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SALAMANDER PORTABLE
Support : PSP
Editeur : Konami
Sortie : janvier 2007 (Japon)



En import chez NeoAmusement

La PSP reste une console indispensable pour tout gamopat qui se respecte du fait de l'existence sur ce support de compilations rétro absolument géniales (Gradius, Parodius, Capcom Collection, King of Fighters, SNK Collection, etc...). Et ce Salamander Portable fait lui aussi parti de ces compilations cultes !

Une compilation jamais sortie en Europe, qu'il vous faudra importer du Japon, mais pas de soucis, le jeu se trouve très facilement et à bas prix. La compilation regroupe ainsi 5 shoots horizontaux de Konami, à commencer par Salamander, sorti en arcade en 1986, un spin-off de Gradius, où vous contrôlez toujours Vic Viper, avec un système de power-up simplifié.


Life Force

On retrouve ensuite Life Force, à la base c'est la version modifiée américaine de Salamander, ressortie ensuite au Japon avec à nouveau quelques modifications ! Ce "remake" propose quelques différences au niveau du background, graphismes, bande son, et avec des power-up cette fois ci repompés sur Gradius.

On passe logiquement à Salamander 2 qui propose une évolution graphique évidente, nous sommes en 1996, avec de superbes graphismes colorés et des boss fabuleux, on note aussi l'introduction de scrollings verticaux. Un jeu sublime !


Salamander 2 et ses boss énormes

On retrouve aussi Xexex, shoot moins connu de Konami, sorti en 1991, et assez repompé sur R-Type avec son canon détachable. On s'éloigne un peu ici de l'esprit Salamander/Gradius mais le jeu est excellent.

Et enfin retour en arrière avec la version MSX de Gradius 2 ! Le jeu est proposé en version originale (avec le méchant scrolling saccadé) ou en version remastérisée avec de meilleurs graphismes et un meilleur scrolling. Quel plaisir que de retrouver ce jeu MSX en tout cas !


Gradius 2, rhaaaaaaaa le MSX !

Les menus sont clairs, les chargements rapides, les jeux totalement identiques aux versions originales, rien à dire du côté de la réalisation, c'est propre. Comme toujours il faudra posséder une PSP 2000 ou 3000 pour que ce soit parfaitement jouable, le pad de la première génération de PSP étant imbuvable.

Salamander est une compilation absolument indispensable pour tout fan de shoot'em up. Rien que pour Salamander 2 la compilation vaut le détour. Des vrais jeux de shoot, à des années lumière devant les shoots verticaux à boulettes totalement ridicules qui ont suivi. A acheter d'urgence !

SUPPOS : 5,5/6

NBA 2K11
Support : XBOX 260
Existe également sur PS3 et PC (+ Wii, PS2, PSP)
Editeur : 2K Sports
Sortie : 8 octobre 2010



Testé avec le support de RueduCommerce

Depuis plus de 10 ans je suis ultra fan de la licence NBA 2K, depuis que j'ai découvert NBA 2K sur Dreamcast fin 1999... Ce fut une révélation pour moi, enfin un jeu de sport fignolé, réaliste, et à la réalisation "top-moumoute". De plus ce jeu confirmait le potentiel exceptionnel de la Dreamcast. J'ai testé depuis tous les opus, sur PS2, Xbox, Gamecube, PS3 et Xbox 360. Je pensais qu'on avait peut être fait le tour sur cette génération après déjà cinq titres depuis 2006 (comme le temps passe !) mais je me trompais complètement...

On comprend que 2K Sports ait fait appel à la plus grande star de l'histoire du basket, Michael Jordan, pour faire parler de son jeu, car la licence a finalement peu d'impact médiatique, beaucoup de joueurs casuals ne connaissent pas, ou ne veulent pas connaître, pensant que le meilleur se fait du côté de chez EA. Et il faut croire que l'arrivée de Jordan a dopé l'équipe de développement car je peux déjà vous annoncer que NBA 2K11 est absolument incroyable ! (A tel point que EA a du repousser la sortie de NBA 11).



Et ça commence très fort lors du premier chargement du jeu : vous ne vous retrouvez pas face aux classiques menus d'accueil mais dans le couloir qui mène au parquet dans le dos de Michael Jordan. Nous somme en 1991 et c'est sa première grande finale NBA : Chicago Bulls Vs Lakers de Los Angeles ! Jordan pénètre dans l'arène, et vous découvrez la salle et son public hystérique. C'est le grand frisson ! D'autant que tout ça utilise le moteur du jeu qui explose tout ce qui existe sur cette génération de consoles (nous y reviendrons). Bref une manière géniale d'amener le jeu : par un match de légende !



Attention il n'y a pas que des équipes rétro, toutes les équipes modernes y sont, jusqu'aux dernières mises à jour de 2010. Mais le jeu traverse les âges et on retrouve toutes les grandes stars des années 90 : Kukoc, Pippen, Magic Johnson, Bird... ils sont tous là ! Que de souvenirs de diffusions sur Canal + quand j'étais encore (un peu) jeune ! Vous allez pouvoir jouer des matchs fantaisistes en mélangeant les époques, ce qui n'est pas déplaisant, un peu de fun dans ce jeu, qui reste bel et bien une pure simulation rassurez vous ! Une chose est sûre : Jordan est le meilleur d'entre tous niveau stats, ce qui est logique, lui qui était capable d'enchaîner 30 ou 40 points à chaque match !



