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RETRO-GAMING : DUNE / PC

Publié le par Usebu

Editeur : Virgin Interactive
Développeur : Cryo
Support : PC
Année : 1992



Dune. La saga de Frank Herbert, riche de nombreux tomes, compte parmi les grands classiques de la SF. Malgré des millions de fans dans le monde, très peu de producteurs se sont risqués à l'adapter, tant il est difficile de retranscrire l'ambiance unique qui se dégage du livre, et la complexité des intrigues politico religieuses faisant que l'histoire est longue.


LE LIVRE, LE FILM, LE JEU

Au cinéma, seul David Lynch s'y est risqué, réalisant une oeuvre unique. Très réussie visuellement, le réalisateur a dû cependant procédé à de nombreuses coupes dans l'histoire qui ont rendu le film peu compréhensible, tant pour les lecteurs que les non-lecteurs.

Un jeune studio de développement français va connaître le succès grâce à une adaptation vidéo ludique de cette oeuvre énorme et hors-norme. Cryo, puisque c'est de eux dont il s'agit, s'attaque donc à un mythe de la littérature SF.

S'appuyant finalement plus sur le film que sur le livre, Cryo s'est donné les moyens de réussir. Le résultat est-il pour autant à la hauteur des espérances des fans ? Et ceux n'ayant jamais lu Dune, trouveront-ils un intérêt au jeu ?

Dune est un jeu mélangeant les genres : un peu d'aventure, un brin de gestion, une pincée de stratégie etc... quoi de plus normal pour l'adaptation d'une histoire mélangeant également les genres ? Mais à trop vouloir en faire, est ce que Cryo n'a pas tout raté finalement ?



L'HISTOIRE

Vous êtes Paul Atreides, fils du duc Leto et de dame Jessica. Votre père a été chargé de reprendre l'exploitation de l'Epice par l'empereur. L'Epice est une substance donnant des facultés sensorielles supérieures à certaines personnes en la consommant. Elle allonge également la durée de vie, mais permet surtout aux navigateurs de la Guilde d'effectuer des voyages interplanétaires. Cette Epice, on ne la trouve que sur la planète Arrakis, nommée communément Dune parce qu'elle est entièrement recouverte de sable.

Mais cette aubaine pour la Maison Atreides ne cache-t-elle pas quelque chose ? Votre ennemie jurée, la Maison Harkonnen, jusque là exploitante de l'Epice laissera-t-elle cette manne financière aussi facilement ?

Vous débarquez sur Arrakis dans l'ancienne demeure des Harkonnen. Vous ne disposez, ni de matériel, ni de main d'oeuvre pour extraire l'Epice. L'extraction de l'Epice est dangereuse, car, mêlée au sable, elle nécessite l'emploi de moissonneuses, qui par les vibrations qu'elles provoquent, attirent les vers des sables géants.

Les autochtones, qu'on appelle Fremen, sont les plus indiqués pour trouver des poches d'épice et l'extraire. Mais ces fremens habitent dans les sietchs, des communautés autonomes dans le désert. Il va donc vous falloir découvrir ces fameux sietchs et dialoguer avec les chefs fremens pour les convaincre de travailler pour vous. Ces fremens ne verraient-ils pas en vous le messie de la prophétie, celui qui les libèrera du joug des exploitants de l'Epice.

Mais les Harkonnen ne lâchent pas le morceau comme ça et attaquent un de vos sietchs. Le duc Leto part en guerre contre le baron Harkonnen mais est tué. Vous êtes donc maintenant à la tête de la Maison Atreides et vous ne souhaitez qu'une chose, venger votre père.

Les fremens savent se battre et croient de plus en plus en vous. Tout en continuant l'extraction de l'Epice pour l'empereur, vous allez donc monter une armée et tenter de conquérir Arrakis, aidé par vos conseillers Atréides et Fremens.



LE JEU

Dans ce mélange de gestion et stratégie, vous allez découvrir au fil des sietchs que vous êtes le messie qu'attendaient les fremens, et vous allez pouvoir réaliser leur rêve : se libérer et faire d'Arrakis une planète verte. Vous découvrez que les fremens, aidés par l'ancien planétologue impérial, ont lancé un programme écologique visant à faire pousser des plantes sur Arrakis.

Le jeu dans Dune, est donc très varié, mais hélas aussi linéaire. Cependant, l'histoire est suffisamment riche pour que le joueur plonge dans le jeu.

Les graphismes sont fidèles au film, la plupart des protagonistes ont été faits en fonction du film. Ainsi, Paul Atreides a la tête de Kyle MacLachlan, Feyd Rautha Harkonnen celle de Sting. Tout cela est donc très réussi, très coloré, très beau quoi ! Une véritable merveille pour l'époque, le mode VGA s'en donne à coeur joie. Les animations, peu nombreuses, ne sont pourtant pas en reste, et quel régal de monter sur un ver des sables.

La musique, composée par Stéphane Picq et Philippe Ulrich, est absolument superbe, elle a même été enregistrée et commercialisée, sous le nom Dune : Spice Opera.

Pour conclure, Dune est indispensable pour tout fan de l'oeuvre de Frank Herbert. Même s'il ne respecte pas à la lettre le livre, il est très agréable de s'immerger dans le monde des Fremens à travers ce jeu. Pour ceux qui ne connaissent pas le livre, ce jeu sera peut-être l'occasion de vouloir vous y plonger (c'était mon cas en 1992).




Scénario :
Difficile d'adapter un livre aussi riche, mais Cryo s'en sort bien et reprend les élements essentiels de l'histoire.

Graphismes :
Absolument magnifiques pour l'époque, ils restent encore aujourd'hui très agréables.

Sons :
La bande sonore est de toute beauté et contribue à s'immerger dans l'univers de Dune.

Jouabilité :
Le jeu est très linéaire. Comme tout bon jeu d'aventure/gestion/stratégie, il ne mettra pas forcément vos nerfs à rude épreuve.

Durée de vie :
Ce jeu m'avait semblé gigantesque à l'époque. La première fois que j'y ai rejoué récemment, j'ai été très étonné. Il ne m'a fallu que 6 heures pour le finir. Il faut dire que quand on sait où chercher, c'est forcément plus facile.


Je vais lui attribuer deux notes, en fonction que l'on soit fan de Dune, ou que l'on ne connaissent pas le livre.

SUPPOS : 6/6 pour les fans ou 4/6 pour les non initiés


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[RETROGAMING] Castle of Illusion / Master System

Publié le par Benaesan

CASTLE OF ILLUSION STARRING MICKEY MOUSE
Support : Master System
Existe également sur Megadrive, GameGear
Editeur: SEGA
Année: 1990


castle-illusion-SMS.jpg

Alors que Mickey et Minnie se préparait pour un pique-nique, la vilaine sorcière Mizrabel kidnappe Minnie pour lui voler sa jeunesse et sa beauté ! Mickey doit alors partir à sa recherche dans le pays des illusions jusqu'au château de la sorcière pour espérer la sauver.

