UNCHARTED 2 : 5 MINUTES DE GAMEPLAY
En attendant profitez de 5 mn de gameplay ! Et il faut bien dire que ça à l'air plutôt prometteur (même si terriblement classique) façon Metal Gear Solid 4 en jouable. A suivre de prêt.
Le Street Fighter IV de Capcom semble avoir inspiré SNK... dans le foutage de gueule ! Ainsi on apprend que du contenu additionnel payant est en cours de préparation pour
The King of Fighters XII !
Oui oui le jeu sera donc livré non terminé, afin d'essayer de vous faire casquer un peu plus après l'achat ! Totalement honteux ! Et sans gène, car il faut le faire d'annoncer ça
avant même la sortie du jeu : SNK est là pour vous faire casquer et assume totalement.
Une pratique qui est hélas en train de devenir monnaie courante : lors de la conception d'un jeu, les éditeurs demandent maintenant à ce que des parties soient retirées du jeu final afin de les
vendre derrière en téléchargement.
Le jeu vidéo est en train de péter un câble.
David Cage, le patron de Quantic Dream (The Nomad Soul, Fahrenheit), qui est en train de fignoler son Heavy Rain, justifie le choix de
l'exclusivité Playstation 3 :
" Je pense que ce jeu peut seulement être réalisé sur Playstation 3. Nous avons utilisé tous les processeurs à fond. Je pense qu'il serait trop difficile à faire sur Xbox 360, il y a de la physique vraiment incroyable"
Vlan ! Gros coup dur pour la Xbox 360, console bien connue pour ses inferiors face à l'ultra-puissance du Cell... Il vend bien son produit le David qui a un peu la pression avec ce jeu
en préparation depuis longtemps, un échec et Quantic Dream pourrait être menacé. Sortie prévue du jeu avant la fin d'année.
Avec le départ fracassant du charismatique Tomonobu Itagaki de la Team Ninja, nous pouvions peut-être imaginer que la série Ninja Gaiden en resterait là.
Mais son successeur, le petit bytos Yosuke Hayashi, envisage une suite :
"Indépendamment de ce que Itagaki a dit auparavant, ce que les consommateurs et les joueurs recherchent c'est un nouveau chapitre à cette remarquable série. Nous pensons que nous
sommes en position de répondre à cet appel et de fournir un pur divertissement qui va être apprécié par les joueurs de jeux d'action et par nos fans (...) Nous allons donc continuer à travailler
sur le futur de la série."
On attend donc l'annonce d'un Ninja Gaiden 3, c'est toujours mieux qu'un nouvel épisode de gros nichons qui jouent au beach-volley...
Lors des innombrables débats : « le jeu vidéo est-il un art ? », Ico est cité à chaque fois. Premier jeu de Fumeto Ueda, le titre est unanimement salué par la critique à sa sortie. Mais Ico mérite-t-il vraiment son statut de chef-d’œuvre ?
Tout commence lorsque des hommes masqués emmènent un petit garçon cornu dans un immense château avant de l’enfermer dans une statue et de le quitter sur ces mots : « N'y vois rien de personnel, mais il faut protéger le village ». Alors qu’il se croit condamné, un séisme renverse la statue et libère Ico. En cherchant une sortie, il rencontre une jeune fille (qui semble plus âgée que lui cependant), nommée Yorda, enfermée dans une cage. Ni-une ni-deux, vous la libérez. Le hic, c’est qu’elle parle une langue absolument incompréhensible. La seule manière de communiquer se fera par les gestes et des cris. Commence alors une quête plus axée sur le cerveau que sur les muscles.
Les bases du gameplay sont simples : sauter, frapper, utiliser, crier/attraper la main. Simples car la dextérité n’est pas dominante, c’est la réflexion qui passe avant toutes choses. En effet, le jeu est une succession d’énigmes composées de blocs, d’escalade, de sauts et d’interactions avec les objets du décor. Et bien souvent, le cerveau fume. Mais quelle joie de résoudre un casse-tête pour permettre à notre compagne de nous rejoindre.
