684 articles avec retrogaming

[RETROGAMING] ARKANOID / AMSTRAD CPC

Publié le par Chiss

Editeur : Taito/Imagine
Support : Amstrad CPC
Année : 1987
Existe également sur Arcade, Apple II, Atari 8-bit, Atari ST, Amiga, BBC Micro, C64, DOS, Mac, MO5, MSX, NES, TRS-80, ZX Spectrum

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Arkanoid marque le grand retour du casse brique en 1986 sur Arcade, genre un peu oublié depuis le Breakout de Atari à la fin des années 70. Cette adaptation sur Amstrad CPC est l'une des plus célèbre en raison du succès rencontré par les ordinateurs de Mr Sucre en France à l'époque.

Testé par Chiss pour GAMOPAT TV :



SUPPOS : 4/6

Publié dans RETROGAMING

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RETRO-GAMING : TOTAL ECLIPSE / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Développeur / Editeur : Crystal Dynamics
Année : 1993
Supports : 3do
Existe sur Playstation 1 (sous le nom de Total Eclipse Turbo)
Genre: shoot them up
Nb joueurs : 1

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Premier jeu a être sorti sur 3DO (et offert avec les premières séries de consoles), Trip “dents blanches” Hawkins ne pouvait se permettre de sortir un jeu pourrave pour mettre en avant les capacités de sa machine. Crystal dynamics nous a donc pondu un bon petit shoot en 3D qui a rempli la mission de convaincre les futurs acheteurs de cette 32 bits avec un jeu assez innovant dans le genre (graphiquement surtout) et qui en met plein les mirettes.


SCENARIO

Ouh mon dieu ! la terre va être envahie par de méchants aliens : les Darak- Sai aux faces de poulpe qui menacent de détruire notre soleil si on tente de résister ! bon ce jeu est un shoot them up, pas besoin d'un scénario alambiqué, on est là pour péter du calamar et c'est tout !

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REALISATION 

Superbe ! Les textures de la surface des planètes sont belles et variées, le tout s'affiche sans (trop) de clipping avec le fameux effet « je suis un peu dans la pénombre, je vois les objets un peu tard », les vaisseaux aliens sont bien modélisés (mais pas assez variés), les boss énormes sont bien flippants, les explosions des vaisseaux ou les effets de lumières de vos armes diverses ont un rendu ma foi assez réaliste, même si certains tirs ennemis sont un peu difficiles à percevoir dans le feu de l'action.

Les parties souterraines sont vraiment oppressantes et m'ont donné l'impression de m'être réincarné en Lluke Skywalker qui tente tant bien que mal d'éviter les dénivelés métalliques et les canons/tourelles de la surface de l'étoile noire ! (tiens d'ailleurs ça me fait penser que le vaisseau qu'on pilote ressemble étrangement a un X-WING).

Coté cinématiques, c'est vraiment très beau, les personnages sont crédibles, l'univers et les vaisseaux également, on se croirait presque dans l'adaptation vidéoludique d'un space opéra ciné bien huilé.

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GAMEPLAY

Ce jeu reprend la base de tout bon shoot qui se respecte : plusieurs armes disponibles à ramasser au cours du jeu sous formes d'items (avec 3 degrés de puissance, mais une seule exploitable une fois ramassée !), des boss de fin de niveau, des bombes pour faire le ménage total etc... mais apporte quelques innovations comme le fait de pouvoir faire des roulades ! entre nous je n'ai pas bien encore compris pourquoi avoir mis cette possibilité de mouvement car c'est plus injouable qu'autre chose, je pense que c'était plus pour la démo technique que pour le plaisir du joueur.

La barre de vie est un mélange de l'état du vaisseau et du carburant, barre de vie qu'on peu faire remonter de trois manières : ramasser des items fuel, items vie ou bien détruire des ennemis et bases aliens diverses (petite astuce pour éviter que les chasseurs mauviettes ne foncent comme des malades jusqu'à la fin du niveau en évitant le combat), une bonne idée pour contrer les lopettes du shoot mais j'ai trouvé que cela nuisait a la durée de vie (grandement simplifiée du coup) du soft. Il est possible aussi d'agir sur la vitesse du vaisseau, assez utile pour se sortir de mauvais pas quand les ennemis a l'écran sont un peu trop agressifs.

