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[TEST] Cruis'n Blast / Switch

Publié le par Kurush

CRUIS'N BLAST
Support : Switch
Editeur : 
Raw Thrills 
Sortie : 2021

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

La licence Cruis'n a connu ses heures de gloire en arcade et sur N64 au milieu des années 1990. Après un épisode sur Wii médiocre, elle signe donc son grand retour exclusivement sur Switch, dans un soft (édité par GameMill Entertainment et développé par le studio Raw Thrills) qui constitue en réalité un portage d’une version arcade sortie en 2017.

Les mécaniques de gameplay empruntent plusieurs éléments à la série Burnout. Vous aurez tout intérêt à abuser du drift pour bénéficier d’un boost. De même, il est possible d’éliminer les concurrents en leur rentrant dedans à pleine vitesse ou bien en les envoyant valdinguer contre le bord de la route. Lorsque vous réalisez un takedown, le jeu passe brièvement au ralenti, le temps de vous laisser apprécier les dégâts que vous avez infligés à votre adversaire. Vous disposez de 3 « blasts » que l’on peut activer à tout moment à l’aide de la gâchette gauche. Il s’agit en réalité d’un turbo à base de nitroglycérine qu’il faut en général utiliser avant la ligne d’arrivée pour rattraper votre retard. Il est possible d’augmenter le nombre de blasts en les achetant avant chaque course, ce qui rend le jeu un peu plus facile. Last but not least, le « wheelie » représente sans aucun doute la plus grosse originalité de Cruis’n Blast. En appuyant 2 fois de suite sur l’accélérateur, votre caisse va alors se cabrer (elle peut également rouler sur 2 roues seulement). Si un concurrent se trouve juste devant vous, vous pourrez même le doubler en réalisant un frontflip du plus bel effet, en lui sautant par-dessus ! Les courses sont parsemées de tremplins faisant office de boost, qui vous permettent de réaliser des tricks tous plus improbables les uns que les autres : frontflip, backflip, tonneau ou encore façon ‘‘hélicoptère’’, votre véhicule réalisant alors plusieurs 360° d’affilée. Le titre joue à fond le côté arcade mais son gameplay n’est pas dénué d’intérêt pour autant. La conduite reste fun et très accessible avec un feeling 100% arcade. Il vous faudra sans doute juste un léger temps d’adaptation pour la gestion des wheelies et des figures aériennes.

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

Sur le plan technique, hormis quelques reflets bien réalisés (sur les carrosseries ou bien sur les flaques d’eau jonchant la route notamment), on ne peut pas dire que le titre flatte la rétine.... Pire encore, avec ses textures sommaires et pauvres, il affiche 1 voire 2 générations de retard. Fort heureusement, l’animation, fluide, est sans faille et la vitesse de défilement est grisante. Le jeu tourne en 60bps constant en en 1080p (si vous jouez en docké). La DA, très criarde avec des couleurs ultra flashy et saturées, risque de vous rebuter au début mais elle s’inscrit totalement en phase avec bon nombre de jeux de course d’arcade du milieu des années 1990, dans un pur délire visuel au kitsch assumé.

Les bolides jouent la carte de l’éclectisme. Si les premiers véhicules se révèlent assez sages et convenus (Corvette Stingray, Nissan 370Z, Nissan GTR, Cadillac Eldorado 1959, Hummer, Corvette 1959, Camaro ZL1, Corvette Stingray 1963, Lamborghini de patrouille, etc.), vous pourrez ensuite débloquer des carioles beaucoup plus loufoques, tels un hélicoptère furtif, un OVNI, une moto de course, un quad tout-terrain, un camion de pompiers, un bus à impériale voir même carrément des animaux/chimères comme un triceratops, un licorne, ou bien encore un requin marteau ! Pour se faire, vous devrez mettre la main sur des clés (il y en a 3 disséminées dans chaque course) et ensuite payer votre nouveau véhicule contre espèce sonnante et trébuchante. L’argent se gagne en remportant des courses mais de nombreuses liasses de billets verts peuvent également se ramasser à même le bitume. Il y a au total 23 véhicules, de quoi augmenter un peu la durée de vie du titre. On pourra arguer que la physique des engins ne change pas véritablement, que vous pilotiez une F1 ou un aéroglisseur par exemple, même si les voitures varient selon 5 stats distinctes (vitesse, accélération, blast, poids et tout-terrain). Plus embêtant, les bruitages sont systématiquement les mêmes quel que soit le véhicule choisi… Déraper dans un virage aux commandes d’un requin-marteau en entendant les crissements de pneu a tendance à casser l’immersion, dommage !

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

En accumulant les tournées et les courses simples, vous ferez monter votre niveau d’xp, vous donnant accès à des upgrades pour votre voiture : d’abord des améliorations purement esthétiques comme de nouvelles couleurs et un effet neon (pour les Jacky du dimanche qui aiment parader avec leur R5 tunée sur le parking du Carrefour du coin) ainsi que des écussons, avant de débloquer dans les niveaux les plus élevés des upgrades boostant les stats de votre tire, comme un meilleur châssis ou un moteur surpuissant.

Comme je l’évoquais plus haut, le mode arcade fait quasiment office de tutoriel pour découvrir le jeu puisqu’il est seulement constitué des pistes classiques de la licence (les 5 circuits du jeu d'arcade original). Le gros morceau du mode solo est représenté par la Tournée Cruis'n, constituée de 6 séries de 4 courses, que l’on débloque au fur et à mesure en finissant premier de chaque mini-championnat. Les circuits sont alors légèrement remaniés et proposent des thèmes qui varient selon chaque championnat : poursuite par des voitures de police façon Need for Speed, attaques d'hélicoptères qui bombardent la route vous obligeant à dévier de votre trajectoire, tempêtes en tous genres, invasion d’OVNIs façon Independence Day, et même des dinosaures qui font irruption sur la piste ! Il existe également un mode contre-la-montre ainsi qu’un multi en local jouable jusqu’à 4 en écran splitté. Exit le mode online cependant…

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

La grosse force du soft réside dans ses circuits, spectaculaires et déjantés à souhait ! Manifestement, les développeurs ont eu carte blanche et ne se sont fixé aucune limite. Outre une topographie intéressante et de nombreux éléments animés, les tracés regorgent d’embranchements et de passages secrets, ainsi que des tremplins immenses vous obligeant à réaliser des sauts défiant les lois de la gravité. Les courses vont d’un point A à un point B et se finissent très rapidement, de l’ordre de 50s pour les plus courtes jusqu’à 2min-2min30s pour les plus longues. Vous pourrez parcourir au total 29 tracés, variantes de 9 environnements principaux : le désert du Nevada, Hollywood, Rio de Janeiro, le Kenya, Madagascar, Londres (dommage que l’Europe soit sous-représentée d’ailleurs), Singapour, un Hong Kong néo-futuriste et enfin l’Himalaya. Le souci de la mise en scène est évident (parfois jusqu’à l’excès) et le titre joue à fond les clichés pour chaque pays. Par exemple, à Singapour vous débuterez la course en haut de l'hôtel Marina Bay Sands au beau milieu de son infinity swimming pool (la plus grande piscine à débordement du monde qui s’appuie sur le sommet de trois tours) ; au Brésil vous dévalerez une pente vertigineuse avec le Corcovado et le Maracana en toile de fond, avant d’atterrir sur les toits de favelas ; à Londres, tous les bâtiments emblématiques figurent (de Buckingham Palace à Tower Bridge, en passant par la cathédrale Saint-Paul et Oxford Street) et vous serez même contraint d’échapper à une London Eye incontrôlable dont la roue s’est décrochée de son socle ; à Hollywood vous débuterez votre périple sur les fameuses collines avant de vous faire poursuivre par un Doughnut géant puis de passer dans les égouts de la ville pour finir sur un super tanker ; ou bien encore une gigantesque faille sismique en plein désert du Nevada qui engloutit des avions long-courrier en fin de vie… On prend plaisir à refaire les tracés juste pour le plaisir des yeux et voir des éléments animés qui nous avaient initialement échappé, comme un barrage hydraulique qui cède, un building qui s’écroule, une tornade dans le désert qui emporte tous les véhicules sur son passage, un affrontement entre 2 yétis géants, etc.

[TEST] Cruis'n Blast / Switch

L’environnement sonore de Cruis'n Blast ne m’aura pas franchement convaincu. Les musiques, sans âme et génériques, s’oublient une fois la console éteinte. Et le générique tape franchement sur le système, avec une chanteuse qui beugle « Cruis’nnnnnnnn !!!!! » à tout bout de champ. Les bruitages s’avèrent quelconques…

Le titre offre une durée de vie assez réduite, de l’ordre de 3-4h sauf si vous avez pour objectif de débloquer tous les véhicules et de finir le jeu dans tous les modes de difficulté. Pas évident dans un premier temps, il faut pour s’en sortir abuser des blasts, des drifts et prendre autant de tremplins accélérateurs que possible. Avec 9 adversaires à vos trousses, les parties sont très mouvementées et les courses se jouent souvent à quelques dixièmes de secondes près. Une fois votre véhicule boosté au niveau max, c’est une autre paire de marche et la difficulté est alors drastiquement revue à la baisse (en mode normal du moins) …


Au final, Cruisn’ Blast plaira aux joueurs nostalgiques férus des racing games des années 1990 et du début des années 2000 (OutRun 2, Hydro Thunder, Scud Race, Speed Devils, Burnout, etc). Il représente un titre réjouissant et rafraichissant, un concentré de fun immédiat, et peut-être considéré comme l’un des derniers représentants d’un genre qui a quasiment disparu. On pourra lui reprocher sa durée de vie assez faible ainsi qu’un nombre d’environnements finalement assez réduit. Mais il est en tout cas le digne héritier d’une série débutée en 1994… Et si vous avez toujours rêvé de réaliser un 1080° ou bien plusieurs tonneaux avec un tricératops ou un requin-marteau, alors ce jeu est fait pour vous ! 

