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[TEST] Dragon Quest IX Les Sentinelles du firmament / DS

Publié le par Dr Floyd

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DRAGON QUEST IX Les Sentinelles du firmament

Support : Nintendo DS

Développeurt : Level 5
Editeur : Nintendo

Sortie : 23 juillet 2010

Test mis à jour le 11/09/2010

Et voici je pense le jeu le plus attendu de l'année sur Nintendo DS ! Après des décennies de frustrations (série jamais importée en Europe) et un 8e épisode sur PS2 qui aura su se faire attendre, voici maintenant Dragon Quest qui déboule (après de nombreux reports lui aussi) sur la portable de Nintendo, pour un 9eme opus au format cartouche. Quid de la transposition de ce jeu sur portable avec en sus un mode multijoueurs ? Le jeu adulé au Japon et noté 40/40 par le clown Famitsu mérite t-il finalement tant d'éloges ?

On commence par la création de son personnage assez inutile car vous ne pouvez changer que des détails. Le scénario est assez déroutant au départ : vous êtes un ange chargé de surveiller les humains d'un petit village. En leurs rendant service vous obtenez des auras qu'il faudra offrir à l'Arbre du Monde afin de faire pousser les fruits de la Déesse, le but ultime qui permet aux anges de rejoindre Peter Molyneux, heu pardon Dieu. Sauf qu'un jour, patatra, un incident se produit, et vous êtes projetés sur terre en perdant vos ailes. Je vous avais prévenu, c'est bien débile ;) Mais vous voici désormais sous forme humaine et visible dans le village, c'est là que le jeu débute réellement pour une aventure qui devient alors plus traditionnelle et plus "rassurante", avec une quête principale et des missions annexes (certaines font quand même office de remplissage mais bon elles ne sont pas obligatoires).
 

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Comme toujours le jeu est basé sur le levelling, il faut trouver le juste milieu entre points d'expériences, équipement et composition de l'équipe pour progresser assez rapidement sans devoir tourner en rond des heures à combattre des ennemis faibles. Un mélange de stratégie et de "passe-temps" qui a fait ses preuves. Mais quel pieds de s'attaquer à un donjon et de terminer sur les rotules après avoir tué de justesse le boss final. A noter que vos ennemis sont désormais visibles à l'écran et qu'il est souvent possible de les éviter en les contournant rapidement, mais certains peuvent vous poursuivre. Fini les combats aléatoires assez frustrants, ça c'est une bonne et énorme évolution.
 

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Des combats qui reposent toujours sur le même principe, le classique tour par tour où vous choisissez d'attaquer, de lancer un sort, de défendre ou d'utiliser un item. Ces combats sont rapides, dynamiques, bien mis en scène, et très facilement gérables avec un seul bouton. Aucun changement donc, c'est le même principe que pour les anciens Dragon Quest avec juste l'apparition d'un "combo" lorsque vous enchaînez les coups gagnants. Si vous êtes trop affaibli à la fin d'un combat et sans potions retournez dormir au village et profitez-en pour vous confesser à l'église, ce qui équivaut à une sauvegarde. Les habitués de la série connaissent bien sûr tout cela. On ressent de plus une certaine liberté de déplacement (après plusieurs heures de jeu) avec une map qui se découvre petit à petit, et c'est le bonheur lorsque vous accedez à la nagivation, rendant le jeu vraiment épique.

Dommage cependant de devoir se taper des monstres "rétro" et kitsch tels que le fameux gluant bleu... ça passait sur Nes dans les années 80 mais aujourd'hui c'est un peu ridicule. J'ai malgré tout fini par m'y habituer après plusieurs Dragon Quest ! Le nombre d'ennemis est ici absolument incroyable, on se croirait dans Pokemon. Idem du côté des objets et de l'équipement, c'est le catalogue de la Redoute ! Level 5 nous propose un jeu vraiment complet, chapeau bas !

 

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Quant à la réalisation, elle est tout bonnement exceptionnelle pour la DS qui crache ses tripes. Une réalisation 3D somptueuse, fluide, avec de magnifiques décors. Même la map est désormais en 3D (avec un plan 2D sur l'écran supérieur). A noter que les rotations 3D du décor (avec les gâchettes) sont limitées en angle, mais suffisantes. Seul petit bémol, si vous dirigez 4 personnages le jeu présente de petits ralentissements dans les décors trop complexes (comme en ville), dommage.

Le jeu garde ses menus ancestraux mais les commandes sont tellement simples, intuitives et efficaces que cela ne gène pas. Aucun intérêt d'y jouer au stylet. Et n'oublions pas les fameuses mélodies inoubliables de Koichi Sugiyama. Bref ce jeu est vraiment beau, certes le style graphique reste trop naïf et enfantin, mais on ne changera pas les japonais que voulez-vous !


Le mode multi en local reste accessoire à mon goût, il faut se rendre à l'auberge pour lancer une session de jeu. Cela peut être en tout cas très amusant de combattre aux cotés de personnes "réelles". Dans ce mode chaque personnage fait ce qu'il veut, vous pouvez vous éloigner les uns des autres et combattre en solo de votre coté sachant que c'est l'hôte qui maîtrise quand même le scénario et qui peut rameuter toute l'équipe pour un gros combat.