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Le jeu est composé de 25 niveaux (5 Planètes : aqueus major, magma prime, solarius centuria, polaris 5, sun dagger chacune divisée en 5 sous-niveaux). Chaque niveau est un mélange de deux phases d'actions : une partie shoot pure ou on peut monter, descendre et tirer comme un forcené dans tout ce qui nous plait et une deuxième partie souterraine, où il faudra surtout éviter le relief et les tourelles ennemies dans des couloirs tortueux a plusieurs embranchements et inhospitaliers (c'est la partie que j'appelle la Skywalker Moutain). L'entrée de ces tunnels est représentée en surface par de grosses colonnes bleues qu'il ne faut pas louper sous peine de s'écraser contre une montagne immédiatement !
Un point que je tenais à souligner est également le fait de pouvoir prendre le chemin que l'on désire pour aller jusqu'à la fin du niveau : plusieurs routes s'offrent a vous et c'est un réel plaisir et une plus grande impression de liberté de ne pas avoir a suivre un chemin tout tracé. Vous serez aidé dans cette tâche par un radar qui vous donne un aperçu du relief du terrain.


DUREE DE VIE

Moyenne, le jeu n'est pas très difficile et les boss, même s'ils sont impressionnants, ne résisteront pas bien longtemps face a votre arme (surtout si elle est upgradée niveau 3, le plus puissant). On peux toujours recommencer le jeu si l'on désire connaître tous les chemins disponibles, mais le jeu en lui même se bouclera en deux heures maxi.

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BANDE SON

Grosses explosions, bruits de laser, rien de bien extraordinaire, les voix des acteurs sont crédibles (contrairement à beaucoup de jeux de cette époque ou les castings des voix ont du être faits par un mec bourré), j'ai apprécié le petit cheveu sur la langue des aliens (surtout de Lord Zodak qui s'adresse a vous, le méchant en chef) qui malgré le coté ridicule du résultat apporte une certaine touche de réalisme (doivent être gênés les pauvres avec leurs tentacules/saucisses devant la bouche).

Par contre niveau musique, alors là on aime ou on déteste ! du hard rock limite FM (on s'attend presque à entendre du Bon Jovi ou voir débarquer au détour d'une cinématique les laqués chevelus de Europe avec leur « final countdown »). Le gratteux embauché pour l'occasion se sert certes correctement de son instrument mais nous pond des solos un peu toutes les 15 secondes, sympa les 5 premières minutes de jeux, au bout d'une heure, on a déjà coupé le son. Bon apparemment le hard est la musique en vogue à l'epoque sur ce style de jeu qui se veut nerveux (avec Yvette Horner et son accordéon ça le ferait moins certainement), mais autant en mettre de qualité et pas autant répétitif. Quelques morceaux un peu jazzy rehaussent l'ensemble. La musique qui illustre les cinématiques est quant à elle superbement orchestrée et colle bien à l'action décrite.

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CONCLUSION

Un renouveau dans le shoot (attention je parle de l'année 1993 !) qui a réussi a convaincre les consommateurs un peu riches de l'époque (ou ceux qui ont revendu leur collec MegaDrive comme moi, glups) d'acheter la 3DO. Si vous avez aimé Star Wars et les vols en rase motte de ses vaisseaux, l'univers SF et ses méchants aliens envahisseurs ou tout simplement les shoots en général, ce jeu est à essayer absolument !

Une suite « Solar Eclipse » (ou Titan Wars pour les européens) a vu le jour quelque temps après (pas sur 3DO mais sur saturn) mais est passée assez inaperçue, pourtant de la même veine que le premier, mais avec peu d'innovations...


SUPPOS : 4/6
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[RETROGAMING] BRUCE LEE / ATARI XL

Publié le par Chiss

Editeur/Développeur : Datasoft Inc.
Support : Atari 800XL
Année : 1984

Existe également sur MSX, ZX Spectrum, Amstrad CPC, BBC Micro, C64 et MS-DOS


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Récuperer un fabuleux trésor cela vous dit ? Voilà ce que propose Bruce Lee, surement un des dix meilleurs jeux de l'Atari 800 XL ! De tableaux en tableaux vous allez devoir déjouer les pièges tout en essayant de vous défaire de deux boulets : un ninja noir et un sumo vert ! Un jeu assez simple mais qui mettra vos réflexes à rude épreuve !


