[TEST] Viewpoint / Neo Geo
Viewpoint
Plateforme : Neo Geo AES / MVS /CD
Existe aussi sur : Fm Towns, X68000, Megadrive, Ps1
Editeur : Sammy
Genre : Shoot them up
Nombre de joueurs : 1 (ou 2 simultané avec mod du bios mais ce n’est pas intéressant)
Année : 1992
Il est venu le temps de remettre de la lumière sur ce monument dont la statue est ici depuis si longtemps sur le parvis des forums de jeux vidéo, que certains d’entre nous ont oublié qu’elle était là, juste sous nos yeux, et passent devant tous les jours en en oubliant la valeur et l’importance de ce jeu. Chassons les pigeons, dépoussiérons cette statue, rendons lui sont brillant et sa gloire.
Voici un titre dont l’aura particulière a fait qu’il est depuis longtemps connu, reconnu et vénéré.
Mais aujourd’hui, qui peut dire qu’il l’a vraiment dosé ? Plié ? Retourné ? Joué ? Qu’il en a admiré chaque sprite ? Chaque routine ? Chaque note de sa bande son ? Et savouré chaque seconde de son gameplay infernal ? Qui a osé vraiment lui consacrer du temps ?
En effet, tous les joueurs qui ont un jour prononcé les mots « Shmup » et « Neo Geo » ont forcément prononcé « Viewpoint ». C’est un titre auquel j’ai consacré beaucoup trop de suppos par jour, et qui a hélas/heureusement (rayer les mentions inutiles) fait que l’ai détesté pendant longtemps (quasi 4 ans) en me disant « mais pourquoi tout le monde en parle ? ». Puis un jour, après acharnement et victoire, je me suis dit « mais pourquoi plus personne n’en parle ? ».
Comment conseiller un jeu que tout le monde ne peux pas apprécier
Position délicate à défendre, en effet, ce jeu est parfait (n’ayons pas peur des mots) mais difficile. C’est un titre qui est dans le top de sa catégorie, la catégorie petit-vaisseau-qui-canarde-tout. C’est un must. Mais de par le fait de sa difficulté, cela le rend inaccessibles a la majorité des joueurs qui n’ont pas :
- 6 mois intensifs à consacrer à un Shmup
OU (Et respectons-le !)
- tout simplement pas (encore) le niveau et / ou l’acharnement mental nécessaire pour en profiter !
Pacte avec le Diable, Faust en Cartouche de 74 Megs (Pro Gear Spec)
Encore un petit aparté sur la difficulté, après nous allons parler du jeu, rassurez-vous. Viewpoint c’est une histoire personnelle pour moi...
* Mode My Life On *
J’y Vois 7 étapes :
1 – La découverte par les tests dans les magazines/le bouche à oreille.
(1993 – 1999) My story : je découvre le titre dans le magazine Player One en 1993. Les journalistes en sont retournés, les captures d’écran font rêver sur le papier glacé, la Neo Geo est un rêve inaccessible pour nous pauvres gosses sans un sous, encore sur les consoles 8 ou 16 bits de Sega et/ou Nintendo.
2 – Les premiers contacts avec le jeu. Premières expériences et premières claques positives : C’est beau ! La musique ! et claques négatives : Mais c’est IMPOSSIBLE ? difficulté titanesque ?!?
(1999) Pour moi ça a été NeorageX, un émulateur sur pc qui m’a permis pour la première fois de voir le jeu en mouvement. Petit PC, mais suffisant, l’émulation Neo Geo en est à ses balbutiements et pour la première fois, ça bouge, je suis sidéré. C’est ultra beau. Et les musiques ! Enfin bref, pas de dessin.
3 – La loooongue étape de la frustration / c’est trop difficile / je joue à d’autres jeux en attendant.
(1999 à 2009) Je tente le jeu de temps en temps toujours sur émulateur. Mais je suis mauvais, je perds, et je ne m’investis pas assez, et par conséquent je lâche la manette pour jouer à autre chose… Snif !