Très bien calibré dans son levelling, beau, hyper complet, et le tout sur une petite cartouche DS, sans accès disque, jouable à tout moment par petites sessions, ce Dragon Quest est un véritable bonheur vidéoludique ! Et pourtant je ne suis pas du tout fan de RPG Japonais, mais je trouve que celui ci se rapproche un peu des classiques jeux de rôles occidentaux malgré son côté naïf. En tout cas c'est un passe temps idéal et je lui donne un bon 6/6 malgré ses défauts car je suis vraiment sous le charme.

SUPPOS : 6/6
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[TEST] Samurai Shodown Anthology / PSP

Publié le par Dr Floyd

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SAMURAI SHODOWN ANTHOLOGY
Support : PSP
Existe également sur PS2 et Wii


Editeur : Ignition Entertainment
Développeur : SNK Playmore


Sortie : Janvier 2009

Samurai Shodown chez Rueducommerce

 
la PSP reste une console fabuleuse pour le Gamopat, et ce malgré son UMD Crrr Crrr insupportable. Grâce à quelques perles (LocoRoco, EveryBody's Tennis, etc...) mais aussi et surtout grâce à des compilations rétro de folie qui permettent de rejouer dans vos WC à de très nombreux jeux d'arcade cultes. Compilations Capcom, SNK Neo Geo, King of Fighters, Gradius, Parodius mais également Samurai Shodown, licence un poil moins célèbre mais Ô combien jouissive.

Samurai Shodown (aussi connu sous le nom Samurai Spirits) est un jeu de baston né chez SNK en 1993 pour leur système d'arcade NeoGeo. Pour le fond sachez simplement que l'action se passe au Japon au 18eme siècle, avec un système de combat repompé bien sûr sur Street Fighter 2, mais avec le rajout d'armes blanches, et l'utilisation du fabuleux (pour l'époque) zoom/dezoom 2D.

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Les 6 jeux qui composent cette compilation (Samurai Shodown, Samurai Shodown Ii, Samurai Shodown Iii, Samurai Shodown Iv Amakusas Revenge, Samurai Shodown V et Samurai Shodown Vi) ne sont pas des remakes mais les vraies ROMS émulées avec des options supplémentaires (comme le cadrage de l'image ou les musiques remixées). On regrettera juste quelques crrr crrr entre chaque combat mais hélas aussi parfois pendant le combat, générant un possible mini-freeze qui ne sera apprécié que par Richard Gear Solid. Agaçant.

Mais sinon rien à redire, c'est parfaitement émulé, au pixel près, malgré quelques déformations inévitables si vous voulez y jouer en mode 16:9 plein écran. Les animations et sprites sont fluides, accompagnés des digits sonores rétro de l'époque et de musiques traditionnelles japonaises vraiment excellentes. Le gameplay au pad est parfait (sur PSP 2000), ça répond très bien. Les différents niveaux de difficultés permettront aux débutants comme aux pros des jeux de combat de rencontrer une très bonne résistance.


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Alors quel est le meilleur épisode des 6 ? Cela dépendra des goûts de chacun ! Il faut dire que malgré les années qui séparent le premier du dernier épisode, ils se ressemblent beaucoup, et j'aurai personnellement tendance à toujours préférer le tout premier opus. Il m'avais tellement marqué quand je l'ai découvert à l'époque sur Neo Geo (quelle claque visuelle par rapport à Street Fighter 2 !) que j'en reste encore aujourd'hui complètement fan !

Samurai Shodown Anthology est une compilation indispensable pour les fanas de jeux de baston 2D. Six jeux en un à un prix correct, c'est une affaire, surtout pour une licence de cette trempe. Rien que pour le premier opus je trouve que l'achat est justifié. Seul problème mais lié à la console : le support UMD...

SUPPOS : 5/6
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[TEST] EVERYBODY'S TENNIS / PSP

Publié le par Dr Floyd

  everybody-tennis-box.jpg EVERYBODY'S TENNIS
Support : PSP
Existe également sur PS2

Editeur : Sony

Développeur : Clap Hanz

Sortie : 7 juillet 2010


Il y avait longtemps que je n'avais pas été autant excité à l'idée de tester une nouveauté sur PSP ! Et pour cause : Everybody's Tennis sur PS2 est une petite perle passée assez inaperçue à l'époque sur une console en fin de vie. De loin le meilleur jeu de tennis sur 128 bits, et cette adaptation sur PSP me semble tout à fait adaptée et judicieuse.

Le tennis en jeux vidéo, c'est Final Match Tennis sur PC Engine. Depuis bof... je n'ai plus jamais pris plaisir. Que des daubes immondes : un Virtua Tennis (certes sympa en 1999 sur Dreamcast) mais qui n'a jamais su évoluer pour devenir un simple pong-like vite barbant, un Top Spin moche et ennuyeux à mourir, et un Smash Court qui ne sait pas trop dans quelle cour jouer entre l'arcade et la simulation... Heureusement il y a eu ce petit miracle Everybody's Tennis en 2007 signé Clap Hanz. Cette version PSP en reprend totalement le principe en essayant d'améliorer le concept.


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Parlons tout de suite du gros défaut de ce jeu : l'environnement et le scénario. Nous avons affaire à un vrai jeu japonais avec des personnages mangas, des dialogues puérils et un scénario ridicule qui n'intéresserait même pas un fan de Oui-Oui. Le problème c'est qu'il faut suivre ce scénario pour débloquer les personnages et les courts du mode "jeu direct"... Car tout comme pour la version PS2 il n'est possible au début de jouer qu'avec 2 personnages sur un seul terrain ! Tout est à débloquer... surprenant.

