RETRO-GAMING : ILLUSION OF TIME / SNES
Illusion of Time
(Titre original : ガイア幻想紀 - Gaia Gensouki, appelé Illusion of Gaia aux États-Unis)
Editeur : Enix (au Japon), Nintendo (reste du monde)
Développeur : Quintet
Support : Super Nintendo
Année :
Japon : 27 novembre 1993
Etats-Unis : 1er janvier 1994
Europe : 27 avril 1995
Au début des années 90, Enix est un éditeur japonais reconnu pour ses RPG (enfin surtout pour Dragon Quest !). Hélas pour le gamer européen, cinquième roue du carrosse du marché vidéoludique (surtout à cette époque), beaucoup de jeux japonais franchissent difficilement la frontière nationale et atterrissent encore plus rarement en Europe. C’est d’autant plus vrai pour les jeux typé "RPG japonais" et les jeux Enix de la période SuperNES sortis en Europe qui se compte sur les doigts d’une main.
Bizarrement (ou pas allez savoir) seuls les jeux du développeur Quintet s’échoueront sur nos côtes, surement en suivant les courants marins car ils débarquaient avec 1 ou 2 ans de retard ! Parmi ceux là, Illusion of Time qui m’avait tapé dans l’œil un peu par hasard à l’époque. Peut être parce qu’il s’agissait d’un Action-RPG comme un certain Zelda (Et oui, on ne se refait pas !)
L’histoire :
C’est ULTRA original : Paul est un jeune garçon habitant dans la ville de Cap Sud. Menant une vie calme entre l’école, ses amis et ses grands parents, il est surtout le seul rescapé de l’expédition de son père à la tour Pandémone. Hélas pour lui, les circonstances vont l’amener à quitter de nouveau son foyer pour parcourir le monde et explorer les ruines des anciennes civilisations en compagnie de ses amis et d’une princesse au fâcheux caractère. On a droit un scénario, un peu gnan gnan dans certains de ses dialogues mais l’histoire distille un message sur les revers de la vie, c’est intéressant.
Le Gameplay :
C’est un Action-RPG et sa maniabilité est simple : donner un coup avec A, utiliser un objet avec B et parer avec L ou R. Durant l’aventure, vous incarnez exclusivement Paul. Il acquière des capacités spéciales au fur et à mesure de l’aventure mais surtout peut se transformer en chevalier Chrysaor et en guerrière Likéfia. Ces deux avatars sont plus forts et possèdent quelques facultés particulières mais ne changent pas fondamentalement la maniabilité. La difficulté du jeu reste dans la moyenne avec des ennemis pas trop compliqué mais avec des boss qui peuvent vous jouer des mauvais coups.
Réalisation :
C’est le point fort du jeu, les graphismes sont de haut niveau et colorés, c’est flagrant quand on le compare à Soul Blazer, son prédécesseur chez Quintet. Cela va du très beau au magnifique mais sans abuser d’effets. Une réalisation qui a le bon goût de ne pas faire d’esbroufe. Si l’on se penche à la partie sonore, les bruits sont sympas et la musique remplit amplement son office en vous collant toujours dans l’ambiance de chaque lieu (une note spéciale à la flute de Pan, au passage)
Durée de vie :
On touche là au principal défaut du jeu, sa linéarité ! Hélas, vous n’aurez pas beaucoup de degré de liberté. Vous passez de villes en donjons via déplacements automatiques sur une mappemonde en mode 7. La plupart du temps vous devrez vous contenter de suivre le scénario et vous ne pourrez quasiment jamais choisir votre destination. Il en résulte une durée de vie plutôt moyenne aggravée par la rareté des quêtes secondaires (à l’exception de celle des rubis de feu, c’est l’anémie). Certains aigris pourront crier à l’arnaque du couloir tout tracé difficilement acceptable pour un Action-RPG.
Malgré ses défauts évidents, ce que l’on retient, ce sont ses qualités visuelles et son gameplay éprouvé qui est un vrai plaisir. D’ailleurs pour plus les acharnés, sachez qu’un clin d’œil à Soul Blazer est présent dans le jeu. Avec du recul, Illusion of Time restera un des meilleurs jeux en matière d’aventure sur Super NES. On ne va quand même pas se plaindre qu’un jeu de ce niveau soit sorti chez nous !
