SEGA AU FOND DU TROU
SEGA, où la lente descente aux enfers d'un ancien géant du jeu vidéo qui est aujourd'hui complétement déboussolé. On apprend que 400 emplois vont être supprimés après avoir enregistré 26 milliards de Yen de pertes en 2007, soit plus de 160 millions d'Euros, ah oui quand même.
Une situation peu étonnante, Gamopat dénonce depuis deux ans la qualité médiocre des jeux produits par Sega. Tout fini par se payer un jour : en produisant des bouses on ne peut espérer survivre, même quand on s'appelle Sega.
Après des soporifiques Virtua Tennis 3 (copier-coller du 2), des suites ridicules de Sonic (mascotte complétement has-been) et un catastrophique Sega Rally, il ne pouvait en être autrement. Ce n'est pas le très moyen The Club qui va arranger les choses ! Et ce n'est pas non plus le planning prévisionnel des sorties qui va nous rassurer quand on y voit des Hulk, des Iron Man et des Sonic Riders...
Après les restrictions sur les salaires, les fermetures de salles d'arcade, ces licenciements annoncent un mort quasi certaine de l'éditeur japonais qui ne peut plus espérer qu'une seule chose : être avalé par un gros poisson (Microsoft ?).