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RETRO GAMING : FRONTIER ELITE 2

Publié le par dr Floyd

Developpeur : Gametek
Editeur : Konami
Support : Atari ST, Amiga, PC
Année :
  1993


Le commerce et le tourisme spatial çà vous dit ? En 1993 débarque enfin la suite du mythique Elite de David Braben, l'un des tout premiers jeux en 3D "fil de fer" sur micro-ordinateur 8 bits en 1984. Cette suite fut très attendue (près de 10 ans !) avec des ambitions démesurées pour des machines comme l'ATARI ST ou l'AMIGA. 


AMBITION DEMESUREE

Ce jeu est impressionnant non pas en raison de sa réalisation mais par son ambition démesurée : la création complête d'une galaxie, avec toutes ses planètes et leur survol possible, en utilisant des données mathematiques précises sur la constitution et le fonctionnement des systèmes solaires. Tout cela tient dans un pauvre petit programme de 500Ko ! David Braben, le programmeur, prouve une fois de plus qu'il est un véritable génie de la programmation ! 



Survol d'une planete avec vue de "villes domes" au sol

LIBERTE !

Vous demarrez avec votre vaisseau posé sur le sol d'une planète, et à partir de là vous faites ce que vous voulez (ou presque car il est impossible de se ballader à pieds hélas) : Vous devenez soit un méchant pirate qui seme la terreur dans la galaxie, soit vous faites du commerce legal ou illegal, soit chasseur de prime, soit vous vous engagez dans la police de l'espace, etc.. Ou tout simplement vous visitez la galaxie ! Le but principal étant votre votre survie et vos intérêts financiers. Le jeu n'a donc pas vraiment de fin, la fin c'est votre mort.

L'argent est très important et tient un rôle central. Vous pouvez donc vous enrichir par le commerce : acheter sur une planète, revendre plus cher ailleurs... A vous de bien connaitre le marché et les besoins de chaque monde ! Avec de l'argent vous pourrez sur-équiper votre vaisseau pour vous défendre, pour réparer les dégats, et même pour acheter un nouveau "camping-car" spatial plus puissant chez le concessionnaire du coin !

Votre vaisseau se pilote de manière très réaliste, trop réaliste même, ce qui est plutôt déroutant au départ (vous avez l'habitude de piloter un vaisseau spatial vous ?), il vous faudra donc un temps d'adaptation conséquant ! Vous voyagez de systeme solaire en systeme solaire en utilisant l'hyperespace (pas très simple à utiliser).


Vous voyagez de planete en planete en temps réel, sans "coupure", sans le moindre chargement : impressionnant !


REALISATION BROUILLON

Les graphismes 3D plein sont assez détaillés, on ne pouvait espérer mieux sur ST et Amiga. Cependant ca se paye : la 3D est assez lente et poussive, ce qui rend le pilotage du vaisseau très difficile. C'est par contre beaucoup mieux sur PC avec plus de fluidité et des graphismes texturés.

Le plus génant c'est la finition du jeu : écrans un peu confus, menus pas très clairs, nombreuses touches à gérer, musiques criardes, et quelques bugs... Les jeux à liberté totale proposent cependant toujours de nombreux bugs (voir GTA ou Elder Scroll). Mais il semblerait ici que Gametek voulait absolument sortir le jeu à la date prévue pour respecter leur calendrier.

Pour rentrer dans le jeu une bonne dose de motivation est donc nécessaire : la puissance des machines de l'époque etait un peu juste pour retranscrire toute la beauté du survol de planètes, de deplacements en orbite, etc…  Aussi, les phases de jeux comme les dialogues ou le commerce sont réduires à leur strict minimum, aucune animation, quasiment aucun graphisme... L'imagination joue alors un rôle important !


La roue spatiale qui fait tout de suite penser à 2001 de Kubrick


Frontier Elite 2 est malgré tous ses défauts un jeu impressionnant pour tout fan de conquête spaciale ou de SF. Un mélange épique de 2001 l'odyssey de l'espace, de Star Trek et de Star Wars ! La serie Elite compte encore aujourd'hui de nombreux fans (il existe meme un newsgroup encore actif plus de 20 ans apres le premier Elite !).

SUPPOS : 6/6








ELITE 4 ?

S'en suivra un 3e opus : ELITE 3 First Encounter très buggé (car à nouveau non terminé  pour des raisons commerciales obscures !) et n'apportant rien de bien neuf. Une rumeur courrait en 2004 : David Braben serait en train de bosser sur ELITE 4 ? On osait à peine y croire... et pour cause : c'etait un pétard mouillé.

Elite "repensé" sur les pc actuel ou sur xbox 360 avec la possibilité de se promener au sol sur les milliards de planetes de la galaxie, vous imaginez…. La rumeur a été relancée à nouveau en 2006 par David Braben lui-même, mais depuis plus rien...


> David Braben, sa vie, son oeuvre

Publié dans RETROGAMING

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[RETROGAMING] STREETS OF RAGE II / MEGADRIVE

Publié le par Dr Floyd

STREETS OF RAGE II
Support : Megadrive
Editeur : Sega
Année : 1992


Mister X est de retour pour semer à nouveau la terreur en ville ! Allez hop c'est reparti pour un tour : vous retournez affronter la racaille sur les huit niveaux de ce beat'em all (ou beat'em up au choix !) devenu culte !

Comme dans tout bon beat'em all, dès le départ on vous demande de choisir votre combattant. Le choix se fait parmi 4 personnages :
- Max lent mais puissant,
- Skate, rapide et agile, mais peu puissant,
- Alex, le héros, polyvalent, 
- Blaze, assez polyvalent comme Alex.



Dès que la partie commence, dans "les rues de la rage", on se rend compte des différences techniques avec le premier opus : les personnages sont plus gros, plus détaillés, mieux animés, les décors plus réussis et plus variés ! Même la bande sonore est mieux travaillée. Il est rare de voir une suite avec autant d'améliorations ! Un second opus qui respire vraiment l'arcade.

Si graphiquement on se rapproche du niveau de Final Fight, question gameplay on explose le titre de Capcom. C'est parfaitement huilé et précis. La police n'est plus là pour vous aider mais le nombre des coups disponibles a augmenté avec des attaques spéciales efficaces, mais attention : elles vous pompent de l'energie ! Grande nouveauté : un mode duel qui vous permet de combattre contre un joueur humain, un contre un, à la street fighter, sur un des huit niveaux au choix.



Coté défauts on pourrait lui reprocher une mauvaise répartition de la difficulté : les premiers niveaux sont vraiment trop faciles, et la difficulté vient d'un coup. Toujours est-il que ce jeu est devenu une vraie référence, et est régulièrement classé dans le top 10 des jeux Megadrive, et même dans le top des meilleurs beat'em all 2D de tous les temps.

