[BONNES AFFAIRES] MGS V Ground Zeroes passe à 25,91€ !
Hop, nouvelle baisse de prix pour Metal Gear Solid V: Ground Zeroes sur PS4 qui passe à 25,91€ (port gratuit) sur Amazon en préco... Sortie toujours prévue le 20 mars prochain.
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vend msx 2 , et cartouche konami jap
bonsoir je me separe d'une partie de ma collection msx 1 et 2 vos avis sur les prix proposés m'interesse si c'est dit avec souplesse . msx 2 phillips 8235 , di
http://www.gamopat-forum.com/t67507-vend-msx-2-et-cartouche-konami-jap
En mars 1984 SVM teste le jeu du mois : L'Aigle D'Or de Loriciel, un jeu d'aventure exceptionnel sur Oric 1/Atmos. Un jeu présenté comme "romanesque" (???).
Pour SVM le fait que le personnage à l'écran bouge, et que ça se joue en temps "réel" est exceptionnel et rend le jeu vivant. Oui, en 1984 on est encore habitué aux jeux d'aventures textuels avec images fixes. Un "futur classique" ? Oui, L'Aigle d'Or est resté comme l'un des jeux micro 8 bit français les plus connus.
Console xbox 360 ed. star Wars 200€ (complète) Up
http://www.gamopat-forum.com/t66970-console-xbox-360-star-wars
Donkey Kong
Support: Game Boy
Développeur: Nintendo
Editeur: Nintendo
Année: 1994
C'est en Septembre 1990 que le Game Boy fait ses premiers pas en Europe. Ce fut un succès sans précédent grâce à sa portabilité jamais vue à l'époque et à son catalogue impressionnant, tant qualitativement que quantitativement. Il aura fallu attendre 4 ans pour voir débarquer Donkey Kong sur la portable de Nintendo. Que vaut ce remake du célèbre jeu d’arcade de 1981 ? C'est ce que nous allons voir à travers ces quelques lignes.
Le vil Donkey Kong a de nouveau fait des siennes et a capturé la bien aimée de Mario, Pauline (Peach n'existait pas à l'époque). Vous aurez pour mission de poursuivre le gorille à la cravate rouge dans le but de sauver votre dulcinée et, au passage, récolter un petit bisou sur la joue. Après tout, c’est le minimum syndical quand on sauve une demoiselle en détresse.
Vous voilà donc lancé dans une quête longue et périlleuse qui vous amènera dans des lieux aussi variés que dangereux. Car, au-delà des quatre premiers niveaux rendant hommages à l’opus arcade, le jeu se démarque complètement de son prédécesseur en proposant au gamer barbu moult environnements. De la ville en passant par un bateau pirate ou encore un avion en plein vol, le titre promet un dépaysement total d'une richesse incroyable. En plus d’être ultra varié, le level design se révèle être d’une intelligence remarquable. Au premier abord plutôt simple, il révèlera toutes ses subtilités au fur et à mesure que le joueur avancera dans sa quête.
Qu’on se le dise tout de suite, si les premiers niveaux se font « finger in the nose », le reste du jeu est d’une difficulté tout autre. Sans être ultra complexes, certains passages vous demanderont une bonne dose de dextérité et de réflexion. Heureusement, le tout est organisé de manière à ce que vous ne soyez jamais totalement bloqué, et la difficulté croissante correctement dosée permet d’avancer à un rythme tout à fait correct. Le jeu étant par ailleurs assez généreux en vies, vous n’aurez aucun mal à en venir à bout pour peu que persévériez un minimum. Une vraie prouesse et une leçon de savoir-faire comme on en voit rarement.
Mais que serait un level design au poil de singe sans un gameplay aux petits oignons ? Une touche pour sauter, une touche pour effectuer les actions annexes (porter une clé, soulever certains ennemis ou objets puis le jeter, etc…), le pad pour se déplacer et roule ma poule. C'est immédiat et intuitif tout en restant d'une simplicité redoutable. Certains niveaux vous demanderont d’utiliser des items spéciaux pour avancer. Echelles, tremplins, blocs ou encore plateformes horizontales seront à placer judicieusement pour vous frayer un chemin jusqu'à la sortie. Evidemment, ces derniers ne pourront être utilisés que durant une période de temps relativement courte, une musique au rythme croissant vous le rappellera bien assez vite. Les interrupteurs sont aussi de la partie, et vous serez dans l'obligation de les actionner si vous voulez avancer.
