[FICTION] Atari et Commodore, une histoire alternative PART 3

Publié le par Babsimov

1991

Commodore baisse de 10 % le prix des configurations AAA qui se vendent assez bien. En janvier, la gamme est complétée par un  l'Amiga 4000, une version Tower du AAA (avec la possibilité d'avoir un double AAA), plus de ram extensible à 128 Mo, un plus gros disque dur et un lecteur CDROM. Le processeur est un M68040 à 33 mhz avec un DSP AT&T 3210 à 50 mhz (une première), 7 slots Zorro 3 + 2 ISA en ligne et 5 VME en ligne et un contrôleur SCSI II (provenant de MOS Technology) à la place du SCSI du reste de la gamme. Le prix est de 27500 frs (2750 $). C'est la réponse de Commodore à la NeXT station Turbo color. Le tarif est compétitif face à NeXT. Mais ce modèle cache en fait une animosité grandissante entre Motorola et Commodore. En effet, Commodore pensait avoir négocié une exclusivité d'un an sur le M68040 auprès de Motorola et en particulier pouvoir être le premier à utiliser le M68040 à 33 mhz, afin de prendre une belle longueur d'avance sur NeXT et empêcher cet outsider de lui prendre des parts de marché dans le haut de gamme. Mais, Motorola sous prétexte d'une imprécision sur la fréquence dans l'accord, prétendait que l'exclusivité n'avait concerné que la première version à 25 mhz qui était la seule existante au moment de la signature. La réalité est que NeXT, en sous main, avait grassement payé Motorola pour coiffer au poteau Commodore sur la version 33 mhz qui ne serait disponible qu'un peut plus tard et dont les premiers prototypes avaient été directement envoyés à NeXT.
 
CAOS passe en version 2.1 et apporte une nouvelle fonction le multi écran qui permet de gérer deux moniteurs différents, soit comme un écran unique avec la même résolution, soit avec chacun leur résolution. Pour cela il faut une carte Zorro III avec un AAA séparé qui a sa propre sortie vidéo (cette carte peut aussi avoir un double AAA). Un Amiga 3030/3040 ou 4000 peut ainsi être équipé de deux double AAA et gérer deux affichages 1280x1024 24 bits (au maximum).
 
Commodore présente aussi une nouvelle innovation, le CDTV, qui est en fait la carte mère d'un Amiga 1000 couplé avec un lecteur CDROM, le tout dans un boitier de lecteur CD de salon. La cible est de faire entrer l'informatique dans le salon de monsieur tout le monde. Les démonstrations des logiciels utilisant le CDROM sont impressionnantes, mais le prix est relativement élevé au regard des performances. Le public n'adhère pas. La presse comparera le CDTV à l'échec du STE pour Atari. Des innovations mais basé sur une technologie vieillissante. 
 
La part de marché de l'Amiga progresse cependant et passe à 45 %. Le C64 baisse en part de marché à 2 %, bien que Commodore ait baissé son prix de vente.
 