SUPPOS : 4/6

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[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Publié le par Dr Floyd

Ray'Z Arcade Chronology (& Raystorm x Raycrisis HD)
Testé sur Switch

Existe aussi sur PS4
Editeur : ININ
Sortie : juin 2023

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Une compil TAITO de shoots, miam ! Même si on a vraiment du mal à s'y retrouver entre les versions démat et les deux versions boites qui proposent soit uniquement Raystorm (+remaster HD) & Raycrisis (+remaster HD), c'est à dire Raystorm x Raycrisis HD, trouvable dans toutes les crèmeries, soit la version limitée Ray'Z Arcade Chronology qui elle intègre en rab le premier jeu 2D, Rayforce, et difficile à trouver car distribuée par Strictly Limited (sold out). C'est quoi ce bordel ! Francheement c'est nul, mais bon passons et intéressons nous aux 3 jeux.

RAYFORCE (1994, Arcade)

Rayforce, ce jeu c'est un gros bordel, selon les supports et la localisation il s'appelle aussi Gunlock, Layer Section voire Galactik Attack... Pfffffiouuu... On fait face ici à un shoot'em up vertical 2D avec un système de tir classique doublé d'un lock pour cibler, afin de balancer des missiles sur plusieurs cibles d'un coup. Je fais l'impasse sur le scénario, on s'en tape, c'est la guerre intergalactique, point barre ;)

La grande originalité de ce jeu c'est que le lock se fait en fonction de l'altitude de vos ennemis, au même niveau vous les shootez, à un niveau différent, vous les lockez... car malgré que le jeu soit en 2D, les ennemis peuvent venir d'en dessous ou dessus, être posés au sol, décoller. A vous d'en locker un max à la suite et de déclencher les missiles, car plus vous en détruisez en même temps plus le score se multiplie. La puissance de tir peut être augmentée via des bonus, tout comme le nombre de cibles pouvant être lockées en même temps. Chose sympa : on peut y jouer à deux en même temps !

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

La réalisation est sympa, avec une 2D qui doit donner l'illusion de 3D et de profondeur, avec plein d'effets spéciaux de grande qualité (zoom, parallax...). La finesse des graphismes permet de s'y retrouver. Il vous faudra quand même un peu de temps pour bien comprendre tout ça, si les ennemis sont au même niveau que vous ou pas, ce qui vous permettra de progresser longtemps, de réaliser des combos de plus en plus importants, et d'améliorer régulièrement vos scores. La difficulté est croissante, ça passe facile pour le niveau 1, voire le 2, mais ca devient vite très chaud.

La musique est correcte, mais pas inoubliable, trop techno basique à mon goût. Cette conversion propose des options bienvenues dans les menus : quicksave, ranking online, achievements, difficulté, nb de vies, continues ou pas, un écran plus ou moins grand, des infos sur le côté, des scanlines, etc... Il est juste dommage que les scores offline ne s'enregistrent pas automatiquement.

Au final Rayforce est un shoot vertical 2D original, avec sa gestion du lock et de l'altitude en marque de fabrique, doublé d'une réalisation 2D plutôt sympa. Vu le système de jeu on comprend que la 3D sera choisie pour la suite...

RAYSTORM (1996, Arcade) + RAYSTORM HD

Bordel c'est à nouveau la guerre intergalactique... Il va falloir y retourner, mais je crois que vous avez changé de camps (je crois ?), mais on s'en fout, l'humanité compte sur vous, j'avoue que les scénarios de shoot'em up je zappe ! Raystorm, c'est simple, c'est Rayforce en 3D. Mais bon on va détailler un peu quand même ;)

Le gameplay étant identique en premier opus, c'est une réelle bonne idée de transformer ce jeu en 3D. Il est aussi aisé de détecter les ennemis au sol, ceux qui viennent du dessous ou du dessus. Aucun changement : vous tirez sur les méchants qui sont à votre niveau, et vous lockez ceux qui ne sont pas à votre altitude, et vous déclenchez une salve de missiles pour les détruire d'un coup. Un max de locks = un max de points bonus. Si vous connaissez Panzer Dragon, bah c'est pareil. Si vous etes casu vous pourrez opter pour un mode auto, les cibles seront directement attaquées... étrange de proposer cette option d'ailleurs.

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Aussi dès que votre jauge (de je ne sais quoi) sera pleine, vous pourrez utiliser une méga bombe. Et comme sur la version 2D, il est possible d'y jouer à 2 en même temps, ce qui est un bonus franchement sympa ! 8 niveaux, une difficulté grimpante, ça se complique dès la fin du stage 2, mais une difficulté juste et non frustrante (et réglable dans les menus).

La réalisation est très correcte, de type PS1 (d'ailleurs le jeu a été adapté sur PS1), avec une belle utilisation de la 3D, très fluide. La 3D n'a pas trop vieillie en fait. Sachez qu'une seconde version du jeu est disponible, HD, où là le jeu se transforme vraiment visuellement, c'est très réussi, le tout prend un sacré coup de jeune, on se croirait sur Dreamcast. Reste une bande son assez moyenne, surtout la musique, mais bon, rien de grave. Tout comme sur le premier opus plein d'options sont disponibles dans les menus (scoring online, visuels, vies, continues....).

Pour résumer, le passage en mode 3D transforme vraiment la licence, c'est très réussi, avec une belle esthétique (pour l'époque), et le mode HD est franchement au top. Réussir un shoot'em up en 3D (à partir d'un shoot 2D) ce n'était pas évident, ici le travail est franchement bien fait. Si vous aimez le genre c'est un indispensable. J'adore Raystorm, encore plus que Rayforce.

RAYCRISIS (1998, Arcade) - RAYCRISIS HD

Et on termine avec Raycrisis où là vous allez rentrer dans la matrice pour détruire le Con-Human, non vous ne devez pas tuer un humain très con mais une IA qui s'est rebellée contre ses créateurs. Bah du coup si, les humains sont cons... d'avoir générer cette créature ;)

Le rendu 3D et le gameplay sont presque identiques à Raystorm, ce qui donne l'impression de jouer à un add-on. La différence visuelle c'est qu'il y a un peu plus de polygones et de technique 3D, mais l'aspect un peu trop techno fait que finalement ce n'est pas forcément plus agréable à l'oeil. Le début est un perturbant, avec un aspect Matrix pas très sexy à mon goût.

[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch
[TEST] Ray'Z Arcade Chronology / Switch

Pas de surprise côté gameplay, c'est toujours le même concept, toujours aussi agréable, avec une difficulté croissante. Le truc con c'est qu'on ne peut plus y jouer à 2 ! Hu ? A noter qu'en rentrant toujours les mêmes initiales le jeu s'adapte pour les parties suivantes, mais je n'ai pas bien pigé encore en quoi, à vous permettre de changer l'ordre des stages, à adapter la difficulté peut-être aussi ? On retrouve toutes les options de Raystorm dans les menus, et aussi la possibilité d'y jouer dans une version HD lissée également réussie (pas trop de raisons à continuer de jouer à la version originale).

Au final ce 3eme opus n'apporte plus grand chose, mais il se parcourt sans problème, et cela reste un très bon shoot 3D. Mais je ne sais pas pourquoi, il me donne l'impression d'être moins épique que Raystorm. Un bon add-on en tout cas pour poursuivre l'aventure "Ray'Z" en 3D !


DE SUPERS JEUX MAIS UNE DOUBLE COMPILATION QUI SENT DU SLIP

Bon au final nous avons affaire à un beau package de 3 hits : un très bon shoot'em up 2D original (avec son système d'altitude), un génial shoot 2D (Raystorm), mon préféré (mais c'est une histoire de goûts), et un très bon add'on avec Raycrisis. Le tout avec plein d'options, et du remastering 3D excellent. Rien à dire, c'est incontournable ! Mais franchement, quelle honte de ne mettre que les 2 jeux 3D sur la compilation physique de base et de vendre à côté une édition limitée (introuvable) avec le jeu 2D en rab... Ce système de double compilation gâche un peu la fête.

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[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Publié le par Dr Floyd

Puzzle Bobble Everybubble !
Support : Switch
Editeur : ININ Games / TAITO Corporation
Sortie : mai 2023

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Bubble Bobble, coup de génie de Taito en 1986, chef-d’œuvre du jeu de plateforme 2D à écran fixe. Des suites et dérivés verront le jour dont ce Puzzle Bobble, finalement assez tardif puisqu'il sortira en 1994. Et c’est avec joie qu’on accueille une nouvelle version de ce jeu en 2023 sur notre Switch préférée.
 

