Un fix pour Fix it Felix Jr !

Publié le par Dr Floyd

Un fix pour Fix it Felix Jr !

Fix it Felix Jr, inspiré des Mondes de Ralph, est un chef d'oeuvre du homebrew, surtout dans sa version C64 sortie en 2020, un jeu de plateforme génial, déclaration d'amour à l'arcade du début des 80, hommage à des jeux comme Donkey Kong ou Popeye pourrait-on dire. Et bien voici la version 1.1 trois ans plus tard pour votre C64 favori. Des images qui bougent ?

Bordel ! Quel jeu ! Pour quelles améliorations ? Sauvegarde des scores, des sons digits, de nouvelles animations et améliorations graphiques, et quelques bugs visuels corrigés. Un chef d'oeuvre total et absolu !

Publié dans RETRO NEWS

Partager cet article

[C'ETAIT IL Y A 40 ANS] La guerre des étoiles !!!

Publié le par Dr Floyd

[C'ETAIT IL Y A 40 ANS] La guerre des étoiles !!!

Il y a 40 ans, en mai 1983, TILT nous compare les simulateurs de combat spatiaux ! Oui oui, des simulateurs, on ne rigole pas ! Tilt parle même de "simulations de plus en plus terrifiantes"... Et dans ce combat intergalactique, via un tableau comparatif pour le moins tordu, c'est à priori le célèbre Star Raiders sur Atari 400/800 qui remporte la guerre des étoiles.

[C'ETAIT IL Y A 40 ANS] La guerre des étoiles !!!


Très bon choix ! Un jeu totalement incroyable développé en 1979 (!!!) en  pleine folie Star Wars.

Publié dans FLASH-BACK

Partager cet article

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Publié le par Kurush

Andro Dunos 2
Support : Switch
Développeur : Picorinne Soft
Editeur : PixelHeart
Sortie : avril 2022

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Tout d’abord, je dois confesser que j’ai toujours eu un petit faible pour Andro Dunos, tout en reconnaissant son statut de second couteau (en toute objectivité !). Il s'était fait étriller par la presse à l'époque (Consoles + notamment) qui estimait (sans doute à juste titre) que la réalisation n'était pas à la hauteur de la Rolls... Ses musiques dantesques, son système d’armes original, son rythme effréné mais surtout son ambiance enjouée et l’esthétique du vaisseau tranchaient avec les concurrents plus sérieux et austères sur Neo Geo, type Last Resort ou Pulstar. C’est dire si j’attendais beaucoup de sa suite, publiée par PixelHeart après le rachat de la licence Visco et développée par Picorinne Soft. Même si les premiers trailers ne m’avaient pas franchement convaincu…

Près de 30 ans séparent ces 2 titres…

Près de 30 ans séparent ces 2 titres…

Après une intro courte mais très classieuse et particulièrement efficace (la musique qui monte crescendo y contribuant fortement), allez faire un tour dans les options pour régler la difficulté, paramétrer le nombre de crédits (jusqu’à 9) et votre configuration.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Puis vous voilà aux commandes de ce bon vieux Yellow Cherry qui a toujours aussi fière allure ! Sur le plan visuel, Andro Dunos 2 laisse tout d’abord une impression assez mitigée. Malgré quelques effets de zoom (des ennemis qui changent de plan essentiellement), on ne peut pas dire que le soft brille sur le plan technique. Les arrière-plans sont moins fournis que dans le premier opus (un comble !), les parallaxes totalement absentes ou presque, les environnements un poil trop sages, sans prendre aucun risque… L’esthétique générale m’évoque plus celle d’un jeu SFC que d’une production Neo Geo à vrai dire…  Andro Dunos 2 relève heureusement le niveau s’agissant du bestiaire, avec des ennemis éclectiques aux patterns variés (ils forment de véritables ballets à l’écran), des boss souvent très imposants ainsi que de nombreux clins d’œil à l’épisode précédent (je vous laisse la surprise). L’affichage est seulement disponible en 4/3, ce qui n’est pas pour me déplaire…

Le jeu est composé de 7 stages, pas de spam pour ce test, je vous présente seulement les 3 premiers :
 

- « Our Planet » : vous débutez votre périple dans une ville souterraine avant de remonter en surface (un peu comme dans Andro Dunos premier du nom d’ailleurs) dans un désert aride balayé par une tempête de sable.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

- « Space Colony » : une colonie spatiale comme son nom l’indique, avec un affrontement final contre un boss (au design assez douteux d’ailleurs) au cours duquel il faudra abuser des rayons lasers pour vous débarrasser en priorité des espèces de tourelles qui vous mèneront la vie dure. 