A noter qu'un troisième épisode sortira en 1994, toujours sur Megadrive, mais il ne surpassera pas cet opus.

Streets of Rage II est surement le meilleur beat'em all de la Megadrive, et l'un des meilleurs jeux de la console. Le gameplay est agréable et la 16bits de Sega est bien exploitée. Un must à posseder dans sa collection, mais assez difficile à trouver.


SUPPOS : 5/6

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[RETROGAMING] PILOTWINGS / SNES

Publié le par Dr Floyd

PILOTWINGS
Editeur : Nintendo
Support : Snes
Année : 1990


Pilotings est le premier "simulateur de vol" disponible sur Super-Nintendo. Ce jeu a été surtout conçu pour démontrer les capacités de la console en 3D bitmap pour un résultat assez surprenant à l'époque.

A noter que le jeu tire ses origines en 1988 dans une démo technique de Nintendo pour annoncer la Super Famicom. Cette démo s'appelait DragonFly. Ici pas de pilote ennemi à combattre, pas de mission de destruction (du moins hors bonus), ce simulateur de vol est tout simplement un jeu d'adresse et de précision proposant diverses épreuves :

- Le pilotage d'un avion. Vous devez suivre une route définie (matérialisée par des boules vertes dans les airs) et ensuite vous poser sur la piste.



- Le saut en parachute. Il faut passer au travers des cercles rouges et atteindre la cible au sol.

- Le jet-pack, où il faut relier deux points de la piste à l'aide d'un moteur à réaction situé dans le dos de votre personnage. Toujours le même but : passer au travers des cercles et se poser à l'endroit voulu.

- Le deltaplane très sympa car il faut jouer avec les vents ascendants pour garder son altitude.

Au fil des missions les aéroports deviennent de plus en plus étendus, les cibles se resserent et deviennent mobiles. A chaque niveau réussi, un grade vous est attribué, et de nouveaux objectifs sont fixés.

Une fois le jeu terminé vous débloquerez un hélicoptère Apache pour des missions cette fois ci très périlleuses où il faudra éviter les tirs ennemis, détruire son artillerie, se poser, embarquer les prisonniers et fuir.



MODE 7

La réalisation du jeu est de qualité pour l'époque (fin 1990), elle impressionne même car nous ne sommes pas habitué à voir de la 3D bitmap sur console, même si c'est de la fausse 3D sans aucun relief et que le principe etait quand même déjà bien connu sur PC (avec Wing Commander). Le jeu utilise pour cela le fameux mode 7 de la console, qui permet de réaliser en "hard" des rotations et des zooms sur une zone bitmap plane. Un coprocesseur est présent dans la cartouche afin d'étendre encore plus les possibilités de ce mode 7. Pour ne rien gacher les graphismes sont sympa et les bruitages réussis.

Pilotwings est sorti en décembre 1990 au Japon (sur Super Famicom) mais ne débarquera en France qu'en 1993... un peu tard, le jeu est alors moins impressionnant ! Cependant il reste un jeu original à posséder dans votre collection Nintendo.

SUPPOS : 4.5/6

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[RETRO-GAMING] FINAL FIGHT / SNES

Publié le par Dr Floyd

FINAL FIGHT
Support : Super Nes

Editeur : Capcom

Année :
1991 (Jap), 1992 (Eur)
Autres supports : Arcade (1989), C64, Spectrum, Amiga, Atari ST, Sega CD, GBA


Comment revivre les sensations des salles d'arcade en 1991 sur sa console Super Nes ? Avec Final Fight de Capcom bien sûr ! Un beat'em all classique mais soigné et assez proche de la version arcade.

Le jeu se déroule dans l'univers de Street Fighter. D'ailleurs le jeu devait s'appeler Street Fighter '89 mais comme une vraie suite à Street Fighter était déjà prévue (et quelle suite !!!) le jeu changea de nom. Pour le scénario on va résumer très simplement : il faut aller délivrer Jessica retenue prisonnière d'une bande de sauvages ! Simple non ? Pour cela choisissez entre trois personnages :

- Haggar, un bûcheron reconverti catcheur : très puissant,
- Cody, un classique héros américain en jean, polo et chewin gum : le plus équilibré, c'est le copain de Jessica (veinard !),
- Guy, Un fanatique des arts martiaux : très rapide.



Le choix du personnage aura bien sûr une influence sur l'eventail des coups mis à votre disposition : poings, uppercuts, coups de boule, coups de pied, prises de catch diverses... Les ennemis ont la fâcheuse tendance à tous vous foncer dessus et vos poings et pieds risquent de ne pas être suffisants : vous pouvez de ce fait récupérer des armes sur le sol ou sur vos victimes : le plus souvent un couteau, mais également des tuyaux en fonte, très efficace pour frapper à distance ! Votre niveau de vie baisse très vite mais heureusement les caisses et autres bidons renferment souvent de la nourriture régénératrice.



Le gameplay est assez réussi : il y a beaucoup de mouvements et c'est parfaitement jouable. Ceci associé à une 
réalisation de très bonne qualité : un scrolling horizontal différentiel, des graphismes très colorés, de gros sprites (hélas moyennement animés, ils sont trop rigides) et une bande sonore de bon niveau. C'est très satisfaisant pour de la Super Nes.



Le jeu aura deux suites exclusives à la SuperNes : Final Fight 2 en 1993 et Final Fight 3 en 1995.
 
Que reprocher à Final Fight ? L'impossibilité d'y jouer à deux et une durée de vie finalement très courte. En 1991 sur Super Famicom Final Fight fait figure de référence du beat'em all sur console avant que Streets of Rage 2 ne prenne le relais l'année suivante sur Megadrive.

SUPPOS : 5/6

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RETRO-GAMING : SILENT SERVICE

Publié le par Dr Floyd

Editeur : Microprose
Support : Commodore 64, Spectrum, Atari XL, Amstrad CPC, PC, TRS80, Amiga, Atari ST, NES
Année : 1985



La carte de l'océan sur la table, l'oeil rivé sur le périscope, vous repérez un convoi japonais de plusieurs destroyers sur le radar ! Alerte maximale ! Dans Silent Service vous dirigez un sous-marin à vous tout seul en devez gérer plusieurs postes à la fois. Périscope, carte, salle des machines, sur le pont avec des jumelles,... Un jeu d'un rare complexité pour l'époque, ou tout devait tenir dans moins de 64 Ko !

Troix modes de jeu sont disponibles : le jeu direct qui vont plonge directement dans une mission, un mode campagne et un mode entrainement.


