Tronche de cake Bolloré s'attaque à Rubisoft

Publié le par Dr Floyd

Tronche de cake Bolloré s'attaque à Rubisoft

Be Afraid. Mon Seigneur Vincent Bolloré, l'infréquentable homme d'affaires Breton à la tête de Vivendi, celui qui vient de tuer Canal+ (déjà mal en point certes) pour transformer la chaine en Canal Sarzoky+ (suppression du Grand Journal, mise au placard des Guignols de l'Info, éjection des cadres qui n'ont pas la même pensée politique que lui, suppression des reportages dérangeants (Sarkozy, Tapie, fraude fiscale des politiques...), vient de se payer 6,6% de Ubisoft... et 6,2% de Gameloft...

Certes, des éditeurs de daubes intergalactiques, mais je crois que là ça va empirer du coup... et où va t-il s'arrêter ? A noter que le Yves Guillemot (et son frère) tirent la tronche... Ils sont en train de se faire marcher sur les pieds par un autre Breton. Gameloft (autre propriété des Guillemot) lui aussi fait la gueule :

"Nous prenons acte de cette prise de participation de Vivendi qui n'a pas été sollicitée. Nous rappelons la volonté du Groupe de rester indépendant"

Indépendant... ouais c'est çà... Celui qui a déclaré ça doit déjà pointer à Pole Emploi ce soir. Et les deux frères peuvent trembler dans leur slip, car le Bolloré pourrait passer à l'étape supérieure pour devenir actionnaire majoritaire...

Et là on aura de superbes jeux tels que Assassin's Creed Les Républicains ou Far Cry 5 Nicolas Revenge

