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[COUP DE GUEULE] Si Pac Man avait été créé en 2014...

Publié le par Dr Floyd

Même si on s'amuse beaucoup aujourd'hui sur nos consoles, moi je vous le dit clairement : Le jeu vidéo a pété un câble. Autrefois art à part entière le jeu vidéo est en train de se transformer en loisir-poubelle : jeux non terminés, installations, patchs à gogo, mises à jour, DLC, long chargements, très long téléchargements via internet, connexion internet obligatoire, season-pass, impossibilité de jouer pour les connexions faibles, plus de notice, disques durs remplis au bout de 10 jeux, obligation de désinstaller les jeux pour en mettre un autre, etc... C'est l'horreur !

A ce rythme les jeux vont tous devenir des applications smartphones oubliés en quelques jours... Plus personne ne connaitra Last of Buzz ou Assassin Bide en 2020, alors que l'on parlera toujours de Pac Man, Super Mario ou Street Fighter 2 dans 3 siècles. Vous croyez qu'on va écrire des livres dans le futur sur Fart Cry ou Call of Abruty, et raconter les installations, les patchs, les mises à jour, les bugs, les déconnexions ? Non. Tous nos jeux actuels seront TOUS oubliés.

Et pourtant ! Et pourtant ça ne choque pas trop nos jeunes bytos qui souvent me disent "Doc, faut vivre avec ton temps !". Oui ok pas de problème, perso je suis assez geek, et j'aime l'évolution, mais là on régresse totalement !!!!! Il y a 40 ans on jouait bordel de sprite ! Il y a 40 ans j'avais 50 cartouches devant moi et en 2 secondes je jouais à n'importe quel jeu, des jeux finis, sans mise à jour, sans patchs correctif, sans connexion internet, sans devoir faire de la place pour en mettre un autre !

Oui le jeu vidéo a pété un câble, et je dirai même qu'il a voulu péter plus haut que son cul, avec du matos non adapté (support optique lent, connexion internet, surchauffe, bruit, stockage sur disques...). Bref, un retour des consoles à cartouche sans connexion internet serait plus que bienvenue. Je sais... ce n'est qu'un fantasme. Mais il faut oser parfois !

Et voici pour conclure ce mini-coup de gueule de vieil aigri une illustration vidéo sympa : ce qu'auraient été les jeux vidéo de 1980 si ils avaient été réalisés avec le matériel d'aujourd'hui :

Tellement vrai... Le futur c'était en 1980, aujourd'hui le jeu vidéo ressemble plus à un survivant de la guerre thermo-nucléaire dans un monde vidéoludique totalement dévasté. Le cinéma, la peinture, la musique, sont et restent des arts mûrs, des oeuvres finies, alors que le jeu vidéo ne ressemble plus à rien, si ce n'est à un zombie irradié dans un métro en ruine.

Je rebranche mon Atari 2600 en attendant que Nintendo nous sorte une console de salon à grosses cartouches.

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[EDITO] Chronique d'une mort assurée... du jeu vidéo

Publié le par Vavalboss

Suite à l'annonce de la mise en place de la plateforme de location EA Access, un étrange voyageur du futur est venu à moins. Paniqué, les cheveux ébouriffés et l'air grave, il m'a transmis un mystérieux message qu'il m'a demandé de diffuser. Voici ses paroles...
 

Chronique d'une mort assurée
 


Pour des questions d’usage, je vais débuter mon papier par une brève présentation. Mon nom est Steve, être organique d’une quarantaine d’années et inventeur du voyage spatio-temporel. Mis au monde en l’an de grâce 1980, je suis très rapidement tombé dans le chaudron de la potion vidéo ludique. Ma première console, la NES, aura été le point de départ de cette passion sans faille qui me suit depuis toujours. Amateur de plateforme et autres Beat Them All, j’ai eu la chance d’avoir toujours pu entretenir mon amour pour ce loisir qu’est le jeu vidéo.

Si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas pour vous raconter mon histoire, mais pour vous avertir de ce que va devenir la vôtre. Le secteur tel que nous le connaissions a bien changé et, qu’on se le tienne pour dit, a sombré. Fini le plaisir d’un achat en boutique, du déballage d’un jeu tout neuf et de l’attente insupportable qui suivait l’annonce d’une nouvelle console. Fini aussi la propriété de ce que vous avez payé, du droit à la liberté que marquait autrefois l’achat d’une cartouche ou d’une galette, ou encore les productions redoublant d’inventivité pour tirer leur épingle du jeu. Ce temps béni est désormais révolu. Nous sommes en 2020, et le jeu vidéo est mort depuis longtemps.


Comment en sommes-nous arrivé là ?

Tout commença fin 2003, lorsque Microsoft lança officiellement son service en ligne, le Xbox Live. Véritable révolution à l’époque, cette option permettait aux joueurs de s’adonner aux joies du jeu online de manière simplifiée et globale moyennant rémunération. Contrairement à ce qui avais été mis en place par Sega avec sa Dreamcast, le service proposé par Microsoft était abouti, soutenu par les éditeurs et, surtout, intervenu à un moment où  le monde de l’internet était enfin devenu mature et prêt pour une telle expérience. Cette première incursion en appela d’autres, et Sony ne tarda pas à rejoindre son homologue américain sur le champ de bataille. C’était les prémices du tout connecté, et le début de la fin pour nous, pauvres gamers.



Tout s’accéléra les années qui suivirent, et la génération Playstation 3/ Xbox 360 marqua un véritable bouleversement dans le secteur. En plus du jeu online, qui s’était largement démocratisé, les DLC et autres bonus payant firent leur apparition. Le modèle mis en place par les plateformes de téléchargement mobile avait trouvé écho chez les constructeurs et développeurs vidéo ludique. Désormais, il était possible de payer de faibles sommes pour avoir accès à des versions plus complètes des titres préalablement achetés. Cartes, costumes, missions annexes, tout y passa. Les joueurs avaient bien tentés de se rebeller à l’annonce de telles pratiques, mais le modèle entra très vite dans les mœurs et fonctionnait admirablement bien. Les développeurs redoublèrent alors d’inventivité pour faire raquer encore plus le consommateur, et mirent en place un système appelé « Season Pass ». Pour les plus étourdis d’entre vous, il s’agissait de payer une sorte d’abonnement, en plus du jeu complet, afin d’avoir accès à tout un tas de bonus divers et variés, et qui étaient mis à disposition au fur et à mesure. Bien sûr, ces codes se vendaient comme des petits pains, et les éditeurs peu scrupuleux se frottaient de plus en plus les mains.

Non content du succès de ces pratiques, Sony décida d’aller encore plus loin. En se basant sur les modèles mis en place par les opérateurs et les plateformes vidéos et musicales (Spotify, Deezer, Canalplay, etc…), la firme lança le Playstation+ le 29 Juin 2010. C’était une sorte d’abonnement mensuel ou annuel qui permettait, en plus de profiter de tout un tas de réduction sur divers titres à télécharger, de louer certains jeux, préalablement sélectionnés, et d’en profiter en illimité. Bien sûr, la liste se renouvelait chaque mois et donnait l’impression aux abonnés d’en avoir pour leur argent. Malgré tout, les jeux téléchargés n’appartenaient pas aux clients, et restaient la propriété exclusive des serveurs de Sony. Mais les gens s’en fichaient ou, pire, n’étaient même pas au courant. Eux étaient contents d’avoir accès à tant de titres pour « seulement » 60 euros par an, et se vantaient d’avoir été suffisamment clairvoyant pour souscrire à « la bonne affaire » du moment. Bien sûr, c’était ces mêmes personnes qui assuraient que le live du Playstation Network resterait gratuit et, ce, quel que soit le succès du PS+. Le futur leur donnera tort.