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

- « Asteroid » : une traversée épique dans un champs d’astéroïdes avant de voler en rase-mottes à la surface d’une planète rocheuse et hostile.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Côté armement, vous retrouverez avec plaisir les 4 armes entre lesquelles il faudra switcher en fonction des situations (à la manière de Hellfire) : un tir concentré vers l’avant, un en diagonale au spectre assez large, un à la fois vers l’avant et vers l’arrière, et enfin un tir multidirectionnel (les fameux rayons laser). Chaque arme est upgradable jusqu’à 7 fois, en récupérant les items S en cours de partie et/ou les bonus accumulés que vous pourrez dépenser à la fin de chaque stage, en les répartissant entre les armes ou bien en renforçant vos boucliers ou encore vos missiles. Si vous perdez une vie, l’arme qui était en votre possession au moment de votre mort perdra également un cran de puissance. Prudence donc…

On retrouve le super tir dénommé ici « Hyper Shot » (une attaque spéciale différente pour chaque arme). Mais contrairement au premier opus, vous ne perdrez pas un cran de puissance en vous en servant. Après utilisation, vous devrez juste attendre que la jauge dédiée soit complètement rechargée (de l’ordre de quelques secondes tout au plus) avant de pouvoir déclencher un nouvel Hyper Shot. Mine de rien, cela change considérablement le gameplay et le level/game design vous incite à utiliser l’Hyper Shot autant que possible. Ce qui décuple le sentiment de puissance que vous aurez en canardant à tout va !

Au rang des nouveautés, vous pouvez maintenant switcher d’une arme à l’autre à l’aide de 2 gâchettes, là où cette tâche était assignée à un seul bouton sur Neo Geo, ce qui vous obligeait à mémoriser l’ordre des armes, un peu pénible dans le feu de l’action. Pour plus de confort de jeu, les développeurs ont également décidé de vous attribuer un autofire. Clairement une bonne idée qui rend l’expérience plus agréable, et qui écarte le risque de tendinite et de finir en sueur !

L’OST réalisée par le compositeur anglais Allister Brimble est excellente du début à la fin. Elle se paie même le luxe de supplanter celle d’Andro Dunos. Elle a une petite touche Amiga qui fait mouche. Les boucles ont beau être assez courtes, elles sont toutes dynamiques et entêtantes. Elles soulignent à merveille l’action à l’écran. En somme, mémorables de bout en bout !

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

La durée de vie est correcte pour un shmup, de l’ordre de la quarantaine de minutes. Vous en viendrez facilement à bout en easy. En normal ce sera une autre paire de manches, sauf si vous le creusez et que vous optez pour le nombre maximum de crédits. Je n'ai pas encore testé le mode hard... Les développeurs ont pensé aux néophytes puisqu’il existe un stage select qui vous permettra de commencer au niveau de votre choix (si vous l’avez déjà atteint précédemment bien entendu). Vous pourrez alors opter pour le « one stage mode » pour ‘’travailler’’ ce niveau ou bien le « continue play » pour enchainer avec les stages suivants. En finissant le jeu, vous débloquerez un boss rush. Il y a manifestement aussi 2 stages bonus mais j’ignore pour le moment comment les débloquer…


En conclusion, assurément une belle surprise ! Ma note peut sembler généreuse mais encore une fois, elle vient d’un fan inconditionnel de la version Neo Geo. On pourra regretter un aspect visuel assez cheap, peu de passages véritablement marquants au final et surtout l’absence d’un mode 2 joueurs, qui était présent en plus en 1992... En tout cas, je le dose depuis une petite semaine et j’y reviens quotidiennement avec un plaisir non dissimulé à enchainer les stages sans pouvoir lâcher la manette Pro, un signe qui ne trompe pas !

Mon choix s’est porté sur la version Switch mais je le reprendrai probablement sur Dreamcast histoire de pouvoir le doser à l’ancienne comme il se doit : sur un CRT ! En espérant qu’Andro Dunos rencontre un joli succès, de manière à convaincre PixelHeart de le ressortir aux formats AES/MVS (on peut rêver)… Auquel cas je prendrai sans hésiter la version AES !

