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RETROGAMING : DYNAMITE DUX / SEGA MASTER SYSTEM

Publié le par Elodiebo

Editeur : Sega
Support : Sega Master System
Année : 1989
Existe également en Arcade, sur Amstrad CPC, C64, Spectrum, Atari ST, Amiga



Voici un Beat'em all produit par Sega beaucoup moins célèbre que Golden Axe ou Streets of Rage, mais quand même plutôt sympa. Comme toujours il faudra aller délivrer une fille sauf que là vous êtes transformé en... canard. Mais non vous n'êtes pas ridicule... quoi que.

Testé par Elodiebo pour Gamopat-TV :


SUPPOS : 4/6

Publié dans RETROGAMING

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RETROGAMING : RETURN FIRE / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Support : 3DO
Année : 1994
Dévelopeur : Silent Software
Editeur : Time Warner Interactive
Nb joueurs : 2
Sorti également sur Playstation et PC.



Vous êtes fan de jeux à deux au concept simple et addictif ? Les jeux multi pour enfants où l'on conduit des caisses à savon vous endorment ? Vous êtes un militaire refoulé et vous adorez écraser et humilier votre adversaire au moyen d'armes bruyantes ? Silent software va réaliser votre rêve avec RETURN FIRE où un seul mot d'ordre règne: Détruire ! Détruire ! Détruire !



SCENARIO

Pour ceux qui ont déjà joué sur Amiga, RETURN FIRE va leur laisser une impression de déjà vu : c'est la « suite » du jeu micro FIREPOWER du même programmeur Baron R.K. Von Wolfsheild. Le scénario est extrêmement simple : Franchir les lignes ennemies a l'aide de 4 véhicules aux caractéristiques propres pour récupérer le drapeau de l'adversaire et ramener celui-ci dans votre camp sans vous faire exploser sur le chemin de retour. Rien de plus simple à première vue ? Et pourtant vos ennemis vous donneront du fil à retordre au fil des niveaux.


REALISATION

Le jeu est en 3D vue de dessus avec un effet de zoom selon le véhicule utilisé et la vitesse de déplacement. Les graphismes sont corrects mais sans plus, une désagréable impression de pixellisation granuleuse apparaît lorsque les zooms sont trop importants, mais ils ont le mérite d'être simples et clairs, ce qui évite la conjonctivite si la partie est prolongée. Les effets de mouvement de l'eau sont assez réussis, il est dommage d'ailleurs de ne pas avoir inclus un véhicule capable d'aller sur l'eau pour pouvoir attaquer l'ennemi par cette voie. Le jeu tourne sans saccades, c'est fluide et assez bien réalisé dans l'ensemble.

Le seul moment de loading survient après le choix du véhicule (juste avant d'entrer dans l'action), où le petit perso descend en ascenseur dans la base souterraine, temps de chargement qui dure à peine entre 6 et 10 secondes. La seule vidéo du jeu apparaît uniquement en cas de victoire, vieille vidéo d'archives en noir et blanc d'un défilé officiel quelconque avec cotillons et hourras de la foule, la vidéo est d'ailleurs de très mauvaise qualité, ultra pixélisée et de médiocre intérêt.

Petit bémol en ce qui concerne le design en général des niveaux, hormis la topographie des îles, on a toujours même droit aux mêmes graphismes, arbres ou bâtiments, un peu de variété aurait été la bienvenue.




GAMEPLAY

D'entrée de jeu le menu principal annonce la couleur : simplifié au maximum. Quatre choix s'offrent à vous sous formes d'icones :
 
- un ou deux joueurs,
- réglage du son,
- configuration de la manette,
- menu d'aide (règle du jeu) que les éditeurs n'ont même pas pris la peine de retranscrire sur la notice le boite, tellement les règles sont simples.

Une fois passé ce menu, le choix des véhicules apparaît !

- L'hélicoptère (3 en stock) qui permet surtout de faire du repérage pour essayer de trouver dans quelle baraque se cache le drapeau ennemi, il est armé de 100 missiles et de 15 roquettes de puissance moyenne, le blindage est assez faible, déconseillé pour rentrer dans le lard d'office sous peine de se faire exploser rapidement !

