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RETRO-GAMING : THE HORDE sur 3DO

Publié le par Grand Barbare

The horde par Crystal Dynamics est sorti durant l’été 1994, sur les consoles 32 bits du moment (sauf Playstation) ainsi que sur PC, la plus belle version etant évidemment sur 3DO, les non-anglophones préfereront la version saturn en français mais au doublage de pietre qualité.

The horde est un jeu presque inclassable, mélange de gestion (établir des pièges et remparts tout en plantant des arbres et diverses ressources pour gagner de l’argent afin d’obtenir des armes, sorts, pièges et aussi payer les impots élevés). La 2eme phase du jeu est un beat them up en 3D isometrique ou il faudra trucider les hordlings deferlants sur votre village avant qu’ils ne tuent tous vos villageois et détruisent vos ressources.

SCENARIO

Vous tenez le rôle de chauncey (Kirk Cameron), un petit serviteur qui, au cours d’un banquet, sauve le roi qui a faillit s’étouffer avec un morceau de dinde.



 Pour vous remercier, ce dernier vous offre un bout de terrain nommé « les plaines de shimto » ainsi que l’épée Grimthwacker. Tout ceci est un cadeau empoisonné car le pays est attaqué sans relache par les horlings, sortes de demons rouges de plusieurs classes, principalement gloutons et féroces.

C’est sans compter sur le chancelier maléfique (Michael Gregory) qui va vous mettre constamment des batons dans les roues au cours du jeu.

Le but est d’erradiquer les hordlings tout en faisant prospérer votre village de saisons en saisons, en développant les ressources naturelles, attirer ainsi de nouveaux paysants qui vont planter et ramasser les diverses récoltes, ce qui vous ramenera les precieux écus pour payer la taxe de fin d’année reclamée par le chancelier.

Durant la 1ere phase vous avez donc 2 minutes pour planter des arbres, creuser des fosses à piques ou pleines d’eau, acheter des vaches (qui rapportent énormement d’argent), dresser des barrières (pour ralentir les hordlings ou protéger vos vaches), embaucher des chevaliers et archers très efficaces mais aux honoraires élevés.

La seconde phase est celle du combat ou les hordlings viennent pourrir votre village.
Vous avez donc vos defenses en place et votre epée, qu’il faudra manier avec parcimonie car le pauvre Chauncey, pas très doué au maniement des armes ne la fait tourner qu’a 360° et est très vite étourdi après quelques coups dans le vide, ce qui vous laisse immobile quelques précieuses secondes.




JOUABILITE

Pas grand chose a dire, très bonne dans l’ensemble, le personnage se deplace aisement, il est recommandé de jouer avec une souris dans les phases de gestion.


GRAPHISMES

Excellents, le jeu contient 35 minutes de FMV avec de vrais acteurs hollywoodiens (Kirk Cameron et Michael Gregory (qui a joué dans Robocop)), de superbes décors et aussi un humour décapant.

Le jeu lui même, en 3D iso, est coloré, les deplacements des personnages et animations sont fluides, à noter quelques légers ralentisements tout de même quand il y a une quinzaine de hordlings à l’ecran, mais rien de bien grave.

Le jeu est ponctué ça et là d’interludes en FMV comme de petites pubs, tordantes de rires.

Quelques petits détails comme les papillons qui volent au printemps, les oiseaux qui passent apportent une touche de réalisme au jeu... Ceci permet aussi de bien voir dans qu’elle saison on se trouve.


SON

Dommage car le son des FMV n’est pas parfait : Le son des dialogues est un peu grésillant et on entend comme un claquement bref au debut et à la fin de chaque film…
La musique durant la phase de construction est assez étrange mais pas désagreable, celle durant la phase d’attaque est un melange de cris de villageois, rots (hordling qui digere un paysant), craquements, pleurs d’enfants et grognements de hordlings, génial.


DUREE DE VIE

Le jeu est assez simple au debut, mais si vous choisissez de le faire « a la bourrin » sans penser a développer votre village pour le faire prosperer, il vous sera impossible de payer les taxes de plus en plus elevées du chancelier et le jeu se terminera par un game over direct.

Heureusement de nombreux sorts et objets magiques (anneaux de téléportation, viande pour attirer les hordlings, bottes rapides etc…) et la possibilité d’engager des hommes d’armes placés stratégiquement (archers et chevaliers, heu… qu’il faudra payer quand même) vous aidera grandement dans votre lutte contre le mal.


CONCLUSION

Ideal pour ceux qui aiment les jeux de gestion pas trop compliqués et le beat them all.
Les deux phases sont bien équibrées dans chaque domaine et le jeu n’est pas trop lassant car le rythme est juste comme il faut.
A deconseiller a ceux qui ne veulent que manier l’epée car ils ne depasseront pas la 1ere saison sans un minimum de gestion de leur village.


Cheat gratuit de grand barbare :
Acceder à toutes les armes :
Mettre la pause et faire le code avant d’entrer dans le magasin d’armes, B, DROITE, A, GAUCHE, GAUCHE, BAS, DROITE, A, A, GAUCHE ce qui vous donnera 30000 écus.
Puis maintenez A et B, appuyer sur HAUT en même temps et enlevez la pause pour acceder aux armes et magies.

SUPPOS : 5/6

Publié dans RETROGAMING

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JURASSIC PARC INTERACTIVE sur 3DO

Publié le par Grand Barbare

Après le succès du film de spielberg JURASSIC PARK et ses grosses bestioles en images de synthèse, de nombreuses adaptations sont portées sur les consoles des années 90 : megadrive, snes, mega cd, game boy, saturn etc… La version 3do sort en 1994 et est appelée tout simplement JURASSIC PARK INTERACTIVE (la 3do étant une console "multimédia" , le "interactive" fait plus sérieux…).