PixealHeart sortira prochainement une suite à Ganryu (que je n’ai pas encore précommandée pour le moment). Si je pouvais leur glisser un conseil à l’oreille, je leur suggérerais de s’atteler à développer une suite à Breaker’s !

SUPPOS : 5/6

Publié dans TESTS

Partager cet article

Le Spectrum 128 en Ligue des Champions

Publié le par Dr Floyd

Le Spectrum 128 en Ligue des Champions

Développer un jeu de foot sur micro 8bit y a rien de plus casse gueule... c'est déjà très compliqué même sur un support puissant (parole de modeste développeur que je suis), alors sur ZX Spectrum vous imaginez... 

Et bien ce Speccy Soccer (de Voxel Towers) pour Spectrum 128Kb semble s'en sortir plutot pas mal du tout ! Certes il y a la concession du jeu monochrome, mais c'est très rapide, dynamique, fluide, et avec un gameplay qui fait furieusement penser à Kick Off et/ou Sensible Soccer. Et puis le jeu a l'air vraiment hyper complet si l'on en croit la description sur itch.io !

Publié dans RETRO NEWS

Partager cet article

"Merci et bonne aventure"

Publié le par Dr Floyd

Les producteurs et réalisateurs de The legend of Zelda: Tears of the Kingdom, qui est sorti aujourd'hui, vous remercient de tout coeur de remplir leur compte en banque et celui de Nintendo. Take my money ? Pas moi, je n'ai pas encore terminé le précédent ;) Ni le tout premier sur Nes d'ailleurs :)

Publié dans NEWS

Partager cet article

[TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Publié le par Paulemile

Ghouls'n Ghosts
Support : Megadrive
Editeur : Capcom
Année : 1989

Type de jeu

Musée des horreurs qui tente par tous les moyens de rendre fou quiconque oserait le visiter.

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Premier contact

Tout comme une poignée d’autres jeux de Mega Drive, sûrement que mon beau-père en a fait l’acquisition pour son plaisir personnel. Peut-être l’avait-il découvert sur une borne de salle d’arcade, même si je doute qu’il ait fréquenté ces lieux ne serait-ce qu’une seule fois. Peu importe, ce n’était qu’une question de jours avant qu’on se l’approprie ensuite, ma sœur et moi. J’ai tout de suite adoré l’univers grotesque et horrifiant de ce plateformer très inspiré. Un peu moins sa difficulté, qui revendique son côté sadique, allant même jusqu’à se foutre littéralement de la tronche des joueurs.

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Retour sur expérience

Ici, point de protagonistes musculeux et polymorphes comme dans Altered Beast ou d’animaux guedins comme dans Psycho Fox. À la place, un chevalier (ok, rien d’original) maigrichon (ah, là ça change un peu) qui porte un caleçon à cœurs rouges (hahahahah hiiilaaarant). Le sentiment de vulnérabilité s’en trouve décuplé, et la possibilité de lancer ses projectiles suivant les quatre points cardinaux, feature super cool au demeurant, ne dupe personne. Le joueur n’est jamais en sécurité nulle part ! Je n’ai pas réussi à aller au bout du jeu étant gosse, beaucoup trop difficile, et trop frustrant. Parce qu’en fait, après l’avoir terminé une fois en subissant moult déboires (mes potes voisins m’avaient montré en direct), un message nous annonçait :”Euh, bah en fait vous allez devoir recommencer, et en mode hard, et il faut trouver une arme spéciale sans la perdre de toute la partie si vous voulez voir la VRAIE fin. Ah oui, et gardez votre armure d'or pour vaincre le boss final aussi. Sinon c'est foutu. En cochant toutes ces cases, vous pourrez affronter le super vrai boss final, et sauver la princesse.” Eh les dévs, ça prend du plaisir à torturer des gamins devant leur console ? Pourtant, je recommençais sans perdre mon enthousiasme, comme un idiot. En plus, vu qu’on pouvait choisir parmi une petite dizaine d’armes différentes (et des pouvoirs associés une fois la fameuse armure d’or revêtue), aucune partie ne se ressemblait. Il m’a fallu un émulateur et un système de sauvegarde pour arriver au bout de la vraie super vraie fin, vingt ans plus tard. Et j’ai jubilé comme si j’avais encore six ou sept ans.