Version C64, au joystick

Bon attention le convoi se rapproche... Feu ! Les torpillez fendent l'eau et touchent un destroyer japonais ! Dans le mille ! Sauf que maintenant ils vont ont reperé et vous poursuivent ! Vite en plongée, et immobilisation pour ne pas être repéré ! Vous entendez le bruit des moteurs du destroyer ennemi qui passe au dessus de vous... il lache des mines qui explosent tout autour de vous... l'angoisse absolue...

Une realisation de qualité, que ce soit sur micro 8 bits et 16 bits, qui vous plonge littéralement dans l'ambiance, peur, angoisse, joie, vous oubliez que c'est un jeu vidéo. L'IA adverse est de plus de bonne qualité. Un superbe jeu signé Microprose.


Verson "next-gen" sur Atari ST, à la souris

Le jeu sera adapté sur tous les supports micro de l'époque, mais également sur console Nes (signe de qualité du jeu sur Micro). Une véritable simulation pour l'époque à réserver quand même aux passionnés car vous nous sommes ici très loin d'un jeu d'arcade !

Version Nintendo Nes, plus belle que sur Micro 8 bits

A noter que le jeu a été conçu par Sid Meier qui deviendra très vite une star dans le monde du jeu vidéo.

Une suite sans intérêt sera produite en 1990 sur ST, Amiga et PC.


SUPPOS : 5,5/6

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RETRO-GAMING : SKIES OF ARCADIA / DREAMCAST

Publié le par Jayetbobfr

Editeur : SEGA
Développeur : OverWorks
Support : Dreamcast
Année : 2000, 2001
Existe aussi sur : GameCube sorti en 2003 (pour la version Legends)





L’HISTOIRE :

L’histoire se situe à Arcadia, un monde où les continents flottent dans le ciel suite à une catastrophe planétaire. La surface toxique de la planète a contraint ses habitants à vivre dans le ciel sur ces bouts de terres flottants et à sillonner le ciel à bord de navires volants tout cela grâce aux pierres de lune jadis causes de la catastrophe.

C’est dans cet univers que vous incarnez Vyse, un pirate des airs. Son périple commence quand lui et ses collèges prennent d’assaut un navire de guerre de Valua (le grand empire maléfique du jeu). Ces pirates plus des Robin des bois que vils forbans sans honneur sauve une mystérieuse jeune fille du nom de Fina, prisonnière dans ce navire. A partir de là, les choses se précipitent et l’empire valuan recherchant la jeune fille à tout prix, prend d’assaut votre base, Fina et vos compagnons sont fait prisonniers et les soldats de l’empire laissent votre foyer à moitié détruit. Pour Vyse, il n’y a plus 36 solutions, accompagné de sa fidèle amie Aika, il décide de partir au cœur de l’empire afin de les sauver.



Ainsi commence cette aventure faite d’exploration, de découvertes et de batailles. Le scénario est somme toute classique. D’un coté, nous avons des héros assez archétypaux, Vyse toujours optimiste, généreux et confiant, son amie Aika, une fille de caractère et la gentille Fina, douce et pure jeune fille. De l’autre, des méchants aux gros rires sarcastiques avec l’égocentrique Teodora, impératrice de Valua et surtout l’ambitieux Général Galcian. Mais force est de constater que même si l’histoire ne surprend guère, elle demeure tout de même passionnante avec ses nombreux rebondissements, les personnages restent très attachant de part leurs caractères et manient souvent un sens du second degré salutaire. On est ici à cent lieux des crises existentielles pseudo freudienne de personnages de certains RPG japonais dont je tairais le nom par pudeur.



LA RÉALISATION :

Le travail de l’équipe OverWorks est exemplaire, les décors sont très diversifiés et travaillés aux moindres détails, le monde d’Arcadia possède de nombreuses îles regroupées en 6 grands continents. Les navires sont beaux et chacun a sa personnalité, se déplacer dans l’univers d’Arcadia est agréable et permet d’admirer chaque île sous tous les angles.
Mais c’est surtout le travail apporté à la modélisation des personnages qui est à retenir : le design et les animations les rendent très expressifs donc vivants et donc très attachants. Les choix au niveau des couleurs et des textures sont de bons goûts, n’en déplaisent à d’autres jeux…

Les combats sont très agréables à voir et les effets de lumière pour les magies et les coups spéciaux ne manquent pas de pêche.

Quant à la bande son, elle n’a rien d’exceptionnelle mais elle est très dépaysante et contribue parfaitement à l’ambiance de chaque continent d’Arcadia. A noter que les personnages n’ont pas de voix quasiment, cela se réduit à un « YES » ou un « OKAY » de temps en temps. Mais il ne faut pas oublier le gros rire satanique des méchants, hilarants à souhait donc géniaux.



LE GAMEPLAY :

Nous arrivons ici au cœur du jeu, il faut distinguer ici deux types de batailles :

- Les combats aléatoires normaux :
Ceux-ci se font au tour par tour des plus classiques, on doit rentrer les ordres pour chaque personnage (4 au max) pour le tour à venir et chacun exécute son attaque ou son sort selon sa vitesse.
La principale innovation du jeu au niveau des combats sont les ES (ou points d’esprit). Ces ES sont des points qui vous sont attribués à chaque tour selon les personnages et leur niveau. Ils sont indispensables pour exécuter des sorts et les coups spéciaux, leur gestion est primordiale surtout que les ES sont mis en commun pour tout le groupe, donnant au combat un aspect stratégique.
Chaque personnage se distingue par des statistiques différentes et surtout par leurs coups spéciaux (des coups destructeurs pour Vyse et des sorts de défense pour Fina par exemple).
Les sorts sont divisés en 6 éléments et on fait progresser les magies d’un élément selon celui de l’arme. Détail appréciable : on peut changer l’élément de l’arme en plein combat.

- Les batailles navales :
Pendant le jeu vous serez amené à livrer des batailles aériennes contre des navires ennemis ou des monstres gigantesques. Leur déroulement se fera comme un combat classique mais avec un aspect tactique renforcé. En effet, à chaque tour, vous avez une indication des coups ennemis à venir et c’est à vous de bien choisir vos ordres avant de lancer le tour selon les capacités de votre navire et celles de l’adversaire sous peine de très mauvaises surprises.


Beaucoup seront rebutés par le tour par tour que certains pourront trouver dépassé, de surcroit le déroulement des combats est assez lent et les combats aléatoires arrivent très (trop) fréquemment.

Dans la deuxième partie du jeu, une dimension de gestion apparait, vous serez amené à posséder votre propre navire et vous créerez votre propre base. Vous devrez ainsi recruter des membres d’équipages qui renforceront les capacités de votre navire et vous devrez investir dans votre base pour la pourvoir d’installations utiles (la moitié de votre argent y passe si ce n’est plus, soyez avertis !)