Testé par Chiss pour GAMOPAT TV :




SUPPOS : 5/6

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RETROGAMING : LODE RUNNER / APPLE 2

Publié le par Chiss

Editeur : Broderbund Software
Support : Apple 2
Année : 1983
Existe également sur Amstrad CPC, Atari 8 bit, Atari ST, Spectrum, BBC, C64, Vic 20, MSX, PC, Mac, Nes 

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Testé par Chiss pour GAMOPAT TV :



SUPPOS : 6/6 

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RETRO-GAMING : ILLUSION OF TIME / SNES

Publié le par Jayetbobfr

Illusion of Time
(Titre original : ガイア幻想紀 - Gaia Gensouki, appelé Illusion of Gaia aux États-Unis)

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Editeur : Enix (au Japon), Nintendo (reste du monde)
Développeur : Quintet
Support : Super Nintendo
Année :
Japon : 27 novembre 1993
Etats-Unis : 1er janvier 1994
Europe : 27 avril 1995


Au début des années 90, Enix est un éditeur japonais reconnu pour ses RPG (enfin surtout pour Dragon Quest !). Hélas pour le gamer européen, cinquième roue du carrosse du marché vidéoludique (surtout à cette époque), beaucoup de jeux japonais franchissent difficilement la frontière nationale et atterrissent encore plus rarement en Europe. C’est d’autant plus vrai pour les jeux typé "RPG japonais" et les jeux Enix de la période SuperNES sortis en Europe qui se compte sur les doigts d’une main.

Bizarrement (ou pas allez savoir) seuls les jeux du développeur Quintet s’échoueront sur nos côtes, surement en suivant les courants marins car ils débarquaient avec 1 ou 2 ans de retard ! Parmi ceux là, Illusion of Time qui m’avait tapé dans l’œil un peu par hasard à l’époque. Peut être parce qu’il s’agissait d’un Action-RPG comme un certain Zelda (Et oui, on ne se refait pas !)


L’histoire :

C’est ULTRA original : Paul est un jeune garçon habitant dans la ville de Cap Sud. Menant une vie calme entre l’école, ses amis et ses grands parents, il est surtout le seul rescapé de l’expédition de son père à la tour Pandémone. Hélas pour lui, les circonstances vont l’amener à quitter de nouveau son foyer pour parcourir le monde et explorer les ruines des anciennes civilisations en compagnie de ses amis et d’une princesse au fâcheux caractère. On a droit un scénario, un peu gnan gnan dans certains de ses dialogues mais l’histoire distille un message sur les revers de la vie, c’est intéressant.

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Le Gameplay :

C’est un Action-RPG et sa maniabilité est simple : donner un coup avec A, utiliser un objet avec B et parer avec L ou R. Durant l’aventure, vous incarnez exclusivement Paul. Il acquière des capacités spéciales au fur et à mesure de l’aventure mais surtout peut se transformer en chevalier Chrysaor et en guerrière Likéfia. Ces deux avatars sont plus forts et possèdent quelques facultés particulières mais ne changent pas fondamentalement la maniabilité. La difficulté du jeu reste dans la moyenne avec des ennemis pas trop compliqué mais avec des boss qui peuvent vous jouer des mauvais coups.


Réalisation :


C’est le point fort du jeu, les graphismes sont de haut niveau et colorés, c’est flagrant quand on le compare à Soul Blazer, son prédécesseur chez Quintet. Cela va du très beau au magnifique mais sans abuser d’effets. Une réalisation qui a le bon goût de ne pas faire d’esbroufe. Si l’on se penche à la partie sonore, les bruits sont sympas et la musique remplit amplement son office en vous collant toujours dans l’ambiance de chaque lieu (une note spéciale à la flute de Pan, au passage)


Durée de vie :


On touche là au principal défaut du jeu, sa linéarité ! Hélas, vous n’aurez pas beaucoup de degré de liberté. Vous passez de villes en donjons via déplacements automatiques sur une mappemonde en mode 7. La plupart du temps vous devrez vous contenter de suivre le scénario et vous ne pourrez quasiment jamais choisir votre destination. Il en résulte une durée de vie plutôt moyenne aggravée par la rareté des quêtes secondaires (à l’exception de celle des rubis de feu, c’est l’anémie). Certains aigris pourront crier à l’arnaque du couloir tout tracé difficilement acceptable pour un Action-RPG.