Le gameplay est toujours le même et continue même à se fignoler. C'est de la simulation pure et dure, mais très fun à jouer. Les débutants auront peut être un peu de mal, surtout pour rentrer des paniers, car on en rate énormément, avant de comprendre que comme dans la réalité, il faut un bon timing, et personne devant pour vous gêner. Je reprocherai juste un réglage de la difficulté par défaut un peu hard pour les débutants qui devront s'accrocher. Toujours est t-il qu'il est possible de régler bien sûr le niveau de difficulté mais aussi d'aller dans le détail en ajustant les différents taux de réussite grâce aux sliders. Mais bon on aurait aimé quelque chose de plus simple, avec des pré-réglages précis, car cela me gène vraiment de pouvoir trafiquer à volonté tous les aspects de la difficulté. Ça coupe un peu le challenge et l'envie de progresser. Perso je n'y touche pas du tout, quitte à galèrer au départ.



Passez plutôt par le didactitiel pour comprendre toutes les finesses du jeu, et là votre taux de réussite sera meilleur. Le panel d'actions possibles est totalement hallucinant, que ce soit dans les dribbles ou les shoots,  je pense qu'il est toujours possible de progresser et d'apprendre de nouvelles techniques. Rassurez vous il est parfaitement possible d'y jouer sans connaissances avec les commandes de base, simples à assimiler. Sinon l'IA est tout simplement démentielle, avec des défenses solides et des contre attaques fulgurantes, bref c'est totalement crédible ! Aucun jeu de sport ne peut égaler NBA 2K11 en matière de richesse de jeu et de réalisme... et le plus dingue c'est qu'il en est de même pour la réalisation...



Proposant déjà une réalisation exceptionnelle auparavant cette année le jeu explose tout ! Le moteur visuel est tout bonnement FA-BU-LEUX ! Les animations ont encore progressé avec des dribbles et des dunks ultra réalistes visuellement, même si bien sûr il y a encore quelques ratés parfois dans les enchaînements d'animations. Le visage des joueurs est animé et reconnaissable sans soucis, le maillot flotte, la peau transpire, c'est fou. Idem pour les caméras, toutes extraordinaires, on ne sait plus laquelle choisir, pour une immersion totale soit dans les tribunes, soit sur le parquet. Ces commentaires sont valables pour la version Xbox 360, n'ayant pas encore testé la version PS3 qui devrait proposer des textures légèrement inférieures, et un peu moins de détails pour assurer les 60 imgs/sec (je me base sur les versions précédentes).

Mais c'est surtout du côté des détails que le jeu déchire les pixels : arbitres, journalistes, mascottes, pom-pom girls, entraîneurs, joueurs sur le banc, tout est animé en 3D, de manière variée et non générique. Et que dire du public qui cette année atteint la perfection au niveau de sa représentation. Il est bien sûr entièrement animé en 3D, et on ne ressent plus aucun effet d'animations par vagues ou d'effet de clonage. Vous mélangez tous ces aspects, avec un moteur qui tourne à 60 frame/sec lors des phases de jeu (extase vidéoludique suprême !), une présentation du match plus vraie que nature, et vous restez bouche-bé à avoir l'impression d'assister à un vrai match de basket US. PES et FIFA semblent totalement ridicules face à ce jeu, qui semble être réalisé sur une nouvelle génération de console.

NBA 2K11 s'impose comme le meilleur jeu de basket de tous les temps et comme la simulation sportive la plus incroyable jamais produite. De part son réalisme bluffant, mais également de part sa réalisation qui surclasse tout ce qui existe actuellement, ce jeu n'a pas d'égal. Pour les bytos il faudra juste un temps d'adaptation avant de devenir un bon joueur, mais le fun sera présent dès le départ. Je ne pense pas qu'on puisse faire mieux désormais sur cette génération de console. C'est grandiose, à l'image de Jordan.

SUPPOS : 6/6

Kingdom Hearts : Birth by Sleep
Support : PSP
Editeur : Square Enix
Sortie : 10 septembre 2010



La très originale licence Kingdom Hearts, fusion totalement improbable entre l'univers de Final Fantasy et celui de Disney, est devenue incontournable chez Square Enix, et les possesseurs de PSP ont droit aujourd'hui à une préquelle qui sort enfin en France. Ce jeu adulé au Japon saura t-il convaincre la vieille Europe ? Bah... je crois que oui.

Première chose à faire : installez le jeu sur un Memory Stick car les temps de chargement sont insupportables. Sauf qu'il faudra 600Mo de libre, ce qui n'est pas rien, mais je vous assure que c'est vraiment indispensable. Le support UMD a vraiment fait son temps il est temps de passer à autre chose avec la future PSP 2. Par contre options sympa : la possibilité d'opter pour un débridage 333Mhz au lieu de 222, et des couleurs 16 ou 32 bits.



L'action se déroule dix ans avant les événements de Kingdom Hearts. Terra, Ventus et Aqua, les héros du jeu, souhaitent devenir des maîtres de la Keyblade, art qui leur a été enseigné par le grand Maître suprême Eraqus. Sauf que dans le coeur de l'un d'entre eux sommeille les forces du mal et des ténèbres. Les trois prétendants vont alors devoir partir à la rencontre de leur destin. Un action-RPG qui va vous emmener vers de très anciens dessins animés Disney, Blanche Neige, la Belle au Bois Dormant et Cendrillon. Vous jouerez les trois personnages pour trois scénarios, durant chacun une vingtaine d'heures, sans compter l'épilogue et la fin secrète à débloquer (je n'en suis pas encore là). A noter que le jeux est en anglais sous-titré en français très correct.