Rien de super original mais a t-on vraiment besoin d'un scénario pour un jeu de plateforme ?
Mais ce jeu à un gros défaut, il est beaucoup trop facile et trop court, il se termine en moins d'une heure ! C'est un défaut malheureusement assez fréquent sur les jeux Master System, cependant il est toujours possible de le recommencer plusieurs fois car il y a de nombreux passages secrets et des coffres cachés à découvrir.



la fameuse attaque "tape-cul" de Mickey

Techniquement le jeux est très abouti : animations sans failles, graphismes très colorés, sprites ultra détaillés (enfin pour de la Master System), énormes boss. Les bruitages collent bien à l'action et la musique est vraiment sympa, bien dans l'esprit Mickey. Le jeu reste toujours très agréable à jouer, Mickey répond très bien avec un gameplay simple et efficace : un bouton pour sauter, un autre pour ramasser des objets. On ne s'ennuie pas une seconde car les six environnements sont variés : foret, bibliothèque géante, la tour de l'horloge, la pâtisserie, etc...


superbe Boss, non ?

Avec Castle of Illusion Sega réalise là un excellent jeux Disney, beau et agréable à jouer. Bien que trop court c'est un veritable conte de fée, un petit voyage au pays de Mickey. L'un de mes coup de coeur Sega Master System.

SUPPOS : 4,5/6

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RETROGAMING : THUNDERFORCE IV / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : Technosoft
Support : Megadrive
Année : 1992



Le plus beau, le meilleur, l'ultime ? Les qualificatifs qui me viennent pour Thunder Force 4 sont nombreux. Sont-ils tous justifiés ? Le Doc pense que l'épisode 3 de la série est le meilleur. Je ne me permettrais pas d'attaquer le débat pour la simple et bonne raison que je ne l'ai pas testé. Par contre, je me suis procuré ce fameux Thunder Force 4, et... comment dire ? Ahhh oouuuaaaaiiisssssssss.... ça calme !

Le jeu pousse la 16 bits de Sega dans ses retranchements techniques. Palette de couleurs impressionante, multi scrolling, effets visuels très réussis, sprites nombreux à l'écran, boss de fin de niveau gigantesques, Technosoft montre ce que la Megadrive peut faire et elle n'a pas grand chose à envier aux meilleurs shoots arcade.



Le principe de jeu reste le même et l'histoire fait suite à Thunder Force 3. L'ordinateur Lohun que vous pensiez avoir détruit a seulement été endommagé et va être réparé par la légion Kha-Oss, un allié des Lohuns. Vous remontez donc dans votre vaisseau pour sauver la fédération.

Au cours des 10 stages que compte le jeu... et bien vous allez en ch... Comme dans TF3, vous pouvez choisir l'ordre dans lequel vous souhaitez passer les premiers niveaux. Si chaque niveau est relativement court, ils sont intenses et ne vous offrent que peu de répit avant d'affronter chaque boss de fin de niveau.

Au niveau gameplay, c'est très efficace, le vaisseau répond bien. Trois boutons :
- le A pour augmenter ou baisser la puissance du moteur (ce qui a pour effet de rendre le vaisseau plus ou moins rapide).
- le B pour tirer, et là, pas besoin d'une manette avec auto-fire, on reste le doigt appuyé sur le bouton et ça le fait !
- le C pour changer l'arme dont vous souhaitez vous servir, en fonction de l'ennemi.

Le jeu peut paraître particulièrement difficile, mais en fait, après quelques parties, on s'y fait, et vu que les niveaux sont assez courts, on n'hésite pas à recommencer.

Au niveau de l'ambiance sonore, on est également servi : des bruitages à la hauteur des graphismes, et des musiques bien rythmées, collant tout à fait aux différents niveaux du jeu.

En conclusion, nous avons là un must-have de la Megadrive. Réalisation quasi-parfaite, durée de vie assurée, action frénétique, Thunder Force 4 est un des meilleurs jeux de shoot, toutes consoles confondues.


Scénario :
Encore une vaseuse histoire de vilains extra-terrestres et de gentille fédération humaine. Mais on s'en fout, on est là pour shooter à tout va !

Graphismes :
Ils vous laisseront sur le cul, tout simplement !

Sons :
Ils collent tout à fait à ce type de jeu, encore une réussite !

Jouabilité :
Le vaisseau répond super bien, c'est très agréable à jouer, encore une fois, bravo Technosoft !

Durée de vie :
Le jeu est tout de même difficile et, n'en déplaise au doc, les 6 crédits ne seront pas de trop pour avancer tout au long des 10 niveaux. Mais on y revient très volontiers.

Une véritable bombe ce jeu ! Il mérite sans problème ses 6 suppos. Un jeu que tout fan de shoot se doit d'avoir.


SUPPOS : 6/6

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[RETROGAMING] LES FOUS DU VOLANT / DREAMCAST

Publié le par Usebu

LES FOUS DU VOLANT
Support : Sega Dreamcast

Existe aussi sur : PC, Game Boy, PS1 (et PS2 sous le nom : SATANAS et DIABOLO)
Editeur : Infogrames
Développeur : Infogrames
Année : 2000




Satanas et Diabolo, Pénélope Jolie Coeur, Pierre de Beau Fixe... aaahhh les fous du volants ! J'ai toujours adoré ce dessin animé de Hanna-Barbera. Aussi, quand j'ai vu qu'un jeu reprenait cette licence sur ma Dreamcast préférée, je me suis jeté dessus.

Et quelle bonne idée a eu Infogrames de récupérer cette licence pour en faire un Mario-Kart like ! Ce dessin animé s'y prêtait particulièrement bien avec tous ces fondus de la route qui s'acharnent à coups de gadgets et de véhicules tous plus bizarres les uns que les autres à gagner des courses autour du monde. C'est donc un jeu de course totalement "fou-fou" qui vous attend. Mais là où un Crash Team Racing était la copie conforme dans le gameplay et le système de jeu de Mario Kart, Les fous du volant se distingue totalement.



Tout d'abord les graphismes. Ils sont absolument magnifiques. Très colorés, on se croirait vraiment dans le dessin animé. Le fait d'avoir inclus ce pourtour au trait noir sur chaque objet 3D renforce l'impression de jouer dans le dessin animé d'Hanna Barbera. L'animation est fluide et très réussie, chaque véhicule est un régal à regarder, les circuits, eux, sont variés et très beaux, bien qu'il n'y ait que peu de mondes différents. On regrettera cependant quelques ralentissements dans le multijoueurs.

Chaque course est vraiment spéciale, ça va vite, il faut vraiment piloter son véhicule, la moindre erreur ne pardonnant pas. Et c'est là dessus que Les fous du volant fait vraiment la différence, le gameplay. Alors, je comprendrais que certains n'aiment pas, mais ce jeu réussit justement à se démarquer en proposant son propre gameplay, sans être un clone de Mario Kart. On accélère ou freine avec les boutons L et R, et 3 gadgets (propres au véhicule choisi) sont attribués au bouton X Y B. D'autres gadgets seront débloquables au cours du jeu.

Ces gadgets, justement, on peut les utiliser en cours de jeu en ramassant des dingojetons, chaque gadget équivalant à un certain nombre de dingojetons. Il faut donc la jouer fine tout au long de la course et utiliser à bon escient les gadgets. Les véhicules ont des caractéristiques de conduite vraiment différente, et le tocard tank ne se conduit pas comme la Dingo Limousine, etc...