Bref, il faut se taper le mode histoire qui se déroule un peu à la façon "Pokemon" avec déplacements, dialogues (à la con), évolution des stats et goodies à récupérer. C'est LE défaut du jeu, mais heureusement les phases entre chaque matchs sont tout de même assez courtes. Pour positiver disons qu'elles permettent de décompresser entre chaque partie, mais c'est l'aspect pré-ado qui est quand même assez gênant.

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Coté réalisation c'est excellent, et du niveau de la version PS2 : les graphismes sont mignons, les animations sont variées et rigolotes, et le jeu est fluide. Différentes vues sont proposées, l'environnement est animé et coloré, bref c'est une vraie réussite visuelle. La bande son est plus banale, mais libre à vous de désactiver la musique durant les matchs. A noter qu'il est possible d'installer le jeu sur une carte mémoire (400Mo environ) afin d'éviter les agaçants crrr crrr de la PSP, une option quasi indispensable si vous comptez y jouer souvent.

Allez venons en maintenant à ce pourquoi Everybody's Tennis est une perle : son gameplay ! Ceux qui découvrent le jeu risquent d'être très surpris au départ : le jeu est très exigeant contrairement à ce que pourrait faire croire son habillage. Tout comme le fameux Final Match Tennis de la PC Engine, il faut faire preuve de beaucoup de concentration et de timing pour réussir ses coups. Et le jeu a même encore gagné en technicité depuis la version PS2 ! On note aussi l'apparition d'une jauge d'endurance... c'est quasiment une simulation.

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Dans ce jeu de tennis on contrôle vraiment la balle et celle ci sort des limites du terrain, d'où l'importance du moment de la frappe et de votre placement, ils sont capitaux dans la maîtrise du coup (la force et la direction). Trop technique ? Trop compliqué ? Que nenni ! La prise en main est immédiate, le jeu au pad très précis (du moins à partir de la PSP 2000) avec seulement trois boutons pour trois types de coups : slice, lift, et lob. Une jouabilité géniale, parfait compromis entre l'arcade et la simulation. Après quelques matchs de rodage, vous découvrirez des adversaires coriaces et les matchs deviendront épiques. Car
si le gameplay est très bien réglé, l'IA l'est également, on sent très bien la différence de jeu entre chaque joueur, il faut à chaque fois s'adapter et se concentrer pour sortir des coups qui gêneront votre adversaire, palpitant !
On retrouve toute la tension d'un bon vieux jeu de tennis des années 80 !

Everybody's Tennis ne s'embarrasse pas de modes de jeux, Clap Hanz mise tout sur le fun. Pas de vrai tournoi "sérieux", mais quand même la possibilité de jouer en double, et à plusieurs via le mode "tennis pour tous". Alors même si le scénario à la japonaise irrite, on fini par l'accepter devant le challenge de la progression.

Dommage qu'il faille passer par un système de scénario puéril pour débloquer les personnages et les terrains, dommage aussi qu'il n'existe pas un vrai mode compétition... mais en fait le but des développeurs est très clair : on est là pour s'amuser ! Casuals et gamers réunis, d'où le titre ! En effet ce jeu au gameplay fantastique plaira aux deux catégories. Le meilleur jeu de tennis des années 2000, et de très très loin.

SUPPOS : 5,5/6

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[LES BOUSES DE L'ETE] U-Sing Johnny Hallyday

Publié le par Dr Floyd

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Support : Wii


Editeur : Mindscape



Sortie : 15 Juin 2010


Bougre de sprite de GX4000 ! Johnny Hallyday sur Wii !!! Alors là on tient la vraie perle de l'été ! J'ai réussi à me faire prêté le jeu afin quel ma Wii puisse "allumer le feu"...

Et deux heures après je l'avais déjà rendu à son propriétaire ! Ce jeu de karaoké est un véritable scandale : seulement 20 titres au programme pour résumer la carrière du Johnny, il manque donc de très gros "classiques", qu'il sera sûrement possible de récupérer un par un via le ridicule U-Sing Store en payant le prix fort...

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Mais le drame ici c'est que la moitié des chansons sont des Live de mauvaise qualité et qui ne sont franchement pas adaptées à du Karaoké ! Les modes de jeux proposent eux aussi le minimum syndical et la reconnaissance vocale ne reconnaît rien du tout. Un jeu de karaoké médiocre, bâclé, 100% commercial, Minscape comptant bien sûr sur les fans inconditionnels pour se remplir facilement les poches. Noir c'est noir.

SUPPOS : 0/6

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[SPEEDTESTING] NeoGeo Battle Coliseum / XBLA

Publié le par Dr Floyd

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NEOGEO BATTLE COLISEUM
Support : XBLA
Existe également en arcade et sur PS2

Editeur : SNK Playmore

Sortie : Juin 2010



Speedtesting de 1h00


Et hop encore un recyclage signé SNK pour le Xbox Live avec ce NeoGeo Coliseum issu du jeu d'arcade de 2005, pas le plus connu des jeux de baston, mais un cross-over vraiment très fun !