DUR
ÉE DE VIE :

Comme tous bons RPG qui se respectent Skies of Arcadia vous tiendra en halène pendant longtemps. Hormis la quête principale, de nombreuses quêtes annexes vous sont proposées. Une dimension exploration s’ajoute à tout cela. En effet, dans chaque ville vous trouverez une Guilde qui cherche et répertorie tous les lieux inexplorés ou oubliés. À vous de les trouver en explorant consciencieusement la carte à bord de votre navire et ainsi vendre vos découvertes à bon prix à la Guilde. Attention, beaucoup de lieux sont difficile à trouver (renseignements vagues, lieux à trouver en mouvement !) et le Christophe Colomb qui sommeille en vous sera essentiel pour tous les découvrir.
Sinon comme moi vous pouvez passer votre temps à améliorer votre base et à le peaufiner dans les moindres détails.


EN CONCLUSION :

Skies of Arcadia est un jeu incroyable qui a ruiné de nombreuses heures de ma vie, son univers est un réel enchantement et on s’y attache très rapidement.

Notes pour la version GameCube :
Le jeu est exactement le même graphiquement que sur Dreamcast, ce qui est un peu léger pour la console. Toutefois, les add ons de cette version ne sont pas négligeables :
- Découvertes supplémentaires à chercher
- La quète des poissons lunes et les combats face à Piastol qui éclaire des points obscures du scénario (appréciable !)
- De nouveau pirates mis à prix par la Guilde. Les affronter représente un sacré challenge (les imposteurs, ils m’en ont donné du mal ces trois là !)
Tous ces ajouts ainsi qu’un prix de vente préférentielle à sa sortie (50€) font que cette version conserve la même note que la version Dreamcast.


SUPPOS : 5,5/6 (testé par Jayetbobfr)

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RETRO-GAMING : SPACE HULK / 3DO

Publié le par Grand Barbare

EDITEUR : Electronic Arts.
SUPPORT : 3DO
ANNEE : 1995



Partis de la terre il y a 25000 ans pour la decouverte des etoiles, les hommes decouvrirent une race extra terrestre primitive mais dangereuse :  les Genestealers. Pour repondre a cette menace, une unité d'elite de Space Marines dotée d'armures lourdes et sur-armées fut créée.


REALISATION


Contrairement a ce qu'on peut voir sur les images et les premieres minutes de jeu, Space Hulk n'est pas un doom like mais un jeu de strategie à la vue 1ere personne, donc fans de Serious Sam et autres Quake, passez votre chemin, le bourrinage ici ne servira a rien sinon a se faire dépecer par ces charmantes bestioles à quatres bras aux griffes acerées.

Selon la mission vous commanderez de 1 a 10 « space marines » pour leur faire accomplir differentes taches (huits ordres differents possibles) : ouvrir un sas, avancer, reculer, observer et couvrir ses collegues, « purifier » une zone par le feu (ma preferée) etc... Chaque marine a des attributions et capacités propres, il faudra donc bien réfléchir sur l'action à accomplir et éviter d'envoyer un soldat plus adepte des lances flammes fermer des portes ou ouvrir des sas, pendant que son collegue habile aux ouvertures de portes se fait laminer par dix Genestealers avec sa panoplie de clés en bandouliere.



Les deplacements des soldats sont assez lents, du fait de leur armure extremement lourde, mais cela apporte un coté plus realiste au jeu. Il faudra d'ailleur tenir cette lenteur en compte car les ennemis eux, sont particulierement véloces, pensez donc à bien protéger vos arrières avec un marine qui ferme la marche, car il est des fois trop tard pour se retourner et tirer sur une meute de Genestealers déferlante.

Les graphismes sont le point noir du jeu : très pixelisés et grossiers surtout sur les aliens vus de près. Les developpeurs ont trouvé l'astuce de remplacer les images bitmap des Genestealers en gros plan par des sequences précalculées superbes qui illustre la mort de l'alien (selon l'arme utilisée), ou la votre...




JOUABILITE
 
Les marines répondent assez bien aux ordres donnés, le seul souci vient de l'etroitesse des couloirs où deux soldats ne peuvent se croiser, ce qui amene a quelques collisions et bugs. Deux gars coincés avec 30 aliens qui deboulent n'est pas une situation des plus folichonnes...


DUREE DE VIE

Enorme ! la vingtaine de missions historiques et campagnes (dont quelques une basées sur le jeu de plateau lui même !) vous demandera de longues heures de jeu, il faudra recommancer les missions plusieures fois pour paufiner ses strategies et reussir avec les honneurs. La très grande varieté des objectifs vous évitera egalement de sombrer dans un jeu ennuyeux et répétitif.


BANDE SON

Fabuleuse, les voix de vos coequipiers sont très bien doublées et on a vraiment l'impression d'être « pour de vrai » dans ces satanés vaisseaux. Entendre un coequipier hurler a l'autre bout d'un couloir (sans le voir, mis a part sur votre radar où on le voit submergé de Genestealers qui arrivent de tous les cotés) vous mettra dans un état de stress et de panique rarement atteint dans un jeu video.


Un jeu qui aurait pu être un hit mais avec des graphisme très moyen et une jouabilité pas toujours évidente a cause de la lenteur des persos (on aime ou on deteste ce coté « realiste » des lourdes armures), la note du coup est assez basse. Les fans du jeu de plateau par contre seront emballés et oublieront ces details graphiques pour se concentrer sur la stratégie qui je le rappelle, est la base de cet excellent jeu, dont la version 3DO est la plus belle (la version psx est nettement inferieure).


SUPPOS : 4/6 (testé par grand Barbare)








Pour les connaisseurs des jeux de rôles et wargames, Space Hulk s'inspire du jeu de plateau « space crusade » de games workshop bien connu des amateurs de jeux de strategie sur plateau.


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RETRO-GAMING : SPEEDBALL 2 / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : Virgin Interactive
Développeur : The Bitmap Brothers
Support : Megadrive
Année : 1991

Existe sur Amiga, Amiga CD32, Atari ST, Commodore 64, DOS, Game Boy, Game Boy Advance, Master System


Les Bitmap Brothers : un groupe de développeurs culte ayant signé quelques bombes vidéo ludiques fin des annéees 80/début des années 90, principalement sur Atari ST et Amiga. Le Gamopat reconnaît tout de suite un jeu Bitmap Brothers : des graphismes très stylés, une musique rythmée. Parmi les nombreuses légendes qu’ils ont sorties (The Chaos Engine, Xenon 2 Megablast, Gods etc…), un jeu a marqué mon adolescence et c’est avec un plaisir intact que j’y rejoue aujourd’hui, 15 ans après. Ce jeu, c’est SPEEDBALL 2.