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Les modes de jeu quant à eux sont assez nombreux, puisque outre l'impératif mode multijoueurs, le jeu proposera un challenge plus qu'intéressant en solo. Vous débloquerez de nouveaux circuits et modes de jeu en gagnant des étoiles. Pour cela, un seul moyen : finir 1er de la course. Et là, bon courage ! Le jeu est bien plus difficile que ses concurrents, et si dans mon cas, cela a garanti une durée de vie bien plus grande, ça en lassera plus d'un !

Il existe en plus, deux difficultés : Débutant et Expert. Dans le mode débutant, vous jouerez tout en glisse, tandis que dans le mode expert, ils vous faudra gérer les freinages à chaque virage. L'ambiance sonore est elle aussi une réussite, puisqu'on a le droit aux doubleurs français officiels du dessin animé, ce qui contribue encore plus à s'immerger dans le cartoon.


Les Fous du volant est donc un titre incontournable sur Dreamcast, amenant à la console de Sega, un genre de jeu qui a assuré depuis de nombreuses années le succès à Nintendo. Si il est tout de même très légèrement en dessous d'un Mario Kart au niveau fun, il n'en reste pas moins un excellent jeu, peut-être trop méconnu.

Scénario :
En voyant le dessin animé d'Hanna-Barbera, on était en droit d'attendre beaucoup de ce jeu d'Infogrammes. Le jeu reprend tout simplement le thème du dessin animé, des courses folles. Le ton est d'ailleurs donné dès le générique du début. Excellent !

Graphismes :
Tout simplement magnifiques, ils collent totalement à l'ambiance du dessin animé et apportent au jeu une touche particulière. Les animations sont très cartoonesquement réussies, même si on notera parfois quelques ralentissements qui ne gênent pas vraiment le jeu.

Sons :
Fidèle à la série, la bande sonore est très réussie.

Jouabilité :
Ce jeu apporte un peu de nouveau dans un style qui avait tendance à copier Mario Kart (cf Crash Team Racing). Peut-être un peu déroutant au départ, on s'y fait, et c'est très agréable finalement.

Durée de vie :
Le mode multijoueurs apporte à lui seul une durée de vie très importante. Mais le mode solo assurera lui aussi de très nombreuses heures de jeu pour débloquer tous les circuits, gadgets et véhicules.


SUPPOS : 5/6

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RETRO-GAMING : TEST DRIVE 2 THE DUEL / SNES

Publié le par LeZone

Editeur : Distinctive Software / Ballistic / Accolade
Support : SNES
Année : 1992 pour cette version


Sorti également sur : Amiga (la plus belle des versions pour les graphismes et surtout le son), Sega Genesis, PC MS-DOS (qui bénéficie de beaucoup de disquettes d’add-on), AppleIIGS, Amstrad CPC, Macintoch, Atari ST, C64, MSX, ZX Spectrum


Il s’agit d’un jeu de voitures, presque d’un simulateur de voitures de sport et de luxe, sur route ouverte avec gestion des autres usagers et de la police.  Ancêtre de Burnout pour les crashs, de GTA3 pour la police et de Test Drive Unlimited pour les duels, ce jeu est un "must-see" que l’on souhaiterait voir réadapté sur des consoles plus modernes.


L'OBJET :

Boite classique pour Super Nintendo, carton, cartouche, notice.
Notons qu’il semble très difficile de trouver cet original en France, les seules versions que j’ai pu rencontrer sont soit en Anglais soit en Allemand. Sur consoles, la version Genesis se trouve plus facilement mais elle est moins bien que la version Super Nintendo.




LE JEU :

On est presque devant un simulateur de course ! Et c’est bien cela qui rend ce jeu très intéressant, génial à l’époque et toujours plaisant aujourd’hui.



Le but : faire la course contre un adversaire, un duel, et arriver le 1er à la prochaine station service pour y faire le plein. Le tout sans se crasher dans les autres usagers de la route, sans perdre le contrôle ou casser sa voiture de luxe et sans se faire chopper par la police et ses radars.

Les voitures sont au nombre de 3 dans la version SNES :
- Porsche 959 gris argenté : le meilleur compromis du débutant.
- Ferrari F40 rouge : la plus efficace mais la plus fragile et difficile à piloter
- Lamborghini Diablo jaune : plutôt mole, il vaut mieux la choisir comme adversaire

Important pour le gameplay : le jeu se joue en vue intérieure ! Le volant tourne, les moustiques s’écrasent et salissent le pare brise, le rétroviseur intérieur fonctionne, et l’on peut même admirer le pommeau du levier de vitesse en cuir ou alu lors des changements de rapports, les aiguilles du tableau de bord sont fonctionnelles et utiles, et il y a même un détecteur de Sarko, euh de radars.


INTERFACE, MENU

Intro sympa, digitalisation vocale, musique qui reste dans la tête.
Menu principal sobre, une route avec 3 panneaux : Options, Jeu, Hi-Scores

Options :
Choix des vitesses automatiques ou manuelles (attention en mode manuel, le moteur de la F40 à tendance à exploser si on monte trop haut dans les tours, le compte-tours à aiguille du tableau de bord est donc indispensable pour tout pilote pro qui joue en mode manuel)
Modification des contrôles manette, gestion du son en stéréo ou mono.

Hi-Scores : ne se sauvegardent pas sur SNES, donc sans intérêt.

Jeu : lancer une partie !


LANCONS UNE PARTIE

On choisit sa voiture de luxe, et son adversaire (voiture ou chrono).
On choisit le niveau à jouer, il existe 4 parties découpées en plusieurs stages. Autant commencer par le 1er niveau pour se faire la main, le jeu devenant rapidement très difficile.

C’est parti, on s’y croirait, vrombissement réaliste des moteurs, l’adversaire fait des appels de phares dans le rétro, on réponds par un coup de klaxon, on fonce, les pneus crissent, le décor défile, on évite motos, camions et autres voitures, il faut freiner dans les virages sinon c’est la sortie de route assurée, la route monte et descend masquant les véhicules qui arrivent en sens inverse, il faut souvent freiner et rester un moment derrière une file de voitures en attendant d’avoir la visibilité et de dépasser ce foutu camion…



On trouve enfin un simulateur à la fois réaliste et fun !

Nous voilà en première position, à foncer comme un dingue sur cette route parsemée d’escargots qui respectent les limitations de vitesses quand soudain, bip bip bip, notre détecteur de radar s’affole ! Il faut freiner ! Trop tard, la police est à nos trousses, si on fonce on peut leur échapper, mais si on se fait prendre, ils nous stoppent sur le bas côté, présentent leur amende et s’en vont, quelle perte de temps, on est en pleine course, autant tenter de leur échapper et se laisser griser par l’adrénaline du délit de fuite. Surtout que si l’on se fait prendre plusieurs fois sur un niveau, ou si l’on percute la voiture de police, c’est la case prison et le game over qui nous attend.