Fin 2013, la huitième génération des consoles de salon est là. Microsoft s’est pris un véritable tôlé suite au dévoilement de la connexion obligatoire touchant sa nouvelle machine, la Xbox One. Les joueurs voulaient rester « indépendants » et profiter de leur bloc tout de noir vêtu « où et quand ils veulent, et ce comme bon leur semble ». Bref, ça coince, le marché n’étant tout simplement pas prêt. Retournement de manivelle, le constructeur fait marche arrière et sort, dans la douleur, sa console. Ce que les gens ne savaient pas, c’est qu’il se préparait quelque chose d’encore plus mesquin en coulisse.

La stratégie de Microsoft, quelque peu sauvage, n’avait pas porté ses fruits. Il fallait être plus malin que ça, détourner les regards de l’iceberg pour les orienter vers la terre promise. Ca, Sony l’avait bien compris. Le marché de l’occasion était devenu l’ennemi public numéro 1, il fallait endiguer cette menace qui faisait perdre quelques gros billets aux éditeurs. Mais, pour se faire,les acteurs devaient avoir le contrôle total du consommateur, un droit de regard sur tout ce qu’il faisait et, surtout, la possibilité de lui retirer, à tout moment, ce qu’il avait préalablement payé. La solution miracle fut trouvée, et elle s’appelait : « l’abonnement ». Le principe était simple. Proposer aux joueurs un accès à un catalogue de titres en illimité moyennant un financement de départ peu coûteux. Sony fut le premier à mettre en place un tel service, le Playstation Now. On payait un certain montant pour jouer un certain nombre d’heures ou de jours à un titre donné. Bien sûr, le prix de départ était bien moindre que l’achat du jeu neuf en boutique. EA ne tarda pas à suivre le même chemin en lançant sa plateforme EA Access le 30 Juillet 2014 en exclusivité sur Xbox One. Le principe était globalement le même : faire souscrire un abonnement peu couteux aux consommateurs leur donnant accès à un certain nombre de titres ainsi qu’à diverses réductions. La bêta fut un véritable succès. Pour un montant de 25 euros par an, les joueurs avaient accès à Fifa 14, Battlefield 4, Peggle 2 et NFL 25.



Loin d’être idiot, EA savait que le coût de l’offre revenait aussi cher que l’achat d’un seul de ces titres d’occasion en boutique. Certains s’insurgèrent, mais la majorité tomba en plein dans le panneau : « Non mais c’est génial, tu as accès à des tonnes de titres en illimité pour seulement 25 euros par an, quelle bonne affaire ». Le développeur californien avait non seulement trouvé la parade ultime au marché de seconde main, mais arrivait en plus à donner une seconde vie à des titres en bout de course et, ce, tout en contrôlant le consommateur par la peau des bourses. Tout ceci restait de la location, les abonnés n’avaient aucun droit sur lesdits titres. Bien sûr, une fois l’abonnement résilié, les jeux devenaient inaccessibles.

En définitif, la stratégie était exactement la même que celle que Microsoft avait essayé de mettre en place quelques mois auparavant, seul la communication et l’enrobage différaient. Certains avaient compris la supercherie, mais la grande majorité du public se laissa berner par ce véritable trompe l’œil. La quête désespérée de la bonne affaire du lundi s’est transformée en tournée de sodoculation le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et double ration le jour du seigneur ! Où étaient les vrais gamers qui auraient hurlé face à un futur qui s’annonçait apocalyptique ? C’est seulement maintenant que l’on se pose la question.

Que se passe-t-il aujourd’hui ?

Comme nous venons de le voir, le processus du tout connecté a été long et fastidieux à mettre en place. Malheureusement, il est désormais devenu réalité. Nous sommes en 2020, et la neuvième génération de consoles n’en est pas une.

Fort du succès de la plateforme EA Access, tous les éditeurs ont décidé de suivre le même chemin. Ubisoft, Activision, Capcom, Square Enix… Tout le monde a sauté le pas. Le succès de ce nouveau moyen de consommation a donc eu raison du modèle traditionnel que nous connaissions.  Maintenant, tout passe par le cloud, et les consoles n’existent plus. Sony et Microsoft ont décidé de sortir uniquement des plateformes « Firmware », en délaissant totalement le support « Hardware ». Ces nouveaux systèmes d’exploitation, nommés respectivement « Playstation OS » et « IXbox », seront dorénavant directement intégrés aux box internet et/ ou télé. Il faudra dès lors payer un droit d’accès au programme et souscrire aux abonnements des différents éditeurs. Il est également possible d’accéder à divers packs regroupant l’offre de plusieurs sociétés de développement pour un prix réduit.



Vous l’aurez compris, tout est lié. Le téléphone, la télé, le cinéma, la musique et le JV sont regroupés et forment désormais une seule et même entité. Les abonnements vidéo ludiques, autrefois résiliables à tout moment, engagent désormais le consommateur sur une durée définie à l’avance. Des frais supplémentaire devront être engagés si la résiliation intervient avant la date anniversaire du contrat, et la reconduction de l’abonnement se fait tacitement avec un préavis de 15 jours. Autant dire que les utilisateurs non avertis dépensent des sommes colossales dans ce genre de souscription.

Apple s’est également engouffré dans cette voie. En repensant et en élargissant son offre, il est désormais leader sur le marché. Microsoft et Sony tentent de lutter tant bien que mal, mais n’arrivent pas à égaler les chiffres du géant à la pomme. Steam a également modifié sa stratégie et propose des abonnements payants en plus des achats physiques. Néanmoins, cette branche est à l’agonie, et le géant du « PC gaming » ne va pas tarder à mettre un terme à ce service. Nintendo a, quant à lui, délaissé le secteur, pour se concentrer exclusivement sur le développement d’applications téléphoniques. La firme du plombier connaît néanmoins d’énormes difficultés financières, et est en plein redressement. Une bien triste fin pour cette société pionnière…

Quelles en sont les conséquences ?

Les abonnements ont définitivement eu raison du marché physique. La vente d’occasion n’existe plus et les boutiques spécialisées ont presque toutes mise la clé sous la porte. Seules certaines grosses structures ont réussi à survivre, et mettent à disposition des abonnements dédiés incluant quelques avantages supplémentaires.



Au fil du temps, les éditeurs ont commencé à proposer des jeux exclusivement accessibles via leur plateforme de cloud gaming. Cette stratégie a peu à peu obligé les joueurs à migrer vers leur service de location. Maintenant que tout le monde est concerné, l’accessibilité aux dernières nouveautés triple AAA est soumise à un paiement supplémentaire tous les mois. Ils appellent ça l’abonnement Premium.

