[RETROGAMING] Crash Bandicoot / PS1

Publié le par Bluntstick

CRASH BANDICOOT
Support : Playstation (exclusivité)
Développeur : Naughty Dog
Editeur : Sony Computer Entertainment/Universal Interactive Studios

Nombre de Joueurs :1
Genre : Plates-formes
Sortie : 1996

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Voici l'une des, sinon LA mascotte de la Playstation première du nom, et personnage incontournable de Naughty Dog ! Aussi célèbre soit-il, rien n'est impossible dans ce monde (pour le mieux comme pour le pire) et certains ne connaissent pas encore ce premier opus de légende (si si !) qui a propulsé ses développeurs vers le succès et la postérité.

Nous sommes en 1994. La Playstation arrive et est crainte de tous sans exception avec sa 3D impressionnante comparée à ce que l'on voit sur les autres machines. Mais pour définitivement s'imposer, Sony doit proposer une ludothèque qualitative qui plaise au plus grand nombre. C'est cette année que Naughty Dog entame le projet Crash Bandicoot, qui sera de ces jeux qui aujourd'hui encore sont jouables avec autant de plaisir qu'à l'époque, sans avoir pris une ride.

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Voici le scénario : Vous êtes Crash, un marsupial comme on en trouve de plus normaux dans les contrées sauvages de l'Australie. Celui-ci est l'un des nombreux cobayes de Dr Neo Cortex, un savant fou voulant avoir à sa merci une armée d'animaux mutants, grâce à son invention, le Vortex Cortex. Par chance, sur vous, l'expérience échoue, et le vortex vous projette par la fenêtre du château, vous faisant tomber dans la mer profonde des îles Wumpa. Mais malheureusement, il reste dans le château une femelle Bandicoot avec laquelle vous avez sympathisé et que vous voulez sauver à tout prix. C'est donc à votre émergence, sur la plage de l'une des îles, que vous entreprenez de retourner au Château sauver Tawna Bandicoot.

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Vous vous engagez donc dans une longue traversée divisée en 3 îles, comportant des boss à vaincre, en plus des périlleux niveaux, dans lesquels vous serez confrontés aux autochtones peu conciliants de la jungle, aux plantes carnivores, aux cochons sauvages, aux chauves souris, aux lézards, mais aussi à des pièges mortels disséminés un peu partout. Autant vous dire que ce voyage n'aura pas l'allure de vacances mais plutôt d'enfer permanent.

Un voyage techniquement bluffant avec une utilisation de la 3D novatrice, avec différents plans de jeux, en plateforme classique ou en profondeur :

- Les stages ou l'on avance en profondeur,
- Les stages style 2D à la Mario,
- Les stages de poursuite style Indiana Jones où l'on doit échapper à une boule !
- Les stages à dos de sanglier qui s'apparentent plus à un style Battletoads où l'on doit éviter les obstacles.


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De ces trois premiers opus, le 1er Crash est de loin le plus hard, et ce pour plusieurs raisons :

- Pas de sauvegarde à volonté. Seulement des Passwords. Ceux-là sont donnés à l'occasion des stages bonus, lorsque l'on a récupéré trois "têtes". Sinon, il y a quelques niveaux relativement simples où l'on peut récupérer toutes les caisses dès la première exploration et obtenir un Diamant, qui autorise une sauvegarde. Mais inutile de refaire le niveau plus tard, la sauvegarde ne s'effectue qu'une seule fois. Donc quand on connait un peu le jeu et qu'on est malin, on essaye d'en faire un max avant de sauvegarder.

- Lorsque que vous éteignez la console, toutes les vies que vous avez durement amassé (soit en progressant dans l'aventure soit en retournant dans les anciens niveaux avant d'en attaquer d'autres) reviennent au nombre de 4. De plus, une fois un niveau vidé de ses caisses de vies, celles-ci ne réapparaîtront qu'après votre Game Over. Vous le sentez, le jeu ardu, là ?

- Comparé aux opus qui suivent, lorsque vous traversez des zones (comme les stages bonus) entièrement rectilignes et horizontales, vous devez impérativement rester parfaitement dans l'alignement des caisses, car vous n'êtes pas immunisé contre la chute. Pour ceux qui n'y ont pas encore joué, cela ne semble pas signifier grand chose, mais cela prend tout son sens pour qui y a déjà goûté. C'est peut-être d'ailleurs le seul cas où l'on est content de ne pas pouvoir bénéficier des joysticks, ce qui vous oblige à utiliser la croix directionnelle. Aussi ergonomique (ou pas) soit-elle, elle s'avère beaucoup plus avantageuse dans ces passages où il est moins fréquent de tomber dans le vide à cause d'un léger mouvement trop incurvé dans le mauvais sens.

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Les musiques de ce jeu sont très inhabituelles à ce dont les joueurs sont habitués. En effet, plutôt que de composer des musiques "classiques", Les développeurs ont choisi au dernier moment d'adopter une bande son complètement faite de bruitages aléatoires et loufoques. Ainsi, on se retrouvent avec des bruits de klaxon, les aboiements, des cris d'oiseau et un Xylophone de bois pour seul vrai instrument (j'exagère à peine). Mais le rendu est beaucoup plus plaisant que ce qu'on aurait pu imaginer de plus basique. En tout cas, moi je suis absolument fan ! 

Graphiquement, ça casse des briques, vraiment. D'une part, c'est très coloré, c'est très net, les surfaces ne se déforment pas lorsqu'on se déplace. Les paysages vous emportent là où ils veulent vous emmener, dans la jungle, les temples, les ravins, les labos, sans jamais décevoir.(comme sur d'autres jeux de la même époque sur Playstation.) D'une autre, on a un travail millimétré de la part des programmeurs qui ont tout calculé de sorte à toujours avoir une animation fluide sans pas de lags ni ralentissement. C'est un régal pour les yeux, surtout si le câble de votre console est péritel et non pas composite.

En définitive Crash Bandicoot est une aventure qui s'annonce des plus dangereuses pour vous. Un classique qui ne doit pas son succès à sa facilité, oh non. C'est du challenge pur, qui vous fera vibrer, crier, jurer, hurler, rager, rire (mais nerveusement) et vous rendra peut-être fou.

SUPPOS : 6/6
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Publié dans RETROGAMING

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Commenter cet article

S
Mouais... faut pas exagérer non plus sur la difficulté, le finir simplement reste moyen au global à part quelques niveaux un peu tordus (les vieux ponts dans le brouillard notamment), rien de fou. Finir le jeu à 100% avec toutes les gemmes est un peu plus ardu, mais loin d'être insurmontable. Je trouve le 2 encore plus simple, mais paradoxalement le 3 plus compliqué...
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P
oh qu'il est raide celui là <br /> je viens d'y rejouer il y a peu voila un jeu trop complexe pour les boutonneux fans de cod (afin de ne blesser personne, je précise qu'il s'agit d'une plaisanterie) <br /> des difficultés comme ça on n'en fait plus à tort ou à raison...
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