[TEST RETROGAMING] Super Castlevania IV (Akumajo Dracula) / Super Nes
Super Castlevania IV / Akumajo Dracula
Support : Super Nes / Super Famicom
Editeur : Konami
Sortie : 1991
Action / Plate-former d'une des séries les plus mythiques qui soit, Super Castlevania IV est donc le quatrième opus. Il est présenté comme un remake du premier, mais hormis la base du gameplay, les deux jeux ont bien peu de points communs.
Graphismes 5/6
C'est l'un des premiers jeux de Konami sur la célèbre 16 bits, et le soft n'a aucunement vieilli sur le plan technique / artistique. Les stages sont très nombreux et variés (il faut vraiment mettre l'accent la-dessus parce que c'est hallucinant), le titre dispose d'une atmosphère unique, avec des environnements glauques et une utilisation de la palette de couleurs bien à lui. Tous sont magnifiques et certains sortent encore du lot... Seuls quelques rares moments en mode 7 ne sont pas/plus aussi réussis, tout en restant corrects. Les animations, celles de Simon en tête, sont de très bonne facture. Le héros est d'ailleurs très classe, et l'art style des ennemis & boss's est grandiose.
Musique & sons 6/6
Si le jeu dégage une ambiance pareille, c'est bien sur par sa direction artistique, mais aussi et surtout grâce à sa musique. C'est bien simple, l'OST de ce titre est sans aucun doute possible l'une des meilleures disponible sur la console. En plus de ça pour une fois qualité rime avec quantité car il y en a beaucoup, et pas un seul déchet, pas une seule fausse note. Les bruitages ne sont pas en reste tout est vraiment clean et très plaisant.
Gameplay 4,5/6
Pas vraiment difficile, le jeu n'est pas non plus gratuit, avec de très bonnes phases de plate-formes parfois bien vicieuses, quelques stages géniaux avec des pics qui tuent sur le coup. Le level design dans son ensemble est vraiment excellent, et les niveaux ne sont pas linéaires, avec une très bonne utilisation de la verticalité. La maniabilité générale a été assouplie, tout en demandant toujours et heureusement un minimum de maitrise. La encore, pas grand chose à déplorer (hormis quelques déceptions personnelles, dont je parlerais plus tard), c'est du grand Konami.
On va maintenant aborder tout ça de manière plus précise et profonde. Le fouet dans le jeu s'upgrade deux fois (et très, très vite). Une fois au max, il a une range énorme et peut être utilisé dans toutes les directions. C'est sympa et ça change, mais même si le jeu est conçu en fonction de ces capacitées, cela le facilite beaucoup trop à mon sens.
Le titre tirant parfaitement profit d'un gameplay vertical, on peut très souvent éliminer au dessus de nous les ennemis sans prise de risques, ni aucune contre-partie. Pour donner plus de punch/fun au jeu, et de mérite au joueur, une bonne idée aurait été de faire perdre une upgrade de fouet à chaque dégât subi.
Autres point important, les items. Un seul est utile, la croix, et comme le fouet, elle est craquée. En utilisant souvent un item, les torches donneront une pierre II puis III. On pourra alors lancer 3 croix à la suite pour faire des ravages à l'écran et surtout contre les boss. Les combats contre ces derniers sont de base très bourrins la plupart du temps (sauf si on cherche le No Hit), mais avec la croix triple, les pauvres n'ont pas le temps de souffler. Au moins, les items procurent (à contrario du fouet) une sensation de mérite, car si on se fait tuer on perd l'item, les augmentations II ou III, ainsi que les coeurs amassés. Sachant que la croix est assez rare à trouver, on a envie de ne pas perdre pour la garder, et c'est ce genre de sensations qu'on cherche.
Pour finir, le jeu dispose d'un mode Hard, qui se lance après l'avoir fini. On recommence donc du début, et dans ce mode les ennemis sont pour la plupart plus résistants, parfois placés à des endroits plus vicieux, mais rien de bien choquant.
Super Castlevania IV est l'un des piliers de la console à n'en pas douter, d'une beauté esthétique bluffante, avec des musiques que de simples mots ne sauraient décrire, il dégage une aura mythique. Il pourra tout de même laisser une certaine tranche de joueurs sur sa faim, mais le plaisir reste intacte.
SUPPOS : 5/6