4 – Le mérite. La tentative de rédemption. Jeu adulé par de nombreuses personnes, l’occasion d’acquérir une copie physique, on l’a sur une étagère et on n’y joue pas. Quel gâchis : autant se forcer et tenter de le finir.
(2009 à 2016) 2009 je commence enfin a me diriger vers la Neo-Geo-que-j’ai-toujours-voulu-avoir (et pas que pour ce titre). Je budgétise, verdict, l’AES c’est bien trop cher (déjà en 2009). De fil en aiguille, au final je récupère une borne d’arcade + un slot + Metal Slug 5 en MVS. Ma femme gueule pour avoir défiguré l’appartement, mais au final ça ne m’a pas couté cher et je peux enfin jouer à la Neo. Du coup en décembre de la même année, j’achète Viewpoint en MVS ! Mais il est toujours aussi dur, même si je commence à arriver aux stages 2 ou 3 !
5 – La progression / l’avilissement.
(2016) Je me consacre de plus en plus au titre. Mais c’est comme bouffer du piment pour un défi youtube, ça n’a plus rien de fun. Plus je joue plus je regrette de m’être aventuré aussi loin. J’ai adulé l’image que je me faisais de ce titre, certes il est parfait mais implacable. Et j’arrive enfin au boss du level 4, la tête de mort, bien connu pour être l’un des point de passage le plus chaud du titre, mais aussi selon certains, est une bascule vers la délivrance, un point clef. Le passer c’est peut être pouvoir réussir à finir ce jeu un jour.
6 - L’accomplissement, le 1CC, la lutte et la victoire, et ce sentiment irremplaçable de satisfaction vidéo-ludique.
(Fin 2016 à mars 2017) C’est Germinal. C’est de la souffrance pure. Je me mets 1h par jour sur le jeu. 1 crédit, et si je perds, pas de continue. On recommence. T’y penses la nuit, tu chantonnes sa musique entêtante, il est si beau, si coloré, si punitif.
Tu reviens chaque jour te faire flageller un peu plus, tu progresses mètre après mètre.
tu te dis que ce serai un honneur de le finir même si tu l'a mis et remis de nombreuses fois dans ta borne sans avoir la volonté d'aller jusqu'au stage 4... tu as « ragequitté » d’innombrables fois, tu sais que tu n'es pas à la hauteur et pourtant tu t'y obstines...
C'est pire parfois tu te dis que tu as passé plus d'heures et de training avec des savestates sur ce titre, sur émulateur, en parallèle de ta borne, que sur un rpg ou un jeu de plateforme lambda... et maintenant que tu es enfin arrivé à "tête de mort" tu sais que tu es allé trop loin et que tu vas devoir finir ce jeu... plus de marche arrière possible... le one life ; le one-crédit ou rien !
Pour la gloire, pour le prestige, pour le nombres d'heures passées dessus... pour la légende qu'est ce titre, pour le nombre de joueurs qui bavent dessus et qui ne l'ont pas dans leur ludothèque, tu dois saisir ta chance... Tu te dis qu'une fois arrivé au stage 5, les mains usées par le stick, le col de la difficulté majeure du titre passé, la passe de l'acharnement sera vaincu par obstination, et tu verras la ligne d'arrivée au loin...
Mais tu n'y est point encore... pas encore à mi-chemin... et tu t'obstines... tu n'entrevois qu'une immense muraille de difficulté, aux rares prises et aux angles coupants... la seule chose est ce crane devant toi, comme un crane de Shakespeare personnifié en boss de jeu vidéo...
La grande faucheuse et son rire éternel... ses mêmes routines, ses boulettes roses et vertes, tes tirs si faibles qui ne lui font presque rien, elle se rit de toi... dans son programme immuable, ses lignes de codes éternelles et ses tirs sans fins... jusqu’à ce que le plus faible meurt...
et pour l'instant c'est souvent l'homme et non la machine :/ Tu ne peux plus...ton esprit crie non, ton corps te lâche. Tu en as marre de ce jeu.. c'est impossible !
Et pourtant...
Au moins 1h par jour, comme certains vont se faire souffrir au footing ou à la muscu, toi c'est Viewpoint. Parfois tu y trouves du plaisir, parfois (et souvent) c'est décourageant, on régresse même souvent... mais-il-le-faut
Il Le Faut.
