TEST : STREET FIGHTER IV / ARCADE
STREET FIGHTER IV
Développeur : Capcom
Editeur : Capcom
Machine : Arcade
Sortie : 2008
Prévu sur : PS3 et Xbox 360 (2009)

Après un Street Fighter III Third Strike qui a partagé les foules, Capcom sort une suite très attendue de l'une des meilleures séries de jeu de baston en 2D. Nouvel habillage, nouveaux persos, que va nous réserver cet opus ? Toutes les réponses dans les lignes qui vont suivre...
Dans cette version du jeu, 16 personnages sont présents : Ryu, Ken, Blanka, Dhalsim, Chun Li, Guile, E Honda, Zangief, M.Bison, Balrog, Sagat, Vega et les quatre petits nouveaux qui sont Abel le boxeur, El Fuerte le catcheur, Rufus (le gros porc de service) et Crimson Viper.
Alors commençons déjà par parler des combattants inédits. Ma première impression est que ce ne sont pas des persos au rabais et qu'ils offrent pas mal de possibilités. Leurs coups ont suffisamment bien été pensés pour équilibrer le jeu. Par exemple, Rufus avec son gros bide est assez souple et redoutable au corps à corps, ou Abel avec des coups (et surtout une furie) qui font très mal.
Certains coups ont été changés pour les persos que l'on connaît bien et notamment certaines furies qui manquaient un peu d'efficacité, ainsi E Honda fait un sumo torpedo qui plaque son ennemi contre un élément du décor situé en bout d'écran et commence à faire sa technique où il agite ses mains rapidement, finissant le tout par une grosse tape au niveau de la poitrine de son adversaire.
De même, j'ai pu remarquer que certains persos portaient des vêtements un peu différents en fonction du bouton avec lequel on les sélectionnait, ainsi Vega (alias M Bison en Europe) se retrouve avec sa combinaison blanche déchirée, les épaulettes et la casquette en moins, ce qui lui donne un style assez classe.

Ne vous fiez pas au gros bide de Rufus, il bouge bien le fourbe
Quant aux modes de jeux présents, il y en avait quatre : le mode arcade classique où on allume ses adversaires les uns après les autres en matchs de 3 rounds, avant d'affronter Seth le dernier boss, voire même Gouki (Akuma) (par contre je ne sais pas si cela se fait automatiquement ou si c'est un combat bonus qui se débloque après avoir rempli certains critères).
Ensuite, il y a un mode "beginner", où l'on peut jouer ses trois premiers matchs contre le CPU, tranquille, sans que quelqu'un vienne nous saouler en décidant de jouer contre nous en plein milieu d'un combat (contre le dernier boss par exemple, si, si, ça m'est arrivé ^^).
On a également droit au mode Trial, dans lequel on dispose de 180 secondes pour exploser 12 adversaires joués par le CPU. Là encore, personne ne peut interrompre la partie. Chaque victoire rapporte 10 secondes supplémentaires qui s'ajoutent au total de votre temps restant. Si vous ne battez pas tous les adversaires pendant le temps qui vous est imparti, c'est le Game Over, et si vous perdez un match, là aussi vous avez droit au Game Over.
Enfin, le dernier mode est un mode où on doit disputer 4 matchs avec des handicaps comme un temps raccourci, une difficulté plus élevée, etc...
UNE REALISATION DU TONNERRE
Pour ce qui est de l'esthétique du titre, depuis le temps qu'on vous montre des photos et qu'on vous passe des trailers, vous avez pu remarquer à quel point les graphismes étaient léchés. Le jeu est magnifique, il n'y a pas d'autres mots. Que ce soit les persos ou encore les décors, il n'y a rien à dire, les couleurs éclatent de partout. Les persos rentrent bien dans les décors en 3D et sont moins exagérés qu'avant (cf l'énorme Sagat dans la série des Zéro ou encore les très grosses cuisses de Chun Li).
L'animation est également impressionnante, très fluide, elle rend les combats très dynamiques. Même si on se déplace un peu moins rapidement que dans SF III Third Strike, ça rend le tout un brin réaliste et ne gêne aucunement. Les animations lors des furies sont très sympa et rajoutent un petit plus à l'ambiance du jeu sans gêner le déroulement de la partie. En effet, lorsque l'on voit Ryu exécuter son Shinku Hadouken, on pourra facilement trouver le temps de sauter par dessus ou tout simplement de se mettre en garde. Les mimiques des personnages, notamment quand ils se prennent des coups ont un effet cartoon (les yeux exorbités, etc) déjà visible dans Street Fighter 2.