La quantité prime désormais sur la qualité. Autrefois, seules les plateformes de téléchargement mobile étaient touchées, l’objectif étant de proposer le catalogue le plus étoffé possible pour attirer le manant. Désormais, cette stratégie s’est étendue sur tout le secteur, et l’argument « Un maximum de choix pour un maximum de plaisir » est devenu l’arme mercatique « numero uno » des éditeurs. L’époque du « toujours mieux » est révolue, maintenant c’est le « toujours plus » qui est de mise.

Le « free to play » est devenu une option parmi d’autres. En plus des abonnements payants vous octroyant une accessibilité plus ou moins accrue en fonction des tarifs versés, les joueurs peuvent choisir la possibilité de ne rien payer. Cependant, l’avancement dans les jeux deviendra impossible passé un certain stade. Il faudra alors débourser une somme indécente pour accéder au contenu manquant. Bien sûr, cette stratégie n’a pour but que d’obliger le consommateur à se tourner vers un engagement forfaitaire, moins onéreux que le déblocage du titre. Et, comme si cela ne suffisait pas, le joueur ne pourra récupérer sa sauvegarde, ce serait trop facile sinon.

La notion de propriété n’existe plus. Les souscriptions passant par le Cloud permettent de louer les titres, et non de les acheter et encore moins de les posséder. Les éditeurs ont donc un droit de regard sur chacun des abonnés. Le partage ou le prêt des titres loués par le consommateur A au profit du consommateur B est désormais soumis à certaines conditions. Le consommateur B devra posséder le même abonnement que le consommateur A et devra payer des droits de transferts, plus ou moins élevés en fonction de la durée dudit prêt.

Vous l’aurez compris, si je vous parle aujourd’hui, c’est parce que vous avez l’occasion et la chance de changer les choses. Lorsque j’ai créé ma machine spatio-temporelle, j’avais comme principal objectif de modifier le cours de l’histoire. Ne vous faites pas berner par les offres alléchantes (sur le papier, entendons-nous bien) des éditeurs et des constructeurs, qui ne sont pas là pour satisfaire votre bien-être personnel, mais pour vous soutirer un maximum de blé. Tout ceci n’est qu’un mirage, qui entraînera la longue descente aux enfers de votre loisir favori. Une fois que le mal sera fait, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Faites donc en sorte que tout ceci ne se produise pas, réfléchissez à la situation et essayez de voir plus loin que le bout de votre nez. Je terminerai par vous montrer cette petite vidéo, qui vous apportera un peu plus de matière lors de votre réflexion.

Nom de Zeussement vôtre !

Nom de Zeussement vôtre !

Publié dans EDITO, UNE

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[COUP DE GUEULE] Allez, cet aprés-midi je joue à la Xbox One ! Heu, ben non...

Publié le par Cyph

[COUP DE GUEULE] Allez, cet aprés-midi je joue à la Xbox One ! Heu, ben non...

"Hier dimanche, j'ai enfin trouvé un petit moment pour jouer à la Xbox One alors je l'allume... et... 5 minutes d'update système... bon ça démarre bien.

Je sors mes 4 jeux ! Je vais m'éclater ! Alors, je mets :

1) Ryse, et paf... Mise à jour de 2,8 gigas !
Bon, je me dis, pas grave... je change de jeu alors, je mets :

2) Dead Rising 3, et paf.... Mise à jour de 12 gigas ! Oui, 12 gigas !!!
Qu'à celà ne tienne, je suis de bonne composition... alors, je mets :

3) Forza 5, et m---e ! Mise à jour de 2,8 gigas ! Argh !!!
Dernière chance... je mets :

4) Battlefield 4... et devinez quoi... 1.3 gigas de mise à jour !

Voilà, je n'ai que 4 jeux pour l'instant et j'ai voulu y jouer...rien à faire. Pour y arriver il faudrait que je perde mon temps à déconfigurer ma connexion internet !!!!

Je suis dans la parfaite frustration d'avoir un bloc électronique qui ne sert à rien d'autre que de réaliser des mises à jour sans arrêt. Cette console me les casse vraiment à force... Si Micro$oft ne corrige pas le tir en nous autorisant à by-passer officiellement les mises à jour sans couper le réseau (vous savez, un simple bouton "ignorer" qui lance le jeu), je la vends dans 6 mois.

Je retourne jouer à de vrais jeux sur une vraie console : Donkey Kong sur Wii U."

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[EDITO] Stephen Elop, l'homme qui va tuer la Xbox One

Publié le par Dr Floyd

[EDITO] Le scandale Xbox One continue


Mi 2013 je vous prédisais un abandon possible du jeu vidéo par Microsoft fin 2014, quitte à me faire passer pour un spameur fou... Cependant depuis 2010 et Kinect (pour imiter Nintendo) puis l'abandon à petit feu du marché des gamers l'inquiétude est de mise. Le pompon fût le MattrickGate en 2013. Personne ne peut se remettre d'une campagne marketing aussi désastreuse, c'est une évidence à mes yeux

Et déjà aujourd'hui, en février 2014, ça sent le roussi ! Le démarrage de la XOne est très moyen aux USA et catastrophique en Europe. La PS4 quant à elle cartonne partout (la production n'arrive pas à suivre), avec un lancement plus que réussi ce WE au Japon. De plus il est déjà clairement établit qu'il y a une différence de puissance très nette entre les deux consoles, l'information a fait le tour de la planète, même les casu sont au courant. Qui va aller mettre 100€ de plus pour une console inferior qui va proposer les mêmes jeux (à part 2 ou 3 exclus) ? Et je ne parle même pas du look improbable de lecteur VHS, de l'interface kéké orienté online, des jeux non terminés avec patchs immondes de plus de 10Go... Je peux vous dire que ce dernier "détail" cause un tord monstre à la console (qui devient totalement ingérable pour les connexions 1 ou 2mega).

[EDITO] Stephen Elop, l'homme qui va tuer la Xbox One

Des ventes insuffisantes qui créent un climat de tension chez Microsoft : la rumeur insistante des actionnaires qui voudraient se débarrasser du secteur jeux vidéo pas assez rentables circule toujours. Aussi vent de panique au Royaume-Uni (premier marché Européen) où la console vient déjà de baisser de 40£ (ou Titanfall offert à l'ancien prix). D'ailleurs Microsoft mise beaucoup sur ce Titanfall, mais comment miser sur un jeu exclusivement online et donc payant via un abonnement !? Encore une erreur stratégique.

Mais la pire nouvelle est surement au niveau RH : le tout frais remplacement de la remplaçante de Don Mattrick ! Oui, Julie Larson-Green a déjà quitté son poste, remplacée par un certain... Stephen Elop !!!

Je peux vous dire qu'il préfère Excel à Halo ce type !

Je peux vous dire qu'il préfère Excel à Halo ce type !

BE AFRAID. Car le Stephen Elop c'est tout simplement le gars qui voulait vendre la division Xbox l'an passé si il devenait big boss de la firme ! Oups.

Ca sent vraiment le roussi....

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[EDITO] La foire à la carotte !

