RETRO-GAMING : SKIES OF ARCADIA / DREAMCAST

Publié le par Jayetbobfr

Editeur : SEGA
Développeur : OverWorks
Support : Dreamcast
Année : 2000, 2001
Existe aussi sur : GameCube sorti en 2003 (pour la version Legends)





L’HISTOIRE :

L’histoire se situe à Arcadia, un monde où les continents flottent dans le ciel suite à une catastrophe planétaire. La surface toxique de la planète a contraint ses habitants à vivre dans le ciel sur ces bouts de terres flottants et à sillonner le ciel à bord de navires volants tout cela grâce aux pierres de lune jadis causes de la catastrophe.

C’est dans cet univers que vous incarnez Vyse, un pirate des airs. Son périple commence quand lui et ses collèges prennent d’assaut un navire de guerre de Valua (le grand empire maléfique du jeu). Ces pirates plus des Robin des bois que vils forbans sans honneur sauve une mystérieuse jeune fille du nom de Fina, prisonnière dans ce navire. A partir de là, les choses se précipitent et l’empire valuan recherchant la jeune fille à tout prix, prend d’assaut votre base, Fina et vos compagnons sont fait prisonniers et les soldats de l’empire laissent votre foyer à moitié détruit. Pour Vyse, il n’y a plus 36 solutions, accompagné de sa fidèle amie Aika, il décide de partir au cœur de l’empire afin de les sauver.



Ainsi commence cette aventure faite d’exploration, de découvertes et de batailles. Le scénario est somme toute classique. D’un coté, nous avons des héros assez archétypaux, Vyse toujours optimiste, généreux et confiant, son amie Aika, une fille de caractère et la gentille Fina, douce et pure jeune fille. De l’autre, des méchants aux gros rires sarcastiques avec l’égocentrique Teodora, impératrice de Valua et surtout l’ambitieux Général Galcian. Mais force est de constater que même si l’histoire ne surprend guère, elle demeure tout de même passionnante avec ses nombreux rebondissements, les personnages restent très attachant de part leurs caractères et manient souvent un sens du second degré salutaire. On est ici à cent lieux des crises existentielles pseudo freudienne de personnages de certains RPG japonais dont je tairais le nom par pudeur.



LA RÉALISATION :

Le travail de l’équipe OverWorks est exemplaire, les décors sont très diversifiés et travaillés aux moindres détails, le monde d’Arcadia possède de nombreuses îles regroupées en 6 grands continents. Les navires sont beaux et chacun a sa personnalité, se déplacer dans l’univers d’Arcadia est agréable et permet d’admirer chaque île sous tous les angles.
Mais c’est surtout le travail apporté à la modélisation des personnages qui est à retenir : le design et les animations les rendent très expressifs donc vivants et donc très attachants. Les choix au niveau des couleurs et des textures sont de bons goûts, n’en déplaisent à d’autres jeux…

Les combats sont très agréables à voir et les effets de lumière pour les magies et les coups spéciaux ne manquent pas de pêche.

Quant à la bande son, elle n’a rien d’exceptionnelle mais elle est très dépaysante et contribue parfaitement à l’ambiance de chaque continent d’Arcadia. A noter que les personnages n’ont pas de voix quasiment, cela se réduit à un « YES » ou un « OKAY » de temps en temps. Mais il ne faut pas oublier le gros rire satanique des méchants, hilarants à souhait donc géniaux.



LE GAMEPLAY :

Nous arrivons ici au cœur du jeu, il faut distinguer ici deux types de batailles :

- Les combats aléatoires normaux :
Ceux-ci se font au tour par tour des plus classiques, on doit rentrer les ordres pour chaque personnage (4 au max) pour le tour à venir et chacun exécute son attaque ou son sort selon sa vitesse.
La principale innovation du jeu au niveau des combats sont les ES (ou points d’esprit). Ces ES sont des points qui vous sont attribués à chaque tour selon les personnages et leur niveau. Ils sont indispensables pour exécuter des sorts et les coups spéciaux, leur gestion est primordiale surtout que les ES sont mis en commun pour tout le groupe, donnant au combat un aspect stratégique.
Chaque personnage se distingue par des statistiques différentes et surtout par leurs coups spéciaux (des coups destructeurs pour Vyse et des sorts de défense pour Fina par exemple).
Les sorts sont divisés en 6 éléments et on fait progresser les magies d’un élément selon celui de l’arme. Détail appréciable : on peut changer l’élément de l’arme en plein combat.