Le jeu d'arcade de 1994

Le jeu d'arcade de 1994

Vous connaissez forcement cette licence, des bulles descendent lentement mais surement vers vous, petit dinosaure que vous êtes, à vous des les empêcher d’arriver en bas en tirant des bulles une par une, la réunion d’au moins 3 bulles de même couleur les faisant imploser. Le gameplay de base est hyper simple : vous visez avec le stick et envoyez votre bulle avec A, bulle qui peut rebondir sur les murs. Le temps a aussi son importance pour éviter le game over ainsi que pour remporter des étoiles. Il y a dans cette version plein de bonus : les bulles qui explosent, les stella-bulles qui explosent toutes les bulles d’une même couleur, les splash-bulles qui repeignent les bulles… des rochers, des planches, les fantômes barons, etc…

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Le mode histoire vous permet de choisir votre perso/dino, votre associé (le Miniroon), et nous propose une map où vous vous déplacerez en montgolfière entre les différents mondes, le tout accompagné de petites histoires totalement anecdotiques, saoulant le vieux gamer que je suis. Le premier monde est une mise en bouche, pour vous faire découvrir les subtilités du jeu. Il y a 15 niveaux à passer par monde, avec un objectif à réaliser à chaque stage. Une fois réussi, un niveau peut être refait à volonté pour améliorer votre performance. Des tableaux bonus sont aussi à déverrouiller. Jouable à 4, et possibilité de ranking mondial sur les high scores. Y a de quoi s'amuser un bon bout de temps.

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch
[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Les modes histoires ça vous fait c… ? Rien à battre des histoires à la noix ? Bah allez, jouons directement au mode duel ! 1 contre 1, 2 contre 2 (jamais vu je crois sur cette licence), contre des humains ou des IA. Et balancez des bulles chez vos adversaires pour leur compliquer la vie. Des retournements de situation sont toujours possible jusqu’au dernier moment, pour notre plus grand plaisir (ou grosse frustation selon). Rapide, simple, efficace.

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Que dire de l'aspect technique et visuel ? Bah c'est du Puzzle Bobble, il n'y a rien de spécial à attendre... c'est tout propre et mimi. Ca manque un peu de folie selon moi, c'est "trop propre"... et trop HD... j'aurai voulu des gros pixels façon NeoGeo pour un rendu plus rétro, plus proche des origines du jeu. Et tiens sinon, il aurait été sympa d'inclure gratuitement le jeu original de 1994.

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Ah oui, il existe un troisième mode... étrange : le mode Space Invaders…  Hu ? Bah oui c'est aussi un jeu Taito. Des vagues de bulles se déplacent comme les aliens dans Space Invaders... Bon pourquoi pas. Jouable aussi jusque 4, en local ou multi. Bon, c’est un bonus… on ne va pas cracher dessus, mais ça n’apporte pas grand-chose.

[TEST] Puzzle Bobble Everybubble ! / Switch

Ce Puzzle Bobble reste un jeu fun, pour les amoureux des univers kawaii. Perso je ne le trouve pas assez "arcade", que ce soit au niveau du scoring, ou au niveau esthétique… Ca fait un peu trop moderne, j’aurai voulu un rendu plus rétro, avec de plus gros pixels, et du scoring mieux mis en avant. Mais cela reste une bonne distraction pour jouer en famille/copains, ou un bon passe temps pour jouer en solo sans se prendre la tête, les fan apprécieront je pense. Un puzzle game cool.

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[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Publié le par Kurush

Andro Dunos 2
Support : Switch
Développeur : Picorinne Soft
Editeur : PixelHeart
Sortie : avril 2022

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Tout d’abord, je dois confesser que j’ai toujours eu un petit faible pour Andro Dunos, tout en reconnaissant son statut de second couteau (en toute objectivité !). Il s'était fait étriller par la presse à l'époque (Consoles + notamment) qui estimait (sans doute à juste titre) que la réalisation n'était pas à la hauteur de la Rolls... Ses musiques dantesques, son système d’armes original, son rythme effréné mais surtout son ambiance enjouée et l’esthétique du vaisseau tranchaient avec les concurrents plus sérieux et austères sur Neo Geo, type Last Resort ou Pulstar. C’est dire si j’attendais beaucoup de sa suite, publiée par PixelHeart après le rachat de la licence Visco et développée par Picorinne Soft. Même si les premiers trailers ne m’avaient pas franchement convaincu…

Près de 30 ans séparent ces 2 titres…

Près de 30 ans séparent ces 2 titres…

Après une intro courte mais très classieuse et particulièrement efficace (la musique qui monte crescendo y contribuant fortement), allez faire un tour dans les options pour régler la difficulté, paramétrer le nombre de crédits (jusqu’à 9) et votre configuration.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Puis vous voilà aux commandes de ce bon vieux Yellow Cherry qui a toujours aussi fière allure ! Sur le plan visuel, Andro Dunos 2 laisse tout d’abord une impression assez mitigée. Malgré quelques effets de zoom (des ennemis qui changent de plan essentiellement), on ne peut pas dire que le soft brille sur le plan technique. Les arrière-plans sont moins fournis que dans le premier opus (un comble !), les parallaxes totalement absentes ou presque, les environnements un poil trop sages, sans prendre aucun risque… L’esthétique générale m’évoque plus celle d’un jeu SFC que d’une production Neo Geo à vrai dire…  Andro Dunos 2 relève heureusement le niveau s’agissant du bestiaire, avec des ennemis éclectiques aux patterns variés (ils forment de véritables ballets à l’écran), des boss souvent très imposants ainsi que de nombreux clins d’œil à l’épisode précédent (je vous laisse la surprise). L’affichage est seulement disponible en 4/3, ce qui n’est pas pour me déplaire…

Le jeu est composé de 7 stages, pas de spam pour ce test, je vous présente seulement les 3 premiers :
 

- « Our Planet » : vous débutez votre périple dans une ville souterraine avant de remonter en surface (un peu comme dans Andro Dunos premier du nom d’ailleurs) dans un désert aride balayé par une tempête de sable.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

- « Space Colony » : une colonie spatiale comme son nom l’indique, avec un affrontement final contre un boss (au design assez douteux d’ailleurs) au cours duquel il faudra abuser des rayons lasers pour vous débarrasser en priorité des espèces de tourelles qui vous mèneront la vie dure. 

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

- « Asteroid » : une traversée épique dans un champs d’astéroïdes avant de voler en rase-mottes à la surface d’une planète rocheuse et hostile.

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

Côté armement, vous retrouverez avec plaisir les 4 armes entre lesquelles il faudra switcher en fonction des situations (à la manière de Hellfire) : un tir concentré vers l’avant, un en diagonale au spectre assez large, un à la fois vers l’avant et vers l’arrière, et enfin un tir multidirectionnel (les fameux rayons laser). Chaque arme est upgradable jusqu’à 7 fois, en récupérant les items S en cours de partie et/ou les bonus accumulés que vous pourrez dépenser à la fin de chaque stage, en les répartissant entre les armes ou bien en renforçant vos boucliers ou encore vos missiles. Si vous perdez une vie, l’arme qui était en votre possession au moment de votre mort perdra également un cran de puissance. Prudence donc…

On retrouve le super tir dénommé ici « Hyper Shot » (une attaque spéciale différente pour chaque arme). Mais contrairement au premier opus, vous ne perdrez pas un cran de puissance en vous en servant. Après utilisation, vous devrez juste attendre que la jauge dédiée soit complètement rechargée (de l’ordre de quelques secondes tout au plus) avant de pouvoir déclencher un nouvel Hyper Shot. Mine de rien, cela change considérablement le gameplay et le level/game design vous incite à utiliser l’Hyper Shot autant que possible. Ce qui décuple le sentiment de puissance que vous aurez en canardant à tout va !

Au rang des nouveautés, vous pouvez maintenant switcher d’une arme à l’autre à l’aide de 2 gâchettes, là où cette tâche était assignée à un seul bouton sur Neo Geo, ce qui vous obligeait à mémoriser l’ordre des armes, un peu pénible dans le feu de l’action. Pour plus de confort de jeu, les développeurs ont également décidé de vous attribuer un autofire. Clairement une bonne idée qui rend l’expérience plus agréable, et qui écarte le risque de tendinite et de finir en sueur !

L’OST réalisée par le compositeur anglais Allister Brimble est excellente du début à la fin. Elle se paie même le luxe de supplanter celle d’Andro Dunos. Elle a une petite touche Amiga qui fait mouche. Les boucles ont beau être assez courtes, elles sont toutes dynamiques et entêtantes. Elles soulignent à merveille l’action à l’écran. En somme, mémorables de bout en bout !

[TEST] Andro Dunos 2 / Switch

La durée de vie est correcte pour un shmup, de l’ordre de la quarantaine de minutes. Vous en viendrez facilement à bout en easy. En normal ce sera une autre paire de manches, sauf si vous le creusez et que vous optez pour le nombre maximum de crédits. Je n'ai pas encore testé le mode hard... Les développeurs ont pensé aux néophytes puisqu’il existe un stage select qui vous permettra de commencer au niveau de votre choix (si vous l’avez déjà atteint précédemment bien entendu). Vous pourrez alors opter pour le « one stage mode » pour ‘’travailler’’ ce niveau ou bien le « continue play » pour enchainer avec les stages suivants. En finissant le jeu, vous débloquerez un boss rush. Il y a manifestement aussi 2 stages bonus mais j’ignore pour le moment comment les débloquer…


En conclusion, assurément une belle surprise ! Ma note peut sembler généreuse mais encore une fois, elle vient d’un fan inconditionnel de la version Neo Geo. On pourra regretter un aspect visuel assez cheap, peu de passages véritablement marquants au final et surtout l’absence d’un mode 2 joueurs, qui était présent en plus en 1992... En tout cas, je le dose depuis une petite semaine et j’y reviens quotidiennement avec un plaisir non dissimulé à enchainer les stages sans pouvoir lâcher la manette Pro, un signe qui ne trompe pas !