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Malgré ses défauts évidents, ce que l’on retient, ce sont ses qualités visuelles et son gameplay éprouvé qui est un vrai plaisir. D’ailleurs pour plus les acharnés, sachez qu’un clin d’œil à Soul Blazer est présent dans le jeu. Avec du recul, Illusion of Time restera un des meilleurs jeux en matière d’aventure sur Super NES. On ne va quand même pas se plaindre qu’un jeu de ce niveau soit sorti chez nous !

SUPPOS : 4,5/6
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RETRO-GAMING : WAY OF THE WARRIOR / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Année : 1994
Devellopeur : Naughty Dog
Editeur : Universal Interactive
Nb joueurs : 2
Support : Uniquement sur 3DO



Avant d’animer le célèbre bandicoot sauteur qui a fait baver de plaisir toute la génération playstation, le studio Naughty Dog s’est essayé au jeu de baston en clonant Mortal Kombat (avec de nombreuses idées piquées à d’autres jeux vidéo et a quelques nanars du ciné) Alors jeu de baston révolutionnaire ou galette pourrie estampillée 3DO ? 


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SCENARIO

Un mot a bannir des jeux de baston, on est loin de se torturer le cerveau avec une histoire à rebondissements mais plutôt un scénario complètement abracadabrant : Les plus grands guerriers de la planète ont été rassemblés dans une citadelle au sommet de l’Himalaya pour s’affronter (pourquoi l’Himalaya ? on aurait pu aussi bien faire ça dans l’arrière-cour d’un bar à poivrasses, bon allez la neige c’est moins dur à texturer qu’une cour jonchée d’ordures, passons l’éponge).

Si vous acceptez ce défi et si vous en sortez victorieux, vous deviendrez une légende dans le livre des guerriers (qui soit dit en passant est une copie conforme du book of the dead du film evil dead, honteusement copié jusqu'à l’intro du début où on voit le livre se remplir
d’inscriptions en lettres de sang, comme dans le film. Clin d’œil ou manque d’inspiration ? Décidément pour l’instant, on semble être en face d’un jeu bien lourdingue). Le gardien et ses disciples sont dévoués aux trois vraies forces de la nature : le bien, le mal et la douleur que cause leur conflit éternel. C’est dans le but de mettre fin à ce conflit que les guerriers ont été rassemblés.


REALISATION

L’intro en image de synthèse qui résume ce scénario digne d’un bon épisode de Derrick ne laissera pas un souvenir marquant, c’est de l’intro façon 3DO : pixélisée et saccadée par moments (même la voix dans l’intro, gutturale et caverneuse à souhait est une pâle copie de celle de Mortal Kombat, bon je n’éteins pas tout de suite, voyons au moins la tronche des persos).

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Heureusement le reste du jeu est un peu plus alléchant que ce début un peu foireux, quoique le choix du personnage se révèle finalement assez compliqué : difficile de choisir un perso entre les neuf de départ et surtout de s’y identifier tellement ils sont caricaturaux : le black à l’air mauvais videur de boite de nuit, le béret vert aussi musculeux que dépourvu de cervelle (et hop un truc piqué à Street Fighter au passage, beaucoup verront Guile a travers ce perso), la nana bikeuse rebelle, l’inévitable ninja mystérieux qui éléctrocute ses ennemis en lançant un rayon bleuâtre! (dommage qu’il soit habillé de noir et pas en bleu, sinon le plagiat de Sub-Zero de Mortal Kombat méritait un procés), un chinois avec un beau chapeau pointu qui rappelle sans hésitation Raiden TOUJOURS de Mortal Kombat etc, etc… 

Les combattants sont tout de même bien modélisés et assez grands (sauf quand les deux adversaires sont chacun a l’opposé de l’aire de combat), car il y a un effet de zoom sur la vue principale. Pour la petite histoire, les acteurs modélisés sont des connaissances des deux programmeurs principaux (potes de fac, ex-nana, frangin, amis rencontrés en salle de sport, même les programmeurs font partie du casting), une initiative qui fleure bon l’amateurisme ambiant qui se dégage du jeu en général. 