Il y a également quelques combats. En effet, il arrive que des ombres vous assaillent dans le but d’emmener la jeune fille dans un trou noir. A vous alors de les chasser avec votre bâton de bois et, le cas échéant, d’aller repêcher votre copine dans la fameuse faille. L’avantage de ces affrontements est qu’ils sont peu nombreux comparativement au nombre de salles, ce qui engendre une certaine surprise lorsque ils apparaissent, mais également un léger stress quand on entre dans une pièce. Mais deux combats sont à retenir dans cette aventure : l’avant-dernier, où vous êtes opposés à une multitude d’êtres ayant un lien avec vous, et le dernier, le face à face final contre la maîtresse des lieux.
Mais Ico, c’est avant tout une histoire. Une histoire d’amour qui plus est. Deux personnes que tout oppose, liés uniquement par la main (symbole fort qui revient dans la séquence d’après générique) qui tentent de s’évader d’un domaine de solitude. Solitude, c’est d’ailleurs le maître mot de ce titre : décors vides de toute présence, un château qui ne semble même pas être construit pour être habité, les seules rencontres sont des ombres qui n’ont aucune personnalité. Les couleurs utilisées pour les deux protagonistes sont également importantes : chatoyantes pour Ico, pâles pour Yorda. A nouveau les personnages sont opposés, mais ils ne s’accordent également jamais avec le décor, comme si aucun des deux n’avait sa place dans ce lieu. Notre seule envie est alors de les faire sortir de cette prison.
Pour couronner le tout, la bande son est absolument sublime. La quasi absence de musique lors des scènes courantes nous permet d’apprécier le chant des oiseaux, le bruit du vent, le roulement des vagues… Tout est parfaitement orchestré pour nous imprégner du lieu et nous faire oublier parfois que l’on cherche à s’évader, en atteste ces bancs disposés dans le château où vous vous asseyez avec votre compagne pour sauvegarder. En effet, lorsque vous charger votre partie, vous retrouvez nos deux héros endormis.
A la question posée lors de l’introduction, Ico est-il un chef d'oeuvre, je répondrai oui. Oui car Ico est une œuvre de pleine beauté, de bons sentiments et de magie. Il fait partie de ces jeux qui vous marquent, ces jeux qui touchent votre cœur, ces jeux qui vous font aimer le jeu vidéo. Assurément une œuvre artistique.
SUPPOS : 6/6
Un oeil sur les charts US du mois d'avril pour constater un tassement des ventes de consoles (-8% Vs avril 2008), même si la hiérarchie est conservée : Nintendo
qui domine largement, la Xbox 360 facilement devant la PS3, et la PSP en difficulté. A noter que la PS2 explose la PS3 et rattrape la Xbox 360 !!! En ces temps difficiles le grand public se
tourne vers la console la moins chère, de quoi inquiéter sévèrement Sony.
1 - DS : 1 040 000 exemplaires vendues
2 - Wii : 340 000 exemplaires
3 - Xbox 360 : 175 000 exemplaires
4 - PS2 : 172 000 exemplaires
5 - PS3 : 127 000 exemplaires
6 - PSP : 116 000 exemplaires
Du coté des jeux, idem, tassement des ventes (-16% Vs avril 2008), avec le phénomène casual/WiiFit qui continue :
1 / Wii Fit / Wii) / 471 000 exemplaires vendus
2 / Pokemon Platinum / DS / 433 000
3 / Mario Kart / Wii / 210 000
4 / Wii Play / Wii / 170 000
5 / The Godfather II / Xbox 360 / 155 000
6 / Resident Evil 5 / Xbox 360 / 122 000
7 / New Super Mario Bros / DS / 119 000
8 / Mario Kart DS / DS / 112 000
9 / Guitar Hero Aerosmith / 110 000
10 / The Godfather II / PS3 / 91 000
La crise est donc passée par là, même si Nintendo résiste très bien pour l'instant. C'est bien connu, le métier de plombier ne connait jamais la crise...