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Flashback spécial ambiance

On passe des éclats de rire aux hurlements de terreur en l’espace de trois secondes. Par exemple lorsqu’un sanglier humanoïde vous vomit un torrent de ciment dessus (rire), avant d’effectuer un saut de vingt mètres pour vous écraser de son postérieur (terreur, et un peu rire aussi, bon), le tout alors que des crânes crachés par d’immenses fleurs aux dents acérées volent en tous sens (terreur pure). Les décors font preuve d’une incroyable originalité dans le registre du morbide : village incendié par des démons pyromanes, ascenseur infernal infesté d’armures vivantes… sans oublier le château final ; labyrinthique, dévoilant des horreurs à chaque étage. Quel genre de psychopathe a imaginé ce genre de trucs, bordel ? Alors quand on se retrouve en calebute face à un nuage cyclope trois fois plus gros que nous, enragé et indisposé en plus, ça fait relativiser sur pas mal de choses. Surtout quand pour seul équipement, on se trimballe un genre de radis inflammable impossible à lancer correctement. Je vous jure, cette arme, elle a été pensée rien que pour nous emmerder, obligé. Evil Dead 3 aurait puisé son inspiration dans Ghouls’n Ghosts que ça ne me surprendrait pas.

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Réécoute de la bande-son

La musique accompagne à merveille le thème humorriblistique du jeu. Tout comme le reste, elle donne la pêche pendant un moment, puis nous envoie nous recroqueviller sous le lit l’instant suivant. Chaque morceau entretient une espèce de tension féérique (et démoniaque) qui me transporte toujours dans ce monde fantasmagorique, bien des décennies plus tard (et la nostalgie, ça me fait raconter n’importe quoi). Chaque thème illustre à merveille le niveau qui l’accompagne. En fait c’est faux, car un seul titre se joue sur deux stages différents, à l’apparence parfois très différentes, mais ça fonctionne quand même, parce que vieux jeu vidéo de plateforme, mélodies accrocheuses, blablablabla. L’une de mes préférées, celle du second stage, ne fait d’ailleurs pas peur du tout ! Elle accompagnerait à la perfection une petite balade bucolique dans une forêt ensoleillée et fleurie. Mais elle se la joue sympa sans doute pour mieux nous surprendre avec d’atroces bestioles sorties des enfers. Au final, celle qui représente le mieux ce que j’essaie de dire sans y parvenir, c’est encore le morceau du premier (enfin des deux premiers) niveau.

Moment Nostalgie

Ghouls'n Ghosts. Chaque fois que j’y repense, mon esprit repart au tout début des nineties, les soirs de semaine quand il faisait sombre très tôt. Ce souvenir ne va chercher de cohérence nulle part, mais le lier à l’hiver le rend plus prégnant. Peut-être car les nuits froides transcendaient l’atmosphère obsédante de ce jeu. Une fois, j’ai quand même réussi à atteindre le boss final : une mouche gigantesque qui éjecte des blobs verts dégueux avec un bruit pire que le pire des prouts jamais entendus, juste pour me faire exécuter en deux secondes (et tout ça pour apprendre plus tard que ce n’est pas vraiment le vrai boss final, comme déjà évoqué plus haut). Je partais jouer aux LEGO ou aux Dino Riders un quart d’heure pour digérer la défaite avant de recommencer. Ou alors je partais dessiner des trucs, comme un dragon complètement difforme ou des chevaliers à moitié paraplégiques, je n’ai jamais su faire mieux que ça. Ma chambre regorgeait de moyens de s’évader du vrai problème, qui n’avait rien à avoir avec les jeux vidéo : le climat souvent étouffant de la vraie vie dans la maison.

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Instant le plus stylé

Dans le stage Crystal Forest, réussir à faire qu’un squelette ennemi nous pourchasse dans la seconde section (avec les pentes glacées) où il n’est pas censé se trouver, et le voir devenir tout vert (ouais mon moment le plus stylé c’est un bug, y a quoi ?).

 [TEST RETROGAMING] Ghouls'n Ghosts / Megadrive

Publié dans RETROGAMING

Partager cet article

Le come back du créateur de H.E.R.O. !

Publié le par Dr Floyd

Le come back du créateur de H.E.R.O. !