Le genre d'animation que l'on peut voir pendant une furie.
D'après ce que j'ai pu entendre (et oui dans une salle d'arcade, ce n'est pas toujours évident), les musiques collent bien aux différents stages. Notamment le remix du thème de Ryu qui m'a presque ému. En plus d'êtres fidèles aux décors, elles le sont aussi vis-à-vis de l'esprit de la série et donnent encore plus de crédibilités à l'univers.
Enfin, la maniabilité est merveilleuse, tous les amateurs de Street Fighter II retrouveront vite leurs marques. Les coups n'ont pas changé, le jeu dispose toujours de 6 boutons, 3 pour le coup de pied et 3 pour le coup de poing (faibles, moyens et forts). Il faut donc frapper en utilisant les bons coups, la bonne force et la bonne vitesse au bon moment. Un coup fort fait plus de dégâts qu'un coup faible, mais est plus lent à exécuter. En saut, le coup de poing prime toujours sur le coup de pied, etc... Bref, il ne faut vraiment pas longtemps pour s'y remettre et le connaisseur sera opérationnel dès le premier match. Tout répond bien sûr à merveille.
NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS...
En ce qui concerne le gameplay, c'est un véritable retour aux sources !!!
Tout d'abord malgré les décors en 3D, les persos se déplacent comme dans un Street Fighter traditionnel, c'est-à-dire qu'on ne peut aller que vers la droite ou vers la gauche de l'écran, seul l'arrière-plan bougera un peu. Ensuite, exit le système de parade du précédent opus. On revient ici à un système plus simplifié. Les persos disposent de coups normaux et spéciaux, de furies et même (petite nouveauté) d'ultra furies pour retourner en sa faveur une situation critique. On peut remplir la barre de furies en frappant son adversaire, quant à l'ultra furie, il faudra s'en prendre plein la tête au préalable.

Une bonne nouvelle pour les fans, le système de cancel est toujours de la partie. Il consiste à annuler un coup spécial pour placer une furie comme un gros vicieux, "parfaitement exécutée, cette technique est imparable" (dixit Connor Mc Leod dans Highlander End Game, la référence qui tue).
Enfin, la "grosse" nouveauté de cet opus s'exécute en appuyant simultanément sur les deux boutons de coups moyens (pied + poing). Cela donne la possibilité d'effectuer un contre rendant le personnage insensible aux coups normaux pendant un laps de temps à l'issue duquel il peut frapper tout en encaissant un coup.
Bon, on est loin de l'aspect technique de SF III, mais le gameplay actuel va demander même au joueur le plus expérimenté un petit temps d'adaptation concernant la gestion des distances, des déplacements, des sauts et des dash. La garde aérienne a également disparu et les habitués de cette technique vont se manger quelques Shoryuken avant de faire plus attention.
A part cela, la présentation de la carte du monde avec les adversaires que l'on va rencontrer est toujours là, la petite vanne lancée par le vainqueur également, le système de notation (comme dans SF III) n'a pas été retiré. Un autre gros point fort du jeu reste son ambiance (décors, musiques), mais également les animations des combattants qui entrent en scène rajoute un petit plus non négligeable.
On finit par la difficulté, le jeu en mode normal n'est pas trop dur, à l'exception de deux ou trois persos (qui a dit Seth?).

La tête de Blanka dans un style très "cartoonesque"...
ESTHETIQUE: Les décors en 3D sont magnifiques et les persos y collent parfaitement. L'animation est fluide, rendant les combats très dynamiques.
MUSIQUES: De bons thèmes qui collent bien à l'ambiance.
MANIABILITE: Elle est parfaite, ça répond au doigt et à l'oeil.
DIFFICULTE: Le jeu n'est pas difficile, en mode normal on arrive assez facilement au bout.
C'est donc un vrai retour aux sources pour ce nouvel opus de la série des Street Fighter. Si les fans du 3e épisode pourront lui reprocher son manque de technique, ce volet a ce qu'il faut pour être apprécié de tous. Une réalisation démentielle, un gameplay tonique et accessible, des musiques efficaces et une maniabilité infaillible. La nostalgie est le maître mot de cet opus qui semble capable de rallier à sa cause les fans de la première heure et les nouveaux venus. Bref, avec Street Fighter IV, Capcom offre aux joueurs ce qu'ils attendent d'un jeu : du fun, et je crois que nous avons là ce qui sera le meilleur jeu de baston "2D" sur consoles en 2009 !
SUPPOS: 6/6