Ahhh, fin du sous niveau, la station service est proche, il faut freiner ! Si on loupe l’arrêt, c’est la perte d’un crédit ou le game over qui arrivera. On part avec 5 lives, qu’il faut gérer au mieux entre les crashs, les freinages manqués, la police, on peut en regagner si on finit un niveau rapidement et surtout sans se crasher, le jeu est très difficile.



Dernière chose, et non des moindres, le véhicule est paramétrable !
Eh oui, il faut la notice pour trouver cette option, car il faut brancher une seconde manette dans la console, puis appuyer simultanément sur L et R pour accéder au menu des réglages de la voiture. Je vous laisse le soin de jouer avec les options pour les comprendre.


GRAPHISMES : 4/6 suppos
Pas mal pour l’époque. La version Amiga est la plus jolie mais la version Super Nintendo s’en sort avec les honneurs comparée à la version Genesis. Toutefois on aurait souhaité un peu plus de couleurs et de détails dans les décors.

MUSIQUES/BRUITAGES : 4,5/6 suppos
Les bruits de moteurs et la stéréo des véhicules que l’on dépasse est bien faite (même si la version Amiga est nettement supérieure). Je ne parlerais pas des musiques, quand on pilote une F40 on écoute le moteur et pas l’autoradio.

MANIABILITE / JOUABILITE : 6/6 suppos
Un pur bonheur, on se sent vraiment au volant de ces bolides. L’arrière se dérobe, les roues avant glissent, le moteur explose, les freins sont limites ….

DUREE DE VIE : 5,5/6 suppos
La difficulté et le challenge de ce jeu lui confèrent une durée de vie importante.
On lui reprochera tout de même de ne pas pouvoir y jouer a deux (un mode link avec 2 consoles ? ça aurait été le pied total)


Proche d’une simulation tout en conservant un côté fun, ce jeu fait monter l’adrénaline et le stress de la course. L’immersion au volant de ces bolides est très bien rendue.
Ce jeu est une indispensable référence pour tous les fans de jeux de conduite automobile et les fans de voitures de sport de luxe

SUPPOS : 5/6 (Testé par Lezone)

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RETRO-GAMING : GOLDEN AXE / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : SEGA
Support : Megadrive
Année : 1989




Adaptation de la borne d'arcade System 16 de Sega, Golden Axe compte parmi les grands classiques de la MegaDrive, et pour moi, il est même le jeu qui m'a fait racheter la console !


Ax Battler, un grand barbare, Tyris Flare, une superbe amazone vêtue d'un deux pièces string en cuir, et Gilius Thunderhead, un nain à longue barbe et armé d'une hache ont décidé, tous animés d'un esprit de vengeance, d'aller éliminer le tyran Death Adder. Tous les ingrédients d'une aventure Heroic Fantasy sont là, et, oh joie, ce n'est pas un énième jeu de rôle exploitant ce type d'univers dont il s'agit là, c'est un beat them all, et un bon !



Vous incarnez donc un de ces trois personnages, et un deuxième joueur peut même prendre part au jeu. Chaque personnage a bien entendu des caractéristiques différentes. Vous pourrez donc frapper vos ennemis à coup d'épée, de pieds, leur asséner des coups à tout va (quelques beaux enchaînements sont possibles), les jeter, et aussi prendre votre élan et leur donner un bon coup d'épaule ou de pied !
Mais ce qui fait l'originalité de Golden Axe pour ce type de jeu (et surtout à cette époque !), c'est la possiblité de lancer des sorts de magie de plus en plus puissants, au fur et à mesure que vous récupérerez des fioles auprès de petits lutins (à qui vous botterez le cul pour qu'ils laissent tomber ces précieuses fioles). Vous pourrez également chevaucher trois types de dragons, augmentant ainsi votre force de frappe.

Au cours des 8 niveaux que compte le jeu, vous aurez à batailler ferme pour vous débarasser des nombreux ennemis qui vous attaquent. Régulièrement, vous aurez affaire à des boss, qu'ils soient intermédiaires ou de fin de niveau.
La durée de vie est donc assez bonne, même si le jeu peut se finir assez rapidement. En effet, Golden Axe dégage quelque chose, et on y reviendra souvent !

Ce quelque chose est peut-être dû à la réalisation du jeu. Bien qu'accusant le coup techniquement (le jeu est un des tous premiers sorti sur la 16 bits de Sega), Golden Axe reste une bonne vitrine de ce que pouvait produire la Megadrive.
Des sprites de taille impressionante (les boss surtout), des décors colorés et variés, une animation, qui, bien qu'un peu lente, est de qualité, bref, un beau jeu !

La jouabilité, si elle est loin d'être exemplaire, a le mérite de mettre rapidement le joueur dans l'ambiance, et on s'y prend à foutre des branlées aux ennemis à coup d'épée et de coups de pieds.

Mais ce que j'ai toujours retenu de Golden Axe, c'est cette magnifique musique du premier niveau. Et les autres ne sont d'ailleurs pas en reste. Epiques, elles vous entraînent dans ce monde Fantasy. Les bruitages ne sont pas en reste, et on a même droit à des voix digitalisés, de faible qualité certes.

Scénario :
Une classique histoire d'Heroic Fantasy, un roi et la princesse ont été asservis par le vilain Death Adder. Une petite troupe de héros décide de délivrer le pays terrorisé par le tyran. Dragons, jolie amazone, épées, tout y est !

Graphismes :
De qualité pour l'époque, ils semblent aujourd'hui un poil vieillot. Mais c'est ce qui fait le charme de ce genre de jeux aussi.

Sons :
Superbes, tout simplement.

Jouabilité :
C'est un peu lent tout ça, mais ça reste très jouable.

Durée de vie :
La difficulté est progressive, et les 8 niveaux ne se finissent pas si facilement, d'autant plus qu'il n'y a qu'un niveau de difficulté : arcade, et que les crédits sont limités à 3.

Je ne suis peut être pas très objectif, mais je mets une note finale de 5 suppos à ce jeu qui est l'un de mes préférés, toutes consoles confondues. A quand un Golden Axe Next Gen ?

SUPPOS : 5/6 (testé par Usebu)







Exite aussi sur : Arcade, Master System, CPC, Atari ST, PC Engine CD, PC, Amiga, C64, Zx Spectrum, Wonderswan Color, Dreamcast (compilation Sega Smash Pack), PS2 (compilation Sega Ages)

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RETRO-GAMING : METAL SLUG / NEO GEO POCKET

Publié le par Dr Floyd

Editeur : SNK
Support : Neo Geo Pocket Color
Année : 1999















Metal Slug. La "limace de metal", une série mythique pour les gamopats. Aujourd'hui déclinée sur quasiment toutes les plateformes, de Sony à Nintendo en passant par Microsoft, cette série était avant l'exclusivité de la Neo Geo de SNK (que ce soit au format AES ou MVS). Lorsque SNK a sorti sa Neo Geo de poche, il était indispensable que Metal Slug y fasse son apparition.

Quel est donc le résultat du portage d'une borne d'arcade sur une console portable à la puissance assez limitée. Et bien, c'est tout à fait étonnant !



Vous incarnez donc Marco Rossi, membre de la force spéciale des "Peregrines Falcons". Vous pourrez également débloquer le personnage de Tarma Roving par la suite.