L’animation est bonne même si certains mouvements un peu pataux font penser a la raideur d’un vieillard dans un 100 mètres haies ou aux premiers ébats d’une pucelle qui découvre le kamasutra. Les décors quant à eux sont banals et déjà vus maintes fois : pont, dojo, toit du bâtiment… bon finalement on se fout un peu de l’endroit ou on va se castagner, le principal étant de se servir de l’endroit où on se trouve pour faire une fatalitie bien gore graphiquement (ah tiens ENCORE une idée novatrice, bravo les gars, vous auriez pu au moins changer le nom de la mise à mort).

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GAMEPLAY 

Le menu principal offre plusieurs choix : le versus mode (contre un adversaire humain), le
tournament mode (le mode solo où vous allez affronter tous les adversaires du
jeu) et le mode démo (complètement inutile). Le match se déroule sur trois manches (celui qui en gagne deux remporte le match). A noter qu’il est possible d’handicaper son adversaire
humain dans le menu des options (certains personnages sont nettement plus forts
et rapides que d’autres et c’est une belle option pour les mauvais joueurs, qui
grugent d’emblée en sélectionnant ce mode discrètement au début de la partie).

Selon le nombre de coups portés (et leur puissance), vous obtiendrez des « points crânes » qui permettent de prolonger votre vie avec de la magie (et avec une savante manip des boutons) ou de vaincre votre adversaire également avec cette même magie. Il y a également (en dehors des coups spéciaux) la possibilité de faire des coups fatals (la fameuse "fatalitie !") qui peut tuer votre adversaire en un coup ! C’est graphiquement assez plaisant a voir (têtes coupées, perso dépecé, coupé en deux et la liste est longue, quasiment deux coups fatals par combattant). Coté positif, les guerriers possèdent de 60 à 80 coups basiques chacun, pas toujours exploitables ni faciles à faire mais j’ai apprécié cette diversité de mouvements. (assez variés : coups de tête, uppercuts, balayage, provocs style branleur de cité, sauts divers etc..).

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DUREE DE VIE

Courte (une heure en étant large) comme n’importe quel jeu de baston en mode solo. Le challenge est déjà plus corsé si vous voulez débloquer et combattre les six persos cachés (kull, high abbot, black dragon, major trouble, voodoo et gulab jamun qui a des airs de ressemblance avec Dhalsim de Street Fighter, les parties molles en moins, trop dur a programmer probablement). Il y a aussi de nombreuses arénes secrètes, des poses de
victoires inédites, un mini-jeu caché (Space War !) et pleins d’autres choses a l’intérêt plus ou moins discutable.


BANDE SON

Il faut impérativement aimer les frasques métal musicales de Rob Zombie pour apprécier la bande son car toutes les musiques du jeu proviennent du groupe White Zombie (et plus particulièrement de l’album : la sexorcisto devil music n°1…), mouais je trouve pas que cet album soit le meilleur choix pour illustrer l’action et les galipettes diverses des combattants, mais le cd devait traîner sur le bureau d’un des programmeurs… Les persos quand a eux balancent des cris et des phrases plus ou moins bidon, propres a tout jeu de baston qui se respecte donc rien de particulier à ajouter de ce coté.


Un pompage flagrant de Mortal Kombat et de Street Fighter, mais qui séduit par son coté amateur et le fait qu’il faut le prendre au 2eme degré pour l’apprécier à sa juste valeur. La durée de vie assez conséquente pour qui veut bien se donner la peine de découvrir tous les secrets est également un atout. Les puristes des jeux de baston « sérieux » classiques ou tout se joue au quart de poil, les amoureux de Mortal Kombat révoltés par toutes ces idées « volées » et les trous du cul cousus
qui pigent rien au second degré passeront leur chemin sur ce petit jeu sympathique au final qui vous fera passer un bon moment que ce soit avec un ami ou contre la console.


SUPPOS : 4/6
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RETRO-GAMING : GREEN BERET / ARCADE

Publié le par Usebu

Editeur : Konami
Support : Arcade
Année : 1985


Existe également sur Atari 8 bits, Amstrad CPC, Commodore 64, To7, Zx Spectrum, MSX, DOS, Nes

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TEST SUR GAMOPAT.TV :



Un jeu mythique dans lequel vous incarnez un soldat américain chargé de sauver le monde armé d'un couteau ! Le jeu a malheureusement pas mal vieilli et se trouve plombé par un gameplay qui n'est pas à la hauteur de la légende.

