 est un vol dans l'espace intersidéral qui brille par sa simplicité, et qui suffit amplement puisque nous sommes les yeux rivés aux aliens qui déboulent pour nous éliminer.

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Le gameplay ? S'il n'y a pas pléthore d'armes, c'est tant mieux ! On blast et on vole, le débutant se rassure, le pro s'amuse nonchalamment. Si tous les shoots devaient obligatoirement se définir par une savante combinaison d'armes, de tactiques, d'exigences stratégiques, ça se saurait. Personne n'assassine Space Invaders en critiquant sa monotonie. Pas moi en tout cas.

Le reproche que l'on fait à Solar Striker est sa trop grande simplicité, mais cela peut aussi être considéré comme une qualité : un des Gameplay les plus fluide et les plus efficaces jamais vu.

La musique : elle est géniale. La musique du niveau 3, une merveille... le son de la boîte à rythme est simplement parfait, la mélodie mélancolique est à couper le souffle. L'envolée technopop du niveau 4 associée à un air plus complexe, digne d'un bon DA japonais, est un sans faute. Et au niveau 5, on a droit à une musique militaire bien à propos puisque l'on se dirige vers le combat final. Le niveau 6 fait l'économie de la boîte à rythme, dans un track electro rapide suivi d'une angoissante rythmique rock'n'roll devant le Boss final.

Seul bémol que je concède : avoir utilisé la même musique pour les deux premiers niveau est une paresse inexcusable. Mais ce défaut met d'autant plus en valeur la musique du niveau 3, le changement de sonorités étant un soulagement pour les oreilles du joueur. Un mal pour un bien.

Bon, arrêtez de me lire, allez y jouer ! On trouve ce jeu en loose pour que dalle, si vous ne l'avez pas encore, il est à acquérir d'urgence.

SUPPOS : 4,5/6
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Les images utilisées pour cette critique sont des captures d'écran d'une vidéo mise en ligne sur YouTube par "Sorairoiroiro"

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[FORUM] Quel est le meilleur jeu MSX2 ?

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Oui, quel est le meilleur jeu jamais produit sur MSX 2 ? Le débat est ouvert sur le forum ! Venez nous rejoindre si vous connaissez bien cet ordinateur culte !

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[GEEK] The Avengers... version low-cost

Publié le par Dr Floyd

Quand on voit le budget qui a été dépensé pour The Avengers alors qu'il est possible de faire la même chose avec 20 dollars...

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Des toasts Nintendo ?

Publié le par Warhol

Le gros fake du jour est une image dénichée sur Facebook (c'est vous dire la source) qui a eu le mérite de me faire sourire (chose assez rare venant de ce site). Il s'agit, comme vous pouvez le constater, d'un toaster reprenant le design de notre chère Super Nintendo.

Selon la photo, le résultat obtenu après cuisson serait un beau Super Mario, en personne (ou bien son champignon favori). Le soucis du détail serait tel que les concepteurs auraient même pensé à placer les très obsolètes (pour un toaster) bouton Power et Reset. Eject pouvant, quant à lui, servir réellement.


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Si le look de l'objet est assez sympa pour l'imaginer dans la cuisine des Nintendo-boys, mon coté "rabat joie" s'interroge sur la résistance du plastique à la chaleur, ce dernier étant toujours cheap chez Nintendo… le vilain troll !!

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[RETROGAMING] Ardy Lightfoot / Super Nes

Publié le par Onels4

ARDY LIGHTFOOT
Support : Super Nintendo

Développeur: Ascii Entertainment
Éditeur : Ascii Entertainment (Japon), Titus (USA/Europe)
Année : 1993 (Japon), 1994


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Ardy Lightfoot découvre un manuscrit dans une grotte, le montre à l'Ancien du village, et tout bascule : 7 pierres magiques sont éparpillées, et il faut aller les chercher pour exaucer un vœu. C'est une bonne idée, car le village est attaqué par des hordes de... méchants à la solde du roi Visconti (ça devait bien rendre, à l'oreille).

Ardy, entre le chat et le renard, est une gentille bestiole qui aime rendre service ; avec son ami Pec, une sorte d'hybride de pingouin et d'embryon de Kirby, il part défier les lieutenants du vilain Visconti et récupérer les pierres magiques pour sauver son village.