Publié dans NEWS

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G
[Ben on est sur un site traitant du jeu vidéo, donc c'est un peu normal que l'on y traite avec un peu plus d'ardeur des infos concernant ce média.]<br /> Certes, mais un peu de nuance et de subtilité, voire d'analyse seraient les bienvenues. Y'a des façons de présenter les choses de façon moins réductrice. D'un autre côté, je suis bien conscient qu'on est sur Gamopat, c'est le pas Gamekult ou Canard PC. Mais bon, quand même...<br /> <br /> [...ubisoft ... contribue ... à l'appauvrissement du jeu vidéo ... ]<br /> Pas d'accord ! La production indépendante n'a jamais été aussi florissante. Rien que sur Steam, combien de petits jeux indépendants sont disponibles ? Il suffit de fouiller un peu pour trouver son bonheur, mais encore faut-il prendre le temps de le faire. C'est sûr qu'ils n'ont pas les moyens financiers de se mettre en avant comme les gros acteurs du jeu vidéo. Mais faut-il s'en étonner ? Et quand bien même ils seraient mieux mis en avant, il y a tellement de jeux nouveaux qui sortent chaque mois (chaque jour ?), qu'il est impossible de tourner les projecteurs sur chacun. Donc oui, les gros ont une puissance de feu considérable qui leur permet d'être visibles, mais quel pourcentage de joueurs est suffisamment passionné (ou dispose d'assez de temps) pour fouiner, chercher, fouiller dans les méandres d'Internet à la recherche de la perle rare ? Les gens sont-ils vraiment demandeurs ? Ne préfèrent-ils pas qu'on leur donne un plat préparé tout fait, plutôt que d'avoir à aller chercher eux-mêmes les ingrédients pour se mitonner un petit plat maison ? Par facilité, par ignorance, par désintérêt. Est-ce mal ?<br /> <br /> Parallèle avec la musique : soi-disant les majors tuent l'industrie de la musique... Elles imposent de la soupe, elles appauvrissent le paysage musical. Faux ! Là aussi, il n'y a jamais eu autant de groupes ou artistes solo, il n'y a jamais eu autant de musiciens, de concerts. Pour les plus anciens, souvenez-vous du temps où on ne connaissait la musique que par les quelques chaînes de télé et les quelques radios qui existaient, ou par le bouche à oreille de copains plus passionnés que nous. Je parle là des années 70 et 80, voire (dans une moindre mesure) des années 90. Dites-moi qu'aujourd'hui les majors ont atteint leur but d'appauvrir la musique ? Oui, si on n'écoute que NRJ ou Skyrock, c'est sûr qu'on va en avoir de la daube sonore, mais là encore, grâce à Internet, on peut découvrir littéralement des millions de musiques de tous les styles et de toutes les qualités. Mais la masse d'informations est telle qu'il est difficile de sortir du lot, et là encore, seuls ceux qui ont une certaine puissance financière peuvent se permettre d'être mis en avant. Et la majorité suit. Par facilité, par ignorance, par désintérêt. Est-ce mal ?<br /> <br /> Il ressort de tout ça qu'en surface, les choses paraissent peut-être pauvres, mais qu'en-dessous, il suffit de creuser... même simplement de gratter un peu pour découvrir un monde fertile.<br /> Alors Ubisoft (et les autres gros du jeu vidéo) participent-ils à l'appauvrissement du jeu vidéo ? Pour moi, la réponse est clairement non. Ils n'empêchent pas les autres d'exister et rien n'empêche de les ignorer totalement pour se concentrer sur le reste.<br /> <br /> <br /> [...la plupart des entreprises autrefois glorieuses ... trop grosses ... pour prendre des risques]<br /> Évidemment ! Logique d'entreprise... Même Ubisoft ne peut pas se permettre de se planter trop souvent, malgré sa taille. Et encore, comparé à Activision ou EA, ils ne sont pas si gros que ça. Mais une grande entreprise, mine de rien, ça a des frais. De personnel notamment. Des loyers à payer. Des machines à acheter et à renouveler. Et une entreprise privée qui ne gagne pas d'argent, elle ferme. C'est peut-être regrettable, mais c'est comme ça que ça marche. Si un jour vous montez votre boîte, que ce soit une boulangerie, une fabrique de poignées de porte ou une usine de croquettes pour chats, vous allez vous aussi devoir faire des profits. Pour vous payer, vous et vos employés, et investir dans de nouvelles machines, ou simplement entretenir le matériel existant.<br /> <br /> <br /> [...Le joueur ... aura tendance à acheter ce qu'il peut reconnaître.]<br /> Oui, mais ça c'est dans la nature humaine. Tout le monde a tendance à préférer ce qu'il connaît déjà. C'est ainsi. En jeu, en musique, en film, en peinture, en cuisine, en fringues... les études l'ont démontré. On est câblés comme ça à la base. Difficile de le reprocher aux gens. Et ça les services marketing l'ont bien compris et exploitent cette faille qui fonctionne jusqu'à un certain point. Pour contrer ça, il faut un minimum de curiosité intellectuelle, un minimum d'éducation, et je parle là de l'éducation qu'on se donne à soi-même, celle où on se pousse au cul en se disant, tiens aujourd'hui je vais essayer de découvrir quelque chose de nouveau, de sortir de mes habitudes. Mais aussi de l'éducation qu'on reçoit, celle où quelqu'un va savoir nous montrer qu'il est important d'avoir un regard critique, et de regarder au-delà de ce qu'on nous met devant les yeux. Et ça malheureusement, tout le monde ne l'a pas. Par facilité, par ignorance, par désintérêt. Est-ce mal ?<br /> <br /> [En trustant l'espace publicitaire et la presse, des boites comme Ubisoft s'approprient la "culture" du joueur non averti.]