Publié le par Vavalboss



A l'heure de la nouvelle génération, des évolutions technologiques en tout genre (Oculus Rift, résolution 4k) et des belles promesses faîtes par nos chers acteurs du marché vidéo ludique, j'ai envie de partager avec vous ma déception et ma colère envers l'état actuel du marché. A l'annonce de l'énième remake de Resident Evil 4 sur pc, j'ai soudainement l'envie de dire stop. Stop au recyclage, stop à l'auto suffisance et stop à la pigeonnerie. La goutte a définitivement fait déborder le vase, et le ras le bol commence à faire son trou dans mon esprit. Un petit retour en arrière s'impose.

"Chouette, la nouvelle génération est là. Une nouvelle ère de jeux et de nouvelles licences qui nous attends. Le futur est en marche!!!" me suis-je dit il y a de cela une dizaine de mois. Cruelle désillusion qu'est la mienne à cette heure-ci. La Playstation 4 et la Xbox One sont désormais disponibles depuis presque trois mois, et... bah rien en fait. Nada, peau de zobe. Des exclus qui tardent à sortir, des machines qui prennent la poussière, et de l'attente, beaucoup d'attente... "Mais c'est normal, les machines viennent de sortir, faut  laisser le temps aux développeurs de travailler leur produit" me direz-vous. Bien évidemment, je suis totalement d'accord avec ce point de vue. Mais nom de bleu, arrêtez de nous prendre pour des abrutis congénitaux messieurs les marketeux. Le manque de jeux ne doit pas laisser place à une stratégie vomitif et purement pécuniaire appelée "recyclage".

Le 12 Novembre 2013, annonce du portage de Rayman Legends sur PS4 et Xbox One. Pourquoi pas, le jeu est excellent, surement le meilleur plateformer de 2013. Mais que va donc apporter cette version en terme de nouveautés? Des graphismes revus à la hausse? Bof, ce n'est clairement pas suffisant. Des temps de chargement réduits? Super, mais personnellement je trouve que ça va de soi. L'ajout de personnages exclusifs et de défis supplémentaires sur Xbox One? La possibilité de gratter les tickets via le pavé tactile de la Dualshock 4 sur PS4? C'est une foutue blague? C'est ça les "plus" qui vont me faire dépenser la modique somme de 40 euros? Mais bordel, vous nous prenez pour des demeurés ou bien? Ok, certains joueurs n'ont pas eu la possibilité de faire le jeu sur l'ancienne génération, ça leur permettra d'apprécier le titre sur la nouvelle. Mais pas à ce prix là, surtout pas à ce prix là, c'est bien trop cher!

VGX début décembre, annonce en grande pompe du portage du dernier Tomb Raider, sobrement intitulé Ultimate Edition. Idem, le jeu est excellent, mais les cheveux mieux modélisés de Lara, les graphismes revus à la hausse et de petits ajouts par ci par là ne justifient pas les 60 euros réclamés!!! C'est du vol, ni plus, ni moins...



Et nous voilà, vendredi 24 Janvier 2014, à l'aube d'une atroce migraine qui se prépare dans mon fort intérieur. C'est un peu la cerise sur le caca, la quintessence boueuse et puante de cet article à la qualité et à l'utilité toute relative. Nos amis de chez Capcom nous ont habitué, pourtant, à ces portages foireux depuis l'époque bénite des 90's et de la Super Nintendo. On en a connu des Street Fighter Alpha Kaméhaméha Omega Festina et des Resident Evil Rebirth of the Motherfucking Beginning... Mais là, LA, on a atteint l'optimum de la connerie du marché vidéo ludique (Pareto s'en retourne dans sa tombe). Ce n'est pas un, mais bien deux remakes qui sont prévus du côté du soleil levant. Le premier est celui de Resident Evil 4 sur PC en version HD/1080p/60 FPS. Pour information, on en est déjà à 6 portages du jeu, dont un qui a vu le jour sur pc en 2007. Plutôt qu'un long discours, je vous laisse regarder cette image, je pense qu'elle parle d'elle même:



Inutile de prendre rendez-vous chez l'opticien, vos yeux fonctionnent parfaitement bien. Il n'y a strictement aucun travail d'effectué. Même le tronc a mal été re-modélisé, une honte totale. Bien sûr, il faudra raquer 20 euros pour cette version. Sachant que le premier portage est trouvable pour un prix ridicule et que les différents patchs graphiques disponibles GRATUITEMENT sont de bien meilleure qualité, je pense que le calcul est vite fait. Et comme ça ne suffit pas, on vient d'apprendre qu'une compilation des deux Dead Rising (+DLC) sortis sur 360 va sortir en mars pour 39.99 euros. "C'est moins cher que gratuit", comme dirait l'autre.

Allez, j'arrête le massacre. Les acteurs de ce marché ont des outils de travail fabuleux qui permettent de réaliser de très belles choses, sans parler du fait que notre média se soit à peu près démocratisé et qu'il ouvre désormais un champ de possibilités infinies. Mais au lieu de prendre le taureau par les cornes et de nous sortir des oeuvres originales, singulières et de qualité, ils adoptent la technique du risque 0 en recyclant encore et encore des jeux qui ont fait leur temps. Non, nous ne sommes pas des ânes, et ce n'est pas parce que vous mettez une carotte devant notre nez que nous allons avancer. Sortez-vous les doigts messieurs les développeurs, sinon, un jour ou l'autre, les joueurs vont finir par vous lâcher, et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Le jeu vidéo est en train de passer le point de non-retour, il ne peut pas continuer à stagner comme il le fait depuis quelques temps, sinon c'est la chute assurée. 83 n'est finalement pas si loin...

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Xbox One : la triple sodomie !

Publié le par Dr Floyd

Alors que Nintendo semble foncer tout droit dans le mur avec ses ventes de Wii U médiocres (avoir gardé le nom de Wii est surement la plus grosse erreur stratégique de Nintendo) et ses projets de jeux smartphone, Microsoft semble parti pour suivre la même voie, non pas seulement parce qu'en Europe il s'en vendu 4 fois plus de PS4, mais aussi et surtout parce que Microsoft se fout carrément de notre poire avec les patchs sans fins. j'en suis à mon deuxième coup de gueule sur le sujet, et ce n'est pas fini je crois.

L'avenir de Microsoft

L'avenir de Microsoft

J'ai trois jeux sur Xbox One, qui à la base sont très bons :

- Forza, je dois en etre à 7Go de patch minimum,
- Ryse of Rome, je dois en etre à 2 ou 3Go,
- et cerise sur le gâteau hier : après un premier patch de 3 ou 4Go, Dead Ring 3 nous balance un nouveau patch de... 13Go ! Le ridicule ne tue pas.

Et là c'est la TRIPLE SODOMIE :

1. Le scandale vidéoludique tout court. Une oeuvre reste une oeuvre et ne doit pas être patchée et modifiée sans cesse (sauf éventuellement pour corriger un énorme bug caché empêchant de terminer le jeu), Le jeu vidéo s'apprêtait à devenir un art, et là il se ridiculise,

2. Le scandale de la fracture sociale (pour les connexions faibles),

3. Le soupçon du scandale aux DLC... car ce faux patch contiendrait en fait tous les DLC payants du jeu ! OUI, vous seriez obligé de télécharger 13Go de DLC payants, même si vous n'en voulez pas !!!!!!!!!!!

