[RETROGAMING] Metal Gear Solid / PSone
METAL GEAR SOLID
Support : Playstation (PS1)
Editeur/Développeur : Konami
Sortie : 26 février 1999

Le monument de la PS1. Voilà comment on pourrait définir en quelques mots l’œuvre d’Hideo Kojima. Sorti en 1999 en Europe (un an et demi après la sortie au Japon), Metal Gear Solid (abrégé en MGS) a marqué un tournant dans l’histoire vidéo-ludique. Vendu à 7 000 000 d’exemplaires, il est la suite de Metal Gear (MSX2, C64 et NES) et de Metal Gear 2 (MSX2).
L’histoire se passe en 2005 sur l’île de Shadow Moses (au large de l'Alaska) où l’unité terroriste Fox Hound dirigée par Liquid Snake a pris le contrôle d’une arme nucléaire dénommée REX. Leur but est d’extorquer à l’état Américain 1 milliard de dollars ainsi que la dépouille de Big Boss, le soldat légendaire. Pour venir à bout de cette situation, l’armée américaine envoie un mercenaire, ancien membre de Fox Hound et spécialiste de l’infiltration à hauts risques : Solid Snake. Tout au long de ses missions il sera aidé par son ancien supérieur, le commandant Roy Campbell, Nastasha Romanenko, une spécialiste du nucléaire, Master Miller, l’ancien instructeur de Solid Snake, Mei Ling, une spécialiste des nouvelles technologies, ainsi que Naomie Hunter.

Notre héros se retrouve donc sur la base de la prise d’otage en arrivant par la mer, avec une ration, un pistolet et ses clopes (plutôt utile quand on veut se détendre). Il va devoir s’infiltrer jusqu’au tank nucléaire révolutionnaire afin de le désarmer, sans négliger les otages à sauver se situant dans la base, et qui ont un lien étroit avec REX. Mais sa route sera pourvue en embuches avec une alternance de scènes d’infiltration et de scènes de combats, notamment avec des boss tous plus charismatiques les uns que les autres. On citera dans le désordre Psycho Mantis, un psycho kinésiste pouvant lire dans les pensées de ses adversaires, Revolver Ocelot le cow boy des temps modernes avec son Colt Single Action Army, ou bien encore Vulcan Raven le colosse maitre des corbeaux. Le combat final s’effectuera contre Liquid Snake, personnage à l’histoire aussi riche que controversée, de par les analogies avec notre héros.

Tout au long de l’histoire, Solid Snake s’alourdira d’armes en tous genres : FIM-92 à missiles Stinger, missiles Nikita (lance-roquette), PSG1 (fusil de précision), Famas (fusil d’assault), Socom (pistolet), Grenade Chaff (grenade destabilisatrice de caméra), Stun Grenade XM82 (grenade flash), Grenade M67 (grenade à fragmentation), Claymore (mine antipersonnel) et C4, ainsi que d’accessoires lui permettant de mener à bien sa mission (entre autres le célèbre carton d’infiltration qui permet à Solid de temporiser lorsque l’infiltration est détectée). En bref, un scénario terriblement bien épinglé et digne d'un film hollywoodien qui ne peut rien donner d’autre que l'envie de progresser dans l’aventure.

Au niveau jouabilité on notera qu’il s’agit d’un Third Person Shooter avec angles de vue parfaitement ajustés et enchainements de caméras extrêmement fluides. On peut relever que certains passages sont en FPS comme la scène avec Raven dans l’entrepôt ou le combat longue distance avec Sniper Wolf.
Graphiquement, le jeu n’a pas de défauts notables. Les images sont lisses, les décors sont extrêmement bien travaillés et les personnages vivent dans l’espace (ce qui n’est pas monnaie courante à l’époque). Point positif supplémentaire pour les animations qui sont justes sublimes à tel point qu’on ne voudrait rater aucune cinématique.

Le constat est le même pour le son : une musique en fond qui nous met complètement dans l’ambiance et qui accentue la tension palpable tout au long de l’aventure, des bruitages sensationnels dignes d’un long métrage, et des voix collant parfaitement aux personnages. Le doublage en français est plutôt bien réalisé avec un sous-titre (en français également), et je ne suis pas sûr qu’en version originale cela soit plus convaincant, comme les amateurs de versions originales aiment à le faire remarquer.
La durée de vie est conséquente (environ 15 heures) pour une première fois sachant que l’on peut recommencer le jeu avec différents niveaux de difficultés et des bonus supplémentaires que l’on obtiendra en finissant l’histoire.
MGS est donc un chef d’œuvre magistral, un jeu à essayer, à finir et à posséder. Son scénario parfaitement ficelé combiné à son ambiance nous transportant au fin fond de l’Alaska font de Metal Gear Solid une référence du genre action/infiltration depuis plus de 15 ans que les plus passionnés (comme moi) n’hésiteront pas à terminer et à re-terminer.
SUPPOS : 6/6