Votre mission : elle est simple, vous devez empêcher le Colonel Bildegaarn d'arriver à ses fins de domination militaire. Pour cela, vous disposez tout au long du jeu de nombreuses armes, outre votre flingue et votre couteau : des rockets, des grenades, une mitrailleuses. Mais surtout, vous aurez pour certaines missions, un slug à votre disposition : soit le metal slug, un tank multi-fonctions hyper maniable, mais aussi le slug flyer, un avion à réaction.

Vous allez donc casser de l'ennemi au cours des 17 missions que comporte le jeu. Mais attention : vous n'aurez pas besoin de faire les 17 missions pour affronter le boss final. Tout dépendra de vos choix et vos actions pendant chaque mission. En effet, lors des missions en slug flyer, par exemple, si vous terminez la mission vous allez à la mission X, alors que si vous vous faîtes abattre, vous vous rendez à la mission Y en parachute ! Le jeu est donc très riche de ce côté là.



De plus, contrairement à ses aînés, Metal Slug : 1st mission n'est pas un jeu d'action pure et dure, il vous faudra explorer les niveaux, souvent revenir sous vos pas, en bref, un côté plateforme super agréable sur cette petite console.
Autre changement, le système de gestion de la vie : ici, vous disposez d'une barre de vie, qui croît au fur et à mesure que vous montez en grade. Si vous perdez, vous devrez utiliser un "continue", continues que vous gagnez en ramassant des pièces tout au long du jeu. Enfin, vous pourrez sauvegarder votre progression une fois mort !

Malgré tout, on retrouve tous les éléments qui font le charme de Metal Slug, de l'action à gogo, les mimiques super sympas des prisonniers ou des soldats que vous flinguez, et surtout une maniabilité hors-pair ! Et le mini joystick de la Neo Geo Pocket fait encore une fois merveille !

Petit problème, mais vraiment mineur, la Pocket ne dispose que de 2 boutons, or le jeu a besoin de trois boutons, ce qui fait que le bouton "option" est sacrifié pour sélectionner le mode de tir, vous ne pourrez donc pas faire pause pendant le jeu.

Au niveau graphisme, la Neo Geo Pocket s'en sort plutôt bien, les décors sont colorés, réussis et variés. Les sprites (certes en 2-3 couleurs) sont nombreux et le jeu ne souffre pas de ralentissements.

La musique, elle, est fidèle à la série, et les rythmes militaires sont agréables à écouter tout au long du jeu, malgré les limites de la console.

C'est donc un jeu très réussi, un "must have " pour quiconque possède la Neo Geo Pocket.

Scénario :
Il est fidèle à la série, rien de bien original, mais c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.

Graphismes :
Bien que les sprites soient limités en couleur, le tout est très sympa, grâce aux petites animations des personnages, très réussies. Si bien, qu'au bout d'un petit moment, on ne fait même plus attention à ça, et on remarque alors la richesse des décors parcourus.

Sons :
Elles sont fidèles aux précédents Metal Slug, limitées bien sûr par les possibilités de la console.

Jouabilité :
Comme tous les Metal Slug, c'est fabuleusement jouable. Il faut insister sur l'importance du mini joystick de la Neo Geo Pocket, qui est merveilleux.

Durée de vie :
En évitant la linéarité des missions Metal Slug : 1st mission vous obligera à y revenir régulièrement, même une fois le jeu fini, ne serait-ce que pour faire la totalité des stages. De plus, le jeu est tellement sympa, que c'est un véritable plaisir d'emmener Marco Rossi et ses Slugs dans votre poche.

Je mets une très bonne note de 5 suppos sur 6, car malgré des limitations techniques, le jeu est vraiment passionant. C'est un titre à posséder absolument si vous avez la Neo Geo Pocket.

SUPPOS : 5/6 (testé par Usebu)

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[RETROGAMING] CONFIDENTIAL MISSION / DREAMCAST

Publié le par Usebu

Editeur : SEGA
Support : Dreamcast
Année : 2001




J'ai enfin mon Gun Dreamcast entre les mains. Maintenant reste à choisir le jeu qui aura l'honneur d'étrenner ce joli Gun  ! Après avoir parcouru le forum de Gamopat à la recherche d'avis sur ce type de jeu, mon choix s'est arrêté sur deux titres : Confidential Mission et House of the Dead 2. C'est donc Confidential Mission que je teste aujourd'hui, l'autre test viendra un peu plus tard, le temps que mon Gun refroidisse.

Dans Confidential Mission, vous êtes un agent secret de la CMF (Confidential Mission Force, on pouvait difficilement trouver plus tarte comme nom d'agence !). Vous incarnez donc l'un des deux agents du CMF :

- Howard Gibson (le clône de James Bond).
- Jean Clifford (le clône féminin de James Bond).

Votre mission : empêcher un groupe de terroriste ayant pris le contrôle d'un satellite espion de mettre son plan à exécution (plan que vous ne connaissez pas encore et qui vous sera dévoilé à la fin du jeu ).

Les missions sont au nombre de trois (oui, vous avez bien lu !!!). A chacune de ses missions correspond un boss de fin de niveau...  à battre évidemment !

Dans la première mission, vous vous retrouvez dans un musée à courir après son faux directeur qui contrôle un véritable arsenal !



Dans la seconde mission, vous vous retrouvez sur un train et devez affronter le Général et son tank en repoussant des hordes de motoneige et même un hélicoptère de combat !

Dans la troisième et dernière mission, vous affrontez le véritable cerveau du groupe terroriste dans sa base secrète !



Au cours de chacune des missions, vous n'aurez de répits qu'au cours des cinématiques qui vous permettent de reposer votre bras tendu vers votre télévision, cinématiques qui permettent d'ajouter à la compréhension des missions et contribuent à la bonne ambiance générale du jeu.

Maintenant, le jeu en lui-même ! Et bien, ça vient de touts les côtés, il vous faudra shooter à tout bout de champ. J'émets cependant deux reproches : un seul coup suffit à liquider votre adversaire (mis à part les boss de fin de niveau), et les adversaires apparaissent toujours aux mêmes moments et endroits (si jamais vous devez recommencer la mission par exemple), même si pour ce deuxième défaut, un mode "another world" est prévu lorsque vous finissez le jeu et qui place alors les ennemis à de nouveaux endroits.

Sinon, le jeu est vraiment très agréable et prenant et le Gun répond très bien. Les ennemis, bien que parfois assez mal modélisés, sont assez diversifiés. Les décors quant à eux collent tout à fait à l'ambiance "espion" du jeu.

Evidemment, c'est en mode deux joueurs que le jeu prendra réellement toute sa dimension et vous fera alors oublier que les trois mission se terminent en moins de trois quart d'heures (cinématiques comprises).

Un bon jeu donc, avec hélas une durée de vie trop courte, inhérente à ce genre de jeux, mais qui vous fera passer de bons moments entre potes.

Scénario :
Classique et en même temps efficace. Qu'il est bon de se prendre pour un agent secret et de flinguer à tout va !

Graphismes :
Même si je pense que la Dreamcast peut mieux faire, on ne lui en voudra pas trop. Pour cette conversion de la borne d'arcade Naomi du même nom, ça bouge de partout et c'est bien beau !