... Plus que tête de mort, le stage 5 et le stage 6... Et à toi de vaincre enfin les démons qui te hantent et qui ont surgi dans les magazines de 1993... Et un jour, après t’être brisé d’innombrables fois, après avoir traversé la lave et le boss Rush du level 5, tu atteins le dernier niveau. Le niveau 6. Enfin une issue possible, en plus la musique est géniale, elle te fait revivre.
Tu meurs bien vite mais tu souris, l’espoir est revenu.
A partir de ce moment tu SAIS que tu réussiras à finir Viewpoint ! Encore 15 jours, quelques superplays sur youtube, histoire de savoir par où passer, puis enfin premier contact avec le Boss de Fin. Il t’explose, tu ris, tu meurs, et tu reviens, car tu es un Phoenix du jeu-vidéo.
Aucun jeu que tu as joué dans les 36 ans de ta vie ne t’a mené aussi loin. Donc tu recommences les 6 niveaux. Et arrive le moment ou le boss de fin explose, tu hurles de joie dans ton appart (ta Femme te tue mais elle ne sait pas par ou tu es passé).
La preuve :
Tant de luttes. Tu t’étonnes même qu’il n’y a pas de banderole dans la rue façon gagnant du loto / bureau de tabac « ICI un Viewpoint a été one-crédité ». Et là satisfaction vidéo-ludique éternelle… LE Smile.
7 – Etape bonus : y rejouer après l’avoir one-crédité, claquer un score, faire des Nazo bugs, chopper des étoiles, devenir un surhumain sur ce titre.
Je n’ai pas encore atteint ce stade, à ce jour.
* Mode My Life OFF *
Gameplay
Viewpoint, c’est un shoot en 3d isométrique « a la Zaxxon ». Un stick 8 direction, et 2 boutons :
Un bouton pour le tir/charge, et un bouton pour les bombes. Et c’est tout. C’est oldschool, simple efficace. Le tir a 3 niveaux : pas chargé (tapote), charge faible (maintient court) et charge forte (maintien long).
On peut stocker jusqu'à 3 bombes, un petit icône de couleur vous signale en bas de l’écran les bombes en stock. En cas d’utilisation, c’est toujours la bombe dont l’icône est le plus à gauche qui est utilisée en premier.
Il y a 3 types de bombes :
Le Fire Wall : (F)
Crée un mur de flammes qui prends la largeur du niveau et qui avance de votre vaisseau vers le fond de l’écran.
Les Homing Missiles : (H)
La moins puissante des bombes, lance une série de petits missiles autoguidés qui vont se diriger sur le ou les ennemis.
La Wave Bomb : (W)
Puissante, elle dure quelques temps et touche tout l’écran.
Il existe aussi d’autres items à ramasser :
L’option :
Il s’agit de 2 satellites qui vont se greffer sur les cotés de votre vaisseau. Ces deux pods sont indestructibles et apportent quelques tirs en plus. Ils sont très utiles pour ouvrir les portails au premier niveau et pour faire des dégâts de contact.
Le Shield :
Un élément vital du jeu, englobe votre vaisseau et peux prendre 3 hits. A chaque coup pris il change de couleur (bleu > orange > rouge > disparition).
Les étoiles :
Elles rapportent des points, elles vous serviront principalement à partir de l’étape 7 de l’élévation de soi, quand vous aurez plié le jeu en un crédit et que vous y rejouerez pour le score.
Chaque étoile ramassée augmente la valeur de la suivante (oui). La première étoile vaut 500 pts, puis 1 000, 3310, 5000, 10 000, 33 100, 55 000, et enfin 81 500 pts. Les étoiles suivantes restent à la valeur max, 81 500 pts.
Attention si vous perdez une vie, le compteur retombe à zéro et la prochaine étoile ramassée vaudra de nouveau 500 pts. Il y a même une pléthore d’étoiles à chopper dans le dernier niveau sous certaines conditions…
Les vies cachées :
Il existe un item en forme de sphère jaune/dorée, il s’agit d’un one-up
Il y’en a une au niveau 4 et une au niveau 6 qui sont atteignables assez facilement sous certaines conditions.