Mon choix s’est porté sur la version Switch mais je le reprendrai probablement sur Dreamcast histoire de pouvoir le doser à l’ancienne comme il se doit : sur un CRT ! En espérant qu’Andro Dunos rencontre un joli succès, de manière à convaincre PixelHeart de le ressortir aux formats AES/MVS (on peut rêver)… Auquel cas je prendrai sans hésiter la version AES !

PixealHeart sortira prochainement une suite à Ganryu (que je n’ai pas encore précommandée pour le moment). Si je pouvais leur glisser un conseil à l’oreille, je leur suggérerais de s’atteler à développer une suite à Breaker’s !

SUPPOS : 5/6

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[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Publié le par Dr Floyd

Ninja JaJaMaru : Lost RPGs
Support : PS4

Existe également sur Switch
Editeur : ININ Games
Sortie : 21/02/2023

[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Ninja JaJaMaru : Lost RPGs comporte 2 RPGs narrant les aventures du fameux ninja JaJaMaru. Ces 2 jeux sont sortis uniquement au Japon sur Famicom en 1989 pour Ninja JaJaMaru : the Ninja Skill et en 1990 pour le second opus, à savoir Ninja JaJaMaru : the Legend of the Golden Castle. ININ Games répare enfin l'erreur de ne jamais avoir localisé ces jeux chez nous à leur sortie, sous prétexte que les Européens (et les Occidentaux en général) n'étaient pas prêts à se mettre à ce genre de jeux typiquement japonais, mais bref, passons, mieux vaut tard que jamais.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4
[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Paru le 21 février 2023 sur plusieurs plateformes différentes, dont la PS4, qui a servi de mouture pour ce test, les 2 jeux de cette compil ont pour points communs d'être basés sur de vieux mythes japonais, reprenant pêle-mêle les légendes propres aux ninjas ou encore les fameux Yokaïs. Cela se traduit à l'écran par l'apparition de personnages non jouables en kimono, en habits traditionnels ou alors vous narrant une histoire basée sur les fameuses légendes ou croyances locales. Les décors en 2D des villages montrent également des maisons ou des habitations typiques de l'architecture japonaise, qui contribuent à plonger immédiatement le joueur dans l'ambiance.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Graphiquement, sans mettre à rude épreuve la Famicom, les graphismes sont au niveau des Legend of Zelda, voir les dépassant quelque peu, surtout pour le second opus. Pour des jeux parus en 1989/1990 on était en droit d'espérer un peu plus mais le tout reste très jouable, pour peu que le graphisme façon Zelda ne vous effraie pas. Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls points communs que ces 2 jeux ont avec les grandes aventures made by Nintendo, en effet le 1er jeu de la compil propose bien des combats au tour par tour, à l'instar d'un Final Fantasy, tandis que le second reprend plutôt le concept de combat en direct, avec ennemis visibles à l'écran qu'il vaut mieux rapidement buter ou esquiver, sous peine de game over rapide.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4
[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Le 2è jeu de la compil est d'ailleurs plus travaillé que le premier, ainsi l'univers est bien plus posé et les illustrations de la cinématique du début du jeu sont plus détaillés et donnent davantage d'informations sur l'univers qui nous entoure. Divers donjons vous attendent ainsi que divers personnages à sauver, dans un jeu plus orienté action que le 1er. Battez des boss, vous obtenez de nouveaux sorts qui vous permettront de nouvelles actions. Et comme dans tout bon rpg qui se respecte, vous pouvez acheter des options, des élixirs et améliorer vos HP ou encore trouver d'autres armes tels que shurikens et autres bombes. La réalisation sonore quant à elle ne se distingue guère des autres productions de l'époque, il n'y a pas de thèmes spécialement mémorables à en retenir, dommage.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Lost RPGs / PS4

Un dernier point à soulever : l'absence de traduction française fait quelque peu tâche, en 2023, ça ne coûtait pas grand chose de plus que de localiser les textes... Certains hardcore gamers pesteront sans doute à ce propos, mais l'ajout des fonctions de rembobinage, de sauvegarde automatique mais encore d'HP et d'argent infini aideront sans doute la grande majorité de joueurs qui auront envie de s'adonner au titre sans se prendre la tête.

Les + :
- Enfin les 2 rpgs qui manquaient à la compil précédente !
- L'ajout du rembobinage et autres bonus fera des heureux pour ceux qui ne veulent pas se casser la tête.

Les - :
- ...mais néanmoins en anglais. Dommage.
- Peu de chance que cela plaise aux jeunes/néophytes...

SUPPOS : 3/6

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[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Publié le par killvan

Ninja JaJaMaru : Retro Collection
Support : Switch
Editeur : City Connection
Sortie : 21 février 2023

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Inin Games nous permet dès à présent de pouvoir goûter aux joies d'incarner un ninja, en l'occurence JaJaMaru ! Si vous n'en avez jamais entendu parler, c'est normal, l'ensemble des jeux de la saga Made by Jaleco dans les années 80/90 est resté une exclusivité japonaise. Paru essentiellement sur les consoles Nintendo de l'époque, cette compil de 5 jeux présentent plusieurs expériences vidéoludiques qui se suivent et se ressemblent assez.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch
[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Ainsi, le tout premier jeu de la compil, qui n'est autre que le 1er jeu tout court nous faisant incarner JaJaMaru, n'est autre qu'un jeu digne d'une borne d'arcade du début des années 80. Très basique, à l'instar d'un Mario Bros (le jeu arcade bien sûr, pas le jeu de plateformes), vous devez, dans une arène en 2D fermé façon Donkey Kong, buter tous les ennemis qui s'y trouvent et qui sont vite reconnaissables à leur tronche de vilain yokaïs. Il faut leur tirer dessus des shurikens pour les assommer puis les achever en leur sautant dessus. Collecter leur esprit juste après qu'ils aient rendu l'âme et vous obtiendrez des points, le but du jeu, outre franchir chaque niveau constitué d'une dizaine d'ennemis, étant d'en avoir le plus possible. C'est clairement un bon gros jeu de scoring sur lequel seuls les hardcore gamers passionnés du genre s'attarderont, les autres voudront sans doute du plus consistant.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch
[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Et ça tombe bien car on se lance rapidement dans le 2è jeu de la compil, à savoir Ninja JaJaMaru's big adventure. Cette fois il s'agit bien d'un jeu de plateformes façon Super Mario Bros, avec défilement horizontal, comportant une vingtaine de niveaux et quelques boss à dégommer. Malheureusement le jeu n'est pas à la hauteur de son homologue, on s'ennuie vite, les commandes répondent mal, les combats de boss sont peu passionnants et on a vite fait d'utiliser les bonus du jeu tels que la santé infinie et l'accélération du jeu pour en faire rapidement le tour.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch
[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Ninja JaJaMaru : Operation Milky Way permet de choisir d'incarner un autre personnage, au choix, que JaJaMaru : la charmante Sakura ! Possédant son propre gameplay, le jeu, qui reste de la plateforme, est déjà plus varié et plus riche dans son contenu, le jeu ressemblant même étrangement à Super Mario Bros 3 parfois... Sans doute parce que les blocs jaunes qui donnent des options sont quasiment similaires, et aussi parce que la barre donnant les informations habituelles, tels que le timer, et situé en bas de l'écran est jaune également. La comparaison s'arrêtant là car on n'est encore très loin en la matière, SMB3 restant l'apothéose de la plateforme, toutes consoles 8-bits confondues.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch
[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

En exclusivité sur cette compilation, Super Ninja-Kid est un jeu Super NES de plateformes, possédant une réalisation globale de bonne facture. Au programme, de longs niveaux, des combats de boss parfois acharnés et surtout la possibilité de réaliser le jeu en coop, ce qui n'est pas un moindre mal étant donné le challenge qui vous attend. En effet, le jeu est parfois assez labyrinthique et sans cartes pour vous aider, ce sera du coup toujours plus sympa d'être perdu à deux que seul dans son coin. Ce jeu est sans doute le plus prenant de toute la compil.

[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch
[TEST] Ninja JaJaMaru : Retro Collection / Switch

Enfin, le dernier jeu de la compil n'est autre que Ninja JaJaMaru : the Great World Adventure DX n'est autre que la colorisation (d'où le 'DX' dans le titre) de la version japonaise du jeu paru sur Game Boy en 1990 ! C'est une des nouveautés présente dans cette compil, ça rend le jeu nettement plus agréable à parcourir, bien que celui-ci a tout de même vieilli. 6 petits niveaux vous attendent, il ne se démarque nullement des titres de l'époque et on en fera rapidement le tour, essentiellement pour l'anecdote. Cependant l'ajout de la couleur reste une très bonne chose que l'on aimerait voir pour d'éventuelles compils à paraître de jeux Game Boy ces prochaines années, et nul doute qu'il y en aura...