Atari, pour réduire ses coûts de production a construit une usine en Inde. Le STE qui se vendait très mal est remplacé par le FALCON020 pour l'entrée de gamme. Il y avait eu des rumeurs sur cette machine pendant le courant de l'année 1990. Le boitier est celui du STE légèrement recarossé. Le processeur est un A68EC020 (pas de MMU) à 28 mhz (25 mhz overclocké) accompagné d'un DSP 56001 à 28 mhz. Le choix du A68EC020 permet de garder un prix plancher. Contrairement à la machine que nous avons connu, ce Falcon020 est entièrement 32 bits mais n'a seulement que 2 MO de RAM non extensible). Un disque dur SCSI interne est placé sous le lecteur de disquette, sa capacité est de 20 MO. Le multiTOS est en ROM, il apporte le multitâche préemptif et a une assez bonne compatibilité avec le TOS d'origine. Le but d'Atari est de surpasser l'Amiga 700 d'Amstrad et de se placer en alternative crédible à l'entrée de gamme AAA de Commodore. Ce Falcon020 dispose également du YM et de AMY et du blitter du STE (pour la compatibilité). Mais c'est surtout son nouveau processeur graphique nommé VIDEL qui apporte des nouveautés. En plus des modes du STE, MegaSTE et TT, plusieurs modes graphiques en mode chunky apparaissent : 320x200, 640x400, 1024x768 et 1280x960. Toutes ses résolutions peuvent s'afficher en 256, 4096 vraies couleurs et 65000 vraies couleurs parmi une palette de 262144 couleurs. Atari s'est inspiré de Commodore, le Videl est en mesure de gérer la DRAM et la VRAM. Par défaut le VIDEL utilise les 2 mégas de DRAM partagée avec le A68EC020, mais l'affichage est ralentit, surtout dans les modes avec plus de 256 couleurs. Pour avoir un affichage sans ralentissement il faut utiliser un module 2 mégas de VRAM qu'il est possible de connecter sur le port interne spécial. Les 2 MO de DRAM installé d'origine deviennent alors de la TT RAM. Le Falcon020 remplace avantageusement le STE et la presse le reçoit avec approbation, même s'il est précisé que pour tirer vraiment partit des nouveaux modes graphiques, le module VRAM est quasi obligatoire, ce qui met le Falcon020 à un prix légèrement supérieur à l'Amiga 2500 qui dispose de modes graphiques 24 bits (avec VRAM) et d'un DSP plus puissant, mais n'a que 2 MO de DRAM pour le prix de la configuration Falcon030 équipée de VRAM (donc 4 MO en tout). Une fois de plus, Atari s'est trouvé une machine capable d'avoir un avantage sur le prix tout étant une bonne alternative à l'Amiga pour un public peu fortuné. 
 
Pour accompagner la sortie du Falcon020, une carte VME VIDEL, équipée de 2 MO de VRAM est mise en vente sur le marché pour les MegaSTE et TT, afin que le moyen et haut de gamme de la marque puisse rivaliser avec la gamme AAA et NeXT également et permettre une mise à jour pour les anciens utilisateurs. Une ROM multiTOS est fournie avec (mais il faut la faire installer par un revendeur agréé). Une seconde carte, nommée VIDEL TURBO est vendu un peu avant la fin d'année. Sur celle-ci le VIDEL a une fréquence augmentée de 20 % et ajoute un mode 262144 vraie couleurs dans les mêmes résolutions parmi une palette de 16 millions de couleurs. Cette carte est assez onéreuse et réservée aux professionnels. Bien que cela ne soit pas tout à fait exact, Atari présente cette carte comme une carte 24 bits, alors que seule la palette est 24 bits. Mais c'est tout à fait compétitif face au NeXT et au AAA puisque le tarif reste, malgré tout raisonnable pour une configuration complète. Le prix est globalement inférieur de 1000 frs (100 $) à une configuration AAA similaire et plus encore par rapport à une configuration NeXT. La communauté Atari s'empresse d'acheter le Falcon020 qui est finalement un succès commercial pour Atari, tout comme les deux cartes VIDEL. Le Stacy upgradé au standard STE se vend plutôt bien et en dehors du MAC portable il a le quasi monopole sur les ordinateurs portables. Il n'y a que les acquéreurs du STE, non passionnés de MAO, qui se plaignent, car leur machine a perdu beaucoup de sa valeur à la revente pour prendre un Falcon020. Certains sont même tellement dégoutés par ce "coup bas" d'Atari qu'ils changent de camp et achète un A700, voir un Amiga 2500. Mais, ils sont minoritaires cependant.

Cette année, fort de son très bon placement sur le marché des portable, Atari présente une innovation, le STpad.
Cet appareil sera commercialisé à un prix assez attractif et recevra un accueil courtois, bien que le grand public n'adhère pas vraiment et que les ventes se limitent à un certain milieu professionnel. 
 