Comme si votre tâche n'était pas déjà assez compliquée, il vous faudra en plus trouver et transporter la clé jusqu'à la porte pour terminer un niveau « classique » tout en respectant la limite imposée par le timer. Bien sûr, vous ne pourrez effectuer de doubles sauts, grimper à une échelle ou à une corde si vous la portez. A vous de trouver la meilleure solution pour passer obstacles et ennemis qui vous barreront la route tout en transportant votre ticket de sortie jusqu'à bon port. Mais attention, car si vous laissez la clé traîner trop longtemps sur le sol, elle disparaîtra et retournera bien sagement à sa place d’origine. Vous devrez alors re-parcourir tous le niveau pour la récupérer. Une bonne dose de réflexion vous sera alors demandée, surtout sur la fin, les niveaux se révélant parfois un peu tordus.
En plus de ces phases de jeu « classique », le titre vous mettra face à votre ennemi poilu tous les quatre niveaux. Il vous faudra soit le toucher trois fois avec des objets pour en venir à bout, soit rejoindre la plateforme sur laquelle Pauline est emprisonnée. Le level design étant tellement bien maîtrisé, il vous sera facile de savoir qu’elle attitude adopter.
Techniquement parlant, le jeu est tout simplement éblouissant. Ce n’est pas compliqué, il n’a pas pris une seule ride en 20 ans. C’est hallucinant de voir des animations aussi détaillées et des graphismes aussi fin sur le Game Boy. Un tour de force tout simplement incroyable, qui risque bien de vous surprendre plus d’une fois. Au-delà du côté purement visuel, il convient de souligner le travail remarquable qui a été abattu sur l'aspect sonore. Les pistes sont un régal de tous les instants pour les oreilles, et participent grandement à l’expérience générale. Une réussite totale, tout simplement.
Enfin, le titre vous réserve 9 mondes contenants entre 8 et 16 niveaux chacun pour pas moins de 8 heures de durée de vie en tout ! C’est bluffant de voir autant de générosité dans une cartouche de 4 Mo ! La pile de sauvegarde est évidement intégrée et vous pourrez sauvegarder votre partie à tout moment. A ce sujet, 3 slots sont disponibles, ce qui vous permettra de prêter la cartouche à votre copine et à votre grand-mère. Elle n’est pas belle la vie ?
Ce Donkey Kong sur Game Boy est une véritable pépite, une légende du jeu vidéo. Doté d'une réalisation incroyable, d'un level design totalement hallucinant et d'un gameplay ultra léché, il a tous les arguments pour justifier son statut de must have sur la portable de Nintendo. Sa durée de vie hyper généreuse et son gameplay à la fois accessible et assez exigeant vous promettent des heures de fun. C’est pour moi le meilleur jeu de plateforme de tous les temps, et de très loin !
SUPPOS : 6/6
Les joueurs vont commencer à se plaindre de ne pas pouvoir terminer le jeu, il est trop immense pour être fini. The Phantom Pain a le risque de ne pas pouvoir être terminé, il est 200 fois plus grand que Ground Zeroes !
Il est trop fort le Ideo. Après le prologue trop court (Ground Zero, à sortir la semaine prochaine), le Hideo nous annonce que The Phantom Pain sera lui trop long !
A vendre un MATRA ALICE en excellent état 40€ out Boîte MOEBIUS état moyen / correct (pas de poly intérieur) ordinateur ALICE excellent état Câblage video pe
http://www.gamopat-forum.com/t67399-vds-matra-alice-en-boite
C'est le 14 février prochain (dans une semaine) que sort Yoshi's New Island sur 3DS, et Nintendo, toujours opportuniste, en profite pour sortir une console XL collector Yoshi.
Elle est disponible en préco' pour 199€ (port gratuit) chez Amazon.
The Last of Us au cinéma ça se précise sérieusement. Sam Raimi, le réalisateur de la trilogie Spiderman, semble avoir décidé de produire le film. Hop, ça fera un film post-apocalyptique de plus... forcement très réussi vu que les jeux vidéo au cinéma cela a toujours donné de sacrés chef d'oeuvres.... ;)
Chose quand même rassurante : Neil Druckmann, le directeur créatif du jeu, est sur le coup pour le script. Ouf.
Reste à connaitre le réalisateur et les acteurs. Robert de Niro ? "You've fuck't the Clickers ?!". Marion Cottilard ? (après sa fabuleuse prestation dans Dark knight Rises)... Toutes les spéculations sont possibles !
