Penello, the show must go on !
Après s'être "brillamment" exprimé sur le dématérialisé, le "senior director" de chez Microsoft nous parle, via Neogaf, de la différence de puissance entre la
Xbox One et la PS4. En effet, alors que les premiers jeux se veulent visuellement similaires, Sony maintient une avance théorique grâce à des chiffres plus
élevé. Le GPU de sa machine est en effet sensé délivrer 1,8Tflops (opérations à virgule flottante par seconde), là où celui de la Xbox One se situerait aux alentours des 1,2. Le master s'exprime
à ce sujet :
"Comme je l’ai dit depuis le début, l’écart de performances entre les deux plateformes n’est pas
aussi grand que ce que les chiffres bruts sous-entendent au consommateur moyen [...] Nous avons créé DirectX. Vous pensez vraiment qu’on ne sait pas créer un système optimisé
pour des graphismes maximisés ? Sérieusement ? Il n’y a aucune chance qu’on laisse 30% d’avance à Sony. Et quiconque a vu les deux consoles tourner peut dire qu’il y a de très beaux jeux sur les
deux. S’il y avait de grosses différences de performances, ce serait évident."
Bien sûr, le peu de jeux next-gen présentés ne peuvent lui donner tord, la différence technique entre les deux consoles n'étant pas (ou
peu) visible. Il faudra attendre quelque temps avant de constater un quelconque écart. Cependant, il est très étonnant de voir ainsi un représentant de Microsoft parler de la communication autour
de chiffres qui ne représentent pas autant qu'ils ont l'air. D'autant plus que Penello ne s’arrête pas en si bon chemin, et lance un tacle à Sony:
"C’est la même chose à chaque génération. Sony annonce avoir plus de puissance, ils l’ont fait avec le Cell, ils l’ont
fait avec l’Emotion Engine, et ils recommencent. Et à la fin, les jeux sur nos consoles sont équivalents ou plus beaux."
Voir ainsi un constructeur comme Microsoft critiquer l’emploi abusif de chiffres est on ne peut plus étonnant. D'autant plus que depuis
son arrivée sur le marché des consoles, Microsoft a clairement joué sur le même terrain que Sony. L'annonce des 5 millions de transistors de la Xbox One, des 8 Go de RAM (sans préciser qu’il
s’agit d’une RAM plus lente que la GDDR5), mais qu’à celle-ci s’ajoute de l’eSRAM, parce qu’au final c’est déjà trop compliqué pour les consommateurs (et qu’il est plus simple de s’aligner sur le
constructeur nippon), en sont les preuves les plus flagrantes. Souvenez-vous aussi, à l’époque de la première Xbox et de la PS2, lorsque Sony comme Microsoft avaient donné, quand on leur
demandait combien de polygones leur console pouvait afficher, des chiffres ne prenant pas en compte tout ce qui fait un jeu, pour se retrouver loin devant Nintendo et Sega, dont les chiffres
annoncés se sont avérés être les seuls vrais dans un contexte de jeu.
Même Major Nelson y va de son commentaire sur Reddit :
"Nous avons certains des meilleurs programmeurs du monde qui travaillent sur Xbox One. Je suis très
impatient d’être dans quelques mois quand la vérité éclatera."
La guerre du "bullshit" et du "kicékalaplugrosse" n'est pas prête de se terminer...