Sons :
C'est également de qualité sans être transcendant : principalement des coups de feu et des râles d'ennemis qui meurent !

Jouabilité :
A part viser et tirer, vous n'avez rien à faire d'autre ! Mais ça le fait bien ! Le jeu est bien sûr conçu pour le gun mais reste jouable à la souris et au pad (mais je trouve que le jeu perd alors son intérêt).

Durée de vie :
Hélas, elle est bien trop courte puisque vous n'aurez besoin que de trois quart d'heure pour venir à bout du jeu. Seul, donc, on y joue une fois et on y revient éventuellement de temps en temps dessus. Par contre, à plusieurs, le jeu gagne vraiment en durée de vie.

Note finale :
Les jeux au Gun sur Dreamcast sont hélas trop rares et celui-ci, bien que court, est de qualité. Je lui mets donc 4 suppos.

SUPPOS : 4/6 (testé par Usebu)







L'AVIS DU DOC 5.5/6
Confidential Mission est un jeu representatif du label 'Dreamcast' : simple, efficace, beau et fluide, un véritable jeu d'arcade ! Même si le jeu est certes très court, il offre une replayabilité énorme si vous aimez le scoring et si vous n'utilisez pas les 'continues". Le gun n'est pas indispensable même si conseillé, même au pad on prend grand plaisir. Un jeu parfait, cultissime, indispensable dans toute logithèque de Gamopat. Le meilleur jeu de gun sur console 128 bits.

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RETRO-GAMING : MARVEL VS CAPCOM 2 / DREAMCAST

Publié le par Usebu

Editeur : Virgin Interactive
Développeur : Capcom
Support : Dreamcast
(existe sur PS2, Xbox)
Année : 2000


Marvel Vs Capcom 2 : l'ultime jeu de baston 2D ?


C'est la question que je me suis posé en abordant ce jeu. Conversion à l'identique de la borne d'arcade (c'est facile quand cette borne d'arcade s'appelle SEGA Naomi), ce jeu impressionne tout d'abord par le nombre de personnages proposés. En effet, si au début du jeu on dispose déjà du nombre plus que respectable de 24 combattants, ce ne sont pas moins de 32 combattants supplémentaires que vous pouvez débloquer au fur et à mesure du jeu. Cela augure donc de nombreuses heures de jeu avant de disposer de tous les personnages.



Des duels extraordinaires !

Et quels personnages justement ! Avec ces deux prestigieuses licences, le jeu propose des duels extraordinaires, ceux-là même dont on a toujours rêvé : Spiderman contre Hulk, Ryu contre Captain America, Chun-li contre Storm... Il y en a vraiment pour tous les goûts ! Quel bonheur de retrouver dans un jeu de baston des personnages comme Jill de Resident Evil, Strider Hiryu, Megaman, ou encore Venom !!!

Comme pour compenser ce nombre impressionnant de combattants, le nombre de mode de jeu se résume au strict minimum : Arcade, Versus, Entraînement. La seule nouveauté intéressante, c'est la rubrique SHOP. C'est en effet, dans cette boutique du super héros que vous pourrez débloquer au fur et à mesure vos combattants. Chacun vaut un certain nombre de points (à noter que ce nombre de points varie à chaque fois). Et comment obtenir des points ? En combattant tout simplement ! Et là, le jeu gagne encore en richesse, car nul besoin de finir le jeu 13 fois en mode extra-hard ou en battant le dernier boss en faisant perfect pour pouvoir débloquer vos persos préférés ! Vous engrangez des points à chaque combat effectué, en fonction de vos prestations, et ce dans les deux modes : Arcade et Versus. Et oui, vous pouvez débloquer pas mal de personnages rien qu'en jouant un après-midi avec un pote !



Des équipes de 3

A l'écran de sélection des joueurs... ouah !!! Qui vais-je choisir ? Heureusement, vous avez le temps pour composer votre équipe : et oui, on joue par équipe de 3, et chaque combattant peut combattre, et n'est pas seulement là pour assister le combattant principale. Alors, équipe 100 % Capcom ou Marvel, équipe mixte, équipe féminine, c'est à vous de choisir !

Fight !

Les combats maintenant ! Et là, c'est encore une grande claque ! Les coups spéciaux partent très vite, les combos s'enchaînent, et que dire des hyper combos ! Le jeu est ultrafun à jouer, seul ou à 2. On ne se prend pas la tête à faire flèche haute, flèche basse, en appuyant sur coup de poing puis deux fois sur pied pour terminer par flèche gauche  Certes les plus aguerris des joueurs trouveront les coups spéciaux trop faciles à passer (il m'arrive parfois de les passer sans vraiment le vouloir d'ailleurs...), mais c'est un parti-pris efficace. Le jeu est donc très jouable, et c'est bien là l'essentiel !

Le jeu n'est pour autant pas plus facile qu'un autre jeu de baston. Les combats sont longs et il vous faudra batailler ferme pour aller défier le dernier boss : Abyss, qui change de forme au cours des trois combats que vous allez lui livrer. La dernière forme est d'ailleurs plus grande que l'écran !


Scénario :
Pas de monde à sauver pour ces héros. On est juste là pour combattre !

Graphismes :
C'est très beau, ça bouge très vite. Cependant certains personnages pixelisent beaucoup, mais on en voudra pas à la Dreamcast, qui donne le meilleur d'elle même. Je suis cependant étonné par le contraste entre des décors magnifiques et des annonces "Fight" ou "Continue" qui ont l'air d'avoir été faite sur Wordart...

Sons :

Les combattants s'en donnent à coeur joie et chaque personnage à ses phrases fétiches. Les bruitages sont donc très réussis. Pour ce qui est des musiques, certains aimeront beaucoup, moi personnellement je trouve qu'elle desservent le jeu. Cette espèce de pop ne colle pas du tout à l'ambiance du jeu et des stages... Ahhhh, il aurait fallu réembaucher le musicien de Street Fighter 2 !

Jouabilité :
Le jeu est extrêmement accessible et tout le monde y trouvera son compte. Les novices passeront rapidement les coups spéciaux, et les plus aguerris priviligieront une certaine stratégie de jeu avec les combos.

Durée de vie :
Avant que vous n'ayez débloqué tous les personnages, de l'eau aura coulé sous les ponts. Et si par hasard vous vous lassiez du jeu avant... rien ne vous empêche d'y revenir un peu plus tard, lors d'une soirée entre potes. Ce jeu fera un effet boeuf !


Je mets 5 suppos sur 6 à ce hit de Capcom. Un très bon jeu de baston, qui vous fera passer d'excellents moments, seul ou à plusieurs. Le seul regret (mais peut-être que Mr Capcom a déjà pensé à le faire) : pourquoi ne pas intégrer les personnages Snk à ce genre de jeu, pour en faire en effet le jeu de combat ultime : un Marvel vs Capcom vs SNK !

