MICHEL ANCEL
Dans la famille "concepteur français de jeux vidéos dont le nom ne me dit rien mais je connais les jeux", je voudrais Michel
ANCEL.
A moins d'être Docteur en gamopathérapie ou de suivre les cours du très cher (financièrement) DrFloyd's Institute of VideoGame History, le nom d'ANCEL ne vous parle pas forcément...
Pourtant, ce fils de militaire, né en 1972 à Monaco, ayant pas mal bourlingué dans son enfance (il a connu sa première console en Tunisie), est le papa, notamment, de deux bombes du jeu vidéo "à la française" : Rayman & Beyond Good & Evil.
Il fait ses premières armes dans le monde fabuleux de l'informatique en tant que Demomaker. Il réalise un premier projet qui sera refusé par Lankhor : Mechanic Warriors, un shoot'em'up. Remarqué par UbiSoft lors d'un concours de jeunes talents, il travaille sur deux jeux en tant que graphiste indépendant : The Teller et The Intruder, jeu de shoot basé sur Mechanic Warriors.
Michel Ancel ressort un vieux dessin qu'il avait réalisé étant ado : un héros sans bras ni jambes : Rayman ! Un héros original pour un jeu de plateforme 2D de qualité, développé de 1992 à 1995 avec une équipe de 30 employés sous ses ordres. Le succès est au rendez-vous et le jeu sortira sur PS1, Saturn et PC.
Michel Ancel crée ensuite Tonic Trouble, un jeu de plateforme sorti sur N64, reprenant les ingrédients de Rayman mais laissant un goût assez fade au final. Il revient à son personnage de Rayman et lui offre un monde en 3D dans Rayman 2 : The Great Escape, sorti sur PC, N64 et Dreamcast notamment. Le succès est une nouvelle fois au rendez-vous pour la mascotte française des jeux de plate-forme.
Comme tous les artistes, Michel Ancel ne se voit pas faire du Rayman toute sa vie et aspire à d'autres projets. Il se lance dans une aventure aux parfums d'écologie et de critique de la société. Beyond Good & Evil, un jeu mêlant un peu les genres est bien reçu par la critique mais les ventes sont bien en deçà de ce que Ubisoft espérait, et ce qui devait-être au départ une Trilogie, ne verra probablement pas de suite.
Michel Ancel est alors appelé par Peter Jackson pour travailler sur l'adaptation en jeu vidéo de son film King Kong. Il en ressort un jeu de qualité moyenne, mais on a déjà vu pire pour un simple jeu à licence cinématographique.
En 2006, il se voit remettre aux côtés de Frédéric Raynal et Shigeru Miyamoto, l'insigne de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.
Il travaille enfin comme designer sur Rayman contre les lapins crétins.
De nombreuses rumeurs courent aujourd'hui sur le net sur une possible suite à Beyond Good & Evil, serait-ce du flan ?
A moins d'être Docteur en gamopathérapie ou de suivre les cours du très cher (financièrement) DrFloyd's Institute of VideoGame History, le nom d'ANCEL ne vous parle pas forcément...
Pourtant, ce fils de militaire, né en 1972 à Monaco, ayant pas mal bourlingué dans son enfance (il a connu sa première console en Tunisie), est le papa, notamment, de deux bombes du jeu vidéo "à la française" : Rayman & Beyond Good & Evil.
Il fait ses premières armes dans le monde fabuleux de l'informatique en tant que Demomaker. Il réalise un premier projet qui sera refusé par Lankhor : Mechanic Warriors, un shoot'em'up. Remarqué par UbiSoft lors d'un concours de jeunes talents, il travaille sur deux jeux en tant que graphiste indépendant : The Teller et The Intruder, jeu de shoot basé sur Mechanic Warriors.
Michel Ancel ressort un vieux dessin qu'il avait réalisé étant ado : un héros sans bras ni jambes : Rayman ! Un héros original pour un jeu de plateforme 2D de qualité, développé de 1992 à 1995 avec une équipe de 30 employés sous ses ordres. Le succès est au rendez-vous et le jeu sortira sur PS1, Saturn et PC.
Michel Ancel crée ensuite Tonic Trouble, un jeu de plateforme sorti sur N64, reprenant les ingrédients de Rayman mais laissant un goût assez fade au final. Il revient à son personnage de Rayman et lui offre un monde en 3D dans Rayman 2 : The Great Escape, sorti sur PC, N64 et Dreamcast notamment. Le succès est une nouvelle fois au rendez-vous pour la mascotte française des jeux de plate-forme.
Comme tous les artistes, Michel Ancel ne se voit pas faire du Rayman toute sa vie et aspire à d'autres projets. Il se lance dans une aventure aux parfums d'écologie et de critique de la société. Beyond Good & Evil, un jeu mêlant un peu les genres est bien reçu par la critique mais les ventes sont bien en deçà de ce que Ubisoft espérait, et ce qui devait-être au départ une Trilogie, ne verra probablement pas de suite.
Michel Ancel est alors appelé par Peter Jackson pour travailler sur l'adaptation en jeu vidéo de son film King Kong. Il en ressort un jeu de qualité moyenne, mais on a déjà vu pire pour un simple jeu à licence cinématographique.
En 2006, il se voit remettre aux côtés de Frédéric Raynal et Shigeru Miyamoto, l'insigne de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres.
Il travaille enfin comme designer sur Rayman contre les lapins crétins.
De nombreuses rumeurs courent aujourd'hui sur le net sur une possible suite à Beyond Good & Evil, serait-ce du flan ?