Pour conclure, la compilation proposée ici permet de s'essayer, à petit prix, aux jeux principaux de la saga des JaJaMaru. Bien que la qualité globale des softs relève d'un niveau moyen/bon, on ne peut que se satisfaire de l'apparition de nouveautés comme la traduction en anglais - même si votre fidèle serviteur persiste à dire qu'une traduction en français était totalement réalisable - la colorisation du titre Game Boy ou encore l'ajout d'options de rembobinage et autres options rendant les jeux très accessibles. A réserver toutefois aux fanatiques de 8 bits, les plus jeunes peuvent d'emblée passer leur chemin.

Les + :
- 5 jeux méconnus par chez nous à petit prix !
- L'ajout du rembobinage et de la sauvegarde à tout moment, un gros plus.

Les - :
- Pas de traduction française, une hérésie.
- Des jeux plutôt moyens dans l'ensemble.

SUPPOS : 3/6

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[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland Deluxe / Switch

Publié le par Dr Floyd

Kirby's Return to Dreamland  Deluxe
Support : Switch
Développeur : Hal Laboratory
Editeur : Nintendo
Sortie : Mars 2023

[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch

Kirby's Adventure Wii, appelé Kirby's Return to Dreamland chez Donald, fût le jeu préféré de mes enfants fin 2011, et ils l'ont retourné dans tous les sens pendant au moins les 2 ou 3 ans qui ont suivi, y jouant à chaque occasion possible avec les copains ou cousins. Et j'avoue avoir aimé ce jeu également. Jeu, ou plutôt "ballade" car la grande particularité du titre est que c'est très facile, à tel point que votre grand-mère peut y jouer. D'ailleurs j'ai lu de nombreux retours de personnes âgées qui adoraient ce jeu. Le voir revenir sur Switch en 2013 est pour moi une grande nouvelle ! Pouhaaa ahah ridicuuuule le doc, il joue avec une petite boule Rose Woke LBGT QIA++ !!! 

[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch

Bah oui ce jeu de plateforme propose un style visuel très enfantin et il est très facile à jouer, mais cela fait parti du concept, c'est "l'anti Donkey Kong Country". Seul, il ne pose quasi aucune difficulté, sauf peut-être à trouver tous les bonus cachés (ce qui peut de ce fait intéresser les "gamers"). A plusieurs, jusque 4, c'est également très facile, car le jeu va toujours de l'avant et le retardataire sera ramené dans le jeu. Mais alors là le fun absolu est de la partie ! J'ai remontré le jeu à mes enfants, et ils ont tout de suite voulu y rejouer, 12 ans après, et ils adorent toujours ! Un jeu qui fait rire tout le monde devant l'écran, c'est très rare.

Bref, c'est un jeu à proposer au casu du dimanche qui vient prendre le thé chez vous, il aura toujours un bon succès. D'autant que c'est beau, très très beau, très fluide, et spectaculaire à l'écran (de très beaux effets d'armes spéciales). D'ailleurs que s'est-il passé en 12 ans depuis la version Wii ? Rien, les jeux de l'époque étaient aussi beaux que les daubes Mes Fesses 5 ou Porno X. A noter qu'il existe un mode de difficulté Extra, mais à débloquer plus tard, et ça c'est peut-être dommage pour cette version Deluxe

[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch
[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch[SPEEDTESTING] Kirby's Return to Dreamland  Deluxe / Switch

Alors quelles différences avec la version Wii ? Les mêmes mondes, les mêmes niveaux, tout est pareil. Visuellement c'est identique également, mais dans une définition graphique plus haute qui rend vraiment le jeu superbe. On nous a pris pour des cons ? Non, rassurez-vous, ça ne s'arrête pas là : 2 nouveaux pouvoirs sympa, plein de mini jeux sympa (façon Mario Party) contre seulement 2 dans l'original, lié à un classement en ligne ! Un mini jeu online : Kirby Samurai 100. Et enfin et surtout : un épilogue ! Un vrai épilogue assez différent du jeu principal, que je ne spamerai pas. Il faudra donc y jouer environ 10 heures pour débloquer cet énorme bonus. Bref, HAL a fait le taf ! 

Des défauts ? Bah le Hub des mini jeux en 30FPS (on se demande pourquoi !!!), le mode extra pas dispo d'entrée... Trop court ? Oui et non, si vous voulez tout débloquer, si vous jouez à l'épilogue, et si vous voulez scorer aux mini-jeux, bah vous y jouerez très longtemps. Vous voyez, il faut vraiment creuser pour en trouver des défauts !!! Ce Kirby est un incontournable pour se détendre (vraiment) entre deux parties de Call of Abruty et Assassin's Bide. Une vraie version Deluxe, pour un jeu sublime, autant visuellement qu'en terme de fun. J'adore HAL Laboratory, j'ai toujours adoré ce studio, déjà sur MSX dans les années 80, ce sont des génies.

SUPPOS : 6/6
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[SPEEDTESTING] Atomic Heart / Xbox Series X

Publié le par Dr Floyd

ATOMIC HEART
Support : Xbox Series X
Editeur : Mundfish
Sortie : 21 février 2023

[SPEEDTESTING] Atomic Heart / Xbox Series X

Que faut-il penser de Atomic Heart, que beaucoup ont pu tester du fait de sa présence dans le Game Poubelle Pass de la Xbox Porno X. Oui, ce jeu Russe dérange, surtout en pleine guerre en Ukraine (oui j'ai entendu ça, ils en parlent sur LCI)... avec des dialogues très limites, non pas en terme de vulgarité (Duke Nukem a tout inventé) mais en terme d'idéologie... ça pue vraiment. Laissons la polémique de côté (ça peut intéresser BFMTV... ah bah non ils sont déjà sur Palmade), parlons du jeu himself. Et bien c'est assez décevant voyez-vous mes amis gamopats. On sent d'entrée l'inspiration, pardon, le repompage de Bioshock... en moins bien. Le scénario, dans une URSS dystopique peu crédible (et même ridicule), fait vite flop, avec un gameplay vite répétitif et ennuyeux face à des robots au charisme d'un jeu TO7 avec leurs visages figés. La maniabilité moyenne à la manette digne de Copter 271 sur GX4000 (pensez à modifier les préréglages) n'arrangera pas les choses. Seul un expert du baton de joie comme Benjamin G. pourra s'exciter sur sa manette.

L'intro tente de nous en mettre plein la vue... mais ca respire l'arnaque...

L'intro tente de nous en mettre plein la vue... mais ca respire l'arnaque...

...Un nouveau jeu Nintendo 64 ?

...Un nouveau jeu Nintendo 64 ?

Sans compter un level design très peu inspiré qui tente de nous faire croire au génie artistique en intro pour au final se terminer essentiellement en intérieur et sous terre dans des couloirs sombres et tristes, lié à de la plateforme à chier. Et ce n'est pas la réalisation technique qui va me convaincre de le garder sur mon disque : certes c'est plutôt fluide, mais de là à dire que c'est d'une "beauté bluffante" (oui j'ai lu ça sur la bible jeuxvideo.con) ? Merde je suis sur Porno X ou pas ?! Je veux de la fesse, du téton ! Mais là il n'y a rien d'excitant, on sent que c'est du Xbox One en kéké HD, rien de plus. A jouer sur le gamepass si vous avez du temps à perdre, mais à ne surtout pas acheter au prix fort. Moi je retourne jouer à Half Life 2. Il était un temps où on savait faire du FPS.

SUPPOS : 2/6

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[TEST] Wonder Boy Anniversary Collection / Switch

Publié le par Fellock

Wonder Boy Anniversary Collection / Switch
Editeur: Bliss Brain
Support: Switch, PS4, PS5
Sortie : 26 janvier 2023

[TEST] Wonder Boy Anniversary Collection / Switch

Depuis 2017 et le fabuleux remake de Wonder Boy : The Dragon’s Trap signé DotEmu, la licence Wonder Boy revient sur le devant de la scène avec notamment le nouvel opus Monster Boy and the Cursed Kingdom, des remakes de Monster World IV et du premier Wonder Boy. L’année dernière, pour fêter les 35 ans de la série, Bliss Brain avait édité une compilation assez radine en contenu, puisqu’elle ne proposait que quatre épisodes. Moins d'un an plus tard, l’éditeur revient avec une version Anniversary Collection, ce qui ne manque pas de faire grincer des dents. À juste titre…

Il était une fois Wonder Boy…

Wonder Boy est une série qui a vu le jour en 1986  grâce à Ryûichi Nishizawa et sa société Escape qui deviendra Westone dont le nom vient du “Nishi” de Nishizawa (qui signifie “ouest”) et du “Ishi” d’Ishizuka, le cofondateur, (qui signifie “pierre”).
Quand Nishizawa a conçu le premier “Wonder Boy”, il voulait un jeu d’action qui mette le joueur sous tension :  “J’avais commencé à faire un jeu de plateforme où le personnage ne pouvait pas s’arrêter, mais c’était trop difficile et je n’arrivais pas à y jouer correctement. Alors j’ai dû le modifier non sans regret. C’est ainsi qu’a été conçu Wonder Boy. D’ailleurs, le skateboard provient du concept de base de l’ancien jeu.” Ce titre est un peu spécial à mes yeux, parce qu'il s'agit du premier jeu auquel j'ai joué sur borne d'arcade. Un café qui faisait aussi épicerie près de chez moi avait cette borne et il m'arrivait d'en faire quelques parties en allant faire une course pour mes parents. Mais bon, j'avais du mal à passer le deuxième niveau à l'époque.