- L'ASV (armored support vehicles) sorte de blindé assez lourdaud et pas très maniable (mais blindage excellent) possède quand a lui la même quantité de missiles que l'hélicoptère mais d'une puissance supérieure et est doté en plus de 30 mines, idéal pour défendre votre base ou détruire un ennemi qui vous colle un peu trop au train. Utile également pour commencer à faire le ménage sur les premières bases ennemies un peu trop proche des vôtres.

- Le tank (3 en stock), le véhicule le plus polyvalent selon moi, doté de 150 missiles uniquement, mais rapide, assez maniable et surtout avec une tourelle (qu'on fait pivoter a l'aide des boutons L ou R), très utile pour canarder un adversaire a l'arrière, ce qui évite de faire beaucoup de manoeuvres pour un face à face parfois fatal. Le blindage est situé bien en deçà de celui de l'ASV mais en maniant la tourelle comme un pro, on arrive tout de même à se sortir de situations bien délicates.

- et enfin la jeep (au nombre de huit) seul véhicule qui permet de ramener le drapeau a bon port ! Il est recommandé de faire un bon nettoyage de la base ennemie avant d'y lancer cette pauvre jeep qui ne supportera qu'un seul tir adverse avec votre pauvre perso qui n'est armé que de 16 grenades. Le véhicule quant à lui est "beaucoup trop" maniable, on se retrouve souvent en train de zigzaguer comme Stevie Wonder au volant d'une Porsche et les nombreux arbres présents vous bloquent le passage, pas très marrant quand une tourelle ennemie vous balance des missiles rectaux sans relâche.

Le bas de l'écran de jeu correspond au « tableau de bord » de votre véhicule, montrant le nombre de munitions et le niveau de carburant, deux indications précieuses... Il est d'ailleurs possible de refaire le plein de ces deux niveaux, dans des bâtiments prévus a cet effet que ce soit dans votre base ou même celle de l'ennemi (attention a ne pas vous retrouver en panne sèche a 10 mètres du but, surtout si vous avez rasé les dépôts d'essence comme un gros boeuf juste avant). Les tableaux de bord sont différents selon le véhicule employé, ainsi l'hélicoptère est par exemple le seul à être doté d'un radar.

Il est possible de passer dans l'eau tout de même (pour éviter les ponts bien gardés) mais en restant uniquement dans les parties les moins profondes (les parties « claires »), en cas de plongée sous marine prolongée dans les hauts fonds, le véhicule est définitivement perdu. Même chose pour l'hélico, pour les adeptes de l'escapade qui veulent voir se qui se passe au delà du terrain de jeu en haute mer, un sous marin vous rappellera à l'ordre en vous balançant quelques missiles qui vous feront voir les poissons de prés.

Le jeu est également jouable avec le flightstick analogique, détail non négligeable, surtout pour ceux qui connaissent la mauvaise ergonomie des manettes 3DO.




DUREE DE VIE

En mode deux joueurs elle est quasi infinie ! Les îles sont suffisamment nombreuses pour y jouer plusieurs fois sans se lasser et adopter différentes stratégies d'approche et de destruction adverse. En mode solo le jeu comporte une centaine d'îles donc ce n'est pas le genre de jeu que l'on termine en deux jours, d'autant que les derniers niveaux sont particulièrement durs et donneront du fil à retordre même aux meilleurs joueurs.


BANDE SON

Les bruitages des véhicules et les diverses explosions sont très bien réalisées, j'ai apprécié certains d'entre eux comme la petite touche humoristique sur le HAN ! (du pilote de la jeep quand il lance une grenade, petit cri d'effort qui rappelle un lendemain douloureux après une soirée chili con carne).

Les musiques quand a elles sont issues du répertoire de la musique classique : « Chevauchée des Valkyries » de Wagner lors des phases en hélicoptère (clin d'oeil au film Apocalypse Now) ou encore « William tell overture » de Gioacchino Rossini (le fameux retour au bercail en jeep) pour les plus connues. Un peu dommage cependant que leur nombre soit assez limité puisque le jeu ne comprend que 6 morceaux différents qui, même si elles sont excellentes et adaptées a l'action, sont un peu barbantes après une demi heure de jeu... j'en aurais bien vu 5 ou 6 différentes de plus.