Le système de jeu est très complet avec des commandes d'action qui évoluent en fonction de votre façon de combattre. Vous gagnerez de l'expérience, et pourrez ensuite mixer vos techniques pour en obtenir de nouvelles. Un système de jeu assez jouissif, avec soutien des alliés, tirs visés, coups de grâce, etc... Variez au maximum vos styles pour débloquer vos capacités. Les finish sont le prétexte à un déluge d'effets spéciaux assez impressionnant. Bref, des combats très agréables. On notera aussi la possibilité de relever des défis en ligne, des mini jeux avec volley-ball, épreuves musicales, confection de glaces, etc... il y a vraiment des tonnes de choses à faire à DisneyVille. Seul le jeu de plateau, la chasse aux commandes, semble ne présenter aucun intérêt.



La réalisation est tout bonnement exceptionnelle (si l'on oublie bien sûr les temps de chargement). Les graphismes sont très fins, les animations aux petit soignons, le framerate est constant, pas de soucis de caméra, et la mise en scène est réussie. Et que dire des compositions musicales toujours aussi exceptionnelles. La PSP donne vraiment tout ce qu'elle a dans le ventre et vaut très largement une PS2.

Birth by Sleep est selon moi le meilleur opus de la série, le gameplay a fortement évolué depuis le premier jeu sur PS2 (2002). Le système de combat est génial, la réalisation soignée et le contenu tout bonnement exceptionnel. Si vous êtes un néophyte ne connaissant pas la série c'est le moment ou jamais étant donné que nous avons affaire à une préquelle. Moi j'y retourne, il faut absolument que je débloque la fin secrète !

SUPPOS : 5/6

FINAL FANTASY XIV ONLINE
Support : PC
Editeur : Square Enix

Sortie : 30 septembre 2010

Quoi, déjà Final Fantasy XIV ?!  Si vous aviez attendu des lustres après le XIII sur PS3 le suivant ne s'est pas fait attendre, annoncé il y a un an ce MMORPG de Square Enix, destiné uniquement au PC pour l'instant, débarque déjà et les fans du genre l'attendent au tournant. Et comme le Doc de Gamopat est un joueur solitaire des années 80 (laissons le avec ses Gradius et Donkey Kong) j'ai le grand honneur de tester à sa place le jeu !

Et comme toujours avec Final Fantasy un nouveau monde a été créé, celui de Eorzea, où les Dieux ont bâti jadis douze cités pour les mortels, mais comme toujours chez ces boulets des guerres sanglantes ont ravagé les terres... Mais il est temps désormais de se rassembler car les terres de Eorzea sont aujourd'hui menacées par l'infâme empire Garlemald.



On entre alors en jeu avec la classique création du personnage de A à Z, définition de la race, de l'aspect, du métier... Mais pas d'inquiétude, quelque soit votre choix de départ il sera possible d'évoluer comme vous le souhaitez par la suite, vous pourrez apprendre tous les métiers, et le gladiateur pourra sans problème devenir magicien. Le choix des métiers est énorme, et pour les plus pacifistes il sera même possible d'être cuisinier, botaniste ou pêcheur.

Dès que l'on commence à jouer on se rend compte tout de suite que le problème du jeu c'est l'ergonomie, les menus sont mal conçus. Jeu développé trop vite ? Il faut un sacré temps d'adaptation pour s'y retrouver, ce qui n'est pas très agréable dans un genre de jeu où l'on passe son temps à modifier ses compétences et changer son équipement... et lors des combats c'est même agaçant. Mais bon on finit par s'adapter.



Il faudra bien sûr réaliser des mini-quêtes très classiques (les mandats) qui vous donneront des récompenses. A noté qu'il y a par contre des quêtes principales de qualité bien scénarisées, c'est vraiment appréciable. Les combats sont assez réussis, ils vous permettent de tourner autour de votre ennemi, c'est assez dynamique, cependant les temps de réaction sont assez longs, on ressent egalement ici un petit manque de finition.

Du côté de la réalisation c'est du tout bon, du moins si vous possédez la machine adéquate. Ayant testé le jeu sur i5 doté d'une excellente carte graphique, ça passe plutôt bien : décors grandioses à perte de vue, beaucoup de détails, des textures de qualité, c'est du bon travail, même si il ne faut pas espérer une grande fluidité. Par contre le jeu ne passe pas du tout sur le vieux 386DX33 du Doc. Le tout est accompagné d'une bande son de grande classe, comme toujours chez Square-Enix.

Il est toujours difficile de noter un nouveau MMMORPG, tant celui ci peut évoluer avec le temps... J'ai l'impression d'être un bêta testeur. Ce Final Fantasy souffle en tout cas pour l'instant le chaud et le froid. Gameplay assez classique et ergonomie discutable, mais liberté de jeu et réalisation de qualité (sur un gros PC). Si vous êtes fan de Final Fantasy et que vous avez envie de vous mettre au MMORPG, c'est peut-être le moment, mais attention : gros PC indispensable ! En attendant la version PS3.

SUPPOS : 4/6

SONIC THE HEDGEHOG 4 Episode 1
Support : PSN
Existe également sur XBLA
Editeur : Sega
Développeur : Dimps
Sortie : 13 octobre 2010



16 ans après Sonic 3 sur Megadrive, voici le grand retour du hérisson bleu sur PSN (et XBLA) ! Bon c'est vrai qu'il y a eu des tonnes de spin-off Sonic entre temps, mais Sega a voulu ici revenir aux sources, et produire une vraie suite aux versions cartouches du début des années 90.