Le pire c'est que Capcom semble tout fier de son coup et balance même le détail des 13 gigots d'agneau qui fait bien apparaître ces DLC :

Content for DLC episodes 3 and 4 added as part of this CU 
Various Stability Fixes 
Various Performance Improvements 
Online Stability improvements 
Added a progress bar to main menu while installer is running 
Fixed an issue which could allow the user to overwrite their save file during streaming install while the game is booted 
Fix for missing English VUI command in Multiplayer menu 
Some improvements to item pickups 
Fixed a reproducible issue where the player could get out of the world 
Fixed an issue where music wasn’t present during the streaming install 
Fixed some mission scripting issues 
Fixed an issue which could cause some co-op players to not progress blueprint collection achievements correctly 
Fixed an issue where the UI was not updating properly 
Fixed an issue which caused glass textures to appear low-res 
Fixed an issue which could cause shadows to render incorrectly 
Fixed a texture issue with the Golden SledgeSaw weapon 
SmartGlass stability fix 

Don Mattrick vous salue bien !

Don Mattrick vous salue bien !

C'en est trop. Sachant que ces patchs sont OBLIGATOIRES, et qu'il est impossible de jouer pendant ce temps ! Le jeu devient alors totalement inutilisable quelques minutes ou heures en fonction de votre connexion (encore heureux que le système vous redonne la main avant la fin du téléchargement !). Certains fans nostalgiques de Don Mattrick ont cependant réponse à tout :

a) "Ce sont des patchs qui améliorent les jeux"
Cela veut dire que les jeux sont vendus sont forme de démo ? Qu'on achete des galettes avec un bout du jeu ? 13Go, je tiens à vous rappeler que c'est environ 2 ou 3 jeux Xbox 360 complets !!! Cela veut dire en plus qu'on achète des jeux désormais inutilisables une fois les serveurs fermés, et cela veut dire que si vous voulez effacer et réinstaller le jeu il faudra repasser par tous ces patchs ! Et cela veut dire enfin que votre disque dur sera très vite saturé !

b) "Il suffit de laisser sa console tourner la nuit"
Oui, bien sûr, c'est vachement économique, et logique de laisser une console allumée la nuit pour jouer le jour.... Et ceci nous fait basculer directement au point c) car une nuit suffit pour les geeks de la ville, mais pour les autres c'est une semaine qu'il faudra...

c) "Au pire en 2h c'est fait"
Quid des millions de connexions à 1 ou 2 mega ???? Un patch de 13Go sur une connexion faible c'est 40 à 50h de téléchargement.... soit 5 ou 6 nuits... Vous voulez laisser tourner le jour ? Ok, sauf que toute la bande passante est prise et que le surf devient impossible.

d) "Déconnectez vous d'internet et c'est bon"
Oui il est logique d'aller farfouiller dans les menus pour désactiver le wifi ou la connexion internet afin d'éviter le patch. Il faudra le faire à chaque partie, c'est vraiment pratique. J'ai essayé une fois, ça m'a viré ma clef wifi que j'ai du re-saisir après ma partie.... Du grand n'importe quoi.

Pensez aussi à acheter ce patch...

Pensez aussi à acheter ce patch...

Les éditeurs ne vont plus se faire chier désormais, ils vont sortir les jeux aux dates choisies, jeu terminé ou pas, peu importe. La galette sera incomplète et les cons téléchargeront la suite.... Vous imaginez la même chose dans l'industrie du cinéma ???

Bref, comme je l'ai déjà dit, nous sommes en présence d'un véritable scandale vidéoludique. La XBone est pour l'instant une console démat' (les bluray ne servant qu'a instaler un petit bout des jeux) faite pour les connexions de kéké. Des jeux comme Ryse, Forza 5 et Dead Rising 3 sont bons, mais sans existence réelle, ils flottent quelque part dans la matrice des serveurs de Microsoft.... L'art vidéoludique n'a plus aucun sens. Microsoft et ses complices tuent le jeu vidéo.

Et la sodomie est totale quand on sait maintenant que ces patchs contiennent surtout des DLC payants qui vont envahir votre disque dur. Et le jour où vous serez assez mouton pour acheter un DLC, le chargement durera une demi-seconde pour 3ko, car en fait le DLC était déjà dans le disque, magique ! Capcom serait d'ailleurs assez vicieux pour créer de faux gros fichiers pour cacher la chose ! Ils sont capables de tout désormais.

Si la deuxième fournée de jeux Xbox One applique encore ce principe de patchs énormes/DLC obligatoires c'est le mur assuré pour Microsoft dès que la PS4 sera à nouveau en stock. Le jeu vidéo va mal, très mal. Je retourne sur mon Atari 2600, la console le plus puissante du marché : on clipse la cartouche et on joue direct, aucun patch, aucun bug, aucun temps de chargement, et du fun.

Di Caprio futur porte-parole de Microsoft ?

Di Caprio futur porte-parole de Microsoft ?

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[EDITO] Nintendo voit rouge

Publié le par Ouais_Supère

[EDITO] Nintendo voit rouge

Les ventes de consoles lors des fêtes de fin d’année n’ont pas atteint le niveau prévu et par conséquent le chiffre d’affaires sur les jeux a aussi été nettement inférieur aux attentes

...nous annonce, un peu désappointé, Mr Iwata.

Précisément, alors que Nintendo tablait sur un bénéfice de 55 milliards de yens, ils comptent finalement sur une perte sèche de 25 milliards.

Il faut dire que rien n'a souri, ces derniers temps : alors que la firme misait au départ sur 9 millions d'unités écoulées pour la Wii U entre avril 2013 et mars 2014, leurs dernières estimations penchent plutôt vers 2.8 millions, et les prévisions concernant les ventes de jeux sur ce même support (19 millions d'unités) seront finalement moitié moindre, en comparaison de ce qui était attendu.

"Heureusement, il reste la 3DS! Hein? Hein?"

Ben non, même pas : 13.5 millions de consoles portables contre les 18 millions initialement attendus, c'est très loin d'être ridicule, mais ce n'est pas suffisant, et surtout pas pour compenser l'effet Wii U, d'autant que les chiffres de ventes de jeux s'en ressentent directement.

[EDITO] Nintendo voit rouge

L'une des raisons invoquées par les analystes est notamment l'essor des jeux sur smartphone sur une frange de population précisément visée par Nintendo (le tout-venant, le "casu"), et au Japon en général.

Il est vrai que la firme japonaise, et surtout avec la Wii, rameutait en son temps un public extrêmement large : enfants, joueurs occasionnels (sans doute les plus nombreux, c'est là qu'il faut taper), joueurs fidèles de la marque et de ses personnages historiques... Or, aujourd'hui, le marché smartphone, qui propose des jeux infiniment moins chers et plus nombreux, est en train de s'arroger l'intégralité du marché comprenant joueurs occasionnels et même enfants, un terrain extrêmement lucratif sur lequel on voit mal Nintendo inverser la tendance.