Un must have sur 3DO : Un excellent jeu de destruction qui prend toute son ampleur à deux joueurs. Quoi de mieux que de jouer contre un adversaire humain et voir ses véhicules exploser sous la pluie de roquettes que vous lui balancez sans répit ?
Je peux dire sans problème que RETURN FIRE est un des meilleurs jeux auquel j'ai joué, principalement par son coté multi extraordinairement prenant. Le rapport simplicité / plaisir de jeu est bien là, pas besoin d'un jeu bien compliqué avec 30 boutons a gérer en même temps pour prendre son pied.


SUPPOS : 5/6







Une suite ?
Un add-on est sorti sur 3DO quelque temps après, intitulé « maps of death » qui apporte des tas d'îles en plus (encore plus vicieuses et bourrées d'adversaires belliqueux). Pour ceux qui n'ont jamais réussi à faire tourner cet add-on, la raison est toute simple : on doit avoir sur la mémoire de la console une partie sauvegardée de TOUTES LES ILES TERMINEES de RETURN FIRE !

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[RETROGAMING] THE FLINTSTONES: THE RESCUE OF DINO AND HOPPY

Publié le par Elodiebo

Support : NES
Année de sortie : 1992
Editeur : Taito
Genre : Plateformes



La famille Pierrafeu, célèbre dessin animé passé de mode, a fait l’objet de nombreux jeux vidéo, de plus ou moins bonne qualité. Surtout de mauvaise qualité… Qu’en est-il de cet épisode Nes développé par Taito ?

Un beau jour d’été, les Pierrafeu sont en train de discuter dans leur jardin avec leurs voisins Laroche, quand soudain, le Dr Butler apparaît et kidnappe Dino et Hoppy, leurs animaux de compagnie. Non, ce n’est pas pour en faire de délicieux rôtis (c’est bien dommage), mais pour les enfermer dans un zoo du futur… Et c’est Fred Pierrafeu qui est chargé de reconstituer la machine à remonter le temps pour les secourir. Ça, c’est du scénario digne d’Hollywood !!


T’inquiètes pas chérie, le grand Fred va t’aider !

Pour cela, Fred va devoir traverser différents niveaux dans Caillouville pour trouver ces fameuses pièces. On se retrouve donc devant un jeu de plates-formes classique où il faut sauter, trouver des items cachés dans des tonneaux, et taper sur les ennemis pour gagner des sous.

Le gameplay reste simple mais efficace : un bouton pour frapper, un autre pour sauter. En effet, rien de tel qu’une bonne vieille massue, l’arme principale de Fred, pour taper à cœur joie sur les divers animaux et boss rencontrés… La subtilité du gameplay viendra en fait dans la maîtrise de l’escalade de corniches : Fred peut s’agripper au bord des falaises et des maisons pour grimper dessus.


T’as pas intérêt à avoir des crampes mon vieux !

Notre petit homme des cavernes peut aussi devenir richissime, puisque chaque ennemi tué lui rapporte une petite pièce. Sauf qu’être plein de sous pendant la Préhistoire, ça sert pas à grand chose a priori… Et ben si !
Car Fred pourra trouver également des armes de jet spéciales, comme des haches, une arbalète ou une bombe-œuf, et les utiliser la plupart du temps contre les boss de fin de niveau. Sauf que ces armes ne sont pas gratuites ! Chaque unité coûte de l’argent, nous y voilà…

Et l’argent récolté ne sert pas qu’à ça. Fred peut aussi, à certains moments du jeu, demander de l’aide à Gazoo en appuyant sur start. Cette aide se matérialise par des compétences spéciales que Fred endosse un laps de temps, limité par l’argent qui lui reste : sauter plus haut avec un kangourou, voler avec une paire d’ailes ou plonger équipé d’un kit masque-tuba. Ces compétences ne se gagnent pas dès le début du jeu, Fred va devoir les obtenir à la sueur de son front, au sens littéral du terme. 


Qui veut aller loin ménage sa monture


Fred aurait pu jouer dans les Dents de la mer

Et c’est là l’une des originalités du jeu. Entre certains niveaux, Fred peut perdre un peu de poids en jouant au basket ! Dans ce mini-jeu, on a une minute pour marquer plus de points que son adversaire. Une fois le match gagné, Fred récupère ainsi l’une des 3 habilités clés du jeu.


Qui a dit que Michael Jordan était le meilleur joueur de basket ?