Si Sega a frappé fort en 1991 en créant une mascotte n'ayant qu'un seul but : concurrencer Mario, il faut bien dire que la licence est vite tombée bien bas, avec des spin-off 3D décevants, et des jeux de plus en plus mauvais destinés aux plus jeunes. Pourtant Sonic est miraculeusement resté une grande star du jeu vidéo, et Sega compte bien redorer le blason de son hérisson bleu avec cette suite-remake de Sonic 1.



L'infâme docteur Robotnik est de retour et sème la pagaille à South Island. Vous allez devoir parcourir les 4 zones (Splash Hill, Lost Labyrinth, Casino Street et Mad Gear), dans des niveaux qui ressemblent comme une goute d'eau aux originaux sur Megadrive, mêmes graphismes, mêmes mécanismes, ils sont justes agencés un peu différemment.

Le gameplay est donc fidèle à l'original, on aime ou on aime pas, perso je préfère de très loin le concurrent Mario. C'est donc un jeu de plateforme ultra rapide où il faut apprendre tous les passages par coeur, avec souvent deux façons de progresser, un passage bas assez facile et un passage en hauteur plus difficile mais qui vous donne accès à plus de bonus. Cependant ici pas de mode multijoueurs (pourtant déjà présent dans Sonic 2 !) et pas de bonus à part un simple contre la montre. C'est vraiment très maigre.



Du côté de la réalisation le passage en HD est plutôt réussi même si le nouveau look de Sonic est assez décevant, on dirait un bonhomme déguisé en Sonic, et son démarrage est trop lent. Sinon le jeu est coloré, rapide et fluide, rien à redire, c'est du bon travail, j'avais peur que la PS3 soit incapable de réaliser un scroll de folie façon Megadrive, mais elle s'en sort pas trop mal.

Véritable retour aux sources pour Sonic, peut-être trop d'ailleurs, car le jeu ressemble beaucoup trop à Sonic 1, on croirait presque un simple portage HD. Mais avec la même rapidité et le même gameplay les fans y trouveront leur compte et se feront plaisir en téléchargeant ce jeu. Les autres détesteront toujours autant. On regrettera juste le manque de contenu, car cela reste un jeu très très court, et aussi qu'il soit divisé en plusieurs épisodes, la note finale sera salée pour du dématérialisé.

SUPPOS : 3/6 (pour les fans du hérisson)

NBA JAM
Support : Wii
Existe également en Arcade, sur Megadrive, MegaCD, SuperNes, Game Gear...
Editeur / EA
Developpeur : EA Sports
Sortie : 7 octobre 2010



"Boooum Shaka Laaaakaaaa !!!" Voici le grand retour du célèbre jeu de basket 100% arcade, NBA JAM, un vrai classique de l'histoire du jeu vidéo ! Un jeu Wii que tout gamopat normalement constitué se doit de tester.. ou plutôt de retester.

La formule n'a pas changée c'est toujours le même jeu : basket arcade 2 contre 2 (de 1 à 4 joueurs + IA) avec des dunks de ouf. En attaque c'est soit passe ou dunk, avec possibilité de courir plus vite, et en défense c'est tentative d'interception (dans les mains, dans les airs, voire en bousculant l'adversaire). Un jeu rapide, simple, efficace et jouissif. EA n'a pris aucun risque et propose le même gameplay que sur les anciennes versions Megadrive ou Snes, tout en le rendant moins rigide.



Déjà sympa seul, à quatre joueurs c'est l'éclate totale ! Pas beaucoup de contenu par contre, quelques modes de jeux annexes pour dire de remplir, des petits trucs sympa à débloquer comme les fameuses grosses têtes et les politiques US. A noter que vous pouvez y jouer à la manette classique, ce que je vous conseille fortement, car au duo Wiimote + Ckuck Norris il faudra gesticuler pour faire des dunks, bof.

La réalisation est assez rétro, mélangeant un poil de 3D et un public 2D. On reste totalement dans le trip 16 bits, mais avec plus de couleurs, plus d'animations, et plus de fluidité. C'est propre et efficace. On aurait par contre peut-être aimé un peu plus de fun dans les écrans de sélection.


La version Megadrive de 1994

NBA Jam est une simple mise à jour du jeu original pour la Wii. Aucun changement dans le gameplay ni dans la réalisation qui se contente de quelques retouches, mais quel bonheur ! Vendu peut-être un poil trop cher à 40e il est cependant difficile de résister à la tentation. "Wii is on Fire !"

SUPPOS : 5.5/6

PLANTS Vs ZOMBIES
Support : XBLA (1200 MS Points)
Existe également sur iPhone, iPad, PC
Développeur : PopCap Games
Sortie : 8 septembre 2010



Plants Vs Zombies s'est taillé une sacrée réputation sur iPhone et iPad, considéré comme l'un des meilleurs jeux sur ce support. Évidemment la plateforme XBLA devient alors le support idéal pour étendre la notoriété du jeu auprès des gamers console. Ce jeu de tower-defense à l'aspect casual a t-il sa place sur Xbox 360 ? La réponse ci dessous.

L'action se déroule dans le jardin de votre pavillon de banlieue... tout va bien jusqu'à ce qu'une bande de zombies décide de vouloir vous manger la cervelle ! Ici pas de fusil à pompe ni de hache pour en venir à bout mais tout simplement des plantes ! La première impression que donne le jeu est celle du titre 100% casual pour blondes décervelées, mais pas du tout, c'est un vrai jeu de tower-defense... à l'ambiance totalement décalée.