La célèbre bouse intergalactique Shaq Fu sortie sur Megadrive, SNES, Game Gear, Gameboy et Amiga vient d'annoncer son come back !!! Cette suite, intitulée A Legend Reborn, sera un beat'em all qui vous mettra au commande du célèbre basketteur Shaquille O'Neal, qui a décidé de faire son retour la scène vidéoludique à l'occasion de son 42ème anniversaire (merci du cadeau) !
Mais ne vous emballez pas trop vite, le jeu n'est pas encore entièrement financé et doit encore récolter 45'000$ sur Indiegogo. Il sera vendu 30$ lors de sa sortie (prévu uniquement sur PC pour l'instant), et les développeurs, confiants, ont d'ores et déjà prévu pas moins de 170$ de DLC (!!!!). Le titre pourrait même sortir sur la PS3, 360, PS4, One, Wii U ou encore sur les plateformes Android et iOS si le financement participatif explose.
Pour conclure ce running gag plus que douteux, sachez que le slogan de ce nouveau Shaq Fu sera: "This time, we won't fu it up" ("Cette fois, on ne le foirera pas"). Permettez moi d'émettre un léger doute sur la véracité de ces paroles, surtout au vu du premier trailer et du design plus que douteux d'un basketteur qui ferait mieux de prendre sa retraite !
Amazon n'aura pas tardé, l'Edition Limitée de Mario Kart 8 est déjà en précommande sur le site de vente en ligne pour 69,99€. Le Gamopat ne devrait pas trop tarder non plus si il veut absolument cette édition dans sa collection. Le jeu est déjà passé n°1 des ventes du site en moins de 24h, c'est dire l'attente suscitée !
Shadow Hearts Covenant
Support : Playstation 2
Développeur : Nautilus
Editeur : Midway
Année : 2005
Tout d'abord, il est important de préciser que la série Shadow Hearts est la suite du jeu Koudelka sorti sur PS1. Shadow Hearts Covenant est le deuxième opus sorti sur PS2 et est la suite directe de Shadow Hearts premier du nom. Le jeu se passe 6 mois après la fin du premier, autant vous dire que pour profiter pleinement de ce jeu, il faut avoir fait le premier même si le jeu est ponctué de nombreux flashback. Je vous conseille d'au moins lire un résumé du premier jeu pour mieux comprendre ce deuxième opus.
Attention, ce test va contenir quelques spoils.
L'aventure débute lors de la première guerre mondiale, en 1915. Un lieutenant de l'armée Allemande, Karin Koening, est alors envoyé dans le Village de Domremy en France avec pour objectif de tuer un démon qui n'est autre que Yuri. Karin va se rendre compte de son erreur et va se lier d'amitié avec lui. Vous connaissez Domremy ? C'est le village natal de Jeanne d'Arc, en l'honneur de laquelle Domrémy fut rebaptisée « Domrémy-la-Pucelle ». Voilà déjà, on est dans l'ambiance, Shadow Hearts Covenant mèle fait historique avec fantastique. Ce jeu est bourré de référence et de culture historique. Cela donne un mélange orignal mais autant vous dire que c'est génial !
C'est plaisant de voir un RPG jap se passant en Europe. Il sera donc possible de traverser des villes comme Florence, Paris, Cannes, Le Havre... En dehors du fait qu'il est très agréable de traverser ces cités, cela confère au titre une ambiance particulière. Le contexte de guerre monde 14-18, même si très largement adapté, dans lequel a lieu l'aventure participe aussi à la création de cette ambiance. Cependant, même si celle-ci se démarque largement d'autres JRPG, on remarque que le coté survival-horror propre à Koudelka et au premier Shadow Hearts est moins présent.
On va rentrer dans le vif du sujet et surtout un des gros points forts de SH Covenant. Le jeu repose essentiellement sur le duo Yuri/Karin, les deux héros principaux. Si dans le premier Shadow Hearts le travail apporté au personnage de Yuri était l'un des points fort du jeu, Shadow hearts : Covenant la reprend mais en l'enrichissant de tout ce qu'il a vécu, livrant ainsi l'un des meilleurs héros que j'ai pu voir dans un J-RPG. Nautilus a réussi à créer un personnalité totalement incroyable à Yuri, je pense même que c'est du jamais vu d'arriver à ce niveau. La qualité d'écriture est excellente, Yuri est un héros déprimé qui cherche son bonheur durant tout le jeu. En effet, à la fin du premier Shadow Hearts, l'amour de sa vie, Alice, meurt. Le jeu est donc rythmé par les apparitions d'Alice ( qui était l’héroïne principale du premier ). Pour avoir fait des dizaines et dizaines de RPG dans ma vie, c'est la première fois qu'un héros m'a autant touché. La justesse dans l'ecriture de la douleur et du manque de la personne aimée est tout bonnement incroyable ici. On atteint une qualité d'écriture et de narration très rare pour un jeux vidéo.
