[RETROGAMING] Ristar/ Megadrive

Publié le par Mael_b

Ristar
Support : Megadrive
Existe également sur Game Gear
Développeur : Sonic Team
Editeur : SEGA
Année : 1995

[RETROGAMING] Ristar/ Megadrive

En 1995, Ristar n’a pas fait grand bruit. La faute à la sortie d’une nouvelle génération de consoles qui occupait tout l’espace vidéo-ludique. Pourtant, la Megadrive sortait d'une année 1994 de très haut vol et 1995 s'annonçait aussi bonne. Il est donc temps de rétablir l'équilibre car Ristar montre tout le savoir faire de la Sonic Team sur la 16 bits de SEGA.

[RETROGAMING] Ristar/ Megadrive

Nous incarnons donc Ristar, une étoile dotée de pouvoirs extraordinaires. Et cela va lui être bien utile pour boter les fesses du démoniaque Greedy, qui s'empare de la constellation de Valjee ou il sème la terreur et la désolation. Le héros local (et accessoirement père de Ristar) a été capturé et ne peut empêcher les méfaits de Greedy. Voilà en gros le scénario du jeu qui est moins original que l'aventure qui nous est proposée au court de 7 niveaux qui sont autant de planètes.

Le jeu commence par une vidéo d'introduction qui présente la situation et désigne Ristar comme le dernier espoir des habitants de la galaxie. On est ensuite directement envoyé sur la première planète. Celle-ci permet de se familiariser avec le gameplay du jeu. Et force est de constater que les premières minutes de jeu sont un peu déroutantes. On avait pris l'habitude de sauter sur les ennemis pour les tuer mais ici, il n'en est rien. Pour tuer nos adversaires, il faut les agripper pour ensuite les assommer avec un bon vieux coup de boule !

Coup de boule en préparation !

Coup de boule en préparation !

En fait, les bras de Ristar sont justement l'élément autour duquel tourne tout le gameplay puisqu'ils permettent non seulement d’assommer les adversaires mais également de se pendre ou de grimper à peu près partout dans le paysage. Et là ou la Sonic Team a fait un travail remarquable c'est justement que la prise en main du héros se passe bien malgré ces éléments de gameplay un peu inhabituels. En fait, tout est réglé au millimètre et le premier niveau suffit à comprendre les rudiments du jeu. Le premier boss est dans la même veine puisqu'il n'oppose finalement que peu de résistance. Ce premier niveau fait donc office de didacticiel mais il conserve son intérêt malgré tout.

On est très souvent dans ce genre de situations...On est très souvent dans ce genre de situations...

On est très souvent dans ce genre de situations...

On enchaîne donc avec la seconde planète ou la difficulté est un peu plus élevée. On découvre la capacité de notre étoile à faire quelques brasses dans un environnement marin. En explorant un peu plus les niveaux, on découvre également qu'il existe des niveaux spéciaux. Ces derniers sont accessibles par l'intermédiaire d'un pic ou notre étoile peut s'agripper pour s'envoler dans les airs. Il conviendra de récolter un objet par niveau spécial (un par planète) qui permettra, à la fin de l'histoire de révéler des passwords.

Le second niveau se passe facilement. C'est à partir du 3ième niveau que les choses se corsent. L'action devient plus rapide et des pièges bien pensés apparaissent. Des mini-boss viennent également ajouter au challenge des sous niveaux. Arrive enfin un quatrième niveau qui fait intervenir des éléments de casse tête. et des boss de plus en plus compliquer à battre. Heureusement, l'augmentation de la difficulté est parfaitement gérée. Le jeu n'est pas trop compliqué pour ne pas dégoutter le joueur mais pas trop simple non plus pour qu'on se prenne au jeu et que l'on souhaite toujours aller plus loin.

Le niveau 4-1 fait intervenir des éléments (simples) de casse-tête

Le niveau 4-1 fait intervenir des éléments (simples) de casse-tête

Et c'est véritablement au niveau 5 que la difficulté demande au joueur de se concentrer. L'opposition des boss nécessite plusieurs essais. Mais la magie du jeu fait qu'on y revient avec plaisir. Ainsi, après un boss de niveau particulièrement difficile, on passe a un niveau 6 assez chaud (au propre comme au figuré !). Le boss est quant à lui assez simple. Les plus courageux enchaîneront donc avec le 7ième et dernier niveau qui est l'inverse du niveau six. Les sous chapitres sont assez simples mais le boss de fin est extrêmement difficile. Personnellement il m'a fallu de nombreux essais avant d'en voir le bout. Je n'ai pas souhaité trouver d'aide sur internet. Du coup, l'apprentissage du pattern m'a pris du temps. Mais la satisfaction de la victoire n'en est que plus grande !

Ce boss me semblait difficile...... jusqu'à ce que je rencontre le boss final !

Ce boss me semblait difficile...... jusqu'à ce que je rencontre le boss final !

Alors, une fois terminé, est ce qu'on peut dire que le jeu à des défauts ? Franchement, pas vraiment. Il y a un ou deux passages qui m'ont fait pester mais finalement en posant la manette quelques minutes et en y revenant tête reposée, on fini par les passer. Seul le boss de fin est vraiment difficile et peut, éventuellement, décourager les joueurs les moins obstinés.

Ristar est donc un grand jeu pour la 16 bits de SEGA est cela peut s'expliquer très facilement. Déjà, comme je l'ai dit, le gameplay est parfaitement réglé et la difficulté bien dosée. On tient là les deux éléments clef de la réussite d'un jeu. À cela peut s'ajouter une animation hyper travaillée et fluide et des graphismes d'une très grande finesse. On arrive alors à un hit qui méritait une notoriété bien plus importante. Cela aurait été plus juste !

SUPPOS : 5,5/6

Publié dans RETROGAMING, UNE

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Commenter cet article

B
La version GameGear est impressionnante pour un jeu 8 bit : colorée, fluide (bon on passera sur le manque de réactivité de l'écran, c'est pas lié au jeu), et la transposition 8bits par Chikayo Fukuda des musiques Megadrive de Tomoko Sasaki est une vraie réussite : https://youtu.be/CrCXhTdC8zM
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M
J'avais beaucoup aime ce jeux , meme si comme le dit marsWafle , tres vite repetitif . <br /> Quand on voit a quoi en est reduit la sonic team , le prochain sonic est un jeu smartphone .... Et le jeu de yuji naka dans son studio PROPE n'est qu'un portage d'un jeu WII deja moche a l'epoque
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M
Ce qui me bluffe toujours dans ce jeu c'est à quel point il est coloré pour un titre MegaDrive. Par contre soyons honnêtes, c'est assez vite répétitif.
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