Vous allez ainsi devoir planter à des endroits stratégiques de votre jardin les bonnes plantes afin de créer un bouclier défensif, face à des zombies de différents types qui avancent sans réfléchir. Les tournesols produisent des soleils qu'il faut récupérer et qui vous serviront à planter de nouvelles plantes défensives ayant chacune des spécificités : entre celles qui balancent des projectiles, celles qui bloquent le passage, celle qui explosent ou qui dévorent les zombies, il y a de quoi faire. La nuit les choses se compliquent sans soleil, mais les champignons prendront le relais.

Assez facile au début le jeu deviendra rapidement diabolique et stratégique. Cependant le jeu est très répétitif (surtout dans ses environnements) et vous n'y jouerez que par petites séances. Cependant les très drôles petits bonus annexes permettent quand même de varier les plaisirs, et le jeu en coop ou en affrontement local vous donnera bien du plaisir. Parlons rapidement de la réalisation qui n'est pas vraiment un paramètre à prendre en compte pour ce jeu, elle est sobre et très efficace, cela n'exploite bien sûr pas la console, ce n'est pas le but. J'adore la bande sonore.

Plants Vs Zombies, c'est un gameplay simple d'accès mais finalement assez profond et très fun. Assez répétitif vous n'y jouerez pas pendant des heures (à la base le jeu est plutôt pensé pour de petits sessions sur iPhone) mais par contre vous y reviendrez toujours avec plaisir. Si vous ne connaissez pas encore, laissez vous tenter, vous ne le regretterez pas !

SUPPOS : 5/6

DRIVER 76
Support : PSP
Editeur : Ubisoft
Développeur : Sumo Digital
Sortie : mai 2007



Reçu avec Okajeux

Il y a déjà pas mal de GTA sur PSP, mais l'envie me vient soudainement de tester une autre licence proche de ce concept, Driver, que j'avais zappé en 2007. Enclenchons la machine à remonter le temps, direction New York 1976, ambiance funky !

Pas besoin de vous rappeler le concept de GTA, tout le monde a déjà essayé. Ici le terrain de jeu est plutôt étendu mais hélas les graphismes sont répétitifs et il est de ce fait difficile de se situer dans New York, heureusement il existe une carte de la ville. Rien d'original au niveau des missions au nombre de 27, c'est du pur GTA-like : voitures à récupérer, courses poursuites contre la police, gangsters à accompagner, etc... avec des phases en voitures ou à pieds, ces dernières n'étant pas vraiment palpitantes.



En dehors de ça RAS, il n'y a rien à faire dans la ville, malgré des challenges secondaires, mais ces derniers sont ennuyeux. Tout cela est lié à des dialogues assez moyens, pas facile en effet de lutter avec Rockstar et GTA de ce côté. Par contre le jeu est doublé en français mais le résultat n'est pas trop convaincant. Bon point cependant pour les BDs pop-art qui servent de cinématique, elles collent bien à l'ambiance seventies.

En on en vient au gros soucis du jeu, les temps de chargement totalement imbuvables : longs, trop longs, et trop nombreux ! Heureusement pas de chargements visibles une fois que vous êtes en ville, même si l'UMD galère en nous imposant de mini freezes parfois. La réalisation globale est assez moyenne pour la PSP : modélisation de la ville assez basique, voitures et personnages manquant de détails, frame rate passable. Seule la musique de fond est impeccable, entre rock et funky, de Iggy Pop à David Bowie.

Driver 76 est un GTA-like très banal à la réalisation dépassée. De plus le jeu est court et sans réel challenge. A éviter ? A vous de voir car malgré ces aspects négatifs l'ambiance funky du jeu est sympa, et vous posséderez quand même New York dans votre poche.

SUPPOS : 2,5/6

PES 2011 Support : Xbox 360 et PS3 Existe également sur PC, Wii, PS2, PSP Editeur : Konami Sortie : 30 Septembre 2010	FIFA 10 Support : Xbox 360 et PS3 Existe également sur PC, Wii, PS2, PSP, DS, iPhone Editeur : EA Sortie : 30 septembre 2010

Série adulée sur PS1 et PS2, PES a tué sa réputation en passant sur next-gen en 2006, doublé par un FIFA revanchard, autrefois daube immonde. Le clan FIFA crie alors sa victoire définitive. Cependant l'espoir renaît l'an passé chez les pro PES avec un opus 2010 assez réussi, avant la révolution annoncée (comme tous les ans) par le producteur du jeu, Seabass. Alors qui est le meilleur cette année : PES 2011 ou FIFA 11 ? Coup d'envoi !


AVANT MATCH, PREMIERES IMPRESSIONS

Premier bon signe pour PES, les menus sont enfin très sympa et les musiques agréables ! La gestion de votre équipe est réussie avec un système de drag & drop bien pensé. Vous pouvez élaborer et prédéfinir des tactiques de jeux en fonction des évolutions possibles du score, sympa mais il faut les sauvegarder et les recharger ensuite à chaque match, c'est un peu lourd. Du côté de FIFA les différents interfaces paraissent lents et mous. FIFA présente certes des nouveautés dans ses menus, comme la possibilité bien lourde de créer vos équipes, de modifier les chants, ou de jouer le rôle de gardien de but, mais tout cela est complètement gadget, mal fait, et inutile.