SCENARIO:
Le but est simple : aider cinq personnes (11 pour les niveaux suivants) a s’échapper de l’île en partant de divers endroits (faisant référence au film) jusqu'à l’héliport et déjouer les systèmes de sécurité de l’ordinateur de Isla Nublar.

Le jeu se divise en deux phases :

- Aider les visiteurs au travers de trois types de jeux différents : tout d’abord un genre de FPS fixe ou l’on doit dégommer les dilophosaures cracheurs de venin qui passent devant vous au moyen d’un fusil électrique dans une forêt lugubre (la vision du perso s’assombrit au fur et a mesure des quantités de venin reçues au visage). ensuite échapper au T-rex au volant d’une jeep asthmatique en évitant les débris qui jonchent la route, phase très stressante car on aperçoit l’avancée du T-rex dans son rétroviseur. Et enfin une séquence « doom like » extremement flippante ou on doit s’échapper d’un complexe en faisant du cache-cache avec des velociraptors affamés (et sans arme évidemment…)

- La deuxième phase consiste à déjouer l’ordinateur central a travers 5 mini-jeux programmés par le personnage du film Dennis Nedry, jeux réactualisés a la sauce jurassic park mais basés sur des hits arcade comme space invaders, galaga ou asteroids.




JOUABILITE :
Bonne prise en main, les commandes repondent bien, le seul point negatif est dans la phase de la jeep ou il faut appuyer sur HAUT pour accelerer et sur les gachettes GAUCHE et DROITE pour tourner : pas trés pratique...


GRAPHISMES :
Aujourd’hui ce chiffre peut paraître ridicule mais Il a fallu pas moins de 18 personnes pour concevoir le jeu qui au final est de toute beauté.

Les dinosaures sont bien modélisés, le jeu ne rame pas, le moteur 3d pour les séquences doom/raptors est le même que sur « escape from monster manor », les séquences en FMV sont issues du film, sauf pour les acteurs qui ne sont malheureusement pas les mêmes (problèmes de droits ou trop cher au final ?) mais cela ne gâche en rien le plaisir de jouer.


SON :
Incroyable ! un réel effort a été fait de ce coté : les cris des dinosaures et musiques proviennent du film et sont reproduits avec fidélité. Les bruitages sont flippants et réalistes, jouer dans le noir est fortement conseillé !

Les musiques des mini jeux sont par contre un peu énervantes mais s’adaptent bien a la situation : on maudit cet imbecile de programmeur (Dennis Nedry) d’avoir mis des protections sur l’ordinateur central qui ralentissent le joueur qui finalement ne pense qu’a s’échapper de l’île.


DUREE DE VIE:
Courte si on a décidé de voir la fin sans sauver toutes les personnes, mais le challenge est assez long et prenant si on décide de faire le jeu sérieusement en sauvant tous les visiteurs de l’île.


CONCLUSION :

On s’attendait a une énième adaptation de film foireuse et au final on se retrouve avec un des plus beaux jeux de la 3do avec une ambiance beaucoup plus sombre et angoissante que le film de spielberg.

Certes les phases de jeux sont trop peu nombreuses a mon goût, j’aurai bien vu deux ou trois séquences de plus, mais compte tenu de l’âge du jeu et les capacités de la 3do, on ne pouvait être que satisfait en achetant ce jeu en 1994.

NOTE : 5 suppos sur 6

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DOCTOR HAUZER sur 3DO

Publié le par Grand Barbare

Doctor hauzer est un jeu en 3d d’aventure/action sorti le 29 avril 1994 sur 3do, et on peut le dire, un pompage quasi complet de alone in the dark.

Riverhill soft
qui a pondu entre autre prince of persia (sur pc 88 et super cd rom nec) et densetsu no ogre battle (sur saturn), n’a pas fait preuve de beaucoup d’originalité, le scénario est très similaire. Ici on a un explorateur qui doit affronter les pieges et enigmes d’une bâtisse lugubre et déserte en résolvant diverses énigmes (avec indices dans des livres comme alone…) et en évitant quelques piéges mortels.
Je ne m’étendrai pas plus sur le scénario car le jeu est en japonais et les détails de l’histoire m’ont quelque peu échappé , pourtant ce jeu a une odeur de déjà vu...



JOUABILITE :
Le point noir du jeu : une catastrophe.
Le héros peut pousser, tirer des objets, sauter ou courir mais avec une grâce et une vitesse qui rappelle un peu une course de vieillards en fauteuil roulant en pleine canicule.
Les mouvements sont tellement lents que le perso est encore penché après avoir passé une porte, comme s’il cherchait encore la poignée de porte qu’il vient d’actionner.
Les mouvements sont donc assez laborieux et il arrive de rester coincé contre une chaise, ou même de l’embarquer dans sa course si on la frôle de trop près.

GRAPHISMES :
Assez bons dans l’ensemble (vu l’âge du jeu), c’est le petit plus par rapport a Alone in the dark : le jeu est en vraie 3d et non en scènes fixes.
Les murs, sols et plafonds sont texturés et apportent une touche de réalité au jeu pour peu qu’on prenne la vue subjective, le jeu est plus immersif mais aussi plus lent pour la pauvre 3do qui a du mal a gérer tout ça.
Il y a donc trois vues différentes : 1ere personne, 3eme personne (plans de camera fixes) et vue de haut, cette dernière étant quasi injouable car du coup le jeu saccade horriblement, mais permet d’avoir un aperçu de la pièce dans laquelle on vient d’entrer.