SUPPOS : 3/6

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RETRO-GAMING : DOUBLE DRAGON / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : ACCOLADE
Développeur
: BALLISTIC
Année
: 1992
Support : MegaDrive

Existe aussi sur : Arcade, Amiga, Atari ST, Atari 2600, Atari 7800, Atari Lynx, Amstrad CPC, Commodore 64, MSX, PC, ZX Spectrum, N.E.S., Sega Master System, Game Boy, Game Boy Advance, Game Gear, XBox Live Arcade


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Certains jeux d'arcade ont aujourd'hui atteint le panthéon des jeux vidéo et leur nom est connu de tous. Ces jeux laissent un souvenir impérissable dans la mémoire d'un gamopat qui même aujourd'hui fredonne encore la musique du jeu. Pourtant, parmi les plus jeunes d'entre nous, qui a pu vraiment tester ces jeux dans l'ambiance d'une salle d'arcade ou d'un café ? Reste alors la solution laissant parfois à désirer de l'adaptation sur console. Double Dragon fait partie de ces légendes du jeu vidéo et j'ai eu la chance, gamin, de pouvoir laisser quelques pièces de cinq francs dans le monnayeur ! Comment retrouver maintenant la sensation grisante d'incarner un des héros de ce beat'em all ?

Double Dragon est un des jeux d'arcade qui a connu le plus d'adaptation micro/console : plus d'une quinzaine sans compter les versions pour téléphone portable, à tel point qu'à l'époque, les publicités affichaient "Vous n'aurez plus besoin de faire la queue pour jouer à Double Dragon". C'est dire l'engouement que provoquait le jeu de Technos à la fin des années 80. Si la plupart des adaptations ont été faites dans les deux ans qui ont suivi la sortie en arcade (1987), une version est sortie cinq ans plus tard, en 1992. Pourquoi si tard ? Il semblerait que le jeu soit prêt bien avant, mais Accolade, l'éditeur, était alors en délicatesse avec Sega pour non respect de certaines licences.

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la version Mega Drive

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la version Arcade

Que peut-on espérer d'une telle version ? La MegaDrive est habituée aux conversions de jeux d'arcade de qualité (Strider, Alien Storm etc...), alors est ce que Double Dragon est réussi lui aussi ?

Avant tout, rappelons l'historie de Double Dragon. Dans un monde post-apocalyptique (une guerre nucléaire a ravagé la moitié du monde dans les années 90), la violence fait rage. Le gang des Blacks Shadows fait la loi dans les rues américaines. Deux frères, Billy et Jimmy Lee, propriétaires du dojo Sousetsuken et maîtres dans cet art martial, décident de se dresser contre ce gang. Les Blacks Shadows enlèvent alors Marion, la petite amie de Billy. La bagarre peut commencer !

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Vous dirigez donc Billy (le blond) et un deuxième joueur peut incarner Jimmy (le brun). C'est une véritable révolution en 1987 que nous propose là Technos, un an seulement après nous avoir pondu l'excellent Renegade. Double Dragon propose des graphismes agréables colorés, tout au long des quatre niveaux à parcourir. Dans chacun, de nombreux ennemis à affronter. Billy et Jimmy savent se battre, et vous avez une multitude de coup à votre disposition pour fracasser vos ennemis : coup de poing, coup de pied, coup de genou, coup de coude, coup de boule, projection, coup de pied sauté, la panoplie de coups est d'une rare richesse pour un beat'em all. Et vous allez en avoir besoin, car chose toute aussi rare, vos ennemis sont assez intelligents et esquivent souvent un coup de pied sauté ou un coup de poing. Mais heureusement, pour vous rendre la tâche plus facile face à des adversaires coriaces, vous pourrez récupérer des armes (batte de baseball, couteau, fouet etc...). Le gameplay est riche et les frères répondent bien, et si le jeu peut paraître difficile au début, c'est juste qu'il vous faudra un peu d'entraînement afin d'appréhender au mieux les subtilités. Une chose primordiale et véritable nouveauté : le jeu à 2. On ne se contente pas de jouer l'un après l'autre ou chacun de son côté, mais au contraire, il y a une véritable coopération entre les deux frères : l'un peut tenir un adversaire pendant que l'autre frappe, et surtout, si jamais un adversaire esquive votre coup, c'est votre frère qui peut manger le coup de pied sauté en pleine face !