PES 2011


FIFA 11


L'EVOLUTION DU GAMEPLAY

La grande nouveauté de PES, à défaut de réelle révolution, c'est qu'il faut désormais orienter correctement ses passes et surtout les doser (A noter qu'en utilisant L1 on peut quand même faire des passes dans les pieds). En tout cas le système de passes dosées est totalement déstabilisant pour celui qui joue à PES depuis des lustres ! On doute lors de la première partie, mais rapidement on se rend compte que c'est beaucoup plus fun, plus réaliste, et on adhère totalement. On se met très rapidement à faire des passes bien dosées de manière instinctive et oublier le gameplay "ancestral" de PES. Le rythme du jeu est totalement différent, c'est moins rapide (point positif), plus posé, avec des joueurs qui ont besoin de se lancer, qui accélèrent, avec moins de boulevards sur les ailes, avec des passes moins précises, des dribbles plus réalistes, des contacts plus travaillés...

Du côté de FIFA par contre on vit sur ses acquis avec des modifications mineures. Un mode Pro-Passing fait son apparition avec une gestion très hardcore des passes, finalement énervante, car trop exigeante, qu'on désactivera très rapidement. FIFA garde cependant un avantage évident au niveau des contacts entre les joueurs. Mais globalement le gameplay est moins fun que sur PES, les frustrations plus nombreuses.

L'IA de PES est assez soignée : les défenses sont solides, les gardiens sont crédibles et font des boulettes, le jeu respire la liberté et on sent que tout peut arriver dans un match, contrairement à un FIFA plus scripté qui tente de faire illusion, avec un gameplay finalement ennuyeux et répétitif. Le point faible des deux jeux reste vos attaquants qui ne savent pas toujours comment se placer, mais il faut dire que cette partie est très difficile à mettre au point pour les développeurs. Je vous conseille de monter la difficulté en pro dans PES, en mode normal l'IA n'étant pas assez agressive.


PES 2011


FIFA 11


LA REALISATION

Niveau réalisation les cut-scènes et gros plans de PES sont excellents, ils écrasent totalement FIFA qui lui évite au maximum de zoomer sur les joueurs ! Les joueurs de PES sont très facilement reconnaissables, c'est de l'excellent boulot. Il y a eu certes des progrès sur FIFA, les joueurs ne ressemblent plus à Elephant Man mais ce n'est pas encore ça. Au niveau des animations FIFA est par contre un cran au dessus, notamment grâce aux contacts réalistes, mais PES se défend, avec un petit reproche : les joueurs ont quelques fois une drôle de posture, fonçant tête baissée, le nez dans le guidon comme on dit. Mais l'impression d'avoir affaire à des robots a totalement disparu, les joueurs ont besoin de se lancer, d'accélérer, avant d'atteindre leur pleine vitesse.

Autres points : La gestion des caméra, assez bonne dans PES même si elle manque un peu de dynamisme, on préférera celle de FIFA qui n'hésite pas à zoomer dans la surface de réparation. Les ralentis, très agréables dans PES même si ceux en automatique manquent un peu de fluidité, beaucoup moins réussis chez le concurrent. Le public, mieux réussi dans FIFA, mais de toute façon mal géré dans les deux jeux, c'est du travail bâclé comme tous les ans. Enfin en ce qui concerne la bande son, avantage à PES pour la musique, avantage à FIFA pour les supporters et les commentaires.

Globalement même si en pleine partie FIFA semble un poil plus réaliste visuellement, quand on regarde de plus prêt on se rend bien compte que PES est plus soigné et plus agréable à l'oeil. Certains plans de FIFA sont vraiment affreux, c'est insupportable. Mais bon on ne peut au final que être déçu par la réalisation technique des deux jeux, c'est l'objet du coup de gueule qui va suivre...


PES 2011


FIFA 11


LE COUP DE GUEULE

Mon coup de gueule s'adresse aux deux jeux en même temps : le stade est comme toujours totalement figé et l'ambiance absente ! C'est vraiment indigne de cette génération de consoles ! Voilà 10 ans que les cameramen sont représentés en 2D et qu'il n'y a AUCUNE animation autour du terrain, si ce n'est un public animé de manière maladroite. On veut voir le banc s'agiter, on veut voir Raymond pensif, des zoom sur le public, des joueurs s'échauffer, des coups de boule, des caméras bouger, des présidents déprimés, etc... L'ambiance dans un jeu de sport c'est capital bordel de sprite ! EA et Konami ne le savent visiblement pas et devraient aller faire un stage du côté des licences 2K Sports.


CONTENU

Le contenu de PES est bon mais ne peut pas lutter avec FIFA où il y a un mode carrière complet. Et même si il est un peu lourd, il est toujours bien plus réussi que la soporifique "Master League" de PES. Ce dernier se rattrape avec une Ligue des Champions bien retranscrite et l'apparition de la Copa Libertadores. Dans les deux cas on pourra bien sûr jouer les principaux championnats et coupes, même si il n'y a pas d'Euro et de Coupe du Monde officielle ! Plus d'options globalement dans FIFA mais vraiment beaucoup de choses gadgets que vous n'utiliserez jamais. Et puis franchement on s'en tape complètement de jouer le championnat Russe !


CONCLUSION

On peut dire clairement que PES passe nettement devant FIFA cette année, grâce à son aspect simulation au point lié à un gameplay plus fun et une réalisation plus esthétique. Les fans de PES devront cependant s'habituer à un jeu plus posé, plus précis, plus exigeant, pour au final plus de plaisir. PES 2011 est peut être le meilleur cru de toute la série. Quant à FIFA il va revoir se remettre en cause car la série s'enfonce dans le copier-coller, si vous possédez FIFA 10 cet opus n'est franchement pas indispensable, c'est une simple mise à jour.