Le public "gamer", lui, ne se reconnait pas vraiment dans la "proposition" Wii U, soit une technologie qu'il perçoit (à tort ou à raison) comme équivalente à celle qu'il a déjà bien écumée sur PS3 ou XBox 360, augmentée de ce qui lui semble n'être encore qu'un gadget dispensable (le Gamepad), tant la firme demeure incapable de communiquer sur le sujet. Il ne voit pas pourquoi il devrait payer à nouveau pour ce qu'il connait déjà, d'autant que les exclusivités Nintendo, pour réussies qu'elles soient, sentent un peu le réchauffé, et il préfère donc miser sur les promesses des PS4 et XBox One, quand il n'est pas tout simplement passé ou resté au PC.

Quant aux éditeurs Tiers, ils se sont très rapidement montrés frileux vis-à-vis des nouvelles machines de Big N, et les licences qu'ils ne lui confient plus, ou seulement du bout des doigts, sont autant d'argument pour détourner un public avide (et il a raison) de certitudes.

Cette "Gen"-là n'est pas pour Nintendo. Certes, on attend quelques titres phares qui seront, c'est une quasi-certitude (on doit reconnaître ce talent-là à Nintendo), excellents, mais il devient de moins en moins probable qu'ils parviennent à rééquilibrer les comptes sur le court-terme. Il sera donc intéressant d'observer la façon dont la firme appréhendera l'avenir dans un domaine en pleine mutation (dématérialisation, clouding, Révolution via l'Oculus Rift), où ce cher Plombier aura fort à faire pour déposer ses tuyaux.

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The 60 images par seconde Man

Publié le par Dr Floyd

The 60 images par seconde Man

Il est temps de dire stop au débat stérile sur l'intérêt des jeux à 60 img/sec plutôt que 30.... Débat relancé par la sortie de jeux à 30 img/sec sur next-gen : Killzone et Need for Speed notamment, chose assez inacceptable. J'ai vu des tas de commentaires, et reçu des mails (me traitant d'ignorant et de gros mytho) car il serait impossible de faire la différence... Une (nouvelle) mise au point est donc nécessaire. Tout d'abord, non, je ne suis pas Steve Austin, l'homme à l'oeil bionique.

Une légende urbaine, colportée essentiellement par le cinéma, nous fait croire que l'oeil ne peut voir que 24 images à la seconde...  totalement faux ! Ce taux a juste été choisi pour offrir un minimum de fluidité. Sur une image de cinéma plutôt fixe et sans trop de mouvement vous ne voyez rien de réellement saccadé. Cependant regardez un panorama, l'image sera totalement hachée, c'est même désagréable pour l'oeil. D'ailleurs le film Le Hobbit 2 a été tourné en 48 img/sec pour réduire ces effets de saccade sur les grands travellings. De même au cinéma l'image peut paraitre fluide à 24 img/sec car ces images prises une par une sont floues sur la pellicule, d'autant plus floues que le mouvement est présent sur la scène. Un simple arrêt sur image vous permet de constater cet état permanent de flou. C'est magique, c'est Le Prestige, la fluidité est une illusion au milieu d'un flou artistique ! Sauf qu'une image de jeu ce n'est pas une pellicule...

The 60 images par seconde Man

Donc il ne faut pas tout mélanger, l'oeil ne perçoit pas une image cinéma et une image de jeu vidéo de la même manière. Pour les images de jeux vidéo on ne peut se contenter de 24 images/sec... une succession d'images devient réellement fluide à l'oeil autour de 50 à 60 images/sec. Au delà ça s'améliore encore mais c'est de moins en moins perceptible, et cela jusque 120 img/sec (selon une étude japonaise). Au delà de 120 c'est quasi impossible à déceler. Mais d'après ce que j'ai lu jusque 2000 images secondes l'amélioration est "quantifiable". Une étude montre par exemple que vous sommes capable de reconnaitre des objets vus 1/220eme de seconde (tests de l'US Air Force sur des avions ennemis).
 
Vous ne voyez pas de différence ? Faites le test sur Killzone Shadow Fall PS4 (mode solo) en faisant tourner le héros sur lui-même à toute vitese, l'image sera "illisible". Faites le même test sur Battlefield 4 PS4, et là l'image restera parfaitement fluide. Jouez à Forza 5 (60 img/sec) et matez ensuite le replay de la course en 30 img/sec, esthétiquement c'est moche sur les replay. Regardez Burnout 2 sur PS2 en mode solo et le même jeu en écran partagé... etc... J'en reviens encore à Killzone (ma boite mail étant inondée de messages "sympathiques" de pro-PS4) : déplacez vous latéralement de gauche à droite tout doucement tout en regardant des détails dans le décor vous verrez très nettement la succession d'images fixes, c'est très très désagréable, d'autant qu'il n'y a pas d'effet de blur pour masquer les saccades.

The 60 images par seconde Man

Il fut une époque ou la plupart des bons jeux 3D tournaient en 60 image/sec : en arcade, sur la console Dreamcast, ou même sur PC 386 ou 486 quand chaque Mhz comptait pour rendre un jeu fluide... Aujourd'hui les fraggeurs sur Call of Duty et Battlefield savent aussi ce que c'est, d'ailleurs ces jeux sont obligatoirement en 60 img/sec, sinon c'est injouable. Sorti de ces populations, les jeunes gamers bytos ne savent pas trop ce que signifie un framerate. Pour le causal tous les jeux sont fluide à partir du moment où il n'y a pas de ralentissement (aucun rapport entre les 2 notions pourtant !), des joueurs n'ayant aucune notion d'esthétisme, consomment du jeu vidéo comme un nanar au cinéma avec une bonne portion de popcorn.

Donc pour résumer :
1. Oui l'oeil voit plus de 24 images par secondes… jusque 120 selon les études,
2. Reconnaitre un jeu à 30 ou 60 images/sec est très facile, un seul coup d'oeil suffit... tout le monde peut le faire, il faut juste savoir de quoi on parle,
3. Un jeu n'est pas fluide descendu sous 50 img/sec,
4. Le gameplay et la précision sont andicapés par un framerate à 30 img/sec. Un FPS ou un jeu de caisse, qui nécessitent une grande précision, ne doivent pas tourner à 30 images/sec, sinon c'est boycott,
5. Oui je continuerai à critiquer et à retirer des suppos aux jeux qui ne sont pas fluides.

The 60 images par seconde Man

Le problème est qu'aujourd'hui les gros éditeurs veulent en faire trop par rapport à la puissance des supports, car il faut impressionner le testeur de jeuxvideo.cong et le gamer du dimanche avec beaucoup de détails et des textures "réelles". Heureusement certains développeurs savent qu'un jeu vidéo est un JEU, et non un film, je pense à Nintendo, et à Retro Studio… qui depuis toujours font tout pour que chaque jeu tourne à 60 images/secondes. Car oui dans 20 ans Mario 3D World sur WIi U ou Mario Kart 7 sur 3DS seront considérés comme des chef d'oeuvres, comme tout le monde aura oublié l'affreux Killzone Shadow Fall. Espérons donc beaucoup de jeux à 60img/sec sur PS4 et XOne, à commencer par Drive Club très bientôt, qui donnera le ton. Du côté de Nintendo, je n'ai aucun doute (sur la console dite la moins puissante huhu).