Lors de la sortie du deuxième opus, les joueurs ont été surpris par le fait qu’il ne s’agisse plus d’un jeu de plateformes, mais d’un Action-RPG. Nishizawa s’explique : “Après la sortie du premier Wonder Boy, nous jouions tellement à Wizardry que nous délaissions notre travail. J’ai voulu alors mélanger des mécaniques de RPG à notre prochain jeu d’action.” À noter que Tom-Tom, le héros du 1er opus s’appelle Bocke dans la version japonaise, exactement comme le héros du 2e Wonder Boy.
Vient ensuite Wonder Boy III: Monster Lair qui propose un gameplay beaucoup plus arcade que l’épisode précédent, avec des stages d’action/plateforme et des niveaux de shmups, le tout en autoscrolling. On pourrait penser que le défilement automatique dans cet opus était une revanche sur ce qui n’avait pas pu être fait dans le premier épisode, mais Nishizawa dément : “Le jeu est en autoscrolling, parce que c’est plus simple pour jouer à deux.”

Le boss du niveau 2 de Monster Lair n'est pas si difficile que ça

Le boss du niveau 2 de Monster Lair n'est pas si difficile que ça

Ce ne sera pas avec le 4e épisode que les fans arriveront au bout de leurs surprises, puisqu’il s’appelle aussi Wonder Boy III, mais ce n’est pas tout !  En effet, selon Yosuke Okunari, un producteur de chez Sega à qui l’on doit les Megadrive Mini et les Sega Ages : “Wonder Boy III: The Dragon’s Trap (ou Monster Land 2) débute juste avant le combat contre le dernier boss de l’opus précédent. Ça en fait un titre très spécial.” En effet, ce début original inspirera d’autres jeux comme le mythique Castlevania: Symphony of the Night ou encore l’excellent Gotzendiener sur PC Engine. Au fur de l’aventure proposée par The Dragon’s Trap, notre personnage peut se transformer en plusieurs animaux qui lui offrent diverses capacités pour emprunter de nouveaux passages.
Le 5e épisode qui reprend pas mal d’éléments au 2e sera le dernier à voir le jour en Occident, puisque Sega America et Sega Europe ont décidé de ne pas éditer le 6e volet qui ne sortira que sur les Megadrive nipponnes avant de voir le jour en dehors du Japon pour la première fois sur le PS Store de la PS3 et sur le Xbox Live. Ce titre n’échappe pas non plus à la règle. Pour surprendre les joueurs, les développeurs ont décidé de donner la vedette à une héroïne.

Bref, cette série propose d’excellents titres dont la conception regorge d’anecdotes passionnantes. Je pourrais m’étaler davantage en parlant de la série Takahashi Meijin/Adventure Island qui découle directement du premier Wonder Boy avant de suivre sa propre voix sur consoles Nintendo ou encore des portages PCE avec de nouveaux titres et personnages. Mais on va s’arrêter là et se concentrer sur cette fameuse compilation.

Inutile de vous dire qu'Asha a le feu aux fesses !

Inutile de vous dire qu'Asha a le feu aux fesses !

Du Wonder Boy en veux-tu en voilà

Comme je le disais plus haut, la compilation Wonder Boy Collection qui est sortie l’année dernière ne proposait que quatre titres, à savoir Wonder Boy et Wonder Boy in Monster Land (dans leur version arcade), Wonder Boy in Monster World et Monster World IV (sur MD). Les deux Wonder Boy III sont passés à la (Dragon’s) trappe sans aucune explication. Heureusement, Bliss Brain a décidé de rectifier le tir pour Wonder Boy Anniversary Collection, et de belle manière, puisque cette nouvelle compilation propose les six premiers titres de la licence, mais ce n’est pas tout ! En effet, chaque jeu est présent sous plusieurs versions et c’est un total de 21 versions qui s’offre aux joueurs !
Certaines d’entre elles sont identiques, par exemple, entre la version japonaise de Monster World IV et la version Genesis, il n’y a que la langue qui change (et c’est d’ailleurs une très bonne chose pour les non-nippophones). D’autres proposent des systèmes différents, on pense à la version occidentale de Wonder Boy in Monster World sur Megadrive qui affiche un Game Over en cas de mort et la possibilité de reprendre sa partie dans la dernière auberge qu’on a visitée après avoir relancé sa partie, alors que dans la version japonaise, le joueur est renvoyé dans la dernière auberge qu’il a visitée et il perd une partie de son argent durement gagné. Enfin, d’autres versions sont des jeux complètement différents comme Wonder Boy sur SG 1000, Dragon’s Trap sur Game Gear (ce dernier avait dû être reprogrammé par Nishizawa à l’époque pour coller à l’écran de la portable de Sega), etc. On a donc de quoi faire avec toutes ces versions à découvrir ou à redécouvrir. En termes de contenu, on ne peut être que satisfait de ce qui nous est offert dans cette compilation qui se hisse même au-dessus du Sega Ages series 2500 vol. 29 Monster World qui proposait tout de même, à sa sortie en 2007, les six jeux sur 16 versions sur PS2.

La générosité de cette compilation ne se limite pas qu’aux jeux. En effet, les options proposent tout un tas de paramètres avec notamment la possibilité de configurer les touches et même de créer des raccourcis pour les sorts sur certains titres. Les options de triches et de confort ne sont pas en reste avec le choix du nombre de vies, de la difficulté, les sauvegardes en plein jeu ou encore la possibilité de rembobiner la partie en cas de saut raté ou de l’accélérer quand on cherche à tuer 50 fois le même ennemi pour obtenir des pièces d’or. Enfin, les options d’affichage sont également de la partie. On peut choisir la dimension de l’image et lui mettre divers filtres. Le rendu cathodique est plutôt réussi.

Cet effet télé cathodique est vraiment sympa. On a même l'impression que els coins sont ronds et que l'écran est bombé… comme à l'époque, quoi !

Cet effet télé cathodique est vraiment sympa. On a même l'impression que els coins sont ronds et que l'écran est bombé… comme à l'époque, quoi !

Toutefois, les développeurs ne se sont pas foulés sur les menus qui ne sont pas très folichons, même si on peut saluer la présence du français dans le menu (pas dans les jeux malheureusement) parmi 5 autres langues. On s’y retrouve tout de même assez vite, mais il y avait franchement mieux à faire. Par exemple, chaque jeu est décrit, mais ces descriptions demeurent les mêmes pour toutes les versions d’un même jeu. Il aurait été bien plus intéressant de donner quelques anecdotes de conception et les différences entre toutes ces versions. De même, le sound test répond aux abonnés absents. La musique des menus nous est donc imposée. Mais pour la défense de l’équipe, je dirai qu’elle s’est rattrapée sur les bonus. Entre les diverses illustrations de conception et les notices de presque toutes les versions des jeux présents dans cette compilation, il y a de quoi faire verser la larmichette aux vieux barbus nostalgiques que nous sommes. De même, les développeurs ont créé les cartes des niveaux de chaque jeu. On peut y faire apparaître diverses informations comme les trésors et autres objets cachés. Rien de tel pour découvrir des secrets qui nous ont échappés tout au long de ces trente dernières années !

On aurait préféré des menus un peu plus élaborés

On aurait préféré des menus un peu plus élaborés

Les Wonder boules pour les premiers acheteurs

En résumé, ce Wonder Boy Anniversary Collection est la compilation que tous les fans de Wonder Boy se doivent de posséder. Et forcément, quand je dis ça, je pense aux acheteurs de la version sortie l’année dernière. Nombre d’entre eux ont l’impression d’être les dindons de la farce et je ne saurai leur donner tort. On regrettera l’absence d’effort de la part de Bliss Brain qui aurait au moins pu offrir une mise à jour ou un DLC à 10 ou 15 balles qui aurait permis aux acheteurs de la collection précédente (vendue 29,99 €) d’obtenir la toute dernière version. Que nenni ! Il leur faudra repasser à la caisse et payer le prix fort (49,99 €) pour en profiter. Ce genre de pratique commerciale plus que limite qui pénalise les premiers acheteurs n’encourage vraiment pas les gens à acheter un jeu le jour de sa sortie.
Notons enfin que SLG se réserve la distribution du jeu en occident. Cette compilation va également sortir en format physique sur Switch et PS4 au Japon sous le nom d'Ultimate Collection Wonder Boy, mais elle ne contiendra que les versions japonaises, (8 versions passent donc à la trappe).

L'option "accélérer" permet de fracasser plein de champignons dans Wonder Boy V. C'est peut-être de là que vient l'expression "appuyer sur le champignon"

L'option "accélérer" permet de fracasser plein de champignons dans Wonder Boy V. C'est peut-être de là que vient l'expression "appuyer sur le champignon"

Bref, Wonder Boy Anniversary Collection est la compilation incontournable que tous les fans de la licence attendaient. Malgré l'absence des derniers remakes pour des raisons évidentes, son contenu abondant saura titiller la fibre nostalgique des vétérans tout en étant susceptible d’intéresser les plus jeunes grâce à ses diverses options qui rendent ces titres plus accessibles. On regrettera tout de même un prix un peu élevé ainsi que l’absence d’empathie de l’éditeur envers les acheteurs de la compilation précédente qui se sentiront forcément léses.