Développeur : Capcom
Editeur : Capcom
Machine : Arcade
Sortie : 2008
Prévu sur : PS3 et Xbox 360 (2009)

Après un Street Fighter III Third Strike qui a partagé les foules, Capcom sort une suite très attendue de l'une des meilleures séries de jeu de baston en 2D. Nouvel habillage, nouveaux persos, que va nous réserver cet opus ? Toutes les réponses dans les lignes qui vont suivre...
Dans cette version du jeu, 16 personnages sont présents : Ryu, Ken, Blanka, Dhalsim, Chun Li, Guile, E Honda, Zangief, M.Bison, Balrog, Sagat, Vega et les quatre petits nouveaux qui sont Abel le boxeur, El Fuerte le catcheur, Rufus (le gros porc de service) et Crimson Viper.
Alors commençons déjà par parler des combattants inédits. Ma première impression est que ce ne sont pas des persos au rabais et qu'ils offrent pas mal de possibilités. Leurs coups ont suffisamment bien été pensés pour équilibrer le jeu. Par exemple, Rufus avec son gros bide est assez souple et redoutable au corps à corps, ou Abel avec des coups (et surtout une furie) qui font très mal.
Certains coups ont été changés pour les persos que l'on connaît bien et notamment certaines furies qui manquaient un peu d'efficacité, ainsi E Honda fait un sumo torpedo qui plaque son ennemi contre un élément du décor situé en bout d'écran et commence à faire sa technique où il agite ses mains rapidement, finissant le tout par une grosse tape au niveau de la poitrine de son adversaire.
De même, j'ai pu remarquer que certains persos portaient des vêtements un peu différents en fonction du bouton avec lequel on les sélectionnait, ainsi Vega (alias M Bison en Europe) se retrouve avec sa combinaison blanche déchirée, les épaulettes et la casquette en moins, ce qui lui donne un style assez classe.

Ne vous fiez pas au gros bide de Rufus, il bouge bien le fourbe
Quant aux modes de jeux présents, il y en avait quatre : le mode arcade classique où on allume ses adversaires les uns après les autres en matchs de 3 rounds, avant d'affronter Seth le dernier boss, voire même Gouki (Akuma) (par contre je ne sais pas si cela se fait automatiquement ou si c'est un combat bonus qui se débloque après avoir rempli certains critères).
Ensuite, il y a un mode "beginner", où l'on peut jouer ses trois premiers matchs contre le CPU, tranquille, sans que quelqu'un vienne nous saouler en décidant de jouer contre nous en plein milieu d'un combat (contre le dernier boss par exemple, si, si, ça m'est arrivé ^^).
On a également droit au mode Trial, dans lequel on dispose de 180 secondes pour exploser 12 adversaires joués par le CPU. Là encore, personne ne peut interrompre la partie. Chaque victoire rapporte 10 secondes supplémentaires qui s'ajoutent au total de votre temps restant. Si vous ne battez pas tous les adversaires pendant le temps qui vous est imparti, c'est le Game Over, et si vous perdez un match, là aussi vous avez droit au Game Over.
Enfin, le dernier mode est un mode où on doit disputer 4 matchs avec des handicaps comme un temps raccourci, une difficulté plus élevée, etc...
UNE REALISATION DU TONNERRE
Pour ce qui est de l'esthétique du titre, depuis le temps qu'on vous montre des photos et qu'on vous passe des trailers, vous avez pu remarquer à quel point les graphismes étaient léchés. Le jeu est magnifique, il n'y a pas d'autres mots. Que ce soit les persos ou encore les décors, il n'y a rien à dire, les couleurs éclatent de partout. Les persos rentrent bien dans les décors en 3D et sont moins exagérés qu'avant (cf l'énorme Sagat dans la série des Zéro ou encore les très grosses cuisses de Chun Li).
L'animation est également impressionnante, très fluide, elle rend les combats très dynamiques. Même si on se déplace un peu moins rapidement que dans SF III Third Strike, ça rend le tout un brin réaliste et ne gêne aucunement. Les animations lors des furies sont très sympa et rajoutent un petit plus à l'ambiance du jeu sans gêner le déroulement de la partie. En effet, lorsque l'on voit Ryu exécuter son Shinku Hadouken, on pourra facilement trouver le temps de sauter par dessus ou tout simplement de se mettre en garde. Les mimiques des personnages, notamment quand ils se prennent des coups ont un effet cartoon (les yeux exorbités, etc) déjà visible dans Street Fighter 2.