SUPPOS : 5/6 (Testé par Usebu)


L'AVIS DU DOC 5/6
Un jeu culte de la génération 128 bits. Certes c'est un gros bordel à l'écran mais c'est très amusant. On regrettera seulement l'absence d'un mode supplémentaire épuré (1 contre 1, pas d'interventions d'autres personnages...) pour permettre un gameplay plus précis. A noter que les versions PS2 et Xbox sont 100% identiques à la version Dreamcast mais également difficiles à trouver en occasion (autour de 60€ en 2007 !). En  voyant ce jeu de baston (fludide, beau, avec un vrai mode "high score" sans continu) on se demande si les jeux de baston n'ont pas regressé en 7 ans !!! UN JEU COLLECTOR !








RETROUVEZ LES JEUX VIDEO 'MARVEL' EN IMPORT SUR JAPAN RETROGAMES

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RETRO-GAMING : RIVERIA / GBA

Publié le par Yoga

Editeur : Bandai (jp) et Atlus (usa)
Développeur: Sting
Support : GBA (jp et usa) et PSP (jp) mais initialement sur wonderswan color (jp)
Année : 2004 (jp), 2005 (usa)



Le prélude à une nouvelle guerre entre les dieux et les démons se profile, mille ans après la première. Prise entre deux feux, qu'adviendra-t-il de l'ancienne terre des démons, Riviera ?

Vous incarnez Ein, un ange aux services des dieux. Ces derniers, afin d'éviter une nouvelle guerre, ont choisi la réponse suivante: activer la "Retribution", un pouvoir caché permettant la destruction des démons. Cependant, cela implique aussi l'annihilation de Riviera et de ses habitants actuels...

Divers évènements vont amener Ein à trouver une alternative paisible au choix des dieux; sur la terre de Riviera, il va rencontrer différentes personnes (toutes féminines) qui l'obligeront à désobéir aux dieux.



Déroulement

On alterne entre deux phases, grosso modo. Les phases de déplacements où deux options sont possible: aller dans une autre zone et regarder. Lorsque vous regardez, un objet, un mur, etc. vous pouvez trouver des bonus ou une autre voie par exemple.

Parmis les autres phases, on compte les combats, au tour par tour. Il y a plusieurs éléments de stratégies à prendre en compte: seulement 3 personnages peuvent participer au combat, les armes et objets ont une durée de vie limitée (comme dans Fire Emblem), les overdrive de différents niveaux, etc.

Il y aussi les petites phases d'action, dans lesquelles il faut appuyer sur un bouton au bon moment, effectuer une séquence, etc. Et bien-sûr, des cutes scenes ne manquent pas à l'appel.

Sans oublier un détail important: tout au long du jeu, il semble important de devoir rester ami avec les autres personnages. Cela se fait via les différentes questions posées lors des dialogues.




GRAPHISMES :
Character design
Très typé manga, je le trouve excellent, simple mais efficace. Les ennemis sont très bien, leurs overdrives aussi.
Décors
Ils sont colorés à souhait et d'un niveau de détails impressionnant pour de la GBA. Vraiment très agréables quoique parfois trop répétitifs.
Animations
Parfois quelques animations abusives: le personnage se téléporte d'un endroit à l'autre de l'écran. Cela dit, ce n'est rien de grave et ça ne nuit aucunement à l'intérêt du jeu. Les animations des combats sont soignées, en revanche.

SONS :
Musiques
Très variées et mélodieuses pour de la GBA.
Bruitages
En grand nombre, ils sont appropriés aux situations.
Voix
Un point vraiment important: je n'ai jamais rien vu de pareil sur GBA. Il y a beaucoup de voix et de phrases différentes. Quel plaisir d'entendre les héros crier le nom de leurs attaques spéciales lorsqu'ils la portent ! "Disaresta !!", "Cadenza !" et bien d'autres.

Ambiance
Une ambiance captivante et agréable.

Maniabilité
Extrêment aisée. On ne dirige pas en détails son personnage; on choisi où aller et il y va tout seul. On choisit où regarder, et il regarde l'endroit demandé. Les phases tranquilles n'ont pas besoin d'une maniabilités particulière, cela dit. Les phases d'action généralement simples.
Bref, pas de défaut de maniabilité.

Interface
Que ce soit en déplacement ou en combats, l'interface est claire et explicite.

Durée
J'en suis pour l'instant à près de 15h de jeu et je pense qu'il en réserve encore beaucoup d'autres.

SCENARIO :
Trame générale
Le scénario est habilement révélé, petit à petit. Diverses questions demeurent sur l'origine de certains personnages et sur les véritables raisons de la guerre passée jusqu'à un stade avancé du jeu (il parait mais je n'en suis pas encore là).
Dialogues
Parfois un peu neuneu. Néanmoins, ils sont globalement excellents. Le joueur doit souvent répondre à une question en choisissant parmis plusieurs possibilités. Je regrette toutefois que les conséquences soient parfois absurdes. J'ai été bien des fois tenté de reprendre la sauvegarde pour explorer les diverses conséquences des différentes réponses. Un peu agaçant il faut l'avouer.

POINTS FORTS :
-Vraiment beau et agréable aux oreilles
-L'ambiance
-Une quête envoûtante

POINTS FAIBLES :
-Des décors parfois trop répétitifs
-Les bonus/malus lorsqu'on fait un choix stupide/justifié. Par exemple, "Mettre sa main dans la flamme" est une action dangereuse, pourtant un bonus de caractéristiques est offert si on le fait.
-(Difficile à dénicher !)


Ne vous fiez pas trop aux apparences : il a peut-être l'air d'un simple manga nippon pour ado mais, en réalité, c'est un must have sur GBA pour quiconque apprécie un tant soit peu les rpg. Très dommage qu'il ne soit jamais sorti sur le sol Européen.

SUPPOS : 6/6 (testé par Yoga)


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RETRO-GAMING : TRIVIAL PURSUIT / MASTER SYSTEM

Publié le par CymRu

Editeur : SEGA from DOMARK
Support : Cartouche Sega Master System
Année : 1992



Tout le monde connait le célébre jeu de société Trivial Pursuit !
C'est tout naturellement qu'il va finir car apparaitre sur console de jeu.


Et il n'ya rien à redire, tout l'univers du jeu de société est retranscrit sur Master System. On peut même y jouer jusque 6 avec une seule manette ! A noter, que, malheureusement, il ne sera pas possible de jouer contre l'ordinateur, le trivial pursuit étant un jeu multijoueurs à la base, et difficile de demander à l'IA de répondre aux questions !


 
Vous pouvez donc jouer à 6, en choisissant chaque nom de joueur et la couleur de votre choix . Des options sont mises à votre disposition :
- Le temps de réponse pour les questions qui vous seront posées, entre 5 secondes et 9 minutes, vous pourrez également le supprimer.
- Le "couac", si vous voulez que le petit personnage qui vous posera les questions
émette un son ou pas. A noter qu'il est préférable de retirer ce bruitage agaçant !
- La musique, avec ou sans.
- La rubrique performance qui réunira les pourcentages de bonnes réponses
lors de votre partie.

Trivial pursuit est tout ce qu'il y a de plus simple, comme lors d'une partie réelle : Un pion, qui vous représente, un dé que vous lancerez à chaque tour
et ce petit bonhomme en forme d'oiseau vert, qui se déplacera sur la droite pour aller dans son bureau, dans son salon ou bien dans une pièce où vous verrez des diapositives pour vous poser des questions très variées : questions simples, à choix multiples, en musique ou en photo ! Que du bonheur !