SUPPOS : 5/6

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[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Publié le par Dr Floyd

The Callisto Protocol
Testé sur Xbox Series X

Existe aussi sur Xbox One, PS5, PS4, PC
Développeur : Striking Distance Studios
Sortie : 2 décembre 2022

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

J'ai commencé à tester The Callisto Protocol, mon jeu triple A (à vois si il mérite ce terme) de fin d'année le plus attendu, étant fan de science-fiction, étant fan de Dead Space (qui semble être la source d'inspiration ?), et étant en manque de jeux exploitant plus ou moins ma Xbox Porno Série X ;) Parce que franchement pour l'instant on ne voit que des jeux Xbox One + ou PS4+ sur cette étrange génération. Mais je ne m'attend pas à de miracles, car cela reste un jeu "cross-gen"...

1er retour après 1 heure de jeu


Le menu inquiète un peu (simpliste, faisant tourner une courte vidéo sans intérêt), mais une fois lancé on est vite rassuré ! Vous vous retrouvez dans un vaisseau spatial marchand en route vers une lune de Jupiter, la planète Callisto, ce qui parlera tout de suite aux fans d'astronomie. A priori vous transportez avec votre coéquipier de la marchandise qui pourrait vous rapporter gros et vous permettre de prendre aussitôt votre retraite. Sauf que tout dérape vite, vous apprenez qu'il se passe de drôles de choses sur Europa (autre Lune de Jupiter), et votre vaisseau est attaqué par des pirates... Tout ceci se termine par un crash sur Callisto.

Bon bah Callisto c'est cette Lune, pas top pour partir en vacances...

Bon bah Callisto c'est cette Lune, pas top pour partir en vacances...

Alors niveau esthétique/technique on est servi, ambiance "Alien" dans le vaisseau, avec d'énormes effets de lumières, de jeux d'ombre, de fumées, d'effets de particules, et un niveau de détail visuel très impressionnant. Les visages sont réussis, mais sans plus, on connaissait déjà ça sur par exemple sur le jeu LGBT+ Last of Us Part II. Tout ceci en 60FPS (semble t-il), ça tourne super bien. Globalement on est quand même pas loin d'être en face d'un jeu qui mérite de tourner sur la Porno X. La maniabilité est classique, un mélange de tout ce qui existe, entre Dead Space et Last of Us II on va dire.

A noter que la ressemblance avec Dead Space n'est pas un hasard, ni une tentative de copie... Le studio de dév' derrière le jeu ayant été créé par Glen Schofield, qui avait déjà co-réalisé Dead Space.

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X
[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Revenons au scénario. A peine au sol vous êtes fait prisonnier et vous vous retrouvez (injustement ?) dans une prison coloniale, mais tout dérape à nouveau, une attaque inconnue semble avoir tout détruit au sol, du coup la grille de votre cellule est ouverte (coup de bol !) et vous pouvez vous sauver... tombant aussitôt sur des sortes de zombies ! Alors on va arrêter là pour le scénario, car c'est à vous de le découvrir. Rassurez vous nous sommes encore au tout début du jeu, avec des élements de tuto intégrés dans le gameplay.

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X
[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Ce qui m'inquiète un peu pour l'instant c'est qu'on est dans un pur jeu de couloir/combat, ce n'est pas original pour un sou. Les premiers combats contre des zombies-like (à priori des humains controlés par des bestioles ayant pris le controle du corps) sont très satisfaisant, on esquive de manère naturelle au stick, on frappe avec violence, avec effets de ralenti, c'est très plaisant (si j'ose dire), on ressent les coups. Un indicateur dans votre cou indiquant votre niveau de santé vous fera alors trop penser à Dead Space. Sinon j'ai oublié de vous dire qu'il y a 3 niveaux de difficulté dans le jeu, je n'ai pas vérifié si on peut changer en cours de partie.

Donc voilà tout semble très propre, très réussi, mais c'est pour l'instant très classique, tant au niveau scénario/level design qu'en terme de jouabilité, avec la sensation de rejouer à une sorte de Dead Space-Doom 3... Espérons que ça ne soit pas une succession de combats dans des couloirs, et que le scénario décolle. Mais l'envie de progresser est bien là, je vais donc avancer dans le jeu et revenir compléter ce test avec un peu plus de recul. On ne peut pas en tout cas pour l'instant parler de renouveau mais de jeu "Whitakker touch", c'est à dire un super bien roulé ;)

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Après 3 heures de jeu...

Je confirme que les combats au corps à corps ça fonctionne très bien, esquive, blocage, contre-attaque, c'est violent, on ressent les coups. Tout est question de timing, même si cela devient un peu hasardeux (à mes yeux) quand il y a plusieurs ennemis à l'écran, mais globalement c'est une réussite. Mais maintenant j'ai récupéré une arme à feu, ce qui permet de se débarrasser de ses ennemis de manière un peu plus conventionnelle. Avec une arme gravitationnelle vous pourrez même faire rentrer l'ennemi en lévitation, et vous en sertir comme punching-ball. Mais à priori l'inventaire est très limitée et il ne faut pas s'attendre à une grosse collection d'armes. A noter aussi des "finish" dignes de Morkal Kombat... limite un peu abusés. En fait la baston est si fréquente, qu'au final le jeu n'en est plus du tout angoissant.

La difficulté peut bien être modifiée à tout moment (ce que j'ai fait à certains points chauds, j'ai honte), et les aides également : visée/esquive/QTE auto ou pas. C'est parfois assez difficile, d'autant que la santé baisse très vite et que vous n'aurais jamais le temps de vous soigner en pleine castagne.

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Je vous confirme aussi que le level design est purement de couloirs... pas besoin de carte. On peut juste éventuellement se planter de direction quelques instants... pas de ligne à suivre comme dans Dead Space, et ça tant mieux. Jeu linéaire : avantage ou inconvénient ? Cela dépendra des goûts et couleurs de chacun ! Mais il est clair que si votre objectif et de trouver un jeu rempli d'énigmes et d'exploration open-world, passez votre chemin !

Venons-en au vrai problème du jeu, ce que je craignais se confirme, c'est très répétitif et sans profondeur ! Déjà on passe son temps à ouvrir des sas... sans arrêt ! Cela en devient ridicule. D'où vient cette passion du développeur pour les portes ??? Ensuite le tout manque d'audace, de missions, d'armes, d'ennemis, de design varié, de profondeur scénaristique... c'est toujours la même chose. A tel point qu'on a la sensation très désagréable de jouer à un jeu d'arcade... voire à Mortal Kombat dans l'espace ! On est loin de la variété d'un Last of Us par exemple !

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Un avis final sur la technique. C'est beau, c'est rempli de jeux d'ombres, de lumière, de fumée, de feu, de particules... mais on en revient toujours au même problème : c'est très répétitif. En mode performance le tout reste stable à 60FPS, c'est un poil moins beau, mais conseillé (surtout pour le timing des combats). C'est un peu frustrant sur Xbox Series X bordel que de devoir baisser la qualité ! L'ambiance sonore est excellente, sauf pour la synchro labiale en VF, mais ça c'est comme d'habitude. Les vibrations dans votre manettes assurent une immersion encore meilleure. A noter aussi déjà un très gros patch qui s'est installé, apportant je ne sais trop quoi.

[TEST] The Callisto Protocol / Xbox Series X

Autant durant la première heure de jeu on est très motivé et pris dans l'ambiance, autant après 3 ou 4h on a l'impression de tourner en rond, et la motivation n'est plus la même. On a vraiment la sensation qu'il ne va rien de passer de nouveau... j'espère me tromper.

The Callisto Protocol est un très bon jeu d'action-spatial, très réussi techniquement, très propre sur lui, très fignolé... mais hélas sans la moindre originalité, avec un scénario très banal (à voir comment cela se termine ?), qui donne l'impression de jouer à un jeu d'action plutôt que de vivre une aventure comme dans Half Life 2 ou Last of Us. On ne peut donc pas parler de "Triple A". Si vous cherchez un grand jeu de science-fiction, on y est pas du tout, si vous cherchez un jeu d'action gore terrifique, on y est... sauf que franchement ça ne fait pas trop peur. De bons moments malgré tout.

SUPPOS : 4/6

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[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Publié le par Dr Floyd

God of War: Ragnarok
Support : PS4

non testé sur PS4 Pro ni PS5
Editeur : Sony / Santa Monica
Sortie : Novembre 2022

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Des années ont passées depuis que le viril Kratos et son maigrelet de fiston, Atreus, ont terminé leur improbable aventure.... pour un jeu PS4 typé "Avengers" qu'on oubliera bien volontiers !  Le précédent sur PS3 aussi d'ailleurs. God of War cela reste une légende sur PS2, point barre. Mais bon le duo tente un nouveau retour sur PS4 et PS5 au milieu d'un hiver annonçant la fin du monde. Et je vous teste tout ça sur PS4, la toute première, car je n'ai plus la Pro (je l'ai revendu à Pascal de Cnews), et je ne compte toujours pas acheter cette invisible PS5.