Ce jeu n'est peut-être pas le meilleur de SNK, mais c'est un excellent jeu de baston 2D avec plein de références pour les fans de NeoGeo. Au programme un mode Story, Survival, Versus et Online. 40 personnages de jeu, oui 40, tous issus de licences SNK comme King of Fighters (of course !), Samurai Shodown et Metal Slug, pour des affrontements en 2 Vs 2, il y a vraiment de quoi faire !

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Le gameplay est fun comme un Marvel Vs Capcom mais un peu plus technique. Je pense que le casual comme le gamopat y prendront vraiment beaucoup de plaisir. On regrettera cependant un certain désequilibre entre les personnages, surtout les "épéistes" trop forts, c'est pour moi le gros défaut du jeu, et certains peu agréables à jouer (comme Marco de Metal Slug, bof).

La réalisation est soignée, décors en 3D, lissage du jeu, c'est beaucoup plus propre que sur la version PS2. Certes les sprites pixellisent un peu (mais ça a son charme) et certains décors manquent de charme, mais globalement c'est du bon boulot : fluide, coloré et dynamique.


Vendu à un prix sympa, 800 Ms Points, Battle Coliseum s'impose comme un excellent jeu de baston sur le Xbox Live, complet et fun. De plus cette nouvelle version est plus jolie et intègre un mode online.


SUPPOS : 4,5/6
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[TEST] The Saboteur / Xbox 360

Publié le par Alto_3

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Support : Xbox 360
Existe également sur PS3 et PC


Editeur : Electronic Arts

Développeur : Pandemic Studios


Sortie : 3 décembre 2009


U
n jeu prenant place au coeur de Paris pendant la Seconde Guerre Mondiale, voilà qui a de quoi attirer l'oeil. Explosions, meurtres et petites femmes de Paris, tout les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un bon moment. Et pourtant...


Dans The Saboteur, vous incarnez Sean Devlin, un Irlandais fort peu sympathique au premier abord qui, bien que n'ayant aucun rapport avec la Résistance au départ, va se retrouver obligé de défendre la capitale française à lui tout seul ou presque. Au fur et à mesure de l'aventure, vous allez faire connaissance avec diverses personnes vous proposant diverses missions à tel ou tel endroit. Vous l'aurez compris, The Saboteur est un GTA-like.

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Graphiquement, le jeu se situe un ton en dessous de la référence du jeu de bac à sable. Même si on sent que les petits gars de chez Pandemic ont tout donné pour leur dernière oeuvre, on notera quelques baisses de framerate de ci de là, l'apparition de certaines textures un peu tardivement et des ralentissements lors des dernières missions du jeu.

Ceci étant dit, on oublie vite ces défauts une fois plongé dans l'ambiance très personnelle du jeu. Le game design de The Saboteur vous emmène dans un Paris en noir et blanc, avec pour seule couleur le rouge des brassard des Nazis. Votre but est donc de redonner progressivement des couleurs à la capitale en redonnant espoir aux habitants des quartiers, via les fameuses missions. L'atmosphère est bonne, même si on regrettera les passants parisiens parlant anglais ou français avec l'accent anglais (je reviendrai plus tard sur l'aspect sonore). On retrouve tout ce qui fait le charme de notre bonne capitale : la tour Eiffel, Montmartre, les jeunes filles faciles... voilà qui a certainement dû plaire au public étranger.

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Les premières tâches qui vous seront données feront office d'introduction et de didacticiel. Simple mais efficace. Les objectifs sont variés, mais le but est toujours le même : tuer des Allemands ou faire péter des trucs. Pour cela, vous pourrez employer la manière brutale (foncer dans le tas) ou la subtile. Le jeu vous permettra de vous déguiser en soldat et de franchir les lignes ennemies sans vous faire repérer. Vous devrez tout de même adopter le comportement d'un soldat si vous ne voulez pas donner l'alerte. Au final, on a l'impression de toujours faire la même chose.

De plus, la maniabilité pourra en refroidir certains : les phases d'escalade sont d'une simplicité enfantine, mais dès qu'il s'agit de descendre, c'est une autre histoire. Le joueur perdra un temps fou à bien se placer pour ne pas faire tomber Sean dans le vide sans qu'il puisse se rattraper à une corniche. Lorsque vous êtes poursuivi, c'est toujours agréable. Il est également possible de se retrouver coincé dans le décor à cause d'un bug de collision et de devoir refaire entièrement la mission. Quand on sait que certaines font parfois plus de 45 min, c'est un pur bonheur. Côté véhicules, les développeurs ont certainement voulu coller à la tenue de route de l'époque. En effet, vous aurez toujours l'impression de conduire un semi-remorque ou d'avoir des patins à glace à la place des roues, au choix. Enfin, il faut mentionner certains bugs très étranges qui vous permettront d'admirer vos balles s'évaporer comme par magie alors que vous êtes à 5 mètres de votre cible, ou ne pas arriver à transpercer un vulgaire drapeau (sûrement des balles fabriquées en France).

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Côté sonore, il y a du bon et du moins bon. Les titres diffusés à la radio semblent correspondre à l'époque, les bruits de moteurs également, et les rares endroits visitables jouissent d'une ambiance soignée. Comme mentionné plus haut, Paris est une ville assez vivante, mais on y trouve plus d'anglophones que de francophones ! Je parlerai maintenant d'un élément qui m'a particulièrement énervé (ce n'est pas le seul, mais c'est le pire) : les cinématiques. Le jeu prenant place à Paris, il est normal que notre bon héros y côtoie des Français. Là où le bât blesse, c'est que le casting se résume bien évidemment à des Américains qui parlent avec l'accent français. Le réalisme approche le zéro lorsque deux "Français" parlent entre eux en anglais, ou quand l'un des personnages principaux prononcent les quelques phrases de français du script avec un accent américain à couper au couteau. Ca a le don de m'irriter au plus haut point, et surtout de foirer complètement l'immersion.