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[EDITO] Le scandale Xbox One continue

Publié le par Dr Floyd

[EDITO] Le scandale Xbox One continue

Alors qu'au bout de peut-être 20 heures je venais de terminer l'installation du BluRay de Forza 5 et de son incroyable patch obligatoire de 6 gigots d'agneau (et oui, connexion 1mega !)... Paf ! hier soir Microsoft me balance qu'il faut y coller un nouveau partch de 400mega !!! Hongawa ! Zlika Zlika !

Au bord de craquer j'abandonne l'idée de faire quelques tours de piste et décide donc me défouler sur Ryse (mon jeu préféré du line-up)... et Paf ! Idem, même pire : Microsoft me balance un patch de 2gigots d'agneau !!!!! Soit à nouveau des heures de téléchargement !!! Impossible d'y jouer... Même si un patient sur le forum me dit que c'est toujours possible en désactivant internet... LOL

Ah oui c'est vrai, Don Mattrick l'avait dit en juin dernier, je suis un pauvre plouc de la campagne...

Même en 1981 avec les K7 audio branchées sur mon ordinateur à 1Mhz j'attendais beaucoup moins !!! Bref, j'ai coupé la console. Nous avons affaire à un véritable scandale vidéoludique avec la Xbox One ! C'est totalement dingue... La console se destine aux geeks célibataires qui ont du temps libre et qui aiment l'ambiance PC pour jouer... Tout l'inverse de l'objectif de Microsoft qui est de toucher le grand public. Ils ont tout faux ! Quand on est père de famille, je peux vous dire que vous avez envie de balancer tout ça à la poubelle !

Et dire que ça devait être pire sans la révolte des internautes en milieu d'année... Bref, pour Noël faites découvrir à vos enfants les cartouches Atari 2600 et Colecovision. Là ils seront émerveillés.

[EDITO] Le scandale Xbox One continue

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Des problèmes d'OS et de Live sur Xbox One ?

Publié le par Vavalboss

vavalboss-copie-1Si le négativisme entourant les débuts médiatiques chaotiques de la Xbox One s'est progressivement calmé au fil des mois, l'imminence du lancement des consoles nouvelle génération rajoute une dose de FUD (Fear, uncertainty and doubt) sur le duel frontal opposant Sony à Microsoft.

Il y a d'abord Pete Dodd, connu sur NeoGAF pour faire partie des personnes généralement bien informées. Celui-ci explique sur son blog que, selon plusieurs développeurs, le Xbox LIVE et l'OS de la Xbox One sont dans un état délicat à moins d'un mois du lancement. Plusieurs développeurs prétendent que l'optimisation nécessaire représenterait encore des mois de travail, et non des semaines. Problèmes de connexion, invitations ratées ou encore ajout d'amis non fonctionnel : les failles ne manqueraient pas et la stabilité serait loin d'être au rendez-vous.

Et alors que Microsoft vient justement de diffuser une vidéo promotionnelle vantant les fonctionnalités de son OS, la principale limite de la Xbox One serait actuellement de mal supporter le multitâche et le changement de fenêtre sans craquer (fonction Snap).

"Si vous ne faites que jouer seul sans ouvrir d'autres applications, tout va bien. Mais si vous êtes dans un groupe, les gens se font dégager, le chat vocal fonctionne mal et certaines combinaisons entre les applications font totalement planter la machine. L'OS et l'intégration du réseau sont l'oeuvre d'un groupe de gens qui ne jouent pas aux jeux vidéo. Ils ne comprennent pas pourquoi les choses ont été conçues comme elles l'ont été par Jay Allard en 2005", avance une source.

Un autre développeur témoigne son expérience.

"Ouais, faire marcher quoi que ce soit en ligne a été difficile pendant des mois, ça s'est à peine mis à fonctionner à la fin du mois dernier. Ajouter des amis, envoyer des invitations ou même faire des Succès pouvait être un cauchemar. Je ne sais pas comment c'est en dehors de mon projet, mais de ce que j'ai vu ailleurs, le online était toujours un souci. Je ne sais pas si ce sera encore un problème au lancement ceci dit, je pense que ce serait abusé, mais on dirait quand même que tout ne sera pas sans défaut."



Selon les sources, le virage à 180° opéré par Microsoft sur les DRM ne serait pas la cause de ce manque d'optimisation. D'autres informateurs sur NeoGAF rejoignent ce qui est écrit sur le blog de Pete Dodd, en ajoutant que tout n'est pas forcément prêt non plus du côté de la PS4 quand il s'agit du PSN. Mais du côté de la console de Sony, on évoque tout au plus des problèmes mineurs inhérents au lancement de toute nouvelle machine.

Kotaku y va également de son article. Le site américain dit lui aussi avoir entendu beaucoup de développeurs partager leurs problèmes avec l'environnement de travail buggé de la Xbox One, y compris avec les kits les plus récents.

Ces rumeurs toxiques s'ajoutent à d'autres théories, comme celle voulant que Call of Duty : Ghosts tourne en 1080p de façon native sur PS4 mais seulement en 720p sur Xbox One. De fait, malgré de nombreux appels sur Twitter, Microsoft évite clairement le sujet pendant que les journalistes en possession du jeu sont soumis à un accord de non-divulgation. Par ailleurs, la levée de l'embargo concernant Battlefield 4 permet de confirmer que le jeu de DICE tourne en 1280x720p sur Xbox One contre une résolution de 1600x900 sur PlayStation 4. De plus, le multijoueur (peu stable) est actuellement accessible sur PS4 mais il ne l'est pas du tout sur Xbox One.

Reste que personne ne sait vraiment dans quel état sera l'interface de la Xbox One ainsi que son Xbox LIVE le 22 novembre et que si problèmes il y a, Microsoft travaillera 24h sur 24h pour les éliminer au plus vite. Et d'ailleurs, chez Microsoft on ne cède pas à la panique. En témoigne ce communiqué relayé par Kotaku.

"Nous sommes en piste pour un superbe lancement. Nous entrons dans les dernières étapes du développement et les choses progressent bien. Les jeux sont en train de passer la certification en ce moment. Nous nous sentons aussi confiant concernant la plateforme et le Xbox LIVE. Nous avons bâti les meilleures expériences multijoueur pendant plus de 10 ans et le Xbox LIVE sur Xbox One sera meilleur qu'il ne l'a jamais été."

"N'importe qui peut poster des trucs sur le web", ajoute Phil Spencer sur Twitter. Son collègue Albert Penello (le nouveau rejeton de la firme de Redmond) indique que si Microsoft ne fait pas de démonstration en temps réel de son OS, c'est pour des raisons de droits liés aux différentes marques et artistes. Penello affirme sur Twitter que la rapidité d'exécution démontrée dans la vidéo promotionnelle de l'interface correspond exactement à ce que les utilisateurs pourront faire une fois leur Xbox One déballée le 22 novembre.

"C'est la même fluidité. Vous pouvez avoir un film et un jeu allumés en même temps et passer de l'un à l'autre aussi rapidement. Préparez-vous à être épatés."

Voilà de quoi animer vos débats autour du feu (ne me remerciez pas...) !

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Nintendo multi-plateforme ?