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Le démarrage du jeu est très timide, mais volontairement, afin de nous proposer une montée en puissance du gameplay et des effets spéciaux de gros kéké. L'intro est donc assez longue (rassurez vous pas autant que celle du dernier Red Dead, c'est impossible LOL), mais nous montre déjà que la PS4 va sortir ses trippes. Kratos impressionne de par sa modélisation exceptionnelle ! Bordel qu'il est beau ! Quasi aussi viril que moi le type !

Franchement, cette console de 2014, même sur un écran "rétro" 1080p, fait tout aussi bien que les meilleures réalisations que j'ai vu sur ma Xbox Serie Porno X en 4kéké sur écran de gros bourgeois. On est ici sur une réalisation de type Last of Us Part II, sans les scènes lesbiennes (ce qui risque de choquer le mouvement Woke), et c'est franchement au top. On voit bien que malgré l'évolution du hardware, on est arrivé à un plafond de verre, et que des consoles de bientôt 10 ans (et même la Switch) bien programmées peuvent proposer un rendu qui n'a rien à envier aux nouvelles consoles "vaporhardware" sous azote liquide. Les textures, la définition, franchement, on s'en tape, l'important est le soin apporté à l'ensemble. Et chez Santa Monica, pour ça, ils sont très forts.

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4
[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Après ok le jeu est très classique, c'est du TPS avec une arme dans le dos, mélangeant cinématiques de grande qualité (avec le moteur du jeu) et phases plus ou moins épiques d'action, le tout avec des quêtes annexes (qui ne manquent pas d'intérêt cependant). Et le jeu vous apportera aussi un lot de surprises bienvenues. Le gameplay est soigné, deux pouvoirs de bouclier (parade, onde de choc), des armes avec des mouvements spéciaux pour tout défoncer, et toujours quelques scènes avec touches contextuelles. Tout ça face à des méchants assez variés, entres bêtes, monstres, divinités et autres joyeusetés... et des boss proposant une mise en scène de haut vol.

A noter qu'il y a comme toujours dans ce jeu des "puzzles" liés à l'environnement, et pas mal de narration, mais qui ne saoule pas, ça va, les dialogues sont "sérieux" et matures. Seul l'aspect jeu de rôle est un peu lourdingue, mais ça c'est moi, je n'aime pas dans ce type de jeu devoir gérer des améliorations d'armes et des compétences, ca ma gonfle grave.

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

5 niveaux de difficulté, en fonction de vos ambitions : préférez-vous vivre une histoire et admirer les graphismes, ou être à fond dans le gameplay hardcore pour montrer que vous êtes un killer, on vous laisse le choix et c'est très bien. Je suis loin d'avoir terminé le jeu, je vais passer la main au fiston, moi j'ai des jeux Atari 2600 à terminer en priorité, mais je sais qu'il y a 9 royaumes à explorer, et qui semblent vraiment variés et superbement modélisés. On parle de 20h environ pour aller au bout ? Le début du jeu sous la neige n'étant pas idéal pour nous en en mettre plein la vue niveau environnements, mais déjà on remarque le soucis du détail à tous les niveaux (végétation, les pas dans la neige, la texture des fourrures, etc...). 

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Techniquement sur ma PS4 de bientôt 10 balais ça tourne en 1080p (enfin je crois) et 30 images secondes, et franchement c'est largement suffisant et très beau. J'aimerai voir par curiosité ce jeu en 4K/60FPS sur PS5 pour comparer, mais franchement je n'en ressent pas le besoin, c'est ici déjà très bien. Je suis plus impressionné par ce jeu sur PS4 que par Elden Ring sur next-gen par exemple. Quant à la musique, plutôt discrète, elle accompagne superbement le jeu. J'ai cependant noté après quelques parties de méchants bugs avec des personnages qui se passent au travers ou rentrent dans le décor... y a des patchs qui tomberont je pense.

[TEST] God of War : Ragnarok / PS4

Une réalisation artistique et technique franchement au top déjà sur une simple PS4 de base (malgré quelques bugs), un gameplay soigné, une épopée agréable et variée... que dire, un top du "TPS avec une arme dans le dos" sur cette console, même si au final c'est un jeu très classique. Classique mais pleinement réussi. Il défonce en tout cas les Gods of War des PS3/4, ce n'était certes pas difficile, le jeu est ici largement plus mature et moins débile. Voilà, je vous conseille ce jeu (comme ça Sony m'offrira une PS5 après avoir lu mon billet), vous pouvez y aller, je ne vois pas trop comment vous pourriez être déçu. Cependant, je vous le dit : rien ne peut égaler le tout premier God of War de la PS2. Ainsi ai-je parlé.

SUPPOS : 5/6

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[DECOUVERTE] Wonder Boy Collection / Switch

Publié le par Dr Floyd

WONDER BOY COLLECTION
Support : Switch
Editeur : Inin Games
Sortie : mai 2022

[DECOUVERTE] Wonder Boy Collection / Switch

Je n'étais pas fan du jeu d'arcade Wonder Boy (Escape/SEGA 1986), mais force est de constater que la série a perduré et reste assez populaire aujourd'hui. Mais ni ce garçon merveilleux, ni Alex Bide ne deviendront la mascotte de SEGA, doublés par le stupide hérisson bleu. Voici aujourd'hui une compilation de 4 titres de la série : Wonder Boy, Wonder Boy in Monster Land en version Arcade et Wonder Boy in Monster World, Monster World IV en version Megadrive. Bah oui Wonder Boy III the Dragon's Trap et Monster Lair, ils sentent du slip !

WONDER BOY

Développé courant 1985 c'est en quelque sorte un concurrent à Super Mario Bros, mais là il faut le dire vite ! C'est un jeu de plateforme a scrolling horizontal (toujours de gauche à droite) beaucoup moins subtil et plus rigide que son concurrent, et esthétiquement assez moyen, là c'est un avis personnel. Cependant il y a un certain challenge a tenter de le terminer (sans tricher) en traversant les 9 mondes composés chacun de 4 zones. Et on peut dire que c'est malgré tout un jeu qui en inspirera beaucoup d'autres.

[DECOUVERTE] Wonder Boy Collection / Switch


WONDER BOY IN MONSTER LAND

Un an après le merveilleux garçon revient pour de nouvelles aventures. Sauf que là le jeu passe du genre 100% arcade à un genre un peu plus aventure-action avec dépense d'argent pour acheter des équipements. Un mini coté RPG en quelque sorte. Et franchement je le trouve assez bof avec son écran tronqué à gauche et en haut (avec un gris d'une tristesse infinie), et avec son style visuel qui n'arrive pas du tout à me convaincre. Ca ressemble plus à un jeu micro 8bit qu'à un jeu d'arcade je trouve. Je n'aime pas ce jeu.

[DECOUVERTE] Wonder Boy Collection / Switch


WONDER BOY IN MONSTER WORLD

Bah oui on passe direct au 5eme opus... Exit le cultissime Dragon's Trap ! Pourquoi ? Il a déjà eu un remake, c'est une célébrité, et on veut certainement le réserver pour d'autre remakes ou ressorties... Mais c'est vraiment con, car du coup à quoi rime cette compilation ? Exit aussi Monster Lair, réorienté action, mais qui lui est dispensable.

Dans ce 5ème épisode, sorti en 1991 sur Megadrive, un cap graphique est franchi, pour une aventure assez conséquente, avec un bel aspect RPG. C'est surement pour beaucoup le meilleur jeu de cette petite compilation, mais je ne suis pas expert du garçon merveilleux.

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MONSTER WORLD IV

Pas vraiment le 4ème opus ;) C'est le 6ème en fait, sorti en 1994 toujours sur Megadrive. Dans ce jeu on se réoriente peut-être un peu plus vers l'action/plateforme. Il est plutôt réussi, certains adorent cet opus. Il n'est jamais sorti en Europe sur la console 16bit, et c'est très surprenant ! (il n'a débarqué chez nous que sur la console virtuelle de la Wii).

[DECOUVERTE] Wonder Boy Collection / Switch


UNE COMPIL QUI EN FAIT LE MINIMUM

Bon au final on ne peut que être déçu par le contenu, seulement 4 jeux, et l'absence du titre le plus culte, même si Monster World est tout aussi bon. Et pas de version alternatives non plus (Par exemple les versions console de Wonder Boy 1 et 2). Mon préféré reste le 1, même il a super mal vieilli, mais je reste un fan d'arcade avant d'être un fan d'action-aventure RPG.

L'écran d'accueil, fixe, est triste. Niveau options/bonus c'est assez classique : une fonction retour en arrière pour ceux qui veulent tricher, une fonction turbo pour accélérer le jeu (souvent un peu lent). Des fonctions de triche, de niveau de difficulté,  et une sauvegarde de l'état de la partie. Sans oublier quelques paramètres sonores et visuels 'comme un mode CRT) et une mini gallérie d'images. Très très d'infos sur chaque titre, et des crédits ridicules. Voilà. Mais on sent un certain manque d'amour autour de cette compilation.

On sent même le garçon merveilleux un peu sceptique...

On sent même le garçon merveilleux un peu sceptique...

Si vous êtes un gros fan de la saga Wonder Boy vous allez être obligé de prendre cette compilation pour votre collection, mais pour le joueur simplement curieux il y a de quoi douter : il manque 2 titres et il y peu d'options et bonus. Je ne vais pas noter une compilation, ça n'a pas trop de sens. Je vous laisse juger si il vous faut ce jeu dans votre collection Switch, ou pas. C'est vous qui voyez !

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