Le principe du jeu est très simple : une sorte de handball futuriste et faisant un clin d’œil évident au film rollerball. Vous jouez donc à un sport collectif futuriste dans lequel vous devez marquer plus de points que votre adversaire (oui je sais, ça fait neuneu comme phrase, mais c’est le principe de tout sport collectif, même futuriste !). Ce sport se joue avec une balle en métal (d’ailleurs tout est en métal : le terrain de jeu, les armures des joueurs etc…). Pour marquer des points, plusieurs solutions : marquer un but, tirer la balle sur un bumper qui se situe au milieu de chaque camp, tirer sur des étoiles bonus, ou, dernière solution, ma préférée : blesser un adversaire.



Ah oui, j’ai oublié de vous dire : le speedball est un sport ultra violent servant à canaliser la violence de la société futuriste ! Dans ce sport, il n’y a pas de règle, il faut marquer des points pour espérer gagner le match et c’est tout ! Pour récupérer la balle dans les mains d’un adversaire, une seule solution, un gros tacle aux oreilles !


Les parties sont haletantes, jamais les mêmes et ouahhhh, qu’est ce que ça défoule !
Vous devez amener votre équipe, les BRUTAL DELUXE, en tête du championnat de division 1. Vous commencez en division 2 et affrontez chaque équipe de la poule une à une. Au fur et à mesure des matches, vous récoltez plus ou moins d’argent que vous pouvez investir de deux façons : soit en entraînant vos joueurs sur des capacités aussi différentes que la vitesse ou l’intelligence de jeu (et chaque capacité influe réellement sur la façon dont joue votre joueur !) soit en achetant des joueurs « stars ». Les adversaires, eux, sont de plus en plus costauds et possèdent chacun leur style de jeu. Ainsi, une fois arrivés en division 1, les Turbo Hammers vous proposeront une défense de fer, les Fatal Justice auront tendance à éclater vos joueurs, et les Super Nashwan ne vous laisseront aucun moment de répit !



Les graphismes, ambiance métal, restent agréables même aujourd’hui : effet Bitmap Brothers oblige. C’est stylé, les actions sont très lisibles à chaque instant, bref, cette vue du dessus fait des merveilles ! La jouabilité est, elle aussi, un modèle du genre. Un seul bouton permet de tirer / tacler. Les joueurs répondent vite et bien et on sent la différence dès qu’un joueur a des capacités boostées.
L’ambiance sonore est excellente, il est seulement dommage qu’une seule musique soit dispo, celle-ci pouvant se révéler répétitive au fil des matches.

Le seul reproche que je puisse réellement faire à ce jeu vient des modes de jeu disponibles. Au nombre de 4 (Knockout, une sorte de mort subite où l’on affronte des équipes de plus en plus fortes, Championnat, Match Simple et Entraînement) je ne suis en fait déçu que par l’un d’entre eux, le mode Championnat Joueur (vous pouvez également faire le championnat en tant qu’entraîneur). En effet, dans ce mode, vous ne pouvez jouer que pendant deux saisons et ensuite le jeu s’arrête. Il est dommage de ne pas pouvoir continuer plus loin. Mais j’en demande peut-être beaucoup !


En conclusion, Speedball 2 est un must-have, quelque soit la plateforme sur laquelle vous pouvez vous le procurer. Les versions sont en effet quasi identiques sur Megadrive, Amiga, Atari ou PC. Un jeu unique, inégalé jusqu’à ce jour !

Scénario :
Le speedball est un canalyseur de violence pour la société. Vous, joueur, gladiateur du futur, devez bourriner un maximum pour gagner le championnat.

Graphismes :
On sent très clairement la touche Bitmap Brothers, c’est beau et ça bouge bien, même aujourd’hui !

Sons :
La musique d’intro est une nouvelle fois très réussie, et les bruitages sont à la hauteur.

Jouabilité :
Ce jeu est une tuerie et prendra encore plus de valeur en jouant à 2.

Durée de vie :
Quasi infini, on y revient très souvent, ne serait-ce que pour se faire un petit match.

Note Finale :
Malgré ce petit défaut de championnat sur seulement deux saisons, je mets 6 suppos à ce jeu indispensable dans toute collection de gamopat !

SUPPOS : 6/6 (testé par Usebu)

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RETRO-GAMING : PO'ED / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Editeur: Accolade
Support: 3do
Année: 1994




Po'ed est un “doom like” sorti en 1994, et le moins qu'on puisse dire c'est que les programmeurs s'en sont donnés a coeur joie et on laissé eclater leurs delires car je n'ai jamais vu un jeu aussi dejanté...

Vous incarnez le rôle d'un cuistot prenommé OX qui travaillant sur un vaisseau militaire va devoir se battre contre une invasion extra-terrestre. Jusque là le scenario fait penser à un mauvais remake de film avec Steven Seagal mais la comparaison s'arrete ici...


REALISATION

Les graphismes sont assez reussis dans l'ensemble (pour les décors en tout cas) et trés colorés, chose assez rare sur ce genre de jeu ou on a plus l'habitude de couloirs sombres et d'ambiances glauques. On regrettra toutefois une absence de textures au sol et au plafond, chose assez courante sur la 3do dans ce genre de jeu, probablement pour éviter des ralentissements, ce qui n'est absolument pas le cas sur ce jeu très fluide et aux animations excellentes.

La finesse des textures des sprites est par contre assez grossiere et pixelisée particulierement quand ceux-ci se collent a vous, on ne voit pas bien du coup ce qu'on est en train de combattre, je me suis dejà retrouvé en train de filer des beignes à une pauvre armoire alors que le monstre se dechainait dans mon dos !

L'autre coté original de ce soft vient justement des ennemis a erradiquer, sortis tout droit de l'esprit dérangé de quelqu'un qui a du faire le design des monstres de Silent Hill : Paires de fesses montées sur jambes et balançant des pets mortels, nanas aux jambes perpetuellements ecartées et aux bras terminés par les lances roquettes, blobs qui se multiplient (éjectés par une partie que je n'ose pas vous avouer mais provenant du 1er ennemi cité), chauves-souris alien etc... vos adversaires semblent plus provenir d'une mutation que d'une invasion de petits hommes verts belliqueux.

Du coté des armes le choix est vaste : Le cuistot est muni d'armes plus loufoques les unes que les autres allant de la simple poele a frire ou du hachoir jusqu'à des armes bricolées plus elaborées comme un mixeur transformé en perçeuse ou un genre de barbecue portatif transformé en lances-flammes. D'autres armes plus conventionnelles seront disponibles comme le pistolet laser (ambiance futuriste oblige !), fusil mitrailleur, lance-roquettes et même lanceur portable de missiles téléguidés !




