[RETROGAMING] Kid Icarus / Nes
Kid Icarus (Hikari Shinwa: Parutena no Kagami)
Support : Nes / Famicom
Développeur : Nintendo
Editeur : Nintendo
Support : cartouche
Nombre de joueurs : 1
Date de sortie : 15 février 1987 (18 décembre 1986 au Japon)
Dans le royaume céleste, la bataille fait rage. La méchante Médusa livre une guerre sans merci à sa sœur la douce Palutena. Il faut dire que cette dernière l'a passablement énervée en la transformant en monstre et en l'exilant, sous prétexte qu'elle aimait torturer un peu les humains (il y en a qui sont susceptibles, je vous jure). Enfin bref, quoi qu'il en soit, anges et créatures sublunaires s'affrontent et l'armée de Médusa prend vite le dessus sur ses adversaires. Palutena est capturée, les trois trésors sacrés volés et les Ténèbres s'abattent sur le royaume céleste. Heureusement vous êtes là, oui vous.
Vous êtes Pit, ex-bodyguard personnel de Palutena, enfermé au fin fond du monde sublunaire. Grâce à un peu de magie de celle-ci, vous vous libérez et trouvez même un arc et des flèches pour combattre. Voilà, maintenant le sort du royaume céleste est entre vos mains.
Pour accomplir votre quête et délivrer Palutena, vous devrez traverser quatre mondes remplis d'ennemis redoutables. Les trois premiers mondes comportent trois niveaux, plus une forteresse, véritable labyrinthe à la fin duquel vous attendra un boss détenteur d'un des trésors sacrés. La forteresse est aussi le repère du terrible Magicien Aubergine, capable de transformer Pit en solanacée et qui aura fait faire tant de cauchemars, même aux joueurs les plus chevronnés. Enfin, le quatrième monde est le palais céleste lui même. Là, si vous survivez assez longtemps, vous tomberez nez-à-nez avec Médusa herself.
Pour vous aider un peu, vous rencontrerez des marchands qui vous vendront des item utiles, ainsi que des dieux qui vous feront des cadeaux (à condition que vous le méritiez) ou qui vous voleront vos objets précieux (que vous devrez ensuite racheter deux fois plus cher au marché noir).
Ce soft est un grand classique du jeu de plates-formes/action. Il est cependant mâtiné d'une légère dose de RPG, de par la présence de nombreuses boutiques au cœur des niveaux et par un système d'upgrade du personnage. Tout le jeu arbore une vue de profil typique du jeu de plates-formes. Le but est de progresser à travers celles-ci en dégommant à l'arc tout ce qui bouge.
Les différents mondes alternent scrolling vertical (1 et 3), horizontal (2 et 4) et labyrinthe salle par salle pour les forteresses. A noter tout de même que le quatrième niveau est très original, car conçu comme un shoot'em up, Pit volant et tirant sur les vagues d'ennemis déferlant sur lui. Ici pas de sauvegarde mais un système de mots de passe qui permet de reprendre l'aventure là où on l'a laissée. Enfin, à noter qu'il existe cinq fins différentes en fonction du niveau atteint et des objets récupérés à la fin du jeu.
Le jeu est sympathique graphiquement même si ceux-ci on un peu vieilli. Les ennemis sont abondants, très originaux et bien détaillés (une mention particulière pour les Specknoses, sorte de nez à lunette ou les Miks, une paire de lèvres style Rolling Stones volante).
L'animation de Pit est vraiment bien réalisée. Même si certaines couleurs sont un peu criardes (dans le monde 2 par exemple), l'ensemble des décors apporte un certain charme qui colle bien à l'ambiance antique du jeu. On peut toutefois regretter un peu les backgrounds, qui se résument le plus souvent à des arrières-plans entièrement noirs.
Personnellement, je dois dire que la musique d'introduction du jeu me restera gravée ad vitam aeternam dans la tête. La musique des niveaux est de bonne facture et colle bien à l'atmosphère générale. Un plus pour la musique lancinante des forteresses, qui est proprement angoissante et vous colle directement dans l'ambiance glauque de celles-ci.
Enfin, l'adjonction de bruitages dynamisent le tout malgré leur répétitivité.
Kid Icarus se trouve être un très bon jeu, doté d'un scénario efficace et de phases de jeu relativement variées. Cependant, comme beaucoup de jeux du début de la NES, la difficulté est énorme. Le jeu ne pardonne pratiquement aucune erreur, la moindre chute étant fatale.Comme je l'ai dit plus haut, certains ennemis hantent encore les esprits des joueurs qui ont osé les affronter, comme les Magiciens Aubergine ou les Reaper. Malgré cette « difficulté sans merci » (ou peut-être grâce à elle), il n'en reste pas moins que ce jeu reste un des grands jeux de la NES
SUPPOS : 5,5/6