En fin d'année Atari remplace le TT par le FalconTT. Il reprend les capacités du Falcon020, mais est équipé d'un A68040 à 33 mhz et un DSP 56001 à 33 mhz. Des ports VME sont présents comme sur TT. Par défaut il a 2 méga de VRAM et 8 MO de TT RAM extensibles à 128 MO. Son prix avec une imprimante laser Atari améliorée est vraiment très compétitif. La cible de cette machine est la PAO haut de gamme. 
Le processeur A68040 qui équipe le FalconTT est fabriqué par AMD et pour la première fois, la marque a réussi à produire un processeur équivalent en fréquence à ceux de Motorola. Il est même meilleur car, pendant que Motorola faisait tout pour retarder sa production, AMD a investit dans la recherche. Le résultat fut une technique de gravure améliorée lui permettant de mieux dissiper la chaleur. Le A68040 d'AMD est donc moins sensible à la surchauffe que celui de Motorola. 
 
Les deux Falcon de cette année permettent à la part de marché d'Atari de progresser à nouveau, modestement, à 42 %.
 
Amstrad continue à vendre l'Amstrad 650 et 700. Ce dernier voit son disque dur passer en standard à 30 Mo, mais certains auront un 40 Mo. Commodore et Amstrad développent une carte zorro III avec un DSP 3210 à 25 mhz pour le 700 (mais elle peut être utilisée sur le 2000). Il faut, bien entendu acheter le module Zorro III en complément avec le 700 pour en profiter. Un pack à un prix attractif est rapidement présenté. Inclus avec la carte DSP, une mise à jour de CAOS qui permet de la gérer en multitâche comme sur la génération AAA. Cette carte aura un bon succès (surtout après l'apparition du pack) et permettra de légitimer un peu l'AGA comme passerelle vers le AAA, même si la gamme Amstrad reste encore considéré comme un second choix pour les passionnés d'Amiga. De son côté, Amstrad aimerait bien disposer d'une licence AAA, ce que Commodore refuse, préférant se réserver le moyen de gamme et haut de gamme. Mais, l'idée d'un chipset plus avancé et compatible AGA fait son chemin, surtout que réduire le coût d'une machine AAA, même pour Amstrad parait des plus hasardeux. Il est décidé que cet éventuel chipset AGA amélioré sera mis en chantier en fonction du succès du 700 cette année. C'est à dire si l'AGA obtient un soutien suffisant des éditeurs.
 
Apple ne peut pas faire autrement que réagir pour essayer de sauver le MAC. Cette réaction prend la forme du MAC II QUADRA. Cette machine reprend la carrosserie du MAC II (légèrement restylisée sur la façade). A l'intérieur, un M68040 et un DSP 3210 à 25 mhz, ainsi qu'un disque dur SCSI II et des ports NUBUS. L'affichage par défaut est en 1024x768 256 couleurs, mais avec une extension mémoire graphique on peut aller va jusqu'à 24 bits. Malheureusement, si sur le papier tout ceci est impressionnant, le DSP 3210 (le même que l'Amiga) est confiné uniquement au son et ne fonctionne pas du tout en multitâche, car limité par MacOS. L'affichage en 256 couleurs est assez rapide, mais au delà il devient d'une lenteur affligeante. De plus, ces avancées techniques sont réservées au MACII Quadra. C'est pourquoi, pour rester compétitif, Apple baisse de manière significative les tarifs de toute sa gamme MAC, mais cela diminue d'autant ses marges et donc ses capacités d'investissement. Les tarifs se rapprochent de ceux des Amiga AAA mais n'arrivent pas rattraper ceux d'Atari. Une fois de plus Apple critique la fabrication au rabais et peu fiable de cette marque, encore plus depuis l'ouverture de l'usine Atari en Inde. 
 
Quoi qu'il en soit, les décisions tarifaires et techniques, de cette année, permettent de stabiliser la part de marché du MAC à 2 %. Ceux qui prévoyaient une faillite d'Apple son surpris, mais maintiennent que ce n'est qu'une question de temps avant que l'inévitable ne se produise. Car la gamme Apple II voit sa part de marché divisée par deux avec seulement 2 % du marché maintenant. Il est de plus en plus difficile pour Apple de trouver des investisseurs. 
 