Les programmeurs ont fait également un effort sur l’expression du personnage en usant de polygones pour l’animation du visage lors de certaines scènes « cinématiques » (Même si on ne parvient pas réellement a déchiffrer si le héros est suspicieux, en colère ou en train de se faire broyer une bourse).

SON :
Les bruitages sont simples, peu nombreux mais réussis, il n’y a pas de dialogues.
La musique du jeu est angoissante mais passe en boucle et c’est quasiment toujours la même, un peu lassante au bout d’une demi heure quand même.

DUREE DE VIE:
Assez limitée, les piéges sont évitables pour peu que l’on soit un peu attentif, et malgré le japonais la plupart des menus ou interfaces utiles sont en anglais.
Il suffit d’avancer de pièce en pièce, trouver un objet, résoudre une énigme ou éviter un piège et retourner dans une précédente pièce pour se servir de l’objet rangé dans son inventaire
Il faudra en gros 3 ou 4 heures pour le finir en lambinant.
On peut sauvegarder a n’importe quel moment ce qui rend le jeu extremement simple, de plus un gros message : « impossible de sauvegarder ici ! » apparaît lorsque vous êtes dans une pièce potentiellement mortelle, l’effet de surprise est largement éventé.

CONCLUSION :
ce jeu est a conseiller principalement aux fans de Alone in the dark tellement le jeu est similaire et aux fans d’aventure action avec enigmes plus ou moins logiques.
Ce jeu fait tout de même partie des pionniers du survival horror car même si il a puisé de grandes idées d’alone in the dark, il a posé les bases de Resident Evil : la plupart des joueurs ignorent que Resident Evil (sorti en 1996) est TRES largement inspiré de Doctor Hauzer et non de Alone in the dark.

Les exemples sont nombreux : la 1ere pièce visitée avec la pendule cachant un secret (comme dans la salle a manger au début de resident), le chargement entre les pièces avec la petite scène de la porte qui s’ouvre, le héros qui doit courir se cacher dans un renfoncement car une grosse pierre roule vers lui (les sous sols dans la 2eme partie de resident evil ou la grosse pierre finit par défoncer le mur et laisser un passage).
Il y a encore de nombreuses similitudes, mais je tenais a vous faire découvrir ce jeu aussi pour vous montrer que Capcom avec son Resident Evil a réalisé un très bon jeu mais qu'ils n’ont rien inventé du tout.

Note de 4 suppos sur 6.

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SLAYER sur 3DO

Publié le par Grand Barbare

Sorti en 1994 sur 3do, slayer est un jeu d’action/rpg a la 1ere personne dont les regles proviennent du celebre jeu de rôle Donjons et Dragons (plus precisement AD&D seconde edition).

Il est donc possible de choisir sa race, son sexe, le coté "bon" ou "mauvais" etc... Le choix tourne en gros autour de 10 persos tout faits ou alors on peut créer soi même son personnage : nain ,humain, elfe etc… le tout basé sur les regles de donjons et dragons seconde édition.



JOUABILITE :
Déplacements assez fluides dans l’ensemble (surtout en reglage best speed, voir le chapitre graphismes), le seul reproche vient des combats où il ne sera pas evident de viser, particulierement si vous avez un personnage muni d’un arc, ou un magicien lanceur de sorts et autres sortileges.
Avec une arme plus conventionnelle (hache, epée a deux main, gourdin ou autre arme bien virile) le probleme est resolu puisque l’adversaire sera suffisement prés pour ne pas le louper.
Le réalisme est de ce coté bien fait car après avoir mis un coup, votre personnage sera dans l’impossibilité de refrapper de suite, le temps de recuperer (après quelques secondes).
Inutile donc de munir une femme elfe (qui n’a rien dans le gilet soit dit en passant) d’une epée à deux mains car elle mettra au moins 10 secondes a se remettre d’un coup apposé aux monstres qui auront le temps de frapper au moins 15 fois votre perso en panique.

GRAPHISMES :
Dés le depart dans le menu des options on s’aperçoit que l’on peut regler l’affichage de deux manieres : best graphics ou best speed.
En best graphics la fenetre d’affichage s’elargit , on voit plus loin mais le perso a un peu plus de mal a tourner sur lui même.
En best speed, le perso repond mieux le jeu est legerement plus rapide mais un peu trop du coup et les mouvements se revelent imprecis lors des combats.
Personnellement je prefere le mode best graphics, car le jeu se revele plus agreable a regarder et la legere difference de deplacement du personnage est infime.
Les niveaux sont assez differents les uns des autres : murs en pierre, bois, mines, a noter que les sols et plafonds sont texturés, et tout ça sans faire (trop) ramer la 3do.



SON :
Le son est assez bon dans l’ensemble, l’ambiance est assez oppressante par les cris des monstres alentours et les musiques dont certaines assez mélancoliques vous donnent une sensation d’isolement, d’autres dans l’esprit bien medieval sont reussies egalement mais j’ai trouvé qu’elles étaient moins adaptées à ce jeu en particulier.

DUREE DE VIE:
Il est dejà possible dés le depart de régler la difficulté, ce qui augmentera le nombre de niveaux (10 en facile et jusqu'à 25 en hard) ainsi que le nombre d’ennemis, la frequence des pieges, des objets et des trésors.
De plus on peut dire que la durée de vie est quasi infinie car les donjons, mêmes s’ils gardent le même design selon le niveau, sont totalement aleatoires, l’editeur de niveau peut en créer jusqu'à 4 milliards de differents.

