[DOSSIER] LES JEUX VIDEO ET LA CRISE VOL. 1
Le jeu video et la crise vol. 1
Inflation et pouvoir d'achat
La crise, la crise. On vous en parle tous les jours à la TV, dans les journaux, à la radio. Et en même temps, on n’arrête pas de lire que Nintendo, Microsoft et Sony (enfin surtout Nintendo) battent des records en termes de profits. Comment la crise peut-elle s’immiscer dans le monde spécifique des jeux vidéo ? Ceci est le premier dossier d’une série d’articles portant un regard sur les jeux vidéo et la santé financière (ma foi plus que florissante) de ce milieu.
Alors, le risque d’inflation générale existe-t-il vraiment ?
Vous avez certainement entendu parler des différents plans de sauvetages lancés par les Etats du monde entier. Ces plans vont coûter beaucoup aux Etats qui vont être obligés de lourdement s’endetter (il n’y pas que les Etats d’ailleurs).
La tentation va alors être grande pour les Etats de laisser courir voir d’encourager une certaine inflation. En effet, l’inflation permet de transférer du revenu, du créancier au débiteur. Les revenus de l’endetté augmentent alors que sa dette se déprécie.

"Putain Mick, t'as vraiment déconné..."
Bref, au delà de la théorie, on peut supposer que la banque fédérale américaine n’y serait pas aussi opposée, surtout dans le pays le plus endetté au monde. Cependant l’économie ricaine se basant sur la consommation (ce qui a fait dire à McKain il y a quelques semaines que les fondamentaux de l’économie américaine sont bons) et même si la consommation peut être en partie compensée par un recours massif au crédit par les particuliers, l’inflation ne devrait pas être favorisée de façon durable. Du côté de chez nous, en Europe, l’inflation aura beaucoup de mal à se mettre en place, du fait de la politique sévère de lutte contre l’inflation de la Banque centrale européenne. A priori, rien d’alarmant…
Mais si jamais l’inflation arrive et s’installe, peut-elle toucher le monde des jeux vidéo ?
L’inflation, dans le domaine de la culture et des loisirs a traditionnellement été toujours moins marquée que dans d’autres secteurs qui y sont bien plus sensibles (Energie, transport).
Il y aura certes une inflation générale mais elle devrait être limitée concernant le domaine des jeux vidéos. On verrait mal en effet un Street Fighter IV à 100€ ou une PS3 à 600€. Ah non, çà, çà a déjà été fait… Et la plupart des constructeurs sont plutôt sur une politique de baisse de prix, les hardwares datant de plus d’un an.
Cependant l’inflation, la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat vont conduire les gens à effectuer des arbitrages, c'est-à-dire à être sélectifs dans leur consommation. Les secteurs privilégiés seront toujours l’énergie, l’alimentation et les transports, au détriment du loisir culturel et en particulier du High tech. Les gadgets à la DSi ou à la sauce Mac Book représentent alors un véritable superflu…
Cela paraît une évidence, mais il faut s’en méfier. En effet quelque soit le niveau de vie dans les pays les plus riches, on consomme toujours du loisir. En effet en France chez les 10 % de ménages les plus riches en France la part des loisirs et de la culture dans les revenus est de 14,6 % alors qu’elle reste tout de même à 7,5% chez les ménages les plus pauvres. Compte tenu de la différence de revenu, la variation de la part des loisirs n’est pas si énorme et cela peut laisser penser que même en période de crise et de récession, la consommation de loisirs et de produits culturels, et donc à fortiori de jeux vidéo, restera à un niveau correct.
On peut alors imaginer que le système D et autres astuces des radins vont refaire surface. Bientôt, on retrouvera les mères de famille en train de sillonner les brocantes à 5h du matin à la recherche de la bonne affaire sur DS. Les Gamopats ont là du souci à se faire…

Keneda & Elodiebo
Inflation et pouvoir d'achat
La crise, la crise. On vous en parle tous les jours à la TV, dans les journaux, à la radio. Et en même temps, on n’arrête pas de lire que Nintendo, Microsoft et Sony (enfin surtout Nintendo) battent des records en termes de profits. Comment la crise peut-elle s’immiscer dans le monde spécifique des jeux vidéo ? Ceci est le premier dossier d’une série d’articles portant un regard sur les jeux vidéo et la santé financière (ma foi plus que florissante) de ce milieu.
Alors, le risque d’inflation générale existe-t-il vraiment ?
Vous avez certainement entendu parler des différents plans de sauvetages lancés par les Etats du monde entier. Ces plans vont coûter beaucoup aux Etats qui vont être obligés de lourdement s’endetter (il n’y pas que les Etats d’ailleurs).
La tentation va alors être grande pour les Etats de laisser courir voir d’encourager une certaine inflation. En effet, l’inflation permet de transférer du revenu, du créancier au débiteur. Les revenus de l’endetté augmentent alors que sa dette se déprécie.

"Putain Mick, t'as vraiment déconné..."
Bref, au delà de la théorie, on peut supposer que la banque fédérale américaine n’y serait pas aussi opposée, surtout dans le pays le plus endetté au monde. Cependant l’économie ricaine se basant sur la consommation (ce qui a fait dire à McKain il y a quelques semaines que les fondamentaux de l’économie américaine sont bons) et même si la consommation peut être en partie compensée par un recours massif au crédit par les particuliers, l’inflation ne devrait pas être favorisée de façon durable. Du côté de chez nous, en Europe, l’inflation aura beaucoup de mal à se mettre en place, du fait de la politique sévère de lutte contre l’inflation de la Banque centrale européenne. A priori, rien d’alarmant…
Mais si jamais l’inflation arrive et s’installe, peut-elle toucher le monde des jeux vidéo ?
L’inflation, dans le domaine de la culture et des loisirs a traditionnellement été toujours moins marquée que dans d’autres secteurs qui y sont bien plus sensibles (Energie, transport).
Il y aura certes une inflation générale mais elle devrait être limitée concernant le domaine des jeux vidéos. On verrait mal en effet un Street Fighter IV à 100€ ou une PS3 à 600€. Ah non, çà, çà a déjà été fait… Et la plupart des constructeurs sont plutôt sur une politique de baisse de prix, les hardwares datant de plus d’un an.
Cependant l’inflation, la hausse du chômage et la baisse du pouvoir d’achat vont conduire les gens à effectuer des arbitrages, c'est-à-dire à être sélectifs dans leur consommation. Les secteurs privilégiés seront toujours l’énergie, l’alimentation et les transports, au détriment du loisir culturel et en particulier du High tech. Les gadgets à la DSi ou à la sauce Mac Book représentent alors un véritable superflu…
Cela paraît une évidence, mais il faut s’en méfier. En effet quelque soit le niveau de vie dans les pays les plus riches, on consomme toujours du loisir. En effet en France chez les 10 % de ménages les plus riches en France la part des loisirs et de la culture dans les revenus est de 14,6 % alors qu’elle reste tout de même à 7,5% chez les ménages les plus pauvres. Compte tenu de la différence de revenu, la variation de la part des loisirs n’est pas si énorme et cela peut laisser penser que même en période de crise et de récession, la consommation de loisirs et de produits culturels, et donc à fortiori de jeux vidéo, restera à un niveau correct.
On peut alors imaginer que le système D et autres astuces des radins vont refaire surface. Bientôt, on retrouvera les mères de famille en train de sillonner les brocantes à 5h du matin à la recherche de la bonne affaire sur DS. Les Gamopats ont là du souci à se faire…

Keneda & Elodiebo