Et là, c’est sans pitié ! Un petit jeu au gameplay très simple (un bouton pour shooter dans le panier en forme de pélican, l’autre pour sauter), mais c’est tellement jouissif de piquer la balle à son adversaire avec des coups de fesses !! Une vrai bouffée d’oxygène bien originale parmi le reste du jeu… Je me suis même surprise en train de perdre exprès pour rejouer et continuer à m’éclater…

En plus de ces intermèdes sympathiques, la sensation de non linéarité de ce jeu est renforcée par la présence d’une carte de Caillouville. En effet, le joueur décide de l’endroit où il veut aller et de l’ordre de ses niveaux à la Super Mario Bros 3, sur une carte plutôt bien modélisée. Evidemment, certaines parties ne sont accessibles qu’en ayant fini d’autres, marquées d’un pied Pierrafeu.


Ça va ? Vous allez pas vous perdre quand même ?

La carte n’est pas la seule à être jolie, les graphismes pour de la Nes sont tout simplement splendides ! Je m’emballe peut-être, mais pour une fan de la Master System, j’ai l’impression de jouer à un jeu sur la console de Sega tellement les couleurs sont chatoyantes !! J’aurais jamais cru ça possible pour de la Nes…

Non seulement les couleurs sont belles, mais les niveaux sont bien diversifiés, avec la jungle et des villages à traverser. Mais aussi un niveau de glace, où les glissades sont de mises (avec quelques crises de nerfs), et un niveau sous-marin, avec une flottabilité très bien rendue… Quant au niveau du donjon, on sent bien les influences de Castlevania, avec un Frankestein en mini boss et un Dracula à exterminer ! 


Ça sent le coup foireux ça…


Il est pas mort lui ? Je pensais l’avoir tué dans Castlevania…

Concernant les musiques, elles restent basiques, agréables, même si les notes aigues des premiers mondes pourront agacer le gamopat qui perd. On va dire qu’il y en a eu des meilleures sur cette console.
Question difficulté, on le finit en une soirée ou une après-midi, vu que les continus sont infinis. Un peu court, certes, mais on le finit sourire au lèvres, c’est l’essentiel…

En résumé, un bon petit jeu sans prétention, mais accrocheur et bien réalisé. Il est passé inaperçu suite à sa sortie tardive, la Nes étant en fin de vie. Une bonne petite découverte… Sur ce, Yabba Dabba Doo !


SUPPOS : 5,5 / 6




Nota : Une suite est sortie sur la Nes en 1994, The Flintstones : The surprise at Dinosaur Peak, très proche de ce premier opus, mais avec deux personnages jouables. Mais accrochez vous pour l’obtenir, il s’envole à prix d’or !

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RETROGAMING : BUBBLE BOBBLE / MASTER SYSTEM

Publié le par Keneda

Editeur : Taito
Support : Sega Master System
Année : 1988 (1991 en France)
Existe également en Arcade, sur Nes, Gameboy Color, Gamegear, et la plupart des ordinateurs 8 bits des années 80. A noter l'existence d'une version GBA "Bubble Bobble Old&New"



Bubble Bubble est sûrement avec Donkey Kong le jeu de plateforme à écrans fixes le plus célèbre des années 80. Développé en 1986 par Taito pour l'Arcade il sera adapté sur quasiment tous les supports de l'époque, dont cette superbe adaptation sur Sega Master System. Mais place au jeu et à son scénario de folie : Bub et Bob ont été transformés en dinosaures cracheurs de bulles et leurs financées ont été enlevées...

Testé par Keneda pour Gamopat-TV :




SUPPOS : 6/6

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[RETROGAMING] TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES : THE HYPERSTONE HEIST

Publié le par Usebu

EDITEUR : SEGA
DEVELOPPEUR : KONAMI
ANNEE : 1992
SUPPORT : MEGADRIVE



Dans le cruel monde des jeux vidéos, fidélité est un mot qui n'existe pas. Ainsi, en 1992, Konami fait quelques enfants dans le dos de Nintendo à l'ennemi sacré, Sega. Un de ces rejetons met en scène les célèbres tortues mutantes dans un beat'em'up endiablé. Alors, Konami sait-il aussi faire de bons jeux sur Mega Drive ?