<br /> Mais est-ce que ça lui manque, au joueur non averti ? Il lui suffirait d'avoir envie d'aller voir autre chose. Mais s'il ne le fait pas, s'il ne veut pas. On ne peut pas toujours lui mâcher le travail, au joueur non averti, il faut qu'il apprenne lui aussi à se bouger le cul. C'est quand même pas les sources d'information qui manquent. Les gens ne sont quand même pas cons au point d'ignorer qu'il est simplement possible de chercher d'autres sources d'informations que celles qu'ils connaissent. Même s'ils ne connaissent pas ces autres sources, ils sont quand même conscients qu'elles existent. Mais comme dit plus haut, on préfère "naturellement" rester dans sa zone de confort, dans ce qu'on connaît. La peur de l'inconnu. Ou la flemme.<br /> <br /> [Si ubisoft n'est pas le seul fer de lance de cette tendance, ils en sont un symbole très fort et très marqué, surtout pour les joueurs ayant connus l'époque 8/16 bits, tant leur démarche est en contradiction avec les aspects plus "artisanaux" d'autrefois.]<br /> "Autrefois" n'était pas toujours mieux. Désolé, mais quand je rejoue par nostalgie à certains vieux jeux (et j'ai connu l'époque des Videopac Philips, Mattel Intellivision et Atari 2600), je ne vois vraiment pas en quoi ils étaient mieux. En 5 minutes, tu as fait le tour des jeux de l'époque. C'était graphiquement immonde, les sons étaient pourris, le gameplay plus que simpliste.... Et après, la période 8 bits et même 16 bits, beaucoup mieux, beaucoup plus évoluée, mais si on se souvient des bons jeux, il ne faut pas oublier les 95% de jeux dont on n'a pas gardé le souvenir justement. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient nuls, ou simplement moyens. Pas mémorables en tout cas.<br /> La nostalgie, c'est bien, j'aime y succomber de temps à autre, mais le charme désuet a ses limites. Techniquement, il n'y a même pas photo, même si je suis d'accord que ce n'est qu'un aspect du problème, mais pas des moindres aux yeux des joueurs non avertis dont tu parlais, mais qui constituent le gros des joueurs.<br /> <br /> Bon, voilà, encore un joli roman. j'espère que ceux qui auront eu le courage de me lire comprendront mon point de vue. Bon jeu à tous !
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G
Je vois oui :-)<br /> <br /> Quand tu dis que c'était plus expérimental et artisanal avant, je suis 100% d'accord. Et c'est logique puisque tout était à inventer. Partant de zéro, il fallait tout créer, innover en permanence. Et qui faisait ça ? Des petites boîtes, des indépendants, qui ont soit disparu, soit ont fusionné, soit sont devenus grands... et ont perdu au passage leur caractère innovant.<br /> <br /> Activision, par exemple, était sans aucun doute le meilleur (ou au moins l'un des meilleurs) développeurs à l'époque de l'Atari 2600. Ses programmeurs étaient des "stars" (toutes proportions gardées), notamment David Crane, inventeur de Pitfall par exemple. Et puis en grandissant, Activision a perdu cette dimension humaine où l'on mettait le développeur en lumière, les équipes ont grandi, les enjeux ont changé d'échelle. Pour aboutir à l'Activision d'aujourd'hui, à des années-lumières de l'Activision d'origine.<br /> <br /> L'innovation aujourd'hui, elle est à chercher du côté des petits, comme avant en fait. Sauf qu'avant, il n'y avait QUE des petits.<br /> <br /> Quant à Bolloré, pas de panique, il n'a pas "racheté" Ubisoft, il a pris une participation non négligeable de quelques 6% du capital, ce qui ne fait pas de lui l'actionnaire majoritaire, ni le décideur principal. On verra si son but est d'influer sur Ubisoft, ou simplement de mettre du pognon dans cette boîte sur un court terme pour en tirer un profit exclusivement financier.<br /> <br /> Je doute que Bolloré s'intéresse au jeu vidéo de toute façon, il n'y voit qu'un investissement potentiellement juteux. On verra bien.<br /> <br /> Content de pouvoir échanger avec quelqu'un qui étaye ses arguments :-)
T
Si tu lis bien ce que j'ai marqué, tu verras que je ne suis pas en contradiction avec ton point de vue, enfin, totalement. <br /> Je parle de l'image que renvoie ubisoft pour le joueur quidam, pas le joueur expérimenté comme toi ou moi. Donc, je ne m'oppose pas à toi, ni ton analyse. <br /> Par contre, ce que j'ai voulu exprimé en évoquant l’ère 8/16bits, c'est pas que c'était forcément mieux avant (même si moi je pense que si, quand même), mais que l'industrie n'était pas la même, elle était beaucoup plus expérimentale, plus artisanale, plus humaine (si j'ose dire). <br /> Beaucoup de grands jeux sont l’œuvre de personnes seules ou de petits groupes, des gens qui ont apporté leur lots d'innovations, et souvent avec 3 bouts de ficelles. <br /> Maintenant, oui, la scène amateur ou plus "underground" existe encore, mais elle est occultée -dans les grands médias- par les grosses usines à gaz. <br /> <br /> En étant racheté par un "patron d'affaires" et non par un visionnaire/passionné/impliqué, ce genre de structure ne peut pas avoir la même vision que les types dans un garage qui souhaitent réaliser leur version du jeu d'aventure. (je schématise volontairement, hein ;) )<br /> Tu vois ce que je veux dire?
T