Support : Playstation (PS1)
Editeur/Développeur : Konami
Sortie : 26 février 1999

Le monument de la PS1. Voilà comment on pourrait définir en quelques mots l’œuvre d’Hideo Kojima. Sorti en 1999 en Europe (un an et demi après la sortie au Japon), Metal Gear Solid (abrégé en MGS) a marqué un tournant dans l’histoire vidéo-ludique. Vendu à 7 000 000 d’exemplaires, il est la suite de Metal Gear (MSX2, C64 et NES) et de Metal Gear 2 (MSX2).
L’histoire se passe en 2005 sur l’île de Shadow Moses (au large de l'Alaska) où l’unité terroriste Fox Hound dirigée par Liquid Snake a pris le contrôle d’une arme nucléaire dénommée REX. Leur but est d’extorquer à l’état Américain 1 milliard de dollars ainsi que la dépouille de Big Boss, le soldat légendaire. Pour venir à bout de cette situation, l’armée américaine envoie un mercenaire, ancien membre de Fox Hound et spécialiste de l’infiltration à hauts risques : Solid Snake. Tout au long de ses missions il sera aidé par son ancien supérieur, le commandant Roy Campbell, Nastasha Romanenko, une spécialiste du nucléaire, Master Miller, l’ancien instructeur de Solid Snake, Mei Ling, une spécialiste des nouvelles technologies, ainsi que Naomie Hunter.

Notre héros se retrouve donc sur la base de la prise d’otage en arrivant par la mer, avec une ration, un pistolet et ses clopes (plutôt utile quand on veut se détendre). Il va devoir s’infiltrer jusqu’au tank nucléaire révolutionnaire afin de le désarmer, sans négliger les otages à sauver se situant dans la base, et qui ont un lien étroit avec REX. Mais sa route sera pourvue en embuches avec une alternance de scènes d’infiltration et de scènes de combats, notamment avec des boss tous plus charismatiques les uns que les autres. On citera dans le désordre Psycho Mantis, un psycho kinésiste pouvant lire dans les pensées de ses adversaires, Revolver Ocelot le cow boy des temps modernes avec son Colt Single Action Army, ou bien encore Vulcan Raven le colosse maitre des corbeaux. Le combat final s’effectuera contre Liquid Snake, personnage à l’histoire aussi riche que controversée, de par les analogies avec notre héros.

Tout au long de l’histoire, Solid Snake s’alourdira d’armes en tous genres : FIM-92 à missiles Stinger, missiles Nikita (lance-roquette), PSG1 (fusil de précision), Famas (fusil d’assault), Socom (pistolet), Grenade Chaff (grenade destabilisatrice de caméra), Stun Grenade XM82 (grenade flash), Grenade M67 (grenade à fragmentation), Claymore (mine antipersonnel) et C4, ainsi que d’accessoires lui permettant de mener à bien sa mission (entre autres le célèbre carton d’infiltration qui permet à Solid de temporiser lorsque l’infiltration est détectée). En bref, un scénario terriblement bien épinglé et digne d'un film hollywoodien qui ne peut rien donner d’autre que l'envie de progresser dans l’aventure.

Au niveau jouabilité on notera qu’il s’agit d’un Third Person Shooter avec angles de vue parfaitement ajustés et enchainements de caméras extrêmement fluides. On peut relever que certains passages sont en FPS comme la scène avec Raven dans l’entrepôt ou le combat longue distance avec Sniper Wolf.
Graphiquement, le jeu n’a pas de défauts notables. Les images sont lisses, les décors sont extrêmement bien travaillés et les personnages vivent dans l’espace (ce qui n’est pas monnaie courante à l’époque). Point positif supplémentaire pour les animations qui sont justes sublimes à tel point qu’on ne voudrait rater aucune cinématique.

Le constat est le même pour le son : une musique en fond qui nous met complètement dans l’ambiance et qui accentue la tension palpable tout au long de l’aventure, des bruitages sensationnels dignes d’un long métrage, et des voix collant parfaitement aux personnages. Le doublage en français est plutôt bien réalisé avec un sous-titre (en français également), et je ne suis pas sûr qu’en version originale cela soit plus convaincant, comme les amateurs de versions originales aiment à le faire remarquer.
La durée de vie est conséquente (environ 15 heures) pour une première fois sachant que l’on peut recommencer le jeu avec différents niveaux de difficultés et des bonus supplémentaires que l’on obtiendra en finissant l’histoire.
MGS est donc un chef d’œuvre magistral, un jeu à essayer, à finir et à posséder. Son scénario parfaitement ficelé combiné à son ambiance nous transportant au fin fond de l’Alaska font de Metal Gear Solid une référence du genre action/infiltration depuis plus de 15 ans que les plus passionnés (comme moi) n’hésiteront pas à terminer et à re-terminer.
SUPPOS : 6/6