CONCLUSION :
Un bon jeu pour les fans d’action/rpg a la 1ere personne dans l’univers D&D (les autres aimeront aussi)
Un peu vieilli graphiquement, certains monstres pretent un peu a sourire (les hommes champignons en particulier avec leur chapeau/collerette géante) mais le challenge est assez intéressant en mode hard avec une gestion quasi stratégique des potions et des rations.
Un effort a été apporté sur les sols et plafonds, principal defaut sur les "first person" de cette console et particulierement sur « escape from monster manor » qui aurait pu être un hit sans cette erreur…
Une suite « deathkeep » est sortie un an après mais la mayonnaise ne prend plus, la difficulté est très mal dosée, dommage car le jeu etait meilleur graphiquement mais plus d’un joueur s’est decouragé par son extreme difficulté.

NOTE DE 5 SUPPOS SUR 6.




 

TIPS GRATUITS DE GRAND BARBARE:
Invincibité :
Appuyer sur le bouton P pendant le jeu.
Maintenir les boutons R et L et faire A, B, A, C, A, B, un son « magique » se fait entendre si la manip est reussie !

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[RETROGAMING] ROAD RASH / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Editeur : Electronic Arts
Support : Testé sur 3DO
Année : 1994



Aprés 3 bons épisodes sur Megadrive, Road Rash debarque sur 32 bits en 1994 sur 3do. On peut dire que ce nouvel opus est le quatrieme bien qu’intitulé «road rash » tout court…


SCENARIO:
Le principe est toujours le même : arriver au moins dans les trois premiers par tous les moyens (coup de pompes, de matraque, éjecter les concurrents sur les voitures ou dans un fossé…), l’argent ainsi gagné servira à acheter des motos de plus en plus puissantes pour larguer des adversaires devenant assez coriaces au fil du jeu (et éventuellement la police qui n’hesitera pas a vous délester de vos précieux dollars).




JOUABILITE:
Les poids des motos sont bien pris en compte, une moto puissante mais lourde mettra plus de temps a s’incliner pour prendre une courbe alors que sa vitesse vous propulsera justement bien trop vite pour tourner a temps, il faudra donc anticiper l’inclinaison de la moto pour les modeles lourds, ça manque également un peu de précision, compte tenu de la vitesse parfois excessive des machines.



GRAPHISMES:
Très bons même si le jeu a un peu vieilli, il reste quand même pour moi le plus bel episode de la serie, surtout comparé aux suites sorties plus tard comme road rash 3d et jailbreak sur playstation.

La version 3do remporte encore une fois la palme de la meilleure version si on la compare à la version playsation quasi identique sortie peu de temps après, honteusement amputée d’un clip du groupe « Swervedriver » (au moins il reste le deuxieme du fabuleux « Paw » et son titre « Jessie ») et dotée de graphismes moins bons et d’une fluidité moins bonne également.

Les cinématiques sont excellentes (a l’epoque où Electronic Arts faisait des efforts et ne pensait pas qu’au profit), de petits films sont montrés a la fin d’une course (victoire, arrestation ou défaite) réalisés par des cascadeurs qui se sont régalés à depeindre l’univers de Road Rash avec moults gags plus ou moins fins. Les motards du Joe Bar Team a coté font figure de danseuses etoile. L’ambiance du jeu doit beaucoup a ces cinématiques sans lesquelles le jeu serait sans âme.


SON:
Les musiques sont adaptées au style de jeu et des personnages, un métal pas trop bourrin avec de bons groupes cités plus haut : Swervedriver, Paw, Therapy, etc…
Le point negatif est pour le son des motos : mélange de scooter trafiqué et d’abeille surexcitée, le bruit des moteurs est insupportable ! Et on aurait bien aimé entendre la difference entre les bicylindres et les quatre cylindres, erreur que tout motard qui se respecte remarquera en jouant et ne pardonnera pas !


DUREE DE VIE:
Le jeu est composé de 5 courses sur 5 niveaux soit 25 courses (city, peninsula, pacific highway, sierra nevada, napa valley) mais on verra assez vite que pour s’acheter les motos indipensables a la victoire, il faudra faire les courses plusieurs fois pour recolter des dollars. La difficulté etant importante surtout dans les dernieres courses, on ne terminera pas le jeu facilement.

2 modes de jeux sont proposés : trash mode & big game mode. Le mode trash mode est un genre de mode arcade ou on peux choisir la course et le niveau de difficulté, pour ceux qui veulent un aperçu du jeu. Le big game mode est le mode « histoire » ou il faudra choisir son motard (plus ou moins lourd et plus ou moins armé, ce qui jouera sur l’endurance (le femmes sont plus faibles) et surtout le poids de la moto pour les gros bikers elevés a la biere.



Road Rash est jeu phare de la 3DO, de très bonnes cinematiques, une bande son excellente, un jeu de course bien bourrin ou ecrabouiller des mamies genantes sur la chaussée et envoyer des adversaires dans le décor est un vrai plaisir. Evidement le jeu sera particulierement apprecié par les motards qui se retrouveront dans l’ambiance particuliere que degage ce jeu. A essayer donc ne serait ce que pour les cinematiques…

SUPPOS : 5/6

Publié dans RETROGAMING

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ANOTHER WORLD / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Version testée : 3DO (1994)


Realisé en 1990 par Eric Chahi
(tout seul comme un grand !) et tenant sur deux malheureuses disquettes (pour les premieres versions du jeu), Another World est un jeu au concept revolutionnaire utilisant des animations 3D mélangées à des graphismes 2D. Le but était de gagner "de la place" (des animations vertorielles étant bien moins gourmantes que des animations 'bitmap' 2D) et d'offrir une qualité et une variété d'animations jamais vue.