Le casting de Shadow Hearts Covenant vaut aussi pour son grand méchant très réussi, Kato. Celui-ci est humain et a de véritables raisons. On le comprend, voire on s'attache à lui. Il est aussi intriguant de part la complexité du lien qui l'uni à Yuri. Ils sont amis car Kato était un des personnages du premier jeu. On peut vraiment remercier Nautilus d'avoir crée un véritable monde, une histoire qui se passe sur plusieurs jeux, c'est vraiment plaisant de voir l'évolution des différents protagonistes sur plusieurs années.
Système de combat :
Voilà le moment d'aborder un des points les plus riches du jeu. Le système de combat est basé sur la roue du jugement. Lorsque vous souhaitez attaquer, lancer une magie ou voire même un objet, une roue va apparaître et il faudra appuyer au bon moment sur la touche « Croix » pour valider votre action. Chaque segment de roue a une petite extrémité rouge qui correspond à un coup critique. Le dilemme est simple. Appuyer dès le début de la zone pour être sûr de faire son attaque ou tenter la zone critique pour faire plus de dégâts mais au risque de rater cette zone et de voir son attaque annulée. Il est possible via des accessoires de ralentir cette roue du jugement et surtout, les ennemis peuvent vous infliger des altérations d'états comme par exemple accélérer votre roue. Chaque action dans un combat nécessitera de passer par cette roue, même si vous lancez une potion !
Chaque personnage à son propre style de combat, Yuri peut se transformer en plusieurs démons différents, Karin utilisera des partitions de Nibelung du compositeur Richard Wagner pour apprendre de nouvelles techniques, Gepetto le vieux utilisera des poupées, Anastasia la princesse pourra prendre les ennemis en photos pour utiliser leurs techniques. Lucia utilisera le tarots pour sortir des coups ( cela me fait penser à Rikku dans FF10 ), Blanca devra battre des loups à travers tout le monde pour apprendre de nouvelles techniques et enfin le meilleur pour la fin, Joachim le pseudo super héros qui pourra se transformer en chauve souris ou en Grand Papillon.
Pour avoir de nouvelles attaques, il va falloir rencontrer la roue du jugement, qui n'est autre qu'une roue et qui donnera lieu à des conversation totalement incroyable, drôles et burlesque avec Yuri le héros. L'âme de la roue n'est qu'une... roue. Pourtant les développeurs lui ont inventé une vie, une femme, une fille... Bref cela donne des conversations totalement insensées et à mourir de rire.
Le système de combat est tellement riche et complet qu'il faudrait des heures pour en parler et tout expliquer.
Ambiance :
Je vais être clair, Shadow Hearts Covenant est sûrement le jeu le plus drôle auquel j'ai joué de ma vie mais il est aussi un des plus tristes et mélancolique. Comment peut-on varier les deux me direz-vous ? Aucune idée mais c'est très bien fait ! Sérieusement, je n'ai jamais autant ris que devant ce jeu, certaines conversations sont totalement incroyable, c'est burlesque sans tomber dans le grotesque ! Il y a des vannes dans tout le jeu, les héros se chambrent entre eux. Joachim qui est le simplet du groupe prend très très cher, tout le monde se fout de sa gueule et parfois c'est à mourir de rire.
Ce qu'il faut savoir avec la vidéo qui suit c'est que Joachim a besoin d'un masque pour se " transformer " sauf que son masque n'est pas du tout magique, c'est un simple masque de papillon et peut se transformer sans. Cependant il ne veut pas le faire pour rester "incognito". Le mec croit qu'on ne le reconnait pas avec juste un masque de papillon sur les yeux...
Ha oui détail important pour expliquer la personnalité de Joachim, il trouve toutes ses armes par terre. Mais ce ne sont pas vraiment des armes, il trouve des objets par terre et les prend pour se battre et chaque fois cela donne des scènes assez drôles comme ci dessous.
La vidéo ci-dessous est représentative de tout l'humour présent dans le jeu. Joachim passe l'épreuve du Grand Gama, son maitre de lutte. Le perdant devra recevoir toute la « virilité du gagnant ». Je vous laisse imaginer la chose, l'homosexualité entre Joachim et Grand Gama est suggérée sans jamais devenir vulgaire.