A chaque fin de niveau, un boss vous attendra. Dans le quatrième et dernier niveau, vous aurez à affronter le chef des Blacks Shadows himself qui est armé d'une mitrailleuse, rien que ça ! Une fois le gang démoli, vous pourrez délivrer Marion et profiter de sa petite culotte (comprendront ceux qui ont fini le jeu...). A noter que si vous jouez à deux, une baston fratricide aura lieu pour savoir lequel des deux aura les faveurs de la belle.
Il vous faudra environ trente minutes pour finir le jeu et sûrement quelques crédits, car si l'on avance régulièrement, les adversaires sont coriaces malgré tout.

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Au niveau de la réalisation, c'est beau et coloré. Les décors sont variés et agréables : on passe des rues de la ville à l'usine, puis au parc et enfin au chateau repère du gang. Les ennemis sont variés, l'animation de qualité. La musique, elle, est absolument mythique et fait partie de mes thèmes de jeu préférés.

Mais, si vous avez bien suivi mon test jusque là, vous allez me dire : usebu, il est bien gentil, mais il nous a parlé de l'arcade, mais il annonce avoir testé la version Mega Drive. Et oui ! Mais c'est voulu : en effet, la version MD est la meilleure des nombreuses adaptations réalisées et est très proche de l'arcade, à quelques menus détails graphiques près et aux limitations du processeur sonore. Cette version est donc un must have pour tous les fans du jeu. Il l'est également pour quiconque est amateur de beat'em all de qualité.

Mais, car il y a un mais, cette version MegaDrive, aussi réussie soit elle, propose une réalisation digne du meilleur de 1987... Or le jeu sort en 1992, et à cette époque, la console connaît déjà Streets of Rage 1 & 2, et Final Fight est sorti sur SNES. Double Dragon sort donc malheureusement deux ans trop tard pour être une réussite commerciale sur la 16 bits de Sega. Aujourd'hui, Double Dragon est par contre un jeu MegaDrive recherché car il est une adaptation fidèle de la borne d'arcade.

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Au final, Double Dragon est une légende du jeu vidéo, et la très bonne adaptation Mega Drive rend ce jeu indispensable ! Ce jeu, à l'image d'un Street Fighter 2 pour la baston 2D, a imposé les codes des beat'em all pendant des années.


Scénario :
Vous devez sauver votre petite amie des griffes du gang local... original, non ?

Graphismes :
La MegaDrive aussi puissante qu'une borne d'arcade ! C'est l'impression que donne ce jeu dont la réalisation graphique est très fidèle au jeu original. Mais cela reste des graphismes de 1987 et depuis, la MegaDrive a vu mieux. Malgré tout, c'est beau et coloré.

Sons :
Les musiques et bruitages sont de qualité, mais c'est malheureusement moins beau que la version arcade. C'est vraiment dommage, le seul point faible dans cette adaptation. Quel bonheur cependant d'entendre cette musique !

Jouabilité :
Double Dragon a quasiment tout inventé dans le beat'em all et les combinaisons de coups sont nombreuses. Je conseille fortement le stick arcade Sega pour profiter au mieux du jeu.

Durée de vie :
Double Dragon est inusable. Malgré une difficulté très moyenne et un temps de jeu faible (une petite demi-heure), c'est la replayibilité du jeu qui est énorme !

Note finale :
Double Dragon sur MegaDrive est l'adaptation dont tout fan du jeu d'arcade rêvait. Ceux qui n'ont pas connu l'original pourront découvrir le père du beat'em all ! 


SUPPOS : 5/6
Testé par Usebu
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DR RETRO-GAMING : DOOM / PC

Publié le par Dragon Knight

Editeur : id Software
Support : PC
Année : 1993

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SUPPOS  :  5,5/6

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RETRO-GAMING : WONDERBOY III THE DRAGON'S TRAP / SMS

Publié le par Elodiebo

Support : SEGA Master system
Année de sortie : 1989
Genre : Action-Rpg/Plate-forme


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Après Wonder Boy premier du nom et son homme des cavernes à poil lançant le marteau, puis le preux chevalier de Wonderboy II, notre héros du troisième opus, suite directe du II, doit retrouver sa forme humaine en se sortant du « Piège des Dragons ».