Il a d'abord été edité par Delphine Software sur Atari et Amiga puis sur d’autres supports vu le succés assez inattendu du jeu : Megadrive, Snes, PC, Mega CD, et sur 3DO, version sublime testée ici.

Le jeu réussit l'exploit d'être numéro un des ventes au Japon ! A noter que pour les versions étrangéres le jeu fut nommé « out of this world ».


Lester est un scientifique un peu casse-cou qui un soir d'orage se met à réaliser des expériences moléculaires douteuses dans son laboratoire... La foudre frappe le labo et vous vous retrouvez projeté dans un monde inconnu et étrange.


JOUABILITE :

C’est un jeu d’action/aventure assez linéaire dans l’ensemble mais assez captivant. Le jeu est un peu conçu comme un film avec de nombreuses scènes cinématiques suivant une trame prédéfinie. La jouabilité est bonne dans l’ensemble : Lester court, saute, tire, rampe, grimpe, nage avec facilité, pour peu qu’on s’habitue a ce genre assez nouveau.


GRAPHISMES :

Cette version 3DO est la plus belle, elle est "upgradée" avec des décors retravaillés. Les autres versions console font pâle figure à coté, leurs graphismes semblent fades et peu colorés. Mais cependant quelque soit la version l’interet du jeu est le même.




BANDE SONORE :

Excellente sur la version 3DO : les musiques originales remixées et portées sur support CD sont de toute beauté. Par contre peu ou pas de dialogues (Lester ne prononce pas un mot), des bruitages peu nombreux, seuls quelques grognements d'aliens se feront entendre au cours du jeu.


DUREE DE VIE :

Certains passages assez ardus vous feront recommencer les scènes plusieurs fois, mais le système de reprise au début de chaque niveau commencé est une bonne idée, évitant ainsi la lassitude du joueur. De plus on s’identifie assez facilement au héros et on a vraiment envie de le tirer des mauvais pas dans lesquels il se jette. On recommencera donc les passages les plus difficiles sans rechigner.

Une fois le jeu fini, il est vrai que l’on ne s’y remettra pas de suite, l’effet de surprise étant passé et les énigmes résolues, mais pourquoi ne pas recommencer le challenge en essayant de faire un meilleur temps ? Ou alors tout simplement pour re-contempler les fabuleux décors de ce monde dangereux mais fabuleux…

A noter que sur la version PC il existe deux niveaux supplémentaires, mais n’apportant pas grand chose de plus à l’histoire.


CONCLUSION :

Le gameplay est certes assez restreint : c’est un peu du « par cœur » vont critiquer certains mais c’est pour moi un jeu qui restera culte dans l’esprit des anciens gamers (lassés de jouer à un enième street fighter ou jeu de plateforme) pour son coté révolutionnaire.

Une suite « Heart of the alien » (à laquelle a participé Eric Chahi sans grand entousiasme) est sortie sur Mega CD mais ne restera pas dans les annales à cause de son manque d’intérêt, ses graphismes peu évolués et sa trop grande difficulté.


LES DIFFERENTES VERSIONS DU JEU :
1990 Amiga, Atari ST
1991 PC DOS, Macintosh
1992 Megadrive, Super Nes
1994 3DO
1994 Mega-CD 
2005 Game Boy Advance
2006 Windows XP

SUPPOS : 6/6

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[RETROGAMING] PSYCHO FOX / SEGA MASTER SYSTEM

Publié le par Fred

PSYCHO FOX
Support : Master System
Editeur : SEGA

Développeur : Vic Tokai
Sortie : 1989


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Voici un jeu de plate-forme un peu méconnu qui met en scène un renard transformiste qui aurait sûrement mérité de devenir la mascotte de Sega à la place du hérisson bleu. Rebranchons la Master System pour décortiquer ce chef d'oeuvre absolu !

Quand on démarre la cartouche le jeu s'affiche sur un fond rose accompagné d'une musique répétitive (et donc inoubliable) : "SEGA 1989", mais certaines version indiquent "MEKA 1989" avec la même police de caractère. Peut-être est-ce les premières versions du jeu au Japon et que la marque au hérisson cherchait à avoir une mascotte qui pourrait être revendiquée (si le jeu avait du succès) ou à oublier (ce qui a été le cas).

Dans le jeu vous dirigez un "Kitsune", un renard japonais. Cet animal possède au japon une connotation magique et est réputé pouvoir se transformer en ce qu'il veux, à l'instar des raton-laveurs (voir le merveilleux film d'animation "Pompoko" d'Isao Takahata/Studio Ghibli qui les regroupent dans un délire absolu).

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Des transformations vous allez pouvoir en abuser ! En effet, des passages sont assez élevés et le pauvre petit renard ne peut sauter assez haut. Certains items du jeu permettent de vous transformer en plusieurs animaux. Pour sauter plus haut une métamorphose en singe s'impose au détriment d'un saut en longueur poussif. A l'inverse, le tigre permet de sauter loin mais son saut en hauteur est ridicule. L'hippopotame est un gros lourdaud qui ne sait pas sauter, mais a une frappe du poing capable de casser les murs. Souvent très utile pour accéder à des items ou pour terminer le niveau au plus court. Au plus court oui, mais aussi au plus dur ! en effet, le jeu permet soit de faire les niveaux au sol (difficile), à mi-hauteur (normal), ou par les airs (facile). Sachant que les bonus sont assez bien équilibrés selon le chemin emprunté, les ennemis sont plus nombreux au sol en général, mais plus vifs en hauteur.


