GTA IV : 2 HEURES DE JEU

J'insère fébrilement le produit culturel du siècle dans ma Playstation 3 qui me demande alors de patienter le temps de l'installation du jeu, je commence à avoir l'habitude avec cette console... J'en profite pour manger une boite, boire une bière et faire caca. Merde çà commence, vite retour devant l'écran !
Après une petite intro sympa mais très classique pour un GTA où Niko débarque à New... heu à Liberty City sans un sou dans l'appart pourri de son cousin, je me lance à la découverte de la ville à pieds... Et c'est aussitôt l'émerveillement !
Des graphismes somptueux, un niveau de détail impressionnant, des décors à perte de vue, des rues qui grouillent de vie, des animations fabuleuses, un framerate tout à fait correct (largement supérieur à ce qu'on faisait sur PS2 et Xbox), et quasiment pas de ralentissements ! C'est la claque. Je suis dans la matrice ! Pour la première fois dans l'histoire du jeu vidéo vous avons vraiment l'impression d'évoluer dans un monde virtuel.
Je cherche des points négatifs mais j'ai beaucoup de mal : l'ambiance sonore est fabuleuse, rentrer dans un bâtiment se fait sans la moindre pose (çà fait tout drôle !), les passants dans les rues semblent vivants : ils sont tous différents, vivent leur vie, et offrent une IA assez développée. L'architecture de la ville est très complexe et sans concession. On peut juste peut-être craindre qu'à terme on se sente un peu à l'étroit dans la ville (souvenirs de la campagne dans San Andreas !).
Tradition oblige, je vole une voiture et choisit une station de radio bien rock ! On s'aperçoit tout de suite que Rockstar a retravaillé le pilotage ! C'est enfin assez réaliste et jouable, les voitures ont enfin un "poids" ! La circulation est assez dense, et il ne faut plus faire n'importe quoi comme avant. La maniabilité au Dualshock est très correcte. Je m'arrête assez souvent, descend de la voiture pour admirer le paysage : la mer, le coucher de soleil, les buildings au loin (pas encore accessibles, comme dans tout GTA il faudra avancer dans le jeu pour debloquer toute la ville).
Je m'attaque alors aux premières missions, assez basiques au départ pour se familiariser avec le jeu. Une partie de bowling pour draguer, une baston sur un terrain de basket (gameplay excellent) et une course poursuite géniale en voiture dans des ruelles étroites, on s'y croirait vraiment. Fini le gameplay brouillon de GTA 3 qui était vraiment le défaut principal du jeu.
Assez d'émotions pour ce soir, je gare ma voiture fumante, je rentre à l'appartement pourri du cousin, j'allume la télé et regarde un dessin animé (le détail qui tue !), et me demande comment Rockstar a pu faire tenir tout çà sur un DVD de Xbox 360 (même si j'y joue sur PS3) quand on pense à tous les détails, tous les dialogues et toutes les musiques ! Incroyable. Je suis fatigué, clic, j'éteins la télé, je me couche, la partie est sauvegardée. Demain je drague les gonzesses et me procure des armes !
Une chose est sûre : je n'avais pas connu de telles émotions vidéoludiques depuis Resident Evil 4 sur Gamecube. Oubliez San Andreas, oubliez Saint Row, oubliez Crackdown : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs voici le premier jeu next-gen, il était temps.