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Que de villages menacés, dans les jeux... Raconté comme ça, on ne prend pas toute la mesure de l'histoire, mais le jeu est en réalité bien scénarisé. Il raconte une histoire à la manière d'un film, dès l'introduction, et entre chaque niveau des séquences animées font progresser l'action. Elles s'intègrent bien dans le jeu, qui a un côté BD et cartoon, gentil sans être mièvre ni rose bonbon.

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On peut penser à Mickey Magical Quest de temps en temps, pour le côté mignon et sympa du jeu, adapté aux petits (mais aux plus grands aussi), il reste cependant moins élaboré et sophistiqué. Il s'agit d'un jeu de plateforme qui a développé sa propre identité, avec des niveaux courts et comportant peu d'ennemis : il faut vraiment faire preuve d'adresse et de précision, le décor étant la priorité.

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Pour attaquer, vous jetez votre fidèle compagnon Pec sur l'ennemi, qu'il gobe voracement. Radical. Par contre si vous vous faites toucher, Pec disparaît et il faut se débrouiller. Ardy peut attaquer en utilisant sa queue comme un pogo stick, un peu comme dans Duck Tales sur NES, mais en moins pratique à manier. Ensuite si Ardy se fait toucher, vous perdez une vie et vous recommencez au début du niveau ou au dernier checkpoint . Cela impose une vigilance constante et un bon timing, car l'attaque prend du temps, et le retour de Pec vers votre personnage vous laisse plus ou moins sans défense un court instant. Par contre vous pourrez le transformer temporairement en ballon pour survoler le niveau, si vous ramassez un bonus en forme de bouteilles de gaz. Pratique.

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Les niveaux se suivent mais ne se ressemblent pas, tout en donnant une cohérence au scénario. Votre progression est matérialisée sur une carte en 3D isométrique, où peuvent apparaître certains boss. On restera passif en revanche, car tout cela est montré, sans interaction possible autre que le bouton Start, au besoin...

De leur côté, les boss sont bien faits et chacun devra être vaincu d'une façon spécifique. Si le premier est d'une grande simplicité, le suivant est bien plus retors et propose une IA diabolique, comme vous le verrez.

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D'un côté, le challenge est sympathique, le jeu sais résister, mais de l'autre, j'ai été gêné par la maniabilité. Je trouve que le personnage a tendance à glisser un peu, empêchant du même coup d'être très précis, or le jeu réclame une certaine précision. Le système du saut type pogo, où il faut appuyer à nouveau sur le bouton de saut pour attaquer, n'est pas des plus pratiques, alors que depuis Duck Tales on sait faire ça très bien. Trop d'animations peut-être, car il est vrai que les sprites sont très détaillés, mais les animations trop longues finissent par pénaliser la réactivité, c'est ce qui se produit à mon avis.

En même temps, on arrive à s'adapter au bout d'un moment, et la partie plateforme est réussie, il y a même un niveau en wagonnets dans la mine, ça ne vaut pas Donkey Kong Country, mais c'est sympathique !

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La difficulté est honnête au premier abord : peu d'ennemis à l'écran, des pics à éviter, des sauts à bien doser, mais on se surprend à perdre régulièrement, pour des bêtises comme un saut pogo raté, une chute sans visibilité vers des pics, alors qu'il suffisait d'aller à droite (le piège pour celui qui découvre le niveau), etc. Sans être atrocement frustrant, c'est dommage, on ne perd pas pour les bonnes raisons. La compensation est là : continues illimités et système de password. Les passwords eux-mêmes sont assez malfichus, avec un écran où vous avez à déplacer le personnage. Passons, ça a le mérite d'exister, et c'est moins mal que celui de Dragon's Lair... facile cela dit.

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La musique est douce, rien de renversant mais elle ne hantera pas vos nuits en boucle, ce qui peut être une certaine forme de qualité, l'effort a été manifestement porté à la partie graphique, avec de belles transparences, des scrollings différentiels et un univers très coloré.

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Ardy lightfoot propose un style de plateforme alternatif, qui n'est pas l'exact calque d'autres jeux. La réalisation est soignée mais me semble perfectible, sans oublier qu'il proposera une bonne durée de vie, sans jamais vous bloquer irrémédiablement.

Pour info la version japonaise n'est pas expurgée, contrairement aux autres, de certains sprites, cela explique par exemple qu'il y ait des cordes autour des troncs d'arbres dans la forêt, mais pas de petit animal prisonnier, dans les versions PAL et US... de là un éditeur pour le Japon et un autre pour les autres marchés.

Suppos : 4/6
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Publié dans RETROGAMING

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