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Pour aider le personnage, un petit corbeau est dissimulé dans un oeuf et peut être lancé sur les ennemis. Il revient sur l'épaule du personnage au bout de quelques instants, et peut d'ailleurs en profiter pour détruire des ennemis (tactique souvent utilisée). Les oeufs d'ailleurs renferment les bonus : Des bourses qui permettent de miser à la loterie entre les niveaux, la vie qui n'est autre que le personnage en transparent qui se mets à courir et qu'il faut rattraper (délirant !), la potion qui assure quelques instants d'invincibilité, la poupée maléfique (qui fait trembler l'écran avec de superbes effets de distorsions - incroyables sur Master System !) et aspire tout les ennemis à l'écran, et enfin l'item de transformation, utilisable via le menu en pause.

Les niveaux sont très variés : campagne japonaise (reconnaissable aux arbres) au début, ce sera ensuite le tour de l'égypte, des neiges, des airs, des sous-sols en brique, d'un monde aride rempli de squelettes sur piquets... Les obstacles sont de plusieurs sortes : des pointes, des ponts qui s'écroulent, des boulets qui vous tombent au coin de l'oeil, l'eau où l'on se noie (mais qu'on peut traverser sur les fesses en courant avec assez d'élan), des souffles sortant de tuyaux qui vous propulsent dans les airs (cependant pratique pour accéder à des endroits secrets), etc...


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En parlant de secrets, le jeu est truffé de "Warp Zones" (la première est dans les airs juste avant le premier boss). Une fois dans le monde ténébreux de la Warp Zone (qui est un mini niveau sans monstre), on a le choix entre plusieurs tuyaux à la Mario qui vous emmènent dans des mondes différents. Deux Warp zones suffisent pour se retrouver au dernier niveau.

Les monstres ennemis sont tous à se pisser dessus : Pomme à ressort ou hélice, purée (caca comme dans Dr Slump d'Akira Toriyama ?), statues bouddhiques qui se détachent de leur socle, oiseaux squelettes... Quant aux boss ils sont tous délirants, mais assez faciles quand on a pigé le truc. J'adore le premier (c'est vrai que c'est celui que l'on voit le plus souvent !). Il faut lui faire sauter les différentes parties qui composent son corps à l'aide d'une sorte de gonfle-matelas qui lance des balles ! MadFox, le boss final vole et balance des éclairs assez durs à éviter.


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Le gameplay est génial : tout répond très bien au quart de poil, mais surtout, c'est la différence d'inertie de chacun des personnages qui fait beaucoup dans le plaisir de jeu ! Et oui, cela sert énormément dans certains passages, car on sait qu'avec tel personnage se sera plus facile d'esquiver ou non un piège ! Essayez de courir sur un pont qui s'écroule avec le singe alors que des "têtes de grenouille à pattes" qui sautent très haut vous arrivent dessus ! Impossible, on fini sur les pics en bas ! (Il faut prendre soit le renard, soit le tigre). Le corbeau est aussi utile car si on se fait toucher, on le perds, mais on ne perds pas de vie.

Un dernier mot sur la loterie de fin de niveau : si vous avez collecté des bourses, vous vous retrouvez sous quatre chemins à choisir. Avec plusieurs bourses, plusieurs mises et plusieurs chemins ! Ces chemins s'entrecroisent et le renard prends automatiquement à droite ou à gauche jusqu'à arriver à l'item bonus. Si il arrive à un temple, un compteur se met en route et en appuyant au bon moment, on peut avoir jusqu'à cinq vies d'un coup !!

Psycho Fox est un chef-d'oeuvre, sans doute un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) jeu de plate-forme sur Master System, voire sur 8 bits. Jouez-y ! Que dis-je : Finissez-le au moins une fois dans votre vie de gamopat ! Des jeux aussi fun, on n'en trouve plus beaucoup.

SUPPOS : 6/6

Publié dans RETROGAMING

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[RETROGAMING] L'affaire Great Giana Sisters

Publié le par Dr Floyd

great-giana-sisters.png

Super Mario Bros
, un jeu qui rendait jaloux les possesseurs de micro-ordinateurs à la fin des années 80, ceux ci étant incapable de trouver sur leurs bécanes ultra-puissantes (en théorie) des jeux au gameplay parfait comme sur la "vieille" Nes de Nintendo...

Car du temps des Atari ST et Amiga la reine du gameplay ancestral reste malgré tout la Nes. Mais un jeu va tenter de faire de l'ombre à Mario : The Great Giana Sisters, de Rainbow Arts (Allemagne), sorti en 1988.

Le jeu existe sur Commodore 64, ST et Amiga (+ une version ZX Spectrum qui ne sortira pas). Le plombier moustachu et son frère sont remplacés par 2 soeurs : Giana et... Maria (!!!). Vous pouvez y jouer à deux, mais chacun votre tour, les 2 soeurs ne peuvent être présentes en même temps à l'écran.

POMPAGE !

Et il suffit d'y jouer 30 secondes pour comprendre ce qui cloche : ce jeu est copié sur Super Mario Bros ! Même l'emplacement des décors et les mouvements ennemis sont pompés sur le hit de Nintendo (surtout les premiers niveaux) ! Gonflé ! Coté gameplay l'inertie du personnage est par contre plus poussée que dans Mario apportant beaucoup de dextérité.