Il existe d’autres vies apparemment mais celles-ci auraient des conditions d’obtention difficiles voir liées à des nazo-bugs…
Les nazo-bug :
Derrière ce terme (nippon ?) élitiste se cache des bugs qui consistent à forcer le jeu à afficher 2 items au même endroit, en détruisant une capsule donnant l’option/pod hors écran. (Oui on détruit des items hors écran dans Viewpoint, oui on est des psychopathes).
Le jeu génère donc l’option que l’on peut ramasser une seconde fois, ce qui est impossible (alors qu’on possède déjà les 2 satellites !) et le jeu compte le nouveau module comme une étoile.
Vous comprenez donc l’intérêt de ces nazo-bugs point de vue scoring, histoire de récupérer quelques « étoiles » à 81 500 pts supplémentaires...
Le débat reste ouvert à ce jour entre les Européens, les Américains et les Japonais, si ces bugs sont volontaires de la part des programmeurs afin d’obtenir une lecture « ultime » de ce jeu d’exception, ou si a contrario ce n’était pas prévu par les concepteurs…
Graphismes
En 1992, les polygones non texturés on la côte, merci le syndrome Virtua Racing. (Ca tombe bien, en vieux barbu, j’adore mes polygones non texturés). Viewpoint propose un mariage heureux entre des beaux décors en sprites taillés artisanalement à la main, et un look des vaisseaux et ennemis « look 3D non texturée ». Holà, de la 3D sur Neo Geo ? Que nenni, notre Rolls au 68000 bien trempé, et avec son bus de folie qui lui permet de piocher directement les données au tréfonds de la cartouche, n’est pas prévue pour afficher de la 3D.
Ce qui permet aux concepteurs de Viewpoint d’avoir une idée lumineuse : L’intégralité du titre est en sprites. Ils sont justes bossés en 3D sur un pc puissant, puis transformés en un GRAND nombre de sprites qui sont assemblés et affichés à la volée par la Neo.
Pour vous rendre compte du nombre de sprites et du détail des animations, je vous invite à lancer Mame, l’émulateur arcade et aller dans le debug mode de Viewpoint qui permet d’afficher une à une les étapes d’animation. Pour cela suivez les instructions de ce lien
Je l’ai fait, je suis allé bidouiller, c’est bluffant le nombre de sprites !!! Et dire que Viewpoint ne fait « que » 74 megs (le + gros jeu du système reste KOF 2003 avec sa grosse cartouche de 716 MB soit 89,5 Mo).
Le jeu est donc beau, les animations léchées profitent du grand nombre de ces sprites pour vous donner une impression de 3d qui a semé le doute à la sortie du jeu parmi les testeurs de l’époque. Encore aujourd’hui c’est admirable, propre, un régal pour les yeux.
Viewpoint c’est aussi une ambiance réussie par des niveaux variés et homogènes. Le premier niveau est très industriel et métallique, le niveau 2 à une thématique aquatique, niveau 3 c’est nature et insectes, niveau 4 le désert, niveau 5 un boss rush sur une rivière de lave, et le niveau 6 dans l’espace.
La musique
C’est LE point fort du titre. Bande son composée par Shizuyoshi (Sizlla) Okamura, les musiques des stages sont justes magnifiques. Si vous n’avez pas encore écouté cette OST, filez écouter ça !
Le monsieur devant un appareil qui sort de l’ADPCM. Oui c’est un format utilisé par (entre autre) le Yamaha2610 de la Neo Geo
« Not all There » ; la musique du stage 1 est entrainante, ça funk de partout.
« Un Caillou Ricochet » est plus jazzy pour le stage 2
« Be your Age » et son saxophone qui claque au stage 3, plus son sample de voix féminine, et son orgue de rue qui groove. Miam, que du bonheur.
« Ass Back Wards » au stage 4, et son coté arabisant qui colle bien au décor du désert.