Publié le par Ouais_Supere

C'est Phil Gaskell, ponte de la compagnie Risptone, qui avait lâché l'information le premier, au sujet de Pure Chess, ne manquait plus que la confirmation officielle, c'est à présent chose faite: Nintendo vient de confier aux journalistes de VG247.com que la firme permettrait bien volontiers le jeu en ligne multi-plateforme ("cross-play", ou "cross-platform", en anglais).

"We can confirm that cross-platform functionality is possible in certain titles that play on Nintendo 3DS and Wii U, as well as other video game systems not made by Nintendo. We are committed to helping developers realise the full potential of their software on Nintendo systems, a representative said in a statement.

We can confirm that Disney Infinity from Disney Interactive Studios, Cubeman 2 from Three Sprockets and Pure Chess from Ripstone, all have the ability to play on Nintendo systems while at the same time communicating with consumers using those same games on other systems. Additional games using this functionality are in development.
"


Pour les non-anglophones, en gras, les jeux pour lesquels Nintendo propose cette fonctionnalité consistant à permettre aux joueurs Wii U ou 3DS de se confronter, sur le même soft, aux joueurs officiant sur d'autres supports (consoles Sony, PC, smartphones...). Ce qui ne veut pas dire non plus que cela se fera, Sony n'ayant, par exemple, pas encore donné son accord.

S'agit-il ici d'un premier pas de Nintendo vers la standardisation galopante du jeu vidéo de salon ? En effet, on ne peut que remarquer les architectures plutôt similaires des PS4 et XBox One - elles-même n'étant au final que des PC optimisés -, comme le faible nombre d'exclusivités signant une identité forte d'une marque à l'autre. Et jusqu'ici, Nintendo jouait une carte bien solitaire, presque en marge et dans un autre monde, le sien, porteur, pour le coup, d'une identité forte, celui des Zelda, des Mario et... Des Zelda, des Mario, des... Des Mario... Des Zelda... Des Pokemon. Ce petit sarcasme mis à part, ils étaient même en quelque sorte les derniers détenteurs d'une "façon de faire" du jeu vidéo populaire, historique et peut-être révolue.

Les ventes décevantes (et c'est un euphémisme) de la Wii U, et les régulières attaques sur un fonctionnement cloisonné qui commence même à sentir davantage le renfermé que la naphtaline, ont-elles conduit ses dirigeants à tendre une corde salvatrice vers la concurrence?

Ce geste est, en tout cas, pour sûr, le signe d'une volonté d'ouverture lancé au monde du jeu vidéo. Il signifie peut-être "n'hésitez plus à venir chez nous, on ne fermera pas la porte derrière vous une fois que vous l'aurez passée". Et ce serait sans doute la meilleure nouvelle qui nous soit parvenue de leur part, depuis... Un sacré bout de temps.

Un peu d'air frais chez Nintendo ?

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[EDITO] Le réveil de Nintendo

Publié le par Vavalboss

Si la présentation de l'improbable 2DS et la baisse de prix de la Wii U (de seulement 50$) suscitent sur la toile essentiellement des moqueries et des commentaires négatifs, notre patient Vavalboss voit les choses autrement...

vavalboss.jpgAprès l'annonce surprise de la Nintendo 2DS hier soir, de la baisse de prix de la Wii U Premium (32go) à 299,99$ aux USA et d'un changement de calendrier opéré dans la nuit (j'y reviendrai plus tard), Nintendo donne l'impression de sortir enfin du coma.


La sortie d'une nouvelle console portable moins chère et plus "simple d'utilisation" pour le 12 Octobre (date de sortie de Pokémon X et Y) risque de faire des ravages à Noël chez la ménagère française, et les petits bambins ne manqueront sans doute pas d'arguments pour avoir la console et le jeu sous le sapin. La probabilité de voir apparaître des packs 2DS (avec un design aux couleurs de la licence) + Pokemon est également fortement élevée. Cette nouvelle console risque donc de se vendre par palettes en fin d'année, n'en déplaise aux joueurs assidus que nous sommes. Le marché visé n'est certainement pas celui des gamers, mais bien celui des moins de 10 ans qui n'ont toujours pas de 3DS à cause d'une technologie 3D "néfaste" pour leurs petits yeux. De plus, son design rappelle celui des tablettes tactiles, très en vogue chez le consommateur lambda. Ce détail, plus important qu'il n'y paraît, est confirmé par un article paru sur US Gamers, qui indique que derrière la coque se cache en fait un seul et même écran tactile. Bref, BigN risque d'asseoir définitivement son avance sur le marché des consoles portables grâce à cette nouvelle machine.

La baisse de prix annoncée pour la WiiU Premium n'est pour l'instant prévue qu'aux USA. La console sera distribuée au prix de 299,99$ au lieu de 349,99$, soit 100$ de moins que la PS4 et 200$ de moins que la Xbox One. Nul doute qu'elle sera effective d'ici peu en Europe, avec une conversion 1$=1 euro. Cette baisse intervient dans la continuité de la stratégie de Nintendo, mise en place à l'époque de la Wii, à savoir se démarquer de la concurrence à la fois en terme de prix et d'expérience de jeu. La barre psychologique des 100$ vient d'être passée, et risque de fortement relancer les ventes décevantes de la console en cette fin d'année. Il ne manque plus que les grosses licences...



Qui arriveront plus vite que prévu. Enfin, pas tout à fait, Nintendo a tout simplement inversé la sortie de Super Mario 3D World avec celle de DK: Tropical Freeze. Le moustachu voit sa venue avancée au 22 Novembre aux USA, tandis que le gorille glisse tranquillement au 6 Décembre. Notons également que Mario & Sonic aux JO de Sotchi 2014 (Wii U) et Mario Party : Island Tour (3DS) ont choisi le mois de novembre, tandis que Scribblenauts Unlimited (Wii U et 3DS) sortira en décembre. Ces (petits) changements, à première vue anodins, risquent en fait de chambouler le paysage vidéo ludique de cette fin d'année. BigN a conscience que des licences comme Mario sont bien plus vendeuses auprès de grand public que des Donkey Kong ou des Scribblenauts. Avancer leur date de sortie a pour seul objectif d'augmenter les chiffres de vente du troisième trimestre. Pas folle la guêpe.

Ces changements de calendrier, couplés à une baisse de prix de la WiiU et l'apparition d'une nouvelle console portable risquent de relancer de manière exponentielle les ventes de la firme nippone à Noël. C'est un pari osé, surtout du côté de la 2DS, qui va directement concurrencer la PS Vita, l'argument de la 3D n'étant, a priori, plus d'actualité. Mais avec un prix relativement doux, le jeu en vaut la chandelle.

Nintendo est maintenant idéalement positionné pour remporter la guerre des chiffres au troisième trimestre 2013 et en 2014. Avec des consoles désormais bien moins chères que celles des voisins Microsoft et Sony ( 100/200 dollars de moins pour la WiiU, 70 dollars de moins pour la 2DS) et des licences fortes qui vont bientôt pointer le bout de leur nez (Pokémon, Mario, Sonic, DK, Zelda, etc...), la concurrence a du soucis à se faire.


Désole les gars, on est trop fort pour vous !

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