NeXT, présente le NeXT Cube, qui reprend les caractéristiques du Next Station color Turbo, mais avec beaucoup plus de slot d'extension et un CDROM, ainsi que 64 MO en standard, extensible à 256 MO. Son tarif est toutefois assez élevé, le réservant à un marché professionnel très ciblé. Le reste de la gamme ne baisse pas de prix, mais voit augmenter la mémoire RAM par défaut. Mais, cela ne parvient pas à entamer les ventes des Amiga AAA ou des nouveaux Falcon020 et Falcon TT ou des MegaSTE équipés de cartes VIDEL. De plus, l'apparition du FalconTT est un rude coup sur le marché de la PAO haut de gamme. Pourtant la part de marché du Next augmente très légèrement à 6 %.
 
Acorn s'embourbe dans le marché Anglais et ne parvient pas à imposer son standard en dehors du marché éducatif anglais.

Thomson présente le TO32, il est équipé de deux VSDD, d'un M68030 et M68882 à 40 Mhz, de 2 MO de RAM et d'un DSP56001, d'un disque dur et de quelques ports d'extension interne. Mais, les deux VSDD n'apportent pas des résolutions supérieures, mais juste un affichage plus véloce dans les résolutions communes au TO16 et MO16. Pourtant le prix de vente de cette machine est jugé bien trop élevé en rapport de ses performances. C'est en raison d'une production en petites série et exclusivement en France. Les éditeurs ne suivent pas. Dans le courant de l'année une certaine presse se fait l'écho qu'une grande partie des TO32 acheté par les administrations ne sont même pas sortit de leurs cartons. Une polémique enfle dans les milieux politiques, prétendant que le contrat avec Thomson avait été signé dans un but électoraliste sans rapport avec les besoins de l'Etat et qu'il s'agit d'un gaspillage intolérable. Le peu d'éditeurs qui soutenaient la gamme Thomson décident l'un après l'autre de cesser le développement. L'Etat ne renouvelle pas son contrat (dans la plus grande discrétion). Thomson arrête l'informatique en fin d'année.
 
Maintenant, pour le public en général le marché est divisé entre les deux géants, Atari et Commodore. Chacun revendiquant d'être leader (au moins dans un domaine). Atari a un avantage sur le prix. Mais Commodore est considéré comme la société la plus innovante des deux, celle à suivre. Next et Apple étant des outsiders.
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1992


DEC contacte Commodore pour porter CAOS sur son processeur, un accord est signé et CAOS pourra équiper les futures stations de travail DEC qui en disposera en parallèle avec Unix. Au lieu d'avoir un mode émulation X86, le DEC Alpha dispose d'un mode 680x0 qui est, depuis des années, le standard informatique.  Les applications Amiga 680x0 pourront donc tourner sous émulation, à condition de respecter le système. De plus l’émulation du 680x0 se permet d’offrir une vitesse de 20 à 35 % supérieure à un véritable 68040. 

NeXT ne sort pas de nouvelle machine, mais revoit la configuration mémoire à hausse sur toute sa gamme, pour le même prix. Ce sont surtout des anciens utilisateurs Apple qui vont vers cette marque. Le marché de la PAO haut de gamme reste un bon débouché pour NeXT. Deux cartes apparaissent. Une carte graphique 24 bits dans la résolution standard de la marque, elle est nommée NeXT Dimension. L'autre est une carte de MJPEG, Nommé NeXT motion. Tout ceci fait que les parts de marché de NeXT augmentent et se placent à 7 %.

Apple avec sa nouvelle politique tarifaire et le MACII Quadra parvient à stabiliser sa part de marché. Pour la troisième année consécutive le MAC est à 2 % de part de marché. Par contre, l'Apple II baisse à 1 %. Les marges moins importantes ne lui permettent pas de présenter de nouvelle machine. La direction commence à réfléchir à utiliser des processeurs AMD (malgré que depuis des années Apple les présente comme peu fiables).