Shadow Hearts Covenant est aussi un jeu très noir, Yuri court après Alice, sa défunte petite amie et est à la recherche de son bonheur. Ces moments sont traités avec justesse grâce, comme je le disais plus haut à une qualité d'écriture incroyable. On ressent vraiment la détresse et le manque. Je serais même tenté de dire que pour savourer pleinement ce jeu, il faut avoir vécu une rupture sentimentale douloureuse pour comprendre la justesse des mots employés et les sentiments de Yuri. C'est rare pour un jeu vidéo d'arriver à parler d'amour et de sentiments avec autant de justesse et cela, sans tomber dans la niaiserie. La plupart des histoires d'amours dans les JV sont complètements cul-cul et pas vraiment réalistes.
Ci dessous une des plus belles cinématiques que j'ai eu l'occasion de voir dans un JV. Les retrouvailles entre Yuri et Alice, cette scène arrive vers la fin du jeu au moment ou Yuri n'a plus le courage de vivre, c'est évidemment très dur de juger cette scène sans même avoir fait le jeu mais je peux vous dire qu'elle intervient comme une délivrance, cette cinématique est triste et joyeuse à la fois et peu de jeu arrive à nous faire passer ce genre d'émotions.
Ce dessous une scène très forte, la dernière fois que Yuri et Kato se parlent. Ils sont amis depuis de longues années, Kato est un des personnages du premier Shadow Hearts. La relation qu'il entretien avec Yuri est très spéciale, ils s'adorent mais doivent se combattre. Ils ont tous les deux perdus la femme qu'ils aimaient et Kato n'ayant plus la volonté de vivre décide de renvoyer le monde 100 ans en arrière pour éviter toutes les guerres actuelles. Voilà le combat final, pas question de grand méchant qui veut gouverner le monde, juste un homme désespéré voulant retourner dans le passé pour sauver celle qu'il aime même si cela doit détruire le monde entier... Cette cinématique est géniale, l'intensité est au summum, j'étais triste et heureux de me dire que le boss final du jeu est notre ami Kato. Ça fout un coup au moral tout de même car c'est une des rares fois ou l'on s'accroche réellement au méchant. La musique est magnifique aussi, bref, c'est culte.
Défauts :
Je vais parler ici des défauts du jeu mais ils sont tellement minimes que c'est presque ridicule de faire un paragraphe la dessus. On peut parler de certaines musiques comme le Battle thème qui ne transcende en rien ou encore de l'aliasing sur les personnages ou les décors. La jaquette du jeu aussi qui ne donne pas vraiment envie de l'acheter. On peut critiquer son prix actuel mais est-ce vraiment un défaut vu la qualité du soft ?
Enfin voilà, ce sont des défauts ridicules...
Conclusion :
Shadow Hearts Covenant est LE rpg de la PS2, LE messie, c'est LA bombe à posséder. J'ai fait presque tous les rpg de cette génération et si je ne devais en retenir qu'un seul, ça serait celui là. Il est drôle et triste à la fois, la durée de vie est énorme pour le finir à 100%, il vous faudra au moins 80 heures. Le système de combat est parfait et super fun. Le scénario est super complet et on a des personnages très attachants comme le boss de fin, Kato qui ne ressemble en rien à un grand méchant. Il a juste un point de vu différent et on ne peut pas le haïr pour cela. Un lien les unis avec Yuri, la souffrance. On ne se bat pas pour sauver le monde mais pour son idéologie.
Je me souviendrais toute ma vie de ce jeu, de Yuri, le meilleur héros jamais crée dans un JV. Je vais loin sûrement mais j'ai fait ce jeu en 2006, j'avais gardé cette image d'un jeu d'une incroyable profondeur et en le refaisant pour ce test en 2014, je le pense toujours aussi fort !
Shadow Hearts Covenant est grandiose, il vous fera pleurer et rire en même temps. Shadow Hearts enlève tous les clichés des rpg jap, ne vous attendez pas à un happy end, le jeu se termine presque dans le chaos, ça change réellement des autres productions. Le jeu se paie même le luxe d'avoir une chute incroyable dans la toute dernière cinématique du jeu et qui explique beaucoup beaucoup de chose de Shadow Hearts 1 et 2, le genre de détail que j'adore !
Ce n'est pas un hasard si ce jeu fait parti de mes 3 jeux préférés au monde et mon jeu préféré sur PS2.
Voilà, Shadow Hearts est un jeu à posséder pour tout fan de rpg et si vous ne l'avez jamais fait ou si vous n'aimez pas, vous êtes un naze et je vous méprise ;)
SUPPOS : 6/6