- Les batailles navales :
Pendant le jeu vous serez amené à livrer des batailles aériennes contre des navires ennemis ou des monstres gigantesques. Leur déroulement se fera comme un combat classique mais avec un aspect tactique renforcé. En effet, à chaque tour, vous avez une indication des coups ennemis à venir et c’est à vous de bien choisir vos ordres avant de lancer le tour selon les capacités de votre navire et celles de l’adversaire sous peine de très mauvaises surprises.


Beaucoup seront rebutés par le tour par tour que certains pourront trouver dépassé, de surcroit le déroulement des combats est assez lent et les combats aléatoires arrivent très (trop) fréquemment.

Dans la deuxième partie du jeu, une dimension de gestion apparait, vous serez amené à posséder votre propre navire et vous créerez votre propre base. Vous devrez ainsi recruter des membres d’équipages qui renforceront les capacités de votre navire et vous devrez investir dans votre base pour la pourvoir d’installations utiles (la moitié de votre argent y passe si ce n’est plus, soyez avertis !)


DUR
ÉE DE VIE :

Comme tous bons RPG qui se respectent Skies of Arcadia vous tiendra en halène pendant longtemps. Hormis la quête principale, de nombreuses quêtes annexes vous sont proposées. Une dimension exploration s’ajoute à tout cela. En effet, dans chaque ville vous trouverez une Guilde qui cherche et répertorie tous les lieux inexplorés ou oubliés. À vous de les trouver en explorant consciencieusement la carte à bord de votre navire et ainsi vendre vos découvertes à bon prix à la Guilde. Attention, beaucoup de lieux sont difficile à trouver (renseignements vagues, lieux à trouver en mouvement !) et le Christophe Colomb qui sommeille en vous sera essentiel pour tous les découvrir.
Sinon comme moi vous pouvez passer votre temps à améliorer votre base et à le peaufiner dans les moindres détails.


EN CONCLUSION :

Skies of Arcadia est un jeu incroyable qui a ruiné de nombreuses heures de ma vie, son univers est un réel enchantement et on s’y attache très rapidement.

Notes pour la version GameCube :
Le jeu est exactement le même graphiquement que sur Dreamcast, ce qui est un peu léger pour la console. Toutefois, les add ons de cette version ne sont pas négligeables :
- Découvertes supplémentaires à chercher
- La quète des poissons lunes et les combats face à Piastol qui éclaire des points obscures du scénario (appréciable !)
- De nouveau pirates mis à prix par la Guilde. Les affronter représente un sacré challenge (les imposteurs, ils m’en ont donné du mal ces trois là !)
Tous ces ajouts ainsi qu’un prix de vente préférentielle à sa sortie (50€) font que cette version conserve la même note que la version Dreamcast.


SUPPOS : 5,5/6 (testé par Jayetbobfr)

Publié dans RETROGAMING

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Commenter cet article

T
Le rpg qui m'a fais decouvrire et aimer le RPG jap. ds mon top 10 de mes meilleurs jeux.
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S
un exellent jeu, le meilleur RPG de la dreamcast ... Incontournable!!
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W
et dire que jai pas pu le finir a cause d'un des disque rayer :'(
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S
La Dream est morte avec les meilleurs jeux, merci le lecteur DVD PS2...
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N
Quel jeu mes amis, quel jeu.Un de mes plus grands coups de coeur (avec Metroid Prime, Resident Evil 4)....    une petite merveille, du grand Sega, à l'époque de la Dreamcast, même si j'ai la version game cube!A placer à côté des plus grands rpg de l'histoire:love:
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