Ce jeu garde le principe de plateforme de la série, tout en ayant un petit côté RPG. Vous faites évoluer l’équipement du personnage, son charisme et sa barre de vie avec des cœurs cachés dans des coffres. Wonderboy III est basé sur un système de password à rallonge, donnés gracieusement par un cochon pirate et fumeur, dans l’église du village. Son sosie vend les armes et protections nécessaires au « level-up » dans les différentes boutiques disséminées dans le jeu.

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Un vendeur pas très catholique !

Le scénario, certes peu original, est centré sur une malédiction à rompre en retrouvant la Croix de la Salamandre. Il permet d'explorer un monde à part entière en toute liberté, par étapes, selon votre « forme » du moment : le désert et sa pyramide, un bateau englouti, un palais asiatique... Des décors simples et assez diversifiés, aux couleurs chatoyantes.

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Les différentes métamorphoses exploitent à merveille un gameplay novateur pour l'époque : la souris grimpe partout, le piranha nage (sic), le lion détruit tout sur son passage et l'oiseau atteint des zones insoupçonnées.

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Un jeu renversant non ?

Cette réalisation sobre mais de qualité offre une jouabilité bien pensée, agréable et une animation des personnages très fluide, avec des sprites originaux et vraiment sympas.

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Toutes les métamorphoses du héros : l’abus d’OGM est dangereux pour la santé !

Comme tout jeu de plateformes 8-bits, la musique, de type MIDI, simpliste et répétitive, a la fâcheuse tendance à rester dans la tête une fois la console éteinte. Et oui, il fallait bien trouver un petit défaut…

Quant à sa durée de vie, elle est de 6 à 10h, suivant votre niveau d’équipement. La difficulté du jeu reste néanmoins progressive et bien dosée, avec un boss-dragon qui vous attend à la fin de chacun des 5 mondes. Le but étant de traverser ceux-ci sans perdre, pour avoir le droit de l’affronter. Une fois tous vos cœurs et vos potions épuisés (3 maximum), c’est retour à la case départ. Un bon petit défi à l’ancienne !


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Le dragon pirate : à s’arracher les cheveux ! 


En conclusion, un jeu qui exploite parfaitement les ressources de la Master System, avec des graphismes colorés, une maniabilité agréable et intuitive, et une durée de vie conséquente pour l’époque. La série des Wonderboy est à mon goût injustement méconnue, surtout cet épisode, qui est pourtant l'un des meilleurs jeux de la Master system !

Cet opus est également sorti sur Game Gear et PC Engine, sous le nom de Dragon’s Curse, avec des différences quant au design des personnages. Cette série ne s’arrête pas là, et continue sur Megadrive avec
Wonder Boy in Monster World. A noter que la numérotation diffère au Japon et en Europe, et qu’il existe un autre Wonder Boy III sur la Megadrive. A s’emmêler les pinceaux ! 


SUPPOS : 5/6

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DR RETRO-GAMING : KARATEKA / ATARI XL

Publié le par Chiss

Editeur : Broderbund Software
Support : Atari XL
Année : 1984

Existe également sur Apple 2, Amstrad CPC, C64, PC, Spectrum, Nes, Atari 7800

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Karateka de la societé Broderbund Software est un immense succès des années 84-85 ! Des graphismes hyper sympa, une bande-son sobre mais efficace ainsi qu'une très bonne animation en font un de mes jeux favoris sur ordinateurs 8 bits ! A noter que c'est à mon sens un des premiers jeux où il y une mise en scéne des combats avec des "cinématiques" pour mieux immerger le joueur ! Bref , un très très bon jeu !


Testé par Chiss sur GAMOPAT-TV :



SUPPOS : 5/6

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[RETROGAMING] Commando / Arcade

Publié le par Usebu

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Editeur : Capcom
Support : Arcade
Année : 1985


Test sur Gamopat TV :



Commando, c'est une jouabilité exemplaire pour l'époque et encore très agréable de nos jours car simple et intuitive, une musique entraînante qui vous restera dans la tête, un challenge hors norme et un plaisir de jouer énorme ! Pour moi, ce jeu n'a qu'un point faible : une difficulté titanesque. En bref, un jeu marquant dans l'histoire du jeu vidéo. Il a inspiré des jeux comme Ikari Warriors ou Rambo First Blood Part II et quelque part sans lui, il n'y aurait surement point eu de Metal Slug.

SUPPOS : 5/6

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