« La Nervatura M. » au stage 5, un peu répétitive et trop entêtante à mon gout, mais poursuit la lancée du stage 4. Marrant mais ce morceau me fait penser à « oil ocean » dans Sonic 2.
« Physical Daydream » stage 6. Là c’est le bonheur. Ce titre me donne la pêche. Le rythme est terrible, les petits claquements de doigts, le solo enfin très très bon !
Le boss de fin à sa propre musique « Biotron Mix » très hip hop.
Et alors on arrive aux crédits de fin et c’est l’orgasme auditif :
« Mes Volutes Bleues », un titre majeur. Le meilleur morceau, le piano, le petit pipe-organ qui jette sa mélancolie.
A noter que sur l’OST format CD (Publié par pony canyon / scitron en 1993, réf PCCB-00112) Mes volutes bleues est en 2 pistes sur le cd, une fois en piste 13 « comme sur neo geo », mais aussi en piste 1 en version « arranged » pour encore plus de plaisir.
« Mes Volutes Bleues » est aussi en piste 17 mais pour un résultat plus étrange, dans une version « nervous mix » (moins glop)
Et après ?
Je pense que je retournerai sur Viewpoint un jour, ne serait-ce pour le challenge du scoring et cette histoire de nazo-bugs qui propulse encore le joueur sur une autre lecture de ce bijou du Shmup. Mais déjà, l’avoir fini c’est une sacrée aventure. Tant par la difficulté que par la découverte étrange que j’ai eu de ce jeu (magazines, émulateur, copie physique en MVS, training, progression et délivrance) et aussi la durée de cette « découverte » qui m’a mangé une bonne partie de mon temps de loisir.
Petit Bilan :
+ Un mythe, une légende
+ La musique
+ Les graphismes
+ Le design
+ La durée de vie en béton, et la replay value
+ Les contrôles parfaits, fun à jouer (quand on survit !)
+ La satisfaction des crédits de fin si vous arrivez a dompter ce monument. Pire qu’une giclée d’adrénaline de sportif de haut niveau. Le tout accompagné par « Mes Volutes Bleues »
+ Encore des choses à faire après le 1cc : le scoring, les nazo bugs, le leeching aux pyramides du boss de fin, etc…
+ Un jeu toujours joué, connu, encore creusé à ce jour. Je ne compte pas les superplays et les fans de plus en plus nombreux de ce titre.
+ Enfin tout quoi….
- La difficulté titanesque pour un joueur moyen
- Et les envies de ball-trap meurtrières qui peuvent vous traverser avant de « maitriser » un peu le jeu et qui peuvent entrainer une dépression et des insomnies.
- Le stage 5 qui est un peu en deçà musicalement et graphiquement, et qui est « juste » un boss-rush qui prolonge artificiellement la durée du titre.
- Un jeu devenu cher en MVS et inabordable en AES. reste la version Neo Geo CD
Viewpoint est synonyme de difficulté. Mais avec un apprentissage par cœur comme un shoot à l’ancienne, si votre volonté vous emmène assez loin, vous serez « witnessed » comme dirait un certain chauffeur de Mad Max. C’est une montagne russe grisante au début avec sa première descente (aux enfers). Ensuite le moral reste bas pendant un moment, c’est avilissant. Puis votre niveau s’améliore (un peu) et vous progressez (sur quelques mètres) et l’on commence à y croire, jusqu’à la victoire finale, homme contre code machine. Penchez vous dessus, insistez,battez vous ! Viewpoint est une ode à la persévérance et ce titre vous récompensera si vous daignez bien lui consacrer du temps.
Viewpoint c'est comme la plus belle fille du lycée, son absence de défaut fait qu'on y revient quand même pour retenter sa chance de temps en temps.
SUPPOS : 6/6
Remerciements :
Sengoku 2 pour son article sur Shizuyoshi (Sizlla) Okamura
Chacha, S. L. pour leurs topic « viewpoint pour les nuls » qui est une bible et les superplays en vidéo sur le net qui m’ont motivé à finir ce satané jeu.
Johnny16Bit et son concours sur neogeosystem, qui m’a aussi motivé à le plier.
Sammy et Snk.