Enorme plagiat de Super Mario !!!

Comme dans Mario vous ramassez des objets (des diamants), vous donnez des coups de tête sur les murs de dessus pour extraire des bonus, vous sautez sur les ennemis, vous pouvez vous transformer en super Giana au look punk, il existe de nombreux passages secrets... bref, du Super Mario tout craché !


Un Mario blonde à la coiffure punk...

La réalisation est excellente aussi bien sur C64, Amiga ou Atari ST et la musique est un véritable chef d'oeuvre (fabuleuse sur Commodore 64) même si répétitive. A noter, pour alimenter la gueguerre ST-Amiga, que la version ST ne dispose pas d'un réel scrolling comme sur Amiga ! L'Atari ST avait tout de même beaucoup de mal pour les jeux d'action à scrolling. Mais bref, à l'époque c'est le meilleur jeu de plateforme "style console" sur micro-ordinateurs. Et bon vous vous doutez bien que...

...NINTENDO N'EST PAS CONTENT !

Nintendo n'est effectivement pas très content de ce jeu et fait un procès à Rainbow Arts ! Rainbow Arts avait tout de même oser indiquer sur la couverture de la version C64 : "The brothers are history".

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La provocation ultime ! (texte en noir à gauche)

Le jeu sera alors interdit à l'exportation en dehors de l'Allemagne. Le jeu deviendra tout de même assez connu car le piratage sur micro-ordinateur était généralisé à l'époque (il faut bien le dire), des copies du jeu circulaient partout. Et pour les collectionneurs c'est un jeu culte assez difficile à trouver aujourd'hui !

ILS OSENT LA SUITE !

Rainbow Arts aime narguer Nintendo car une suite verra le jour : HARD'N'HEAVY (la même chose dans le futur avec des robots), le plagiat est moins évident mais Nintendo menaçant à nouveau de procès, l'éditeur préféra laisser tomber !

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Hard'N'Heavy

A noter que Rainbow Arts avait déjà eu des problème auparavant avec Katakis, un clone de R-Type, qui facha Activision ! Rainbow Arts, éditeur trop provocateur et suicidaire ? Vraiment dommage car le talent était vraiment présent au sein de cette équipe. Ils deviendront raisonnable par la suite et produiront de vrais jeux originaux : la série Turrican, X-Out et Z-Out.

Ils seront rachetés par Funsoft, à son tour absorbé par THQ. A noter que quelques employés de Rainbow Arts ont fondé en 1987 à Cologne le fameux studio Factor 5 qui s'implantera aux USA et qui produira de très bons jeux, des adaptations de jeux Rainbow Arts et le fabuleux Star Wars Rogue Leader de la Gamecube en 2001 que personne n'a oublié.

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RETRO-GAMING : GENERAL CHAOS sur MEGADRIVE

Publié le par Dragon Knight

General Chaos
Electronic Arts
1993
Version SEGA Megadrive


Général Chaos est un joli coktail de stratégie-action pas comme les autres. L'histoire (car il y en une) est plus que simpliste : Deux pays se font la guerre ! Quelle originalité... 



Avant la bataille on choisi une équipe parmi les 4 disponibles. Les équipes sont composé de 5 soldats. Il existe 5 différent type de soldat (mitrailleur, grenadier, lance-flamme, dynamiteur et lance-roquette) ayant chacun leurs forces et leurs faiblesses. Le but est donc de bien gérer son équipe afin de vaincre celle de l'adversaire, un but simple mais il faudra jongler entre le bourinage et la stratégie pour y arriver.

Certains champs de bataille vous permettent de réaliser un objectif supplémentaire comme protéger un batiment. Réussir ces objectifs permet de gagner des points suplémentaire précieux permettant de débloquer les médecins pouvant soigner un soldat mourrant sur le champs de bataille. Les soldats peuvent s'affronter au corps a corps, le temps alors se fige, et les deux soldats se battent. Les trois boutons de la manette servant à donner coup de pied, coup de poing ou pour se protéger. Le duel terminé la bataille reprend de plus belle.

Niveau graphismes c'est sympa mais on a déja vu mieux. Le jeu est fluide mais peut ralentir en de très rares occasions (trop de tirs aux mauvais endroits au même moment...). La musique est agréable mais absente des batailles. Le maniement lui est vraiment bien fait : un bouton pour changer de soldat, un bouton pour ordonner aux troupes d'attaquer et un bouton pour déplacer un soldat à un endroit précis.

En conclusion un jeu fort sympatique et original mais le faible nombre de soldats différents ainsi que la répétition du jeu pourraient lasser certains, ceci malgré le nombre de champs de bataille disponibles. On regrettera le manque de musique. Heureusement un mode 2 joueur est au rendez-vous (ensemble ou l'un contre l'autre). Des massacres multijoueurs en perspective !

Je lui met donc la note fort honorable de 5/6 suppos !

Dragon Knight

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[RETROGAMING] LE MANOIR DE MORTEVIELLE / Atari ST

Publié le par Dr Floyd

Le Manoir de Mortevielle (Mortville Manor)
Support : Atari ST
Existe également sur Amiga, PC, Apple 2 GS, Sinclair QL, Amstrad CPC
Editeur/Développeur : Lankhor
Sortie : 1987

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"Février 1951… Profession : détective privé. Le froid figeait Paris et mes affaires lorsque…" Mais bon sang mon ordinateur parle ?????!!!!!!!