Ben on est sur un site traitant du jeu vidéo, donc c'est un peu normal que l'on y traite avec un peu plus d'ardeur des infos concernant ce média. <br /> Quand c'est une critique visant une entreprise, je ne pense pas que cela vise les gens honnêtes et passionnés qui y travaillent. (et qui sont hélas de moins en moins nombreux, ou noyés dans la mécanique hiérarchisée et aseptisée de la création vidéo-ludique dans une aussi grande structure).<br /> <br /> Maintenant, ubisoft ne tue pas des gens, certes, mais ils contribuent quand même à l'appauvrissement du jeu vidéo en exploitant la mise en place de systèmes uniquement basés sur le profit, tout en amoindrissant la qualité de leur jeux, en servant toujours la même soupe, et en ne laissant que peu de place dans les médias à des productions plus intéressantes.<br /> C'est évidemment pas les seuls, et la plupart des entreprises autrefois glorieuses et qui subsistent encore, sont devenues de trop grosses machines, de trop grosses structures pour prendre des risques visant à apporter un peu d'innovations ou d'audaces. Le joueur est constamment rabaissé à la consommation, et pour peu qu'il ne suive pas assidument les sites spécialisés ou autres, il aura tendance à acheter ce qu'il peut reconnaître. En trustant l'espace publicitaire et la presse, des boites comme Ubisoft s'approprient la "culture" du joueur non averti. <br /> Si ubisoft n'est pas le seul fer de lance de cette tendance, ils en sont un symbole très fort et très marqué, surtout pour les joueurs ayant connus l'époque 8/16 bits, tant leur démarche est en contradiction avec les aspects plus "artisanaux" d'autrefois. <br /> <br /> Il faut bien faire avancer l'énorme machine, et il faut donc rentabiliser les moindres efforts. C'est pour ça qu'une boite comme Ubi enchaine les opus de ses jeux, sachant pertinemment que la base de fans et les ignorants suivront la marche, relayés par les médias à leur solde. <br /> <br /> Bolloré achète le produit et le média qui va servir à le vendre. <br /> Je sais pas, mais moi, je suis content que gamopat en fait part. <br /> Après, chacun se fait sa propre idée, hein, mais au moins, on pourra pas dire que l' on est pas averti!
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G
Très plaisant à lire cet article haineux...<br /> <br /> Franchement, j'aime beaucoup Gamopat, la mauvaise foi qui ressort de beaucoup d'articles a souvent un caractère comique à tendance trollesque, mais là je n'y vois vraiment qu'un déversement de haine. Contre Bolloré, ça ne me dérange que moyennement, vu la sympathie du bonhomme, mais contre Ubisoft sérieux...<br /> <br /> OK, ils ont des défauts, OK c'est une grosse boîte qui pense trop à la rentabilité (mais citez-moi honnêtement des grosses sociétés qui se foutent de la rentabilité...), mais putain, c'est juste du jeu vidéo dont on parle là... c'est pas une société qui peut tuer des gens et dont on pourrait ne pas se passer. Je pense aux grosses sociétés pharmaceutiques, aux grosses sociétés de l'agro-alimentaire, aux banques et autres institutions financières, les sociétés de matériel militaire, etc, bref toutes ces boîtes incontournables à moins de vivre dans une grotte, et qui elles décident quasiment de la vie ou de la mort des gens.<br /> <br /> Oui, j'en fais trop, mais je lis trop souvent des articles ou des commentaires de gens qui ne souhaitent qu'une chose, qu'Ubisoft (ou Activison, ou EA, ou ... rayez les mentions inutiles) disparaisse. Sympa pour ceux qui y bossent, qui aiment ce qu'ils font...<br /> <br /> Je connais bien ces boîtes, très bien même (et pourtant je ne travaille plus chez eux). Les conditions y sont plutôt agréables dans l'ensemble, les gens souvent sympas et passionnés, enfin bref. les discours de haine, c'est chiant à force.<br /> <br /> Ou alors vous avez raison, Ubisoft et confrères complotent pour anéantir le jeu vidéo et abrutir les masses. C'est écrit dans une charte affichée dans les bureaux de leurs PDG et signé avec leur sang.<br /> <br /> Monde de merde
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G
Ouais mais ce sont des "daubes intergalactiques" qui font du pognon, et c'est ça l'essentiel pour lui !
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T
D'accord avec Popeye. Depuis l'arrêt de nul part ailleurs, je trouve que la chaîne s'est dégradée dans son subtile mélange de variété/humour/satire. Les guignols ont perdu de leur saveur (mais est-ce qu'ils méritaient de disparaitre? Je ne les ai pas regardé depuis des années, donc je ne sais pas). Les humoristes étaient de pire en pire, et le petit journal est devenu un donneur de leçon pour bobos avertis. <br /> Bref, canal tournait en rond.....comme Ubisoft en fait. <br /> Et si je regrette une certaine époque de canal, ubisoft, je m' en tape. <br /> Mais ça ne sent quand même pas bon pour cette industrie du jeu qui, pour moi, sombre de plus en plus dans quelque chose qui ne me plait plus du tout.
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P
Pour moi Canal plus est mort depuis longtemps. Il suffisait de voir le Grand Journal avec ses invités vedettes BHL, Caroline Fourest, Manuel Valls, Fabius et j'en passe, pour avoir une idée du naufrage. Et je ne parle même pas des petites postures irrévérencieuses insipides et inoffensives des présentateurs bobos (il est loin le temps de Desproges et de Coluche). Alors entre Canal Plus gauche caviar avant et Canal plus droite Rolex Ray-ban maintenant, pour moi c'est simple: c'est télé éteinte, et c'est nettement plus sain pour l'esprit!
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Z
Pour un mégalo comme lui, ce n'est sans doute qu'une première étape.
R
il s'attaque pas au monde du jeu vidéo il s'attaque à Gameloft.<br /> C'est pas pareil.
Z
+1<br /> <br /> Mais ça fait quand même peur qu'un individu de ce genre s'attaque au monde du jeu vidéo.