TEST FLASH : LE MONDE NE SUFFIT PAS 007 / N64

Publié le par Keneda

Le Monde ne suffit pas 007

Développeur : Eurocom
Editeur : EA
Sortie : déc. 2000



3 ans après le mythique Goldeneye, le James Bond nouveau débarque et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a la pression. Cette fois ci, ce n'est plus RARE qui s'y colle mais EUROCOM. Difficle de succéder à un chef-d'oeuvre absolu...


La progression du jeu suit bien entendu la trame du film éponyme (plutôt médiocre soit dit en passant, comme tous les 007 avec Pierce Brosnan), et il vous faudra arrêter le vilain terroriste Renard qui veut faire joujou avec une arme nucléaire. Le jeu prend bien évidemment la forme d'un FPS s'inspirant ostensiblement de Goldeneye. Une grande partie des mécanismes du jeu et du gameplay sont ainsi repris.


"Ne pas viser le coca, ça pourrait tout faire péter"

La principale innovation de ce jeu consiste en l'apparition de passages que l'on qualifiera "d'infiltration" alors que Goldeneye était à 90% orienté vers l'action. L'infiltration se présente ici sous deux formes. On rencontre tout d'abord des phases d'infiltration pure, où le but est d'entrer en douce dans un bâtiment en évitant les caméras, en se cachant derrière des buissons, et en neutralisant des gardes sans utiliser d'armes à feu. On est aidé dans cette tache par un système de gadget hérité de Goldeneye, et le rayon laser paralysant ou le grappin vous seront fort utiles. On trouve aussi des phases d'infiltration "de jour", ou il faudra la jouer fine en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. L'attachés-case et le passe-port vous seront ici plus utiles que le PP7 ou le lance-roquettes.


"En effet ma jolie !"

Cependant je tiens à vous rassurez tout de suite, ces passages ne constituent qu'un faible part du jeu, et c'est l'arme au point que 007 fera étalage de sa diplomatie toute britannique ! La réalisation est de très bonne facture et surpasse même Goldeneye, que ce soit avec ou sans expansion pack. Les décors sont détaillés, les textures très propres, notamment lors des passages en extérieur. L'ensemble est agrémenté de petites animations sympathiques comme par exemple le rechargement d'une arme.

La prise en main est quasiment identique à celle de son prédécesseur. On notera tout de même certaines nouveautés, comme l'apparition d'un tir ou d'une fonction secondaire pour chaque armes (ajout de silencieux, passage en tir automatique...).


"Du bourinage comme on l'aime"

Si la durée de vie du mode solo n'est pas particulièrement impressionnante et si les 14 niveaux se finissent assez vite, vous pourrez cependant vous essayer aux joutes multijoueurs. Une nouvelle fois, le jeu s'inspire de son aîné et reprend la plupart des modes de jeu. On notera ici l'apparition de niveaux en extérieur dont le particulièrement réussi Istanbul. Des heures de fun entre amis en perspective !


Si la tache de succéder à Goldeneye était rude, Le monde ne suffit pas s'en sort avec les honneurs. S'il ne parvient toutefois pas à égaler le mythe, il reprend nombre de ses qualités et c'est avec grand plaisir que le retrouve son permis de tuer, que ce soit en solo ou en multi.

SUPPOS : 4,5/6

Publié dans TESTS

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Commenter cet article

K
Le top c'est perfect dark
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Z
console de salon voulais tu dire? car la ds a encore des cartouches
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D
hélas la derniere console à cartouches snif
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C
super test merci !!!<br /> <br /> comme quoi elle en avait quand même dans le ventre cette n64 !!
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