JOUABILITE

Pas grand chose a dire, le personnage est trés maniable et les commandes sont instinctives. La présence d'un jetpack pour voler où bon nous semble et la possibilité de pouvoir grimper aux echelles pour aller à des niveaux superieurs (ou inferieurs) apportent une originalité par rapport aux autres doom-like où on ne fait que courir bêtement dans un couloir sans même avoir la possibilité de sauter.

 
DUREE DE VIE

Le jeu est constitué de 25 niveaux dont certains particulierement difficiles car les enemis sont parfois en surnombre et les munitions rares, vous devrez donc vous battre assez souvent avec vos armes de base de cuistot. Le fait d'avoir également des plates formes et des niveaux assez tortueux pour certains (sur plusieurs étages) rendra le challenge assez ardu par moment surtout pour les joueurs avec un sens de l'orientation aussi devellopé qu'une poule.


BANDE SON

Excellente! L'ambiance sonore est trés particuliere et jamais entendue sur un autre jeu, a la fois glauque et comique, entre les flatulences des monstres et les grognements divers, on est partagé entre rire et faire dans son froc... Les musiques par contre sont assez banales...


Un doom like assez particulier et original qui surprend par son humour et les differentes nouveautés comme le fait de pouvoir voler et grimper aux échelles. La possibilité d'avoir une partie plate formes est également d'un interet certain qui apporte une plus grande dimension aux niveaux

SUPPOS : 4/6 (testé par Grand Barbare)

Publié dans RETROGAMING

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RETRO-GAMING : SOUL CALIBUR / DREAMCAST

Publié le par Gnondpomme

Editeur : Namco
Support : Dreamcast
Année : 1999




Véritable révolution dans le domaine du jeu de baston 3D sur Dreamcast Soul Calibur est aujourd'hui un mythe sur la dernière console de SEGA … Un must have que tout gamer sérieux se doit de posséder. Analyse d'une légende …


THE LEGEND WILL NEVER DIE !!

L'intro donne le ton : une camera file à une vitesse folle entre ciel et terre et évite diverses armes, car oui Soul Calibur, en bon héritier de Soul Edge, est un jeu de combat à l'arme blanche. S'en suis une présentation des personnages, mélange d'image fixe et de katas en 3D pour finir sur l'écran titre et la fameuse phrase : « Soul Calibur, the legend will nerver die !! »



SABRE, HACHE OU NUNCHAKU ?

Après s'en être pris plein les yeux donc on arrive sur un menu déroulant les divers modes de jeux disponibles et là on se rend compte que les choix ne manque pas : Arcade, Mission Battle, versus, Survival, …

On va commencer par le plus classique : le mode Arcade. Nous avons le choix entre dix personnages variés allant du très rapide Maxi et son nunchaku jusqu'à Astaroth et sa hache à la puissance destructrice mais à la lenteur exaspérante, en passant par un Voldo à la maniabilité et aux coups déconcertants, le très samouraï Mitsurugi ou le bourrin Nightmare … Je ne les citerai pas tous mais force est de constater qu'il y en a pour tous les goûts et que chacun y trouvera son compte suivant le style qu'il préfère.
 
Aucun de ses personnages n'est anecdotique, ils ont tous leurs forces et faiblesses et peuvent tous prétendre au titre de meilleur combattant. Qui plus est à force de terminer le mode Arcade avec ces différents persos on en débloque encore d'autre qui seront disponible aussi bien en Arcade qu'en Versus ou Mission Battle.
 
Le Mission Battle justement parlons-en. Ce mode vous offre la possibilité, un peu à la manière d'un RPG, de parcourir une carte en vous rendant à divers endroits où vous seront proposé des « missions » … En fait il s'agit toujours de combats mais ceux-ci doivent être disputés selon des règles précises ou dans des conditions un peu différentes. Par exemple vous vous retrouvez sur un arène où souffle un vent violent qui risque de vous faire chuter ou alors une autre où le fait de rester statique vous enlisera et donc ralentira vos mouvements. Et des missions vous allez en avoir un sacré paquet à remplir avant d'avoir fini le jeu à 100 %. Chaque combat de gagné vous permet d 'obtenir des points que l'on peut dépenser dans une boutique en s'achetant diverses cartes qui débloquent de nouveaux costumes, lieus sur la carte, … De plus les cartes sont visualisables en plein écran et offrent ainsi de très jolis artworks du jeu.
 
Vous l'aurez compris rien qu'avec ce mode Soul Calibur offre une durée de vie déjà conséquente mais c'est sans compter sur le mode Versus qui vous offrira à vous et à vos amis une durée de vie infinie pour des heures de plaisir vidéoludique. A mon goût les modes Time Attack ou Survival sont un peu plus anecdotiques donc je ne m'étendrais pas d'avantage dessus, surtout qu'ils sont d'un classique à tout épreuve.



MAIS EN PLUS C'EST BEAU !!

Et oui c'est le moins que l'on puisse dire … Techniquement à l'époque ce jeu est au dessus de tout reproche, la modélisation des personnages était tout simplement fantastique et leur animation vraiment bluffantes. Les effets de lumières lors des coups spéciaux, les reflets sur les armures ou les armes (notamment celle de Siegfried ou Cervantès) contribuent à l'impression de s'en prendre plein les globes occulaires. Si à sa sortie le jeu était une véritable claque, je trouve qu'il reste dans le ton des productions actuelles. Ceci grâce à un character design vraiment intemporel et à des couleurs plutôt bien choisi (sauf pour Taki mais bon …). Alors bien sur il y a bien moins de polygones et les décors sont moins fouillés que dans un Cirtua Fighter 4, mais l'ensemble reste un vrai régal pour nos mirettes ébahies habituées à bien plus de puissance. En bref le jeu reste d'actualité graphiquement parlant malgré son age ce qui est assez rare pour un jeu de baston 3D …



ET LE GAMEPLAY ALORS ?

Les programmeurs de Namco ont réussi là aussi un véritable tour de force. Le maniement des différents personnages est vraiment intuitif, les coups sortent rapidement sans que le joueur n'ait réellement besoins de se meurtrir les pouces sur le pad. Malgré le fait que chaque protagoniste soit vraiment différent des autres par ses aptitudes (coups, vitesse, …) on retrouve des manipulations similaires qui permettent de réaliser des combos ou des coups spéciaux vraiment impressionnants. Même sans le pack vibration dans la manette on ressent la puissance des coups donnés ou encaissés et certaines projections font vraiment « mal à voir ».