Au final, The Saboteur est une grosse déception : c'est un mélange des genres raté (au passage, merci à EA qui a dû rusher les développeurs de Pandemic pour sortir le jeu à Noël avant de les remercier en fermant le studio définitivement), qui ne me laissera pas un bon souvenir. Suivant.

SUPPOS : 3/6

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[APERCU] Metal Gear Solid : Peace Walker

Publié le par Dr Floyd

metal-gear-peace-walker-box.jpg METAL GEAR SOLID : PEACE WALKER
Support : PSP


Editeur : Konami
Développeur : Konami


Sortie : 17 juin 2010


Richard Gear Solid, l'homme au balai dans le cul, alias Mister Freeze, est de retour dans un épisode lié à Metal Gear Solid 3, toujours dans le même trip, un jeu d'infiltration lié à une histoire mélangeant politique et militaire. Chez Gamopat nous n'avons jamais été fan de cette licence, mais j'ai eu de bons retours sur la qualité de cet opus, ce qui a aiguisé ma curiosité !

Il est certain que ce dernier est mieux maîtrisé techniquement que Portable Ops, Peace Walker nous offre des graphismes impressionnants sur PSP avec de jolis effets, c'est vraiment du bon boulot. Dès le début du jeu dans la jungle on se croirait sur MGS3 version PS2. De plus les BD interactives qui font office de cinématiques sont plutôt réussies, elles sont beaucoup moins chiantes que les blablas habituels. La quête semble assez longue et il y a plein de petits plus (missions annexes, gestion de base, coop, versus...), c'est du costaud. Mais bordel de sprite bicolore je suis en train du dire du bien de Richard Gear Solid !

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Alors bien sûr le point faible reste le gameplay, malgré trois type de commandes proposées. Ce jeu est fait pour être jouer avec 2 sticks, mais il n'y a qu'un seul stick sur PSP ! Il vous faudra beaucoup de patience pour maîtriser l'ensemble des commandes. J'ai pesté durant la première heure de jeu, mais en restant zen on fini par s'y faire, mais ce n'est franchement pas agréable. Autre point pénible : les temps de chargement.... sauf si vous installez le jeu, mais c'est presque 1 go de bouffé, cependant il faut le faire car les "crrr crrr" de la PSP sont insupportables.

Même si il garde ses défauts ce Metal Gear est très réussi : complet, superbe, mais hélas toujours difficile à prendre en main. Avec un gameplay adapté à la console j'aurai presque pu apprécier ce jeu. J'hésite du coup à en faire un test car je ne sais franchement pas quelle note lui donner. Tout ce que je peux dire pour l'instant c'est que les fans de cette licence ne seront franchement pas déçus : c'est le meilleur jeu de toute la série.

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[TEST] Transformers: La Guerre pour Cybertron / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

transformers-box.jpg  TRANSFORMERS : LA GUERRE POUR CYBERTRON
Support : Xbox 360
Existe également sur PS3 et PC


Editeur : Activision

Développeur : High Moon Studios


Sortie : 25 juin 2010


Tester un jeu de la licence Transformers, bordel de sprite clignotant qu'est ce qui m'arrive !!! Je n'ai pas le souvenir de très grands jeux avec cette série dans le passé, mais bon déjà celui ci n'a pas de liaison avec une quelconque bouse cinématographique et puis j'en ai eu quelques bons échos. Suffisant pour me motiver à le tester. Mais par contre j'ai dû me documenter un peu car je n'y connais rien en Autobots !

La guerre fait rage sur Cybertron la planète des Transformers. Elle oppose les Autobots aux Decepticons dirigés par l'infââââme Megatron. A priori c'est un scénario qui essaye de combler le vide mythologique entourant les Transformers en narrant l'origine du conflit, ce qui intéressera sûrement (?) les fans. Vous incarnerez d'ailleurs les deux camps lors de la campagne pour ne pas faire de jaja.

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D'entrée le gameplay surprend : fini les environnements ouverts, place à un genre plus classique, le shoot de couloir, dans la même veine que Gears of War : vue à la troisième personne, progression en tirant sur tout ce qui bouge, se planquer quand on est en manque d'énergie pour récupérer, des évenements spectaculaires et des boss de temps en temps. On connait par coeur !

Classique mais cependant assez agréable à jouer, car la maniabilité est bonne et l'ambiance est vraiment différente des jeux à gros biceps. Les robots sont très maniables, la visée est efficace, la transformation tres simple, que du bonheur. Les munitions sont limitées donc il faut faire attention, et si la transformation en mode véhicule n'est pas très utile elle vous offre par contre des munitions illimitées. Cependant le design des niveaux n'est pas adapté à la conduite de ces véhicules. Sinon globalement les commandes et le gameplay sont vraiment très bien réglés, c'est une belle surprise !