SUPPOS : 4,5/6
(Titre original : ガイア幻想紀 - Gaia Gensouki, appelé Illusion of Gaia aux États-Unis)
Editeur : Enix (au Japon), Nintendo (reste du monde)
Développeur : Quintet
Support : Super Nintendo
Année :
Japon : 27 novembre 1993
Etats-Unis : 1er janvier 1994
Europe : 27 avril 1995
Au début des années 90, Enix est un éditeur japonais reconnu pour ses RPG (enfin surtout pour Dragon Quest !). Hélas pour le gamer européen, cinquième roue du carrosse du marché vidéoludique (surtout à cette époque), beaucoup de jeux japonais franchissent difficilement la frontière nationale et atterrissent encore plus rarement en Europe. C’est d’autant plus vrai pour les jeux typé "RPG japonais" et les jeux Enix de la période SuperNES sortis en Europe qui se compte sur les doigts d’une main.
Bizarrement (ou pas allez savoir) seuls les jeux du développeur Quintet s’échoueront sur nos côtes, surement en suivant les courants marins car ils débarquaient avec 1 ou 2 ans de retard ! Parmi ceux là, Illusion of Time qui m’avait tapé dans l’œil un peu par hasard à l’époque. Peut être parce qu’il s’agissait d’un Action-RPG comme un certain Zelda (Et oui, on ne se refait pas !)
L’histoire :
C’est ULTRA original : Paul est un jeune garçon habitant dans la ville de Cap Sud. Menant une vie calme entre l’école, ses amis et ses grands parents, il est surtout le seul rescapé de l’expédition de son père à la tour Pandémone. Hélas pour lui, les circonstances vont l’amener à quitter de nouveau son foyer pour parcourir le monde et explorer les ruines des anciennes civilisations en compagnie de ses amis et d’une princesse au fâcheux caractère. On a droit un scénario, un peu gnan gnan dans certains de ses dialogues mais l’histoire distille un message sur les revers de la vie, c’est intéressant.
Le Gameplay :
C’est un Action-RPG et sa maniabilité est simple : donner un coup avec A, utiliser un objet avec B et parer avec L ou R. Durant l’aventure, vous incarnez exclusivement Paul. Il acquière des capacités spéciales au fur et à mesure de l’aventure mais surtout peut se transformer en chevalier Chrysaor et en guerrière Likéfia. Ces deux avatars sont plus forts et possèdent quelques facultés particulières mais ne changent pas fondamentalement la maniabilité. La difficulté du jeu reste dans la moyenne avec des ennemis pas trop compliqué mais avec des boss qui peuvent vous jouer des mauvais coups.
Réalisation :
C’est le point fort du jeu, les graphismes sont de haut niveau et colorés, c’est flagrant quand on le compare à Soul Blazer, son prédécesseur chez Quintet. Cela va du très beau au magnifique mais sans abuser d’effets. Une réalisation qui a le bon goût de ne pas faire d’esbroufe. Si l’on se penche à la partie sonore, les bruits sont sympas et la musique remplit amplement son office en vous collant toujours dans l’ambiance de chaque lieu (une note spéciale à la flute de Pan, au passage)
Durée de vie :
On touche là au principal défaut du jeu, sa linéarité ! Hélas, vous n’aurez pas beaucoup de degré de liberté. Vous passez de villes en donjons via déplacements automatiques sur une mappemonde en mode 7. La plupart du temps vous devrez vous contenter de suivre le scénario et vous ne pourrez quasiment jamais choisir votre destination. Il en résulte une durée de vie plutôt moyenne aggravée par la rareté des quêtes secondaires (à l’exception de celle des rubis de feu, c’est l’anémie). Certains aigris pourront crier à l’arnaque du couloir tout tracé difficilement acceptable pour un Action-RPG.
Malgré ses défauts évidents, ce que l’on retient, ce sont ses qualités visuelles et son gameplay éprouvé qui est un vrai plaisir. D’ailleurs pour plus les acharnés, sachez qu’un clin d’œil à Soul Blazer est présent dans le jeu. Avec du recul, Illusion of Time restera un des meilleurs jeux en matière d’aventure sur Super NES. On ne va quand même pas se plaindre qu’un jeu de ce niveau soit sorti chez nous !
SUPPOS : 4,5/6