Nous sommes dans les années 50, vous êtes un détective privé qui recevez une étrange lettre de Julia, une vieille connaissance, elle a besoin de vous ! Vous voilà donc parti au Manoir de Mortevieille... Arrivé sur place Julia est morte... de façon "naturelle"... Mais bien sûr... Vous voilà bloqué dans ce manoir par la neige, un meurtre... des suspects... Bref une situation idéale pour une enquête façon Agatha Christie.

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Le jeu n'est pas vraiment animé, c'est du pur click'n play, et les graphismes ne sont pas fabuleux. Grace à un système de menus déroulants un peu particulier (façon utilitaire !) vous fouillez les pièces, récupérez des indices et interrogez les suspects, ceux-ci vous répondent vraiment grâce au fameux synthétiseur vocal ! Impressionnant à l'époque, on avait jamais vu un jeu aussi bavard !!!

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Car oui, le Manoir de Mortevieille expérimente avec succès la synthèse vocale ! Attention on ne parle pas de "digitalisations" (celles ci étaient très limitées à l'époque car beaucoup trop gourmandes en Ko pour des machines équipées de 512ko de mémoire !) mais de réelle synthèse vocale avec le pourtant très limité processeur sonore de l'Atari ST (à peine supérieur à celui du CPC). Réellement étonnant.

A noter que ce jeu est à la base un jeu Sinclair QL de 1986, sans la synthèse vocale. Après le succès de la version ST il sera adapté sur Amiga, PC, Apple 2GS (!) et même sur un support 8 bit : l'Amstrad CPC en disquette, avec la synthèse vocale également présente ! La "suite" du jeu, une toute nouvelle enquête, sortira en 1990 sous le nom de Maupiti Island, jeu encore plus abouti.

Avec cette enquête policière l'Atari ST, qui en est encore à ses débuts, se dote d'un très bon jeu d'aventure/enquête policière qui restera dans l'histoire de la micro, surtout grâce à sa synthèse vocale étonnante pour l'époque.


SUPPOS : 5/6
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RETRO-GAMING : BRUCE LEE

Publié le par Dr Floyd

Vous êtes Bruce Lee, himself, au pied de la forteresse mystérieuse d'un magicien possédant le secret de l'immortalité… A vous de vous en emparer malgré les nombreux méchants qui vous barreront la route.

Bruce Lee est un jeu d'action/plateforme, avec des combats et une pincée de stratégie dans la collecte des objets…  19 tableaux bourrés de pièges en tous genres.

Vos ennemis sont des Ninjas armés de batons, un Sumo vert imposant et le fameux magicien qui lui lance des boules de feu. Seule votre maitrise des arts martieux vous sortira de là !

Le gameplay est plutot frustrant, tout se jouant souvant au "pixel près" dans les placements de votre personnage. Mais pour l'époque c'est une vraie réussite.

Un jeu développé en 1983 par DataSoft sur Apple 2, avec des versions Atari XL, C64, Spectrum PC et Amstrad CPC.


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[RETRO-GAMING] SUPER PANG / SUPER NES

Publié le par Dragon Knight

SUPER PANG
(Super Buster Bros aux USA)

Support : Super Nes

Editeur : Mitchell/Capcom
Développeur : Mitchell

Sortie : 1992

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Super pang n'est rien d'autre que la version Super Nintendo du jeu d'arcade Pang sorti en 1989. Il est bien connu des gamers sur micro à l'époque, adapté par Ocean France sur Amiga et Atari ST. Que vaut cette version "Super" ? Allons éclater quelques balles pour avoir la réponse.


Le principe est simple : Vous êtes un petit garçon armé d'un harpon et devez éclater toutes les balles de chaque niveau pour pouvoir continuer. Mais à chaque fois qu'une balle éclate elle donne naissance à 2 balles de taille un peu plus petites et ainsi de suite, jusqu'aux balles les plus minuscules qui disparaissent enfin. Dès qu'une balle touche notre jeune protagoniste il perd une vie. Au fur et à mesure les choses se corsent et les tableaux deviennent traîtres car il faudra être rapide, précis et prévoir la trajectoire des balles pour ne pas être éliminé trop rapidement.



Des objets pourront être récupérés pour augmenter vos chances de survie (des armes avec des effets différents ou encore un bouclier permettant de ne pas mourir au contact d'une balle). Aussi des créatures neutres apparaîtront sur les tableaux tantôt vous aidant, tantôt vous gênant.

Il y a deux mode de jeux : le tour mode qui consiste tout simplement en une succession de tableau (4 niveaux de difficulté) et le panic mode où il faut survivre sur un écran dépourvu d'obstacles : des balles apparaissant à l'écran de plus en plus vite, un véritable enfer où il faut garder son sang froid ! Hélas le mode 2 joueurs qui existait par exemple dans la version Atari ST et Arcade n'est plus disponible, vraiment dommage...

Coté graphismes c'est simple mais efficace avec des fonds d'écran bien réalisés et des couleurs chatoyantes. Le jeu est ultra fluide et la maniabilité sans égale, le petit bonhomme se déplace au doigt et a l'oeil. La musique est sympathique avec des thèmes marrants qui collent bien a l'action.

Par contre là ou pêche le titre c'est dans sa durée de vie. On fait rapidement le tour du jeu : le tour mode est sympa mais on arrive vite a le finir et le panic mode reste un jeu de survie et de scoring. Malgré cela c'est un jeu ou l'on revient dessus très facilement tant son principe est simple et original.

Simple et efficace, Pang est un vrai jeu de Gamopat. Malgré sa faible durée de vie et l'absence de mode 2 joueurs c'est un excellent jeu qui mérite 5 suppos. Pang !

SUPPOS : 5/6
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