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Gameplay solide mais également réalisation de qualité, c'est la deuxième surprise. On fait à nouveau le lien avec Gears of War car c'est le même moteur graphique qui est utilisé et ça se sent : c'est dynamique, fluide, et surtout très détaillé. La finesse des graphismes impressionne encore plus que dans Gow car ils sont très fouillés. Par contre les décors sont assez répétitifs (bah oui nous sommes dans un monde fait de métal) et souvent très sombres, l'IA n'est pas fabuleuse (mais ça on à l'habitude sur 99% des jeux de shoot) et les thèmes musicaux ne marquent pas les esprits. A noter qu'il est possible de jouer en coop, ce qui est un plus vraiment très sympa, sans oublier bien sûr le mode multi online qui prolonge le plaisir.

Ce nouveau Transformers est vraiment un très belle surprise. On pourrait presque parler de "Gears of War like" dans le monde des robots. Un jeu certes moins adulte, plutôt grand public, mais très plaisant à jouer grâce à un gameplay efficace et une réalisation costaud. Les fans n'ont pas le choix et se doivent de posséder le jeu, les autres peuvent se laisser tenter. Si vous cherchez un jeu de robots c'est le moment en tout cas !

SUPPOS : 4,5/6
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[TEST] No More Heroes 2 : Desperate Struggle / Wii

Publié le par Dr Floyd

no-more-heroes-2-titre.jpg NO MORE HEROES 2 : DESPERATE STRUGGLE
Support : Wii


Editeur : Marvelous Entertainement


Dévloppeur : Grasshopper Manufacture


Sortie : 28 mai 2010


Ultra rafraîchissant, fun, drôle, des idées originales à la pelle, des personnages dingues, mais en même temps une réalisation médiocre avec une partie du jeu complètement à la ramasse (les déplacements en ville), je parle bien sûr de No More Heroes. Son auteur, Suda 51, est aujourd'hui devenu une petite star du jeu vidéo grâce à ce titre particulièrement décalé. L'effet de surprise passé, une suite toujours sur Wii, était-elle justifiée ?

Alors déjà un bon point pour cette suite : le jeu n'est plus du tout censuré, les gerbes de sang sont donc de la partie ! Hyper violent façon Tarentino, avec des dialogues crus, des allusions permanentes au sexe, No More Heroes n'est pas un jeu à mettre entre toutes les mains ! Couchez les enfants, sortez votre couple Chuck-Norris/Wiimote ou votre manette classique (oui oui le jeu est bel et bien compatible avec cette manette) et plongez dans les délires du Suda 51 ! Travis est en effet obligé de reprendre du service, son meilleur ami a été assassiné et la vengeance sera terrible dans un mélange de violence, de sexe, mais aussi de retrogaming ! (on en reparle).


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Vengeance !!!

Sous les ordres de la sublime Sylvia Christel, dont il est fou amoureux, le Travis doit abattre un par un les dizaines de boss du jeu, des personnages toujours aussi travaillés et charismatiques. Sauf que quelques changements interviennent avec ce second opus : fini les ballades en ville, Grasshopper a décidé de virer cette partie (sûrement trop difficile à programmer sur Wii) pour la remplacer par une simple map avec choix de destinations.

Et c'est en fait un point positif : on ne perd plus de temps, fini le déséquilibre esthétique entre la ville et les combats (on avait l'impression de jouer tantôt sur N64, tantôt sur Gamecube), le jeu gagne alors en rythme et en cohérence pour se transformer en un vrai beat'em all déjanté. Le jeu est donc devenu linéaire, mais bon quand on y réfléchit bien le premier l'était tout autant, faussement ouvert par l'intégration d'une ville inutile. En gros le principe est donc toujours le même : on prend connaissance du prochain boss, et là on a le choix entre aller se le farcir ou alors se "détendre" via des mini-jeux rétro (oui oui je vais y venir).


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Rhaaaa Sylviaaaa !

Les combats ressemblent fortement à ceux du premier opus avec de petites retouches et une gestion de la caméra un peu meilleure, et comme je vous le disais précédemment l'absence de censure. Avant de rencontrer chaque boss il faudra passer par des centaines de gardes du corps à découper en rondelles, c'est fun, c'est délirant, c'est plaisant à jouer, on prends son pieds, c'est ma partie du jeu préférée ! Des idées délirantes agrémentent le combat comme la roulette bonus et le félin. Une fois devant le boss je trouve que c'est un peu moins fun, car il faut trouver son point faible, et souvent on galère à être refrappé avant d'avoir pu se relever ou à essayer de replacer la caméra. Dommage, mais on est étonné quand même de la créativité des développeurs pour chaque boss.


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Je tranche, je découpe, je décapite... avec style !

Bon allez je vais vous causer des mini-jeux. Des pauses détentes qui sont en fait des jeux façon 8 bits ! (un peu dans le même veine que Megaman 9 ou 10 si vous voyez). Huit jeux rétro dans le pur style Nes, avec graphismes, gameplay et sons d'époque ! Des jeux plus ou moins réussis mais assez délirants, qui permettent vraiment de se changer les idées entre deux massacres. Je vous laisse la surprise de la découverte de ces jeux.

 

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Oui oui vous jouez toujours à No More Heroes 2 !