PES 2011: 5/6	FIFA 11 : 4/6

3D DOT GAME HEROES
Support : PS3
Editeur : SouthPeak
Développeur : From Software
Sortie : 14 mai 2010



Reçu avec Okajeux

Un petit jeu léger et amusant, parodie de Action-RPG, assumant à fond sa ressemblance avec Zelda (2D), est-ce le jeu idéal du gamopat nostalgique ?

Le scénario est volontairement simple et amusant : un royaume autrefois en 2D et un héros légendaire. Aujourd'hui ce royaume est passé à la 3D afin d'attirer de nouveaux touristes, mais hélas il est à nouveau menacé par le prêtre des ténèbres qui a volé l'orbe qui renferme le terriiiible démon Onyx. Et pas de bol, vous êtes le petit fils du fameux héros légendaire, et vous vous avez été désigné par le roi pour sauver le monde !



3D Dot Game Heroes n'utilise pas vraiment un vrai style graphique rétro (façon Megaman 9 ou 10), non on va dire que c'est plutôt du pixel art s'inspirant du rétrogaming. Tous les graphismes sont représentés comme des petits cubes, un peu comme si les vieux jeux rétro 2D Nes s'affichaient en Lego 3D. Visuellement c'est plutôt sympa mais en même temps un peu étrange : le jeu se permet de ramer parfois (!!!), il y a des effets visuels comme des effets de blur (un peu anachronique !), les scrollings ne sont pas terribles et les changements de lieu via de longs écrans noirs sont assez agaçants… Nous somme quand même sur PS3 bordel de sprite !

Le gameplay est quant à lui calqué sur Zelda, avec une étrange épée extensible qui vous permet de balayer l'écran. Cependant la jouabilité est quand même assez moyenne et peu précise. On retrouve tout ce qui a fait Zelda : la forêt, le désert, la montagne de la mort, etc. Dans les donjons c'est pareil : interrupteurs, clef, utilisation du boomerang… tous les mécanismes de Zelda sont bien présents ! On retrouve aussi certaines influences Dragon Quest (design des personnages, dialogues dans les villages).



 On ne peut pas dire que le jeu soit bien fignolé, outre la réalisation finalement passable, le level design est peu inspiré, et on a la fâcheuse impression de toujours parcourir les mêmes donjons, tout se ressemble un peu, et seuls les boss sont assez originaux. Tout dépend comment on aborde le jeu en fait, si vous avez envie de retrouver vos sensations des années 80 en matière de A-RPG alors il faut quand même l'essayer.

Si le concept de 3D Dot Game Heroes est très sympa, From Software n'a pas fait du grand boulot : Pixel Art, level design et réalisation, tout est plutôt moyen. Cependant c'est assez amusant et on peut se laisser prendre au jeu. Il rappellera de grands souvenirs aux vieux gamopats barbus (Zelda sur Nes) mais risque de dérouler complément les bytos.

SUPPOS : 3/6

FORMULA ONE 2010
Support : Xbox 360
Existe également sur PS3 et PC
Editeur : Codemasters
Développeur : Codemasters
Sortie : 23 septembre 2010



La F1 sur console, un genre un peu tombé à l'eau ces dernières années, après les heures de gloire sur PC et PS1 dans les années 90. On se souvient quand même du très moyen Formula One CE au lancement de la PS3, semi-flop sans suite. Mais c'était sans compter sur les Maîtres du Code qui tentent de relancer l'affaire en se payant la licence.  Ayant une grosse expérience des jeux de course (un fabuleux DIRT 2 l'an passé) l'éditeur était attendu au tournant.

F1 2010 est bel et bien une simulation, mais n'ayez pas peur, elle n'est pas du tout élitiste, tout le monde pourra y jouer sans se lancer dans des réglages complexes, ou sans sortir de piste à chaque virage. On se souvient de nombreux jeux de F1 totalement frustrants et décourageants. Et pour toucher tout le monde un paramétrage ajustable est intégré, en commençant par un mode facile qui s'adressera aux plus jeunes où ils seront assistés notamment dans le freinage. Je vous conseille quand même d'y jouer directement en normal pour plus de sensations, les hardcores tenteront peut-être le mode difficile directement. A noter la présence d'un flash-back, option ridicule, mais bon il suffit de ne pas l'utiliser !



On retrouve des modes de jeu classiques : Contre la montre avec classements mondiaux des meilleurs temps (génial), Grand Prix pour une immersion immédiate avec la voiture de votre choix sur le circuit de votre choix, ou alors le mode Carrière très bien conçu et complet jusque 7 saisons. Vous commencez dans une petite écurie qui vous donnera des objectifs à chaque course, à vous d'être bon pour progresser, vous faire repérer, et signer dans une grosse écurie. Chose sympa, le grand prix est géré en temps réel, ainsi durant les essais vous aurez un temps limité pour tester certains réglages (moteur, ailerons...) si vous le souhaitez, mais pas d'inquiétude si vous n'y connaissez rien un mécano vous conseillera.



Le gameplay est nerveux, la sensation de vitesse présente, les conditions météo évoluent, et différentes vues sont disponibles, l'idéal étant selon moi d'y jouer avec la caméra au dessus du casque, mais les puristes choisiront sûrement la vue des yeux du pilote, même si ça devient très difficile (vision de la piste très réduite). Ne comptez pas trop sur les rétro pour regarder derrière vous, il faudra pousser le joystick droit vers le bas pour avoir une vue arrière. La gestion des dégâts est présente mais assez sommaire, même si les ailerons se détériorent et peuvent s'envoler. Aussi les différents accidents n'influent pas comme dans la réalité sur la conduite, vous aurez toujours votre chance après un contact ou une perte de pièce. On dénote d'ailleur très peu, voir jamais, d'abandon.