Il n'y pas que les légendes David Crane et Garry Kitchen qui tentent un comeback (Audacity games) quelques 40 ans plus tard. C'est au tour de John Van Ryzin de faire son retour, l'auteur du célèbre jeu H.E.R.O., avec Alien Abduction (16K). Des images qui bougent :


Sauf qu'il y a un gros hic, c'est une exclu pour l'Atari VCS... vous savez la console moderne de Atari qui fait flop ! Hu ? Je suppose que la ROM doit tourner quand même sur nos Atari 2600, et que le jeu sortira un jour en édition physique cartouche ? En tout cas visuellement ça fait tout de suite penser à H.E.R.O.

Publié dans RETRO NEWS

Partager cet article

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Publié le par Paulemile

Altered Beast
Support : Megadrive
Editeur : SEGA
Sortie : 1988

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Type de jeu

Sauvetage de demoiselle en détresse par un genre de spartiate ressuscité qui se prend ultra au sérieux. Un matraquage de poncifs éculés qui produit un petit miracle malgré tout.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Premier contact

Fin 1990, la Sega Megadrive intégrait le domicile maternel. La toute nouvelle console, ultra puissante, giga cool, indispensable ! Avec Altered Beast fourni dans le carton ! Trop cool ! Euh, je crois ? Heureusement pour lui en tout cas, sinon je ne crois pas que grand monde y aurait touché. Comme d’autres gamins de l’époque, mon beau-père a acheté la machine un poil trop tôt, ratant l’occasion de choper Sonic à la place. Mais est-ce vraiment une si mauvaise chose ? N’ayant rien eu pour comparer pendant plusieurs semaines, je lui ai voué un grand amour, à cet Altered Beast. Amour par défaut, mais amour quand même. À cinq ans, je vouais un grand amour à tout un tas de trucs ; et quand j’ai vu où s’arrêtaient les limites du jeu, trop tard ! Mon cerveau avait déjà subi des dommages irréversibles, j’allais être fan pour l’éternité. Avec le recul, je plains à fond ceux qui ont eu Sonic à la place, en achetant la console quelques mois plus tard (et encore plus ceux qui ont eu Sonic 2 avec la Megadrive 2). Parce que tout le monde a fini par mettre la main sur Sonic, mais peu de gens ont eu la chance de plonger dans le monde… disons “original” d’Altered Beast.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Retour sur expérience

Ce titre nous fait vivre une étrange épopée. Juste pour illustrer l'euphémisme : on incarne un bodybuilder zoomorphe en slibard qui défonce des hordes de créatures semi-mythologiques (parfois sacrément flippantes) à l’aide de ses poings, ses pieds ou divers pouvoirs plus ou moins utiles. Un bodybuilder ressuscité par Zeus, parce que pourquoi prendre quelqu’un de vivant déjà dispo, hein ? Tout ça pour aller sauver Athéna ou je ne sais plus laquelle de ses filles, qui a eu la malchance de se faire importuner dans la rue par Hadès ou un démon quelconque. Genre Zeus ne pouvait pas y aller lui-même non plus, déguisé en bouquetin ou en bourrasque de vent, tiens. Nan, ça il le fait juste pour fricoter dans tous les sens. Et genre Athéna aurait besoin d’un coup de main de la part d’un beau-gosse zombie pour tabasser ses adversaires ? C’est pas la déesse la plus badass de l’Olympe ou je sais pas quoi ? Bref, les décors n’ont aucun lien entre eux et n’ont pas beaucoup de sens en eux-mêmes non plus. Le gameplay plutôt basique, couplé à des contrôles mal calibrés et des hitbox cheloues nous ont fait perdre un paquet de parties. Mais tous ces détails, on s’en moquait à fond, tant que ça castagnait de partout. Et pour le coup, on avait de quoi faire.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Flashback spécial ambiance

Toujours du haut de mes cinq balais, je trouvais tout ce bazar assez horrifiant, mine de rien. L’approximation des graphismes n’enlevait rien à l’aspect sombre et glaque d’Altered Beast, sorte d’apologie d’un grand n’importe quoi angoissant et dépressif. Aussi classes (haha) qu’étaient ces gros bourrins massacreurs de monstres, on sentait qu’ils ne passaient pas un bon moment. Il fallait être un peu fou dans sa tête pour accepter de vivre le calvaire qu’ils s’infligeaient, princesse offerte en trophée à la fin ou non (à côté de ça, Mario il avait droit à une petite promenade de santé). Bon, on voit bien qu’ils n’avaient pas le choix au final, vu que Zeus les a ramenés du tartare pour les envoyer au casse-pipe. Sinon, je parlais des niveaux sans rapport un peu plus haut ; là non plus ça ne les empêchait pas de produire un effet anxiogène, chacun à leur manière. Des parois visqueuses d’une grotte infestée de sangsues géantes à la froideur d’un temple hanté abritant divers types de morts-vivants, on ne comptait plus les sueurs froides qui nous glaçaient le dos à chaque partie.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Réécoute de la bande-son