 

Coté réalisation technique, c'est un poil meilleur que le premier opus, c'est de la Wii sans plus. Mais la mise en scène est tellement réussie, la charisme des personnages tellement énorme, la sensualité féminine tellement crédible, qu'on oublie jouer sur une console techniquement dépassée et on trouve le jeu très beau finalement ! Du coté sonore c'est tout simplement parfait : doublages en anglais fabuleux et bande son rock-electro qui colle parfaitement au jeu. Enfin les jeux retro 8 bits sont totalement crédibles dans leurs graphismes et leurs sonorités. Si vous êtes réfractaire à la Wiimote, jouez-y à la manette classique, mais dans les deux cas la jouabilité est très bonne.

 

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Travis est parfois un peu distrait...

 

Si No More Heroes 2 est un jeu sans grande replay value, car assez répétitif, la violence des combats, l'atmosphère si spéciale et les cinématiques fabuleuses, transforment ce jeu en un incontournable ! Les programmeurs se sont vraiment lâchés et ont pondus leur jeu sans repomper l'existant comme le font tous les autres éditeurs ! Je ne sais pas trop si c'est un grand titre, mais c'est en tout cas une oeuvre vidéoludique totalement maîtrisée et un vrai hommage au jeu vidéo dans son ensemble. Un jeu mature qui nous fait encore croire aux jeux vidéo.

SUPPOS : 5,5/6
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[TEST] Angry Birds / iPhone-iPod Touch

Publié le par Azerty0210

angry-birds-titre.jpg Angry Birds
Support : iPhone/iPod touch


Editeur : Rovio

Prix : 0,79€


Dans Angry Birds vous incarnez une bande d'oiseaux combattant leurs ennemis de toujours : les cochons, dont le passe-temps favori est de vous volez vos œufs ! Bon, vous l'aurez compris, l'histoire n'a rien de folichon, mais l'intérêt ne réside pas ici...

Vos oiseaux sont en fait des "oiseaux soldats" chargés de récupérer les œufs. Il existe différents types d'oiseaux, chacun ayant ses propres caractéristiques en fonction de la couleur :

- Les rouges qui s'écrasent comme des merdes,
- Les bleus qui se défragmentent en 3,
- Les jaunes qui foncent sur leurs cibles,
- Les noirs qui sont des bombes volantes,
- Les blancs qui eux sont des bombardiers,
- Les verts qui ont un effet boomerang.

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Bien entendu les cochons (statiques) ne vous rendront pas la tache facile en se barricadant derrière tous genres de protections (cube de bois, bloc de béton ou de glace, voire les cavités naturelles du terrain). Pour les tuer, tous les moyens sont bons : leur tomber dessus, détruire une partie des barricades pour les faire tomber, ou mieux, qu'ils se fassent écraser par ces dernières. Encore plus vicieux, vous pouvez vous servir des éléments naturels (ou pas) que vous offre chaque niveau, deux types existent :

- Les rochers qui tombent pour s'immobiliser plus bas ou rouler si la nature du terrain le permet (pratique pour faire un max de dégâts),
- Les caisse de TNT qui explosent, soit en jetant un de vos guerriers dessus, soit en y faisant tomber des parties du décor.

Vous l'aurez compris de nombreuses possibilités sont à votre disposition afin de venir à bout de vos vilains ennemis. Vous allez me dire : Mais comment bordel de merde on se démerde pour lancer les piafs sur ces porcs ? Par un lance-pierre géant bien entendu !

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En effet sur la partie gauche de votre écran se trouve un lance pierre avec un nombre et un type déterminé d'oiseaux (pas forcément tous les mêmes). A vous et à votre doigt de gérer la direction, l'angle et la force du tir. Une fois tout cela décidé, relâchez votre doigt et dans un cri de guerre effrayant, votre oiseau décolle ! Vous pensez en avoir fini, et attendre de voir le résultat de votre lâche catapultage ? Que Nenni, selon le type d'oiseaux vous devrez tapoter une deuxième fois pour activer sa fonction spéciale. Et parfois, il faudra sacrifier un de vos "bird" à une basse besogne, pour pouvoir ouvrir la voie aux autres...

Un des facteurs majeurs du jeu réside dans la précision de votre tir, bien que celle ci se maîtrise rapidement, les créateurs du jeu, ont eu la bonne idée d'indiquer le dernier trajet (représenté sous forme de pointillé) de votre soldat, afin de rectifier (ou non) la trajectoire pour le suivant...

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Même si Angry Birds n'exploite pas à fond les capacités de l'Iphone/iPod Touch, les graphismes sont mignons et assez détaillés pour pouvoir apprécier l'environnement. Les détails ne sont pas nombreux, mais l'effet de profondeur est relativement bien rendu. Tout cela dans un rendu "cartoonesque". Bref à l'image d'un Worms, rien de sensationnel mais c'est largement suffisant. Les bruitages durant le jeu sont sympathiques : bruits de fond genre "forêt vierge", cris des oiseaux, bris de glace, bois, explosion, etc... cela rajoute un petit plus à l'ambiance délirante du jeu.

Si les premiers tableaux se terminent aisément, la suite se complique largement. Vous risquez même de rester bloqué quelques temps sur certains tableaux, avant de trouver la technique adéquate. Rajoutez à cela une course aux points et une possibilité de mettre vos scores en ligne, et vous comprendrez que la durée de vie est très largement suffisante.