Par contre l'IA est très bonne, voire excellente : les adversaires ne sont pas des kamikazes, ils ne vous rentrent pas dedans comme dans la plupart des autres jeux de F1, ils font des erreurs, tentent de vous intimider, bref c'est totalement crédible.



La réalisation est bonne mais j'osais espérer un peu mieux après avoir connu DIRT 2 du même éditeur. La présentation est soignée, on reconnaît tout de suite le style Codemasters. La modélisation des voitures, circuits et de l'environnement est excellente, avec beaucoup de détails, la gestion visuelle des conditions météo également. On regrettera juste un framerate un poil trop faible parfois mais bon il faut aussi savoir que ici l'IA est plus poussée que dans un DIRT 2 et qu'il y a quand même 24 voitures à gérer. Les replays sont très bons et faibliront juste un poil lors des vues très dégagées. L'ambiance sonore est correcte, avec quelques conseils durant la courses, et il n'y a pas de commentateurs TV (tant mieux !). Donc vous le voyez, c'est vraiment pas mal, il manque juste un peu d'optimisation du moteur graphique et un peu de fun autour des courses, il n'y a pas de podium par exemple, ce qui est frustrant !

F1 2010 s'impose comme la nouvelle référence du jeu de F1 sur console. Orienté simulation il offre cependant un gameplay très accessible à tous, mais que les "hardcore" du genre ne s'inquiètent pas trop, tout ceci est paramétrable. l'IA est bonne, la réalisation est correcte, le mode carrière réussi... certes ce n'est pas encore la perfection, mais nul doute qu'on s'en rapprochera en 2011. En tout cas il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas autant éclaté avec un jeu de F1 !

SUPPOS : 4,5/6

HALO REACH
Support : Xbox 360
Editeur : Microsoft
Développeur : Bungie
Sortie : 14 septembre 2010



Voilà plus de huit ans que Halo hante nos consoles Xbox et cet ultime Halo Reach constitue peut être l'achèvement de la série sur Xbox 360. C'est une préquelle décrivant des évènements antérieurs sur la planète Reach berceau des Spartans, pour un combat à priori perdu d'avance... une nouvelle aventure de ce fait bien plus sombre et espérons plus efficace que le décevant ODST.

Master Chief n'est donc pas de la partie, il est ici remplacé par un membre de l'escouade Noble Team, homme ou femme selon votre choix. On retrouve le même gameplay et type de level design que dans les autres opus : avancée à pieds ou en véhicules (terre, air, espace), gunfights sur des zones assez ouvertes... avec une mise en scène épique comme toujours. On retrouve le fameux bouclier de protection qui se recharge, même si il faudra quand même prendre soin de sa santé via des kits. La nouveauté c'est la possibilité de récupérer des mods d'équipement qui vous permettront de vous donner de nouvelles capacités : sprint, camouflage (en évitant de bouger trop), jetpack, hologramme pour déstabiliser l'adversaire, carapace, etc... Vous disposez sinon d'une vision nocturne et de la possibilité d'en finir avec un ennemi au corps-à-corps. Un gameplay diablement efficace.



Le level design est très bien travaillé, assez varié, sur 10 chapitres, et il faudra exploiter au mieux vos mods sur certains passages si vous voulez progresser sans grandes difficultés, un minimum de tactique est donc nécessaire. Je n'ai pas encore fini le jeu mais la campagne semble assez courte (on parle de 8h pour un joueur moyen). Aimant bien observer les paysages et prendre mon temps dans les combats je risque d'y passer une vingtaine d'heures d'autant que la difficultés est bien présente. une fois terminé vous pourrez éventuellement refaire le jeu en coop jusque 4 pour de nouvelles sensations.



Techniquement le jeu pèche un peu mais la réalisation est globalement très correcte. Disons que depuis Halo 3 on ressent vraiment peu d'évolutions, c'est dommage. Les graphismes sont bons mais pas exceptionnels, cela étant compensé par des arènes bien conçues et des terrains très ouverts. Le famerate doit tourner autour de 30 fps mais reste toujours stable et ne gène pas le gameplay, quant à l'ambiance sonore elle est très réussie comme toujours. N'oublions pas que les décors se chargent de manière invisible au fil de votre avancée et que les scènes d'actions sont souvent très complexes. Donc globalement c'est du bon boulot.



Halo est bien plus original que n'importe quel autre FPS, outre les armes originales, l'action est crédible, intense, variée, on a vraiment l'impression d'être sur un champs de combat, libre, avec de très nombreux combattants, sans effet de couloir. C'est la grosse force de Halo. Il y a même une belle surprise que je vous laisse découvrir (quoi que je vous ai donné deux indices !). Le départ semble toujours un peu laborieux, mais le jeu monte en puissance, pour des scènes de plus en plus épique et une ambiance de plus en plus sombre. Parlons bien sûr du mode multijoueurs, même si je n'ai pas testé à 100% cette partie. Le potentiel semble énorme et supérieur à Halo 3 : interface efficace, tas d'options, nombreux modes de jeux : Deathmatch, Invasion, Drapeau, etc... et un mode Forge pour éditer vos niveaux. Le bonheur du joueur online.

Difficile, très difficile de passer à côté de Halo Reach, qui me réconcilie avec la licence après un décevant Halo ODST. Même si la réalisation stagne un peu Vs Halo 3, même si la campagne est assez courte, le coté épique, les combats de folie, le mode multi, les nouveautés apportées par les mods, en font un très bon jeu. Un FPS vraiment à part.

SUPPOS : 5/6