C'est aussi ça qui fait toute la puissance de ce jeu, cette sensation incroyable que chaque coups peut fendre le sol ou réduire à néant l'arme de l'adversaire ou que sur une projection on sent ses propres os frémir devant la violence de l'impact …

Bref vous l'aurez compris Soul Calibur est un jeu accessible à tous donnant un fun immédiat au joueur débutant comme au hardcore gamer confirmé … mais pas seulement. Les joueurs acharnés lui découvriront des richesses insoupçonnées au premier contact. Des enchaînements de folie, des contres fatals ou encore des coups spéciaux imparables. Car le jeu regorge de petites astuces, voir même de bug, que le seul le joueur expérimenté connaîtra et exploitera. C'est d'ailleurs ce qui fera toute la différence entre un pro (ce que je ne suis pas) et un amateur éclairé… Maîtriser un personnage à 100 % demandera du temps, du travail et de la sueur aussi. Connaître les enchaînements, les coups réellement efficaces ou adapté à telle ou telle situation exige de l'entraînement … Vous allez user vos pouces et vos pads, amateur de baston !! Et vous vous ferez plaisir en apprenant à contrôler chaque paramètre de votre personnage préféré.


LE JEU PARFAIT ?

Malgré sa note maximale obtenue dans Famitsu (40/40) pour moi il réside juste quelques tous petits défauts. En premier lieu le boss du mode Arcade fait vraiment peine à voir. Il souffre d'un manque de charisme certain (surtout comparé à des persos comme Siegfried ou Kilik) et il n'est vraiment pas original. Franchement le perso polymorphe qui copie un nouveau combattant à chaque round on a connu plus folichon, non ? En plus il ne propose pas un challenge insurmontable … En bref un point tout à fait oubliable. La deuxième chose qui me fasse un peu tiquer est la fin dont nous gratifie le jeu lorsque l'on termine le mode Arcade : trois images fixes … un peu de texte … et basta !! Rien de bien bandant de ce coté la non plus … J'aurais préféré mille fois une petite cinématique ou alors une démonstration de katas du combattant qui vient d'obtenir Soul Edge. Qu'on finisse sur une dernière note de gargantuesque bordel de merde !!! Ce jeu nous en fous plein le citron pendant tous les combats et la le soufflet retombe honteusement. Ca n'est pas assez gratifiant à mon goût, mais tant pis. De toute façon ça n'enlève rien à la qualité du soft.


On comprend mieux pourquoi Soul Calibur a été un tel succès et pourquoi il a permis de vendre des palettes entières de Dreamcast. Véritable vitrine technologique, nous avons là un jeu beau, jouable, à l'animation parfaite, avec des musiques sublimes, des combattants charismatiques, des modes de jeu multiples et une durée de vie absolument faramineuse. Si avec tout ça vous n'êtes pas conquis alors arrêtez le jeu vidéo et mettez vous au tricot. Vous avez une Dreamcast ? Alors j'espère que vous possédez ce chef d'œuvre ! Vous n'avez pas de Dreamcast ? Achetez en une et profitez du premier d'une grande lignée de chef d'œuvre à un prix défiant toute concurrence !!

SUPPOS : 6/6 (testé par Gnondpomme)


 

 

 

 

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RETRO-GAMING : SONIC & KNUCKLES / MEGADRIVE

Publié le par Bakura52

Editeur : Sega
Developpeur : Sonic Team

Support : SEGA Megadrive
Année : 1994





Un Sonic sur une console Sega, c’est comme un Mario sur une machine Nintendo : un évènement majeur. Et qui dit évènement dit souvent qualité (pas toujours hein...). Il faut bien admettre que ce héros plus que charismatique était particulièrement bien conçu pour ce support qu’est le Megadrive. En effet, un hérisson aux couleurs de la firme, passe encore mais de là à ce qu’il se déplace à la vitesse du son, il fallait vraiment y penser. Eh oui, un Sonic est souvent synonyme de vitesse. 

Après le premier épisode qui plaçait déjà la barre très haute, un second dépassant de loin son aîné ainsi qu’un troisième d’une perfection presque atteinte, nous avions du mal à nous imaginer une suite à la hauteur. Et c’est ainsi que naquit des cerveaux de la Sonic Team « Sonic & Knuckles » faisant office de quatrième volet .

Sonic & Knuckles offre toutefois moult nouveautés. Ainsi, comme le nom du jeu nous l’indique, Knuckles le gardien des émeraudes fait désormais partie de la partie (excusez le jeu de mot…) au détriment de Tails absent de cet opus. De ce fait, l’aventure de Knuckles propose de nombreuses différences par rapport à l’histoire de notre hérisson bleu. La jouabilité par exemple, est dans le fond identique mais en surface complètement différente. Je m’explique ! Tout d’abord L’échidné rouge dispose des mouvements de base, vitesse, spin dash ect… Il possède en plus quelques coups qui lui sont bien propre tel le planage, ou le fait qu’il peut s’accrocher aux murs. Ceci donne une toute autre façon de jouer et permet donc de pouvoir accéder plus facilement aux nombreux bonus parsemant votre chemin. Malgré cela, l’aventure de Knuckles n’est pas des plus simple et si j’osais je dirais même qu’elle est plus difficile que celle de Sonic. Les développeurs ont haussé la difficulté et adapté les niveaux pour l’échidné. Sonic au contraire ne propose pas de réelles nouveautés. Il présente LA même action que pour le troisième opus. C'est-à-dire la possibilité d’interagir avec les différents boucliers que propose le jeu. Quelques fois, une boule de feu vous recouvrira, alors vous serez immunisé contre le feu, en plus des mouvements que propose ce bouclier et bien d’autres encore…



Le rendu graphique est quand à lui irréprochable, on sent que le travail des développeurs a été fait soigneusement. Et même si il est identique au troisième épisode, il n’en n’est pas moins agréable et nous rapproche même d’un dessin animé, n’en déplaise à certains. C’est fin, coloré, mignon… Qu’ajouter de plus à ce palmarès ? La bande-son est elle aussi assez agréable à l’oreille mais pas aussi somptueuse que celle du troisième volet où certains disent même que « The king of the pop » (Mickaël Jackson) aurait participé… Ce qui n’est clairement pas indiqué dans le staff du jeu. Ce volet vous fera au moins passer quelques heures devant votre écran ce qui fait réellement plaisir pour un jeu de cette époque. Néanmoins comme le jeu ne présente pas de pile interne, impossible de sauvegarder comme il était possible dans le 3. Le jeu propose une durée un peu plus élevé que le troisième opus qui était déjà très long. Ainsi, certains joueurs occasionnels ne passait pas deux heures à finir un jeu et était contraint d’abandonner leur aventure en cours de route. Les développeurs ont jugé bon de doter Sonic 3 de sauvegarde au détriment de S&K qui laisse ses joueurs d’occasions de côté, et cela se ressent.