Le genre d'animation que l'on peut voir pendant une furie.
D'après ce que j'ai pu entendre (et oui dans une salle d'arcade, ce n'est pas toujours évident), les musiques collent bien aux différents stages. Notamment le remix du thème de Ryu qui m'a presque ému. En plus d'êtres fidèles aux décors, elles le sont aussi vis-à-vis de l'esprit de la série et donnent encore plus de crédibilités à l'univers.
Enfin, la maniabilité est merveilleuse, tous les amateurs de Street Fighter II retrouveront vite leurs marques. Les coups n'ont pas changé, le jeu dispose toujours de 6 boutons, 3 pour le coup de pied et 3 pour le coup de poing (faibles, moyens et forts). Il faut donc frapper en utilisant les bons coups, la bonne force et la bonne vitesse au bon moment. Un coup fort fait plus de dégâts qu'un coup faible, mais est plus lent à exécuter. En saut, le coup de poing prime toujours sur le coup de pied, etc... Bref, il ne faut vraiment pas longtemps pour s'y remettre et le connaisseur sera opérationnel dès le premier match. Tout répond bien sûr à merveille.
NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS...
En ce qui concerne le gameplay, c'est un véritable retour aux sources !!!
Tout d'abord malgré les décors en 3D, les persos se déplacent comme dans un Street Fighter traditionnel, c'est-à-dire qu'on ne peut aller que vers la droite ou vers la gauche de l'écran, seul l'arrière-plan bougera un peu. Ensuite, exit le système de parade du précédent opus. On revient ici à un système plus simplifié. Les persos disposent de coups normaux et spéciaux, de furies et même (petite nouveauté) d'ultra furies pour retourner en sa faveur une situation critique. On peut remplir la barre de furies en frappant son adversaire, quant à l'ultra furie, il faudra s'en prendre plein la tête au préalable.

Une bonne nouvelle pour les fans, le système de cancel est toujours de la partie. Il consiste à annuler un coup spécial pour placer une furie comme un gros vicieux, "parfaitement exécutée, cette technique est imparable" (dixit Connor Mc Leod dans Highlander End Game, la référence qui tue).
Enfin, la "grosse" nouveauté de cet opus s'exécute en appuyant simultanément sur les deux boutons de coups moyens (pied + poing). Cela donne la possibilité d'effectuer un contre rendant le personnage insensible aux coups normaux pendant un laps de temps à l'issue duquel il peut frapper tout en encaissant un coup.
Bon, on est loin de l'aspect technique de SF III, mais le gameplay actuel va demander même au joueur le plus expérimenté un petit temps d'adaptation concernant la gestion des distances, des déplacements, des sauts et des dash. La garde aérienne a également disparu et les habitués de cette technique vont se manger quelques Shoryuken avant de faire plus attention.
A part cela, la présentation de la carte du monde avec les adversaires que l'on va rencontrer est toujours là, la petite vanne lancée par le vainqueur également, le système de notation (comme dans SF III) n'a pas été retiré. Un autre gros point fort du jeu reste son ambiance (décors, musiques), mais également les animations des combattants qui entrent en scène rajoute un petit plus non négligeable.
On finit par la difficulté, le jeu en mode normal n'est pas trop dur, à l'exception de deux ou trois persos (qui a dit Seth?).

La tête de Blanka dans un style très "cartoonesque"...
ESTHETIQUE: Les décors en 3D sont magnifiques et les persos y collent parfaitement. L'animation est fluide, rendant les combats très dynamiques.
MUSIQUES: De bons thèmes qui collent bien à l'ambiance.
MANIABILITE: Elle est parfaite, ça répond au doigt et à l'oeil.
DIFFICULTE: Le jeu n'est pas difficile, en mode normal on arrive assez facilement au bout.
C'est donc un vrai retour aux sources pour ce nouvel opus de la série des Street Fighter. Si les fans du 3e épisode pourront lui reprocher son manque de technique, ce volet a ce qu'il faut pour être apprécié de tous. Une réalisation démentielle, un gameplay tonique et accessible, des musiques efficaces et une maniabilité infaillible. La nostalgie est le maître mot de cet opus qui semble capable de rallier à sa cause les fans de la première heure et les nouveaux venus. Bref, avec Street Fighter IV, Capcom offre aux joueurs ce qu'ils attendent d'un jeu : du fun, et je crois que nous avons là ce qui sera le meilleur jeu de baston "2D" sur consoles en 2009 !
SUPPOS: 6/6