Si l'an passé Sony perdait 100$ par PS3 vendue, cette année la console ne serait toujours pas rentable : Sony annonce aujourd'hui perdre encore 40$ par console vendue.
Mais le boss financier de Sony, l'honorable Nobuyuki Oneda, précise qu'il y a des plans de réduction en cours (comme la sortie d'une PS3 Slimfast ?). Quant à une baisse éventuelle de 100$ de la
console, le Noboyuki ne veut pas commenter.
Si je comprends bien, en n'achetant pas la PS3 on sauvera la boite ?
Que de buzz autour de la série Guitar Hero... pas une semaine sans apprendre que Metallica, Alice Cooper ou Bernard Minet rejoignent la licence. Aujourd'hui se sont des infos sur
Guitar Hero 5 qui sont lâchées.
Il sera possible d'y jouer à 4 en local, dans votre chambre avec vos copains boutonneux tout en secouant la tête et en lançant des "fuck" et des "destroy", et jusqu'à 8 online. Un Fast
Mode permettra de réaliser des batailles de score. Enfin à noter l'arrivée d'un nouvel accessoire : le clavier.
On connaît déjà quelques titres de la tracklist :
Bob Dylan - All Along The Watchtower
Johnny Cash - Ring of Fire
Kings of Leon - Sex on Fire
Santana - No One To Depend On
The Rolling Stones - Sympathy for the Devil
Tom Petty - Runnin’ Down a Dream
Vampire Weekend - A-Punk
White Stripes - Blue Orchid
Voilà, rendez-vous tous les jours pendant 6 mois sur la toile pour découvrir un par un les autres titres... Le jeu sortira cet automne sur Xbox 360, PS3, Wii et toujours
PS2.
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SPACE INVADERS EXTREME Support : Xbox Live Editeur : Square Enix Développeur : Taito Année : 2009 Existe également sur PSP et DS |
Après avoir envahi la DS et la PSP, Space Invaders Extreme débarque sur le Xbox Live, 31 ans après la révolution
du jeu vidéo. Ça vous dirait un petit trip spatial ?
Space Invaders Extreme est un shoot'em up qui reprend les base de Space Invaders en y ajoutant des effets délirants façon Rez ou Lumines (orientés "gros pixels"). Bref, c'est Space Invaders sous acide.
Le gameplay est totalement identique aux versions DS et PSP : c'est très simple, vous vous déplacez de gauche à droite et vous tirez sur les extra-terrestres qui descendent vers vous. Voilà, vous
maîtrisez toutes les commandes !!! Du bon gameplay à l'ancienne comme on aime. Les subtilités principales de cette version extrême viennent des combos que vous pouvez réaliser en shootant des
envahisseurs de la même couleur (vous donnant alors droit à des bonus variés), mais également des stages bonus et boss intermédiaires venant varier le jeu.
La réalisation est minimaliste, volontairement bien sûr, avec des sprites gros pixels rendant hommage au jeu original. Il y a quand même un trip visuel en fond d'écran digne du trip
spatial de 2001 Space Odyssey (que vous pouvez désactiver pour avoir un simple écran noir). La bande sonore est géniale avec des rythmes techno simplistes mais envoûtants. Bref, gros
pixels, fonds d'écran ondulant, techno, tirs rythmés : nous sommes hypnotisés par le jeu !
La difficulté est progressive, mais on regrettera peut-être la trop grande facilité des deux premiers stages qui peuvent paraitre bien longs : c'est un jeu 100% de scoring, mais aussi
d'endurance ! Votre high-score sera enregistré et vous pourrez le comparer avec les meilleurs joueurs mondiaux, ça motive pour toujours faire mieux. A noter aussi la présence d'un mode 2 à 4
joueurs, jouable en local ou en live.
Space Invaders Extreme est un achat quasi obligatoire pour les fans du jeu de Taito et tout gamopat aimant les challenges de scoring. On devient très vite accro, hypnotisé par
le gamplay répétitif qui s'accorde parfaitement aux rythmes techno. Pas aussi diabolique qu'un Geometry
Wars 2, mais quand même bien sympa.
SUPPOS : 5/6