Atari présente le Falcon040, il remplace la gamme MegaSTE dont il reprend le boitier. Il est équipé d'un A68040 et d'un DSP56001 à 25 mhz. On y retrouve les ports VME de la série MegaSTE et les capacités graphiques du VIDEL. La mémoire est de 2 méga de VRAM, sans TT RAM pour le modèle Falcon040-2 et de 2 Méga de TT RAM supplémentaires pour le Falcon 040-4. Les deux ont une mémoire TT extensible au maximum (sur la carte mère) de 16 MO. Il n'y a pas de remplaçant au MegaSTE 1. Le prix de ces nouvelles machines est, une fois de plus très compétitif, une attente maintenant auprès du public. La part de marché d'Atari augmente un peu à 43 %.

Pour Commodore les ventes de la gamme AAA sont bonnes, surtout après la nouvelle baisse de tarif de 10 % avant l'été. L'Amiga 2500 commence à prendre la place qu'occupait l'Amiga 500 à son lancement en 1986.
La gamme 3030/3040 et 4000 ont trouvé leur place sur marché professionnel et sont solidement établis. Le CDTV ne trouve pas vraiment le marché, en dehors de niches très ciblées. Commodore en baisse le prix, mais rien n'y fait. La marque le laissera à son catalogue tant qu'il y aura une demande dans sa niche. 
La part de marché de l'Amiga stagne à 45 % alors que celle du C64 baisse à 1 %. Même si ce n'est pas un résultat catastrophique, c'est moins bien qu'espéré, globalement.

Amstrad avec la coopération d'AMD ont créé un composant regroupant ensemble un A680EC20 et tout le chipset AGA. Le but étant de réduire les coûts. La gamme est entièrement renouvelée. Tout d'abord Amstrad présente l'Amstrad CD32, une console de jeu basée sur le nouveau composant et incluant un DSP3210 à 25 mhz et un lecteur de CD. Pour réduire au maximum les coûts d'un lecteur CD, Amstrad utilise une mécanique de lecteur CD Audio de salon (premier prix), marché qu'il connait bien et c'est réussi. La marque clame que la CD32 est la première console CDROM 32 bits. Elle est équipée de 2 MO de Chip RAM et de 512 Ko de Fast. Un port d'extension permet de connecter un module d'extension avec disque dur, emplacement barrettes mémoire, lecteur de disquette et connecteur clavier, ce qui permet d'avoir au final un Amiga de type 700. Ce dernier est retiré et remplacé par le 750, qui utilise lui aussi le nouveau composant unique et inclus le DSP3210. Le contrôleur de disque dur XT est remplacé par un SCSI (MOS Technology), car le stock de vieux disque dur XT s'amenuise. Deux ports d'extension Zorro III avec un ISA et un VME en ligne sont en standard. 

Acorn se contente du marché Anglais sur lequel il a un certain succès. La marque présente des petites évolutions de la gamme et du RiscOS. 

Motorola annonce le M68050 qui sera suivi du M68060. Ensuite, rien n'est sur, la technologie CISC ne semblant plus être la plus adaptée. AMD demande à participer à ces deux programmes, mais Motorola est de plus en plus agacé par AMD, surtout depuis le A68040 mieux pensé que leur propre M68040. Le choix de, peut être, s'orienter vers un autre standard que le 680x0 est en partie une décision visant à ne plus avoir AMD en face.

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1993

Commodore accroit sa gamme avec les 3030+ 3040+ et 4000+ qui comprend le double AAA d'origine pour tous et de la VRAM pour le 4000+. Commodore dispose donc d'une large gamme qui couvre tous les marchés :
- Amiga 2500 : 5000 frs (500 $)
- Amiga 3030 : 7500 frs (750 $)
- Amiga 3030+ 9500 frs (950 $)
- Amiga 3040 : 1 MO de ram en plus que le 3000 de base et un plus gros disque dur. 11000 frs (1100 $)
- Amiga 3040+ : 13000 frs (1300 $)
- Amiga 4000 : 15000 frs (1500 $)
- Amiga 4000+ : 17000 frs (1700 $).
CAOS reçoit une mise à jour et passe en version 3.0, apportant un certain nombre d'améliorations que l'ont peut trouver dans ce document :
La part de marché de l'Amiga augmente à 46 %. Le C64 ne progresse pas et garde 1 % du marché.
 