La musique oscille entre mélodies inspirées et envolées un peu plus regrettables (que j’admire toutes à égalité, la nostalgie aidant). À l’image du reste, on sent que le ou les gars en charge des compos ont sacrément tâtonné ! À mon avis, ils n'ont jamais réussi à dompter le processeur sonore de la console. D’ailleurs, ils ont fini par laisser tomber, les morceaux des deux derniers niveaux étant les mêmes que ceux des stages précédents. Il n’empêche que ça faisait le taf ; chaque chanson se drape d’un petit air épique aux volutes oppressantes. J’en tremble encore aujourd’hui, de dégoût ou de plaisir, je ne sais pas trop. 

Moment Nostalgie

On pouvait y jouer à deux en même temps ; ma grande sœur me laissait souvent galérer deux ou trois parties tout seul, avant d’intervenir pour me filer un coup de main. Elle savait très bien que je n’arriverais jamais au bout sans son aide. Dès qu’un personnage récupérait un bonus, on imitait le bruit qu’il faisait, avant d’éclater de rire. Ça donnait un truc comme :”Hao-eh-ahp” ! En fait, le mec disait “Power Up” mais pour le comprendre, il fallait avoir un doctorat en anglais samplé 16-bits et nous, on venait tout juste de commencer nos études. Aussi, j’étais persuadé qu’une transformation secrète existait, à mi-chemin entre l’humain et l’animal garou (on dirait loup semi-garou du coup ? Ou dragon, ours ou tigre selon le niveau), ce qui fait que je tapais sur tous les boutons lors de la cinématique de métamorphose en espérant débloquer la feature en question. En fait, mes voisins m’avaient fait croire ça pour se moquer de moi (le début d'une longue série de turlupinades). Merci les gars.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Instant le plus stylé

Quand enfin on récupère les trois boules de cristal et qu’on se change en machin-garou (le tigre était mon préféré), avec une scène de transition à filer des frissons.

[RETROGAMING] Altered Beast / Megadrive

Publié dans RETROGAMING

Partager cet article

May the 4th be with you

Publié le par Dr Floyd

Jeu de mots comme dirait Maître Capelovici ! Une petite démo Star Wars Commodore 64 ? Allez, que la force du C64 soit avec vous ! Une démo format D64 (170ko) à télécharger sur itch.io.

Publié dans RETRO NEWS

Partager cet article

GEMTOS, dernier jour pour s'inscrire !

Publié le par Vicomte

GEMTOS, dernier jour pour s'inscrire !

Oyez oyez fans de Atari ! Petit rappel : c'est le dernier jour pour s'inscrire à la GemTos des 27 et 28 mai prochains (il reste un peu de place), dernier jour pour envoyer des prods, des news, des t-shirt, des annonces... Pour en savoir plus direction le forum. Stay Atari.

Publié dans NEWS

Partager cet article

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi et la demoscene Amstrad CPC

Publié le par Dr Floyd

Petit rappel pour les fans du CPC. Il reste moins de deux jours pour la campagne Ulule du livre dédié à la demoscene Amstrad CPC : Memory Full. Pour tout savoir sur le demomaking sur votre ordinateur préféré, avec plein d'infos techniques sur les démos et jeux entre 1984 et 1997, 180 pages de bonheur 8bit.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi et la demoscene Amstrad CPC

Publié dans RETRO NEWS

Partager cet article

[BROCANTE] 2 bornes d'arcade en vente !

Publié le par Dr Floyd

[BROCANTE] 2 bornes d'arcade en vente ![BROCANTE] 2 bornes d'arcade en vente !

Avis aux plus poilus d'entre nous ! Notre patient Hbk vend 2 bornes d'arcade : Chase HQ et Virtua Striker 2 ! Faites plaisir à Madame, payez lui une de ces bornes pour relooker le salon, elle sera ravie je pense ! Surtout pour un jeu de bagnoles et un jeu de foot :)

Lien vers l'annonce :
https://www.gamopat-forum.com/t119847-vds-bornes-arcade

Publié dans FORUM

Partager cet article