Le principe des questions est simple:
Le petit bonhomme vous pose la question, vous essayez d'y répondre sans découvrir la réponse, ensuite vous vérifiez la réponse lorsque vous lui demanderez ou lorsque le temps sera écoulé, à vous ensuite de dire, sans tricher, si vous avez su répondre ou pas.

Un jeu qui ne semble pas intéressant à première vue, mais qui se révèle être super bien pensé et réalisé. De plus, il est possible de jouer dans 4 langues differentes !


Graphisme :  Propres et largement suffisants.

Son : Une musique entraînante pour les options, des questions musicales superbement retranscrites.

Jouabilité : simple, avec la possibilité de jouer jusque 6 avec une seule manette.

Duré de vie : plus de 2000 questions, 350 environs pour chaque catégorie.
Malheureusement les même questions ressortent parfois plusieurs fois, mais jamais dans la même partie. Ouf...

Conclusion : Le célèbre jeu de société est ici merveilleusement adapté sur Master System, simple et efficace. Seul bémol : les questions qui reviennent trop vite...

SUPPOS : 5/6 (testé par CymRu)

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RETRO-GAMING : SUNSET RIDERS / MEGADRIVE

Publié le par Usebu

Editeur : Konami
Support : Cartouche Megadrive PAL
Année : 1992




Un jeu d'action se déroulant au Far West, sur Megadrive, signé Konami ? Il fallait que je l'essaye ! J'avais déjà joué à ce jeu sur arcade, et j'en avais gardé un bon souvenir, donc quand j'ai vu Sunset Riders (complet de surcroît) dans mon magasin cash, j'ai sauté dessus.

Après l'avoir un peu nettoyée, j'insère la cartouche, et là, on est tout de suite dans l'ambiance... Clint Eastwood, Sergio Leone et autre Terence Hill ne sont pas loin. Tous les clichés du western Spaghetti sont réunis : les vilains cowboys bien sales, les mexicains moustachus au gros ventre et portant un sombrero, les trains, les indiens, le désert d'Arizona... tout y est !

Le jeu commence... et là... stupéfaction... que s'est-il passé ? Où est la version arcade que j'ai connue ? Je ne m'attendais pas à une conversion à 100 % identique mais tout de même. Les graphismes manquent un peu de couleurs, mais surtout il manque le mode 4 joueurs. Bon, passons... le jeu peut tout de même se jouer à deux, et ça reste fun.

Vous avez le choix entre deux chasseurs de têtes aux caractéristiques distinctes :
- Billy : le cow-boy au gun plus rapide que Lucky-Luke,
- Cormano : Le mexicain au poncho à la force de frappe plus lourde que Schwary dans Commando.

Une fois choisi votre chasseur de tête, c'est parti ! Chaque stage est découpé en deux sous-niveaux : dans le premier, vous devez délivrer une jeune demoiselle en détresse, dans le second vous affrontez le boss de fin de niveau pour lequel vous est promis une forte récompense (Wanted DEAD or ALIVE).

Le 1er stage se déroule dans la bourgade de Reechforem Gulch. Simon Greedwell s'y est installé et fait maintenant trembler la ville entière avec ses sbires. A vous de l'en déloger. Vous avancez donc dans la ville à grand coup de gun (voire de double gun). Au passage, vous pouvez rentrer dans les saloons, une gentille fille de joie vous y donnera un bonus. Les décors sont bien sympa, l'action est omniprésente et vous aurez souvent du mal à éviter une balle perdue. Les méchants cow-boys sont nombreux mais ne vous poseront pas trop de problème pour aller éliminer le premier boss. Attention également aux soudaines charges de bétails !



Le 2ème stage se déroule sur la ligne de train Chatahoochie. Le métèque Paco Loco a piraté le train et compte s'emparer de l'or qu'il contient. Vous partez donc de la queue du train et avancez de wagon en wagon en éliminant toujours les sbires du boss. Les décors sont une nouvelle fois sympas. Attention cette fois-ci aux panneaux de signalisation ferroviaire que vous risquez de vous prendre en pleine poire !

Le 3ème stage se déroule à T.P. City (ouah... quel jeu de mot !), un village indien perché dans les collines. Le chef de ce village, le chef Scalpem (encore un superbe jeu de mot !) a déterré la hache de guerre contre les visages pâles. Ce sont donc des légions d'indiens armés d'arcs et de tomahawks qui vont essayer de vous empêcher de l'affronter.



Le 4ème stage se déroule à Powder Keg Pines ainsi qu'au Manoir Rose. Après avoir traversé une forêt, vous arrivez à la superbe propriété du mégalomane Sir Richard Rose qu'il vous faudra abattre.

Le 5ème stage..... et ben non ! Pas de cinquième stage, vous en finissez là, avec un simple générique de fin !

De huit stages et 4 joueurs dans la version arcade, on est passé à 4 stages et 2 joueurs pour la version megadrive. Et du coup, malheureusement, la note du jeu elle aussi va être divisée par 2 ! En effet, malgré ses qualités, le jeu a un intérêt limité du fait qu'il se finit en 1 heure maximum ! Le seul truc qui vous fera éventuellement y revenir, c'est le mode 2 joueurs, peut-être la course aux points, ou encore le mode versus, dans lequel vous affrontez un ami sur un tableau (ah ! les duels à l'ancienne !).

Scénario :
Vous êtes le gentil cow-boy chasseur de têtes et vous affrontez tout plein de méchants cow-boys et indiens. La seule chose originale, c'est justement que ça se déroule dans une ambiance western !

Graphismes :
Encore une fois, c'est moins coloré que la version arcade, mais ça reste sympa, les décors sont dans l'ensemble réussis, et le jeu ne souffre pas de bugs ou ralentissement. Petit détail rigolo : Les pauses que prennent les héros quand ils ont battus un boss (Billy fait penser à Michael Jackson !). Les sprites sont suffisament gros, on pourra juste regretter le manque de variétés des méchants (3 cow-boys, 2 indiens... c'est lassant !).

Sons :
Des musiques très western et assez réussies, des bruitages pas au top par contre ! Les guns font des bruits de laser par exemple. Le son est à l'image du jeu dans son ensemble : peut mieux faire !

Jouabilité :
Heureusement, tout ça est très jouable. Les 2 chasseurs de têtes répondent bien, les tirs adverses vont à la bonne vitesse pour pouvoir être évités. LE bon point du jeu.

Durée de vie :
Hélas, Sunset Riders ne vous résistera pas longtemps. Le seul challenge sera de finir le jeu en mode Hard, sans utiliser un crédit, sans prendre de double gun. Sinon, le jeu se finit beaucoup trop facilement.

Conclusion :
Le jeu est agréable à jouer, malheureusement, il est plombé par sa trop faible durée de vie. Il trouvera malgré tout sa place dans votre ludothèque, ne serait-ce que pour se faire une petite partie à deux. Un jeu prenant mais vraiment trop trop court.

SUPPOS : 3/6 (Testé par Usebu)

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