De son coté Atari baisses de les prix de la gamme Falcon en rapport avec celles de la gamme Amiga, de façon à être 1000frs en dessous du modèle en face. Le Falcon 020 est fournit pour le même prix que l'année d'avant avec le module VRAM en standard. En complément des Falcon040 et Falcon TT standard, un pack permet d'avoir pour un prix très intéressant la carte VIDEL TURBO installée en standard. Ce pack vise les modèles Amiga 3030+ 3040+ 4000+ équipés de double AAA. Mais, aucun des Falcon ne peut rivaliser en puissance graphique avec un double chipset AAA. Cependant, les capacités graphiques des Falcon sont suffisantes pour une bonne majorité des clients, même si beaucoup voudraient pouvoir acheter un Amiga AAA, le prix reste l'argument majeur d'Atari. Un peu avant la fin d'année le Falcon030 apparait, équipé en standard sur la carte mère du VIDEL Turbo et 2 MO de VRAM et 2 Mégas de RAM (non extensible). Son processeur est un A68EC030 et d'un DSP560001 à 33 mhz. Il se place entre le Falcon020 (qui baisse encore un peu de prix) et le Falcon040. Mais, cela ne permet pas à Atari d'éviter une baisse de part de marché à 42 %. Commodore lui a pris un peu dans la PAO.
 
Apple, retire la gamme Apple II du marché, dans l'espoir que les acheteurs s'orienteraient vers le MAC. Mais cela ne fonctionne pas, la part du marché du MAC stagne à 2 %. Apple perd une bonne partie de ses revenus et parvient in extrémiste à obtenir un financement pour éviter une faillite en fin d'année, en raison de la surproduction de MAC qui sont restés invendus. Il lui faut trouver une manière de relancer le MAC, Apple se tourne vers Motorola et entre dans le projet PowerPC (grâce aux investisseurs).
 
NeXT conforte sa position dans le haut de gamme et la PAO. Les machines sont chères, mais la qualité est là et c'est ce qui parfois entraine la décision d'achat face à un Atari omniprésent sur ce marché mais dont certains critiquent les choix, notamment pour leurs claviers. La part de marché augmente à 8 %. 

Amstrad avec son modèle 750 a un bon succès, la machine se vend plutôt bien, tant que son prix reste de 1500frs inférieur à l'Amiga 2500 (sans moniteur). Hors, la baisse de prix récente chez Commodore, oblige Amstrad à rogner ses marges et le seuil de rentabilité est proche. La marque s'interroge sur l'opportunité de continuer sur le marché informatique si Commodore ne lui consent pas un rabais sur la licence CAOS et celui du chipset AGA. Ce qui est fait dans le courant de l'année. Amstrad est satisfait, d'autant plus que la marque vient de trouver un nouveau marché florissant, les pays de l'Est qui n'ont pas les moyens de s'acheter les dernières générations d'Amiga ou de Falcon et pour qui l'Amstrad 750 est un bon compromis.

Les constructeurs ont définit le standard des slots d'extension pour les futures générations.
C'est le principe du bus AMI de l'architecture Acutiator de Commodore qui sert de modèle et on définit le standard PCI.

Publié dans FOCUS

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Commenter cet article

G
J'aime bien cette histoire, elle réveille en moi l'ancien fan d'Atari et Commodore (Atari VCS, C64 puis Amiga, avant de passer définitivement au PC).<br /> <br /> J'aurais bien aimé que ces anciennes firmes continuent sur leur lancée des débuts au lieu de se planter lamentablement comme ça a été le cas. Dommage, mais on ne peut pas refaire l'histoire... sauf par l'imagination.
Répondre
J
Jamais entendu parlé du TO32, et aucune info sur le net... je suis preneur ! :)
Répondre
G
Normal, c'est une uchronie. Ça s'inspire de la réalité, et ça envisage une histoire différente de la vraie histoire. "Voilà comment ça aurait pu se passer si..."