Pourtant, au moment de l’achat voir après, la chose qui nous frappe le plus sur la cartouche, c’est son port cartouche, façon Megadrive, situé au dessus d’elle-même. C’est bien entendu LA grande nouveauté de ce soft. S&K propose un système unique de lock-on consistant à connecter deux jeux pour au final n’en formé plus qu’un. Grâce à S&K, il est maintenant possible de joindre cette cartouche avec Sonic 2 pour former « Sonic 2 & Knuckles » pour refaire l’aventure du second opus avec l’échidné et ainsi pouvoir découvrir des endroits inédit. Il est aussi possible de fusionner S&K avec Sonic 3 pour ne plus former que « Sonic 3 & Knuckles », il est ainsi possible d’incarner Sonic, Tails ou Knuckles et profiter la plus grande aventure 16BITS de Sonic avec les niveaux de des deux jeux mis bout à bout. Au début du développement, ces deux soft ne devaient former qu’un seul et unique jeu, mais voyant les délais se rapprocher l’équipe décida de couper l’aventure en deux parties qui pourront se connecter par la suite. Et bien que ce système soit une petite révolution, toute révolution à un prix et celle-ci était particulièrement élevée. Et autant vous dire qu’à l’époque posséder ces deux jeux était bien rare…


Sonic 3... sur Sonic & Knuckles !
 

SCENARIO : Le scénario vient suivre la trame de l'opus précédent. L'histoire ne vient pas casser les meubles et fait plutôt officice de bouche-trou... mais bon c'est toujours mieux que rien !

GRAPHISMES : Sans aucun doute le point fort du jeu. Les décors sont sublimes, autant que le troisième épisode. Les couleurs chatoyantes et colorées donnent un aspect mignon à cet épisode.

SONS : Les musiques sont assez correctes dans l'ensemble, on se surprend même parfois à fredonner les airs une fois la console éteinte.

JOUABILITE : Que dire de la jouabilité ? Simple... Oui rien d'autre. Les trois boutons de la Megadrive permettent toutes de sauter. On ne pourrait pas faire plus simple !

DUREE DE VIE : La durée de vie est correcte pour un titre de ce genre. On regrette toutefois l'absence de la pile interne propre au troisième volet qui nous permettait de sauvegarder la partie. Quoi qu'il en soit la durée de vie peu être prolongée grâce au système de lock-on que seul Sega a utilisé à l'époque.


Sonic & Knuckles est sans aucun doute possible l’un des meilleurs opus de la série. La sonic Team a parfaitement réussi à reprendre tout ce qui faisait le charme de la série tout en ajoutant de nombreuses nouveautés. Même si Tails a été supprimé, on ne peut qu'apprécier l'apparition de Knuckles qui vous propose une aventure ô combien plus périlleuse. La possibilité de "fusionner" via le lock-on Sonic 3 et S&K vous propose une aventure à la fois longue et passionnante. On regrettera tout de même qu'à l'époque, le prix des deux cartouches était relativement élevé et de ce fait, peu de gens ont pu apprécier leur jeu à sa juste valeur...

SUPPOS : 5/6 (testé par Bakura52)

Publié dans RETROGAMING

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RETRO-GAMING : MICHAEL JACKSON'S MOONWALKER / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : SEGA
Support : Mega Drive
Année : 1990



Si de nos jours, les jeux proposant des featuring ou basés sur des licences de personnages célèbres sont nombreuses, à l'époque de la Mega Drive, c'était toujours un évènement. D'autant plus, lorsque le jeu a pour héros Michael Jackson, qui, en 1990 (date de sortie du jeu), était toujours le Roi de la Pop !

Le jeu s'inspire donc de Moonwalker, un OVNI cinématographique à l'intérêt assez discutable si l'on n'est pas fan de Bambi. L'histoire est simple : vous êtes Michael Jackson doté de pouvoirs magiques. Vous devez sauver Katy et les nombreux enfants perdus que M. Big (Joe Pesci dans le film), un méchant aux pouvois psychiques veut kidnapper. Dans ce jeu d'action/plateforme, M. Big vous envoie donc à chaque niveau tout une ribambelle de vilains pour vous empêcher de sauver les enfants cachés dans les éléments du décor.



Pour cela Michael peut donner des coups "magiques", calqués sur des chorégraphies qui ont rendu célèbre le chanteur. Elément super sympa : quand vous maintenez le bouton A enfoncé un certain temps, vous déclenchez une super magie. A ce moment là, tous les ennemis présents à l'écran vous accompagnent dans une chorégraphie correspondant au niveau dans lequel vous vous trouvez. Car chaque niveau est basé sur une chanson de Michael Jackson. Dans le premier on se retrouve dans le club 30 et on est dans l'univers de la chanson smooth criminal, dans le second niveau, on se retrouve dans la rue avec beat it, dans le troisième niveau on se retrouve dans le niveau de thriller.



Et c'est ce qui fait principalement la force de ce jeu. En effet, l'action en elle même est assez répétitive, les graphismes ne cassent pas trois pattes à un canard (même si pour un jeu de 1990 cela reste plus qu'honorable), mis à part peut-être Michael et son animation, mais alors... quelle musique ! Les hits de Michael Jackson sont aussi fidèlement reproduit que ce que la Megadrive permet. Dès les premières notes, on reconnait smooth criminal, beat it ou encore Billie Jean.

Moonwalker est donc, malgré la présence de Michael Jackson et des ses hits, un jeu d'action/plateforme assez moyen. Indispensable pour les fans, nécessaire dans la logithèque du gamopat ayant au moins une fois fredonné un air de Michael, plus que facultatif pour le joueur non-fan.


Scénario :
Aussi mince que celui du film, le jeu en impose pourtant grâce à la présence musicale des hits de Michael Jackson et des univers s'y rapportant.

Graphismes
:
Si l'ensemble est plutôt bien animé et présente des éléments vraiment sympas (les chorégraphies et mouvements en rapport avec le King of the Pop), l'ensemble reste assez terne et pauvre au niveau des décors.

Sons :
Le principal intérêt du jeu est bien là ! Les hits de Michael Jackson sont très bien reproduits, et les bruitages toujours en rapports avec le chanteur sont bien intégrés.

Jouabilité :
C'est bien là le parent pauvre du jeu. Michael ne répond pas forcément à ce que l'on voudrait lui faire faire. Il faut souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour effectuer un saut correct, et éliminer les ennemis relève parfois plus de la chance que de l'habileté.

Durée de vie :
Le jeu vous tiendra un petit après-midi en haleine, grand maximum. Après, soit vous l'aurez fini et plus envie de le voir, sout Michael et les enfants vous auront gavé !

Note finale :
Le jeu a hélas, comme Michael Jackson, assez mal vieilli. Restent des mélodies fabuleuses, et un petit jeu sympa ! Je lui mets donc 3 suppos au final.

SUPPOS : 3/6 (testé par Usebu)

Publié dans RETROGAMING

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