Angry Birds se démarque de la concurrence grâce à une idée simple et déjà vue, mais terriblement addictive. De plus le jeu est complètement adapté au support car développé pour celui ci. Rajouté à cela une prise en main simple et intuitive, des décors mignons à souhait et une ambiance déjantée, et vous comprendrez alors pourquoi Angry Birds est un carton. De plus à 0,79€, pourquoi se priver? Une production comme on aimerai en voir plus souvent sur l'Applestore.

Suppos : 5/6

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[TEST] Alice au Pays des Merveilles / DS

Publié le par Dr Floyd

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Support : DS

Editeur : Disney Interactive
Développeur : Etranges Libellules

Sortie : 25 mars 2010

Alice au Pays des Merveilles chez RueduCommerce


Bougre de sprite à roulettes, un nouveau film adapté en jeu vidéo ! Même si c'est du Tim Burton, même si c'est adapté de Lewis Caroll, le résultat pixélisé risque une fois de plus de respirer le navet immonde. Et bien non, les développeurs d'Etranges Libellules ont réalisé un petit miracle.

L'option choisie est celui du jeu de plateforme 2D, un style qui décidément revient très à la mode. D'entrée nous sommes séduit par le design fait de noir et blanc avec quelques touches de couleurs bien vives. Personnages gothiques, décors surréalistes, proche de l'esprit du cinéaste (fou ?), c'est franchement très réussi.

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La surprise c'est que vous ne guiderez jamais Alice mais ses différents camarades (le Lapin pressé, le Chat, le Chapelier). On comprend alors tout de suite que le jeu s'inspire de Ico. Il faut prendre en charge Alice et l'aider à progresser dans les niveaux, lui libérer des passages, combattre les ennemis, le tout géré au stylet de manière plutôt satisfaisante. Plateforme, beat'em all mais aussi jeu de réflexion. Un jeu à déconseiller à un joueur de l'équipe de France du football car il faudra effectivement faire fonctionner votre cerveau afin de résoudre les multiples énigmes qui gêneront votre progression. Ainsi les personnages devront utiliser leurs pouvoirs spéciaux, comme le lapin qui peut accélérer ou ralentir le temps grâce à sa montre à gousset.

Bref, c'est franchement pas mal pour un jeu de plateforme non produit par Nintendo : beau, complet et original. La réalisation est soignée avec un scrolling agréable, une musique très inspirée (mais répétitive), et un gameplay au stylet peaufiné, pour un jeu qui se situe quelque part entre Ico et Braid.

Ce Alice au Pays des Merveilles a beau être une adaptation de film cinéma, c'est malgré tout une très belle surprise. Un beau jeu de plateforme qui plaira à coup sûr au grand public, et peut être même au gamer poilu (qui admet de devoir utiliser un stylet) car le gameplay est diversifié et le design soigné.


SUPPOS : 4,5/6
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[TEST FLASH] Prince of Persia: Les Sables Oubliés / PS3

Publié le par Dr Floyd

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PRINCE OF PERSIA : LES SABLES OUBLIES
Support : PS3
Existe également sur Xbox 360, Wii, DS, PSP

Editeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Montreal



Sortie : 20 mai 2010


Allez hop un nouveau jeu purement commercial signé Ubisoft car ne nous y trompons pas : ce jeu a été développé uniquement pour soutenir le long métrage cinéma qui est sans surprise une bouse immonde.

Après le flop du dernier épisode en Cel-Shading, Ubisoft a décidé de replacer l'action entre le premier et second volet de la saga sur 128 bits, car il faut bien reconnaître que le seul bon épisode de cette licence reste Les Sables du Temps, novateur à l'époque et surtout à l'esthétique très soignée. Alors réel retour au sources ou simple obligation pour lier le jeu au film ?


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Question gameplay on retrouve les mécanismes d'un bon Prince of Persia : pirouettes et cabrioles à gogo, pièges et énigmes, sans oublier le fameux retour dans le temps qui rendrait jaja Marty MacFly, la mise en scène essayant de vous guider subtilement vers la solution à chaque énigme. Le problème c'est que c'est du cassoulet réchauffé de réchauffé car on connaît déjà tout ça par coeur, à part quelques petites innovations comme la transformation de l'eau à l'état solide. La partie combat reste le point faible du jeu, on s'ennuie à marteler les boutons, avec des affrontements qui semblent avoir été simplifié pour plaire aux casuals. Bref, la saga stagne et c'est l'ennuie qui prédomine si on y a déjà beaucoup joué sur PS2, Xbox ou Gamecube à l'époque, à moins d'être ultra-fan.


Coté réalisation le jeu alterne le bon et le moins bon, quelques décors de bonne qualité, mais des textures parfois pauvres. Plus grave quelques freezes et des bugs graphiques non corrigés (faute de temps car le film sortait voyons !). On ne retrouve hélas pas l'esthétique des Sables du Temps. La bande son est sympa avec des harmonies orientales, mais un peu gâchée par le doublage français assez moyen.


Les Sables Oubliés sent le réchauffé. les bytos ne connaissent pas du tout la licence peuvent se laisser tenter, sinon il ne s'adressera qu'aux ultra nostalgiques des Sables du Temps. Prince of Persia revient dans le droit chemin mais Ubisoft nous propose un jeu développé à la va vite, manquant cruellement de nouveautés et avec une réalisation pas totalement convaincante. Bref un coup marketing accompagnant la sortie d'un gros navet cinématographique.


SUPPOS : 3/6
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Publié dans TESTS

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