Si ce jeu vous fait terriblement penser à TMNT : Turtles in Time, c'est normal ! Il s'agit quasiment du même jeu, on parlera d'une "adaptation" pour cette version MegaDrive par rapport à son aînée, la version Super Nintendo.

L'ignoble Shredder s'est servi de l'Hyperstone pour réduire Manhattan à la taille d'une bouteille de Coca-Cola. Ceci sous les yeux d'April O'Neil, la célèbre journaliste qui était en train de réaliser un reportage non loin de là, sur Ellis Island. Cette démonstration de force de la part de Shredder inquiète les Tortues Ninja qui décident de sortir de leurs égoûts pour empêcher le vilain de conquérir le monde.



Vous pourrez donc incarner au choix Donatello, Raphael, Michelangelo ou Leonardo (mon préféré !). Le jeu est un beat'em up des plus classiques. Vous affrontez tout au long des 5 niveaux que compte le jeu, les troupes de Shredder. Les soldats Foot donc, tenteront de vous abattre tout au long du jeu, arrivant par vagues. Leur couleur détermine non seulement leur endurance, mais aussi leur type d'attaque. Pour attaquer, les petits protégés de Splinter pourront frapper les ennemis de leur arme, sauter puis frapper, ou asséner un coup spécial en appuyant simultanément sur les boutons de saut et de frappe.



Les niveaux sont variés, puisque vous traverserez tour à tour, New-York puis ses égouts, un vaisseau fantôme après avoir fait du scooter des mers, puis vous entrerez dans l'antre de Shredder avant d'affronter le Décharné, puis enfin le Technodrome ! A la fin de chaque niveau, vous affronterez un traditionnel boss. Que ce soit LeatherHead, l'alligator mutant, Rocksteady, le rhinocéros en treillis, Krang ou Tatsu le bras droit de Shredder, ils sont là et vous le feront savoir ! Enfin, vous aurez bataillez dur pour avoir le droit de combattre l'ignoble Shredder.

Le jeu, en lui même, n'est pas d'une difficulté insurmontable, même si on décide de ne pas utiliser les continues. D'ailleurs, cette faible difficulté fera malheureusement qu'on aura tendance à ranger le jeu un peu rapidement. Seul le mode 2 joueurs vous le fera ressortir régulièrement !

Teenage Mutant Ninja Turtles : The Hyperstone Heist est donc un bon petit beat'em'up, très agréable à jouer, mais malheureusement un peu limité, d'une part par son niveau de "facilité", et d'autre part par un manque de coup flagrant par rapport à ses concurrents.

Scénario :
Il faut une nouvelle fois empêcher Shredder de conquérir le monde. C'est le lot de tout bon justicier qui se respecte !

Graphismes :
Les graphismes sont sympa, l'ambiance du dessin animé est très bien retranscrite.

Sons :
Les musiques et bruitages sont moyens.

Jouabilité :
Le jeu est très jouable mais limité par un faible nombre d'actions possibles.

Durée de vie :
En solo, elle est malheureusement un peu courte, un bon joueur finira le jeu du premier coup, même sans continue. Heureusement, il reste le mode 2 joueurs, toujours appréciable dans ce type de jeu !

Hyperstone Heist est un petit jeu bien sympa. Il est à posséder, ne serait-ce parce qu'il fait partie des rares jeux Konami sur MegaDrive.

SUPPOS : 4/6

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[RETROGAMING] MEDIEVIL / PLAYSTATION

Publié le par Elodiebo

MEDIEVIL
Plateforme : Playstation
Développeur/Editeur : Sony Computer Entertainment Europe
Genre : Action/Aventure
Année de sortie : 1998



Comment faire d’un bon à rien un véritable héros ? Comment un anti-héros peut-il sauver tout un peuple ? Sony a réussi ce tour de force avec Sir Daniel Fortesque dans ce jeu complètement farfelu…

Portant bien son nom, Medievil nous transporte dans un monde médiéval envahi par le mal. Nous voici en terre de Gallowmere, où un sorcier nommé Zarok dérobe l’énergie vitale de ses habitants. Sauf qu’il n’en est pas à son coup d’essai, le bougre. Cent années plus tôt, il avait tenté la même tactique, mais Sir Daniel Fortesque, le champion du roi Peregrin, l’avait anéanti… C’est ce que la légende du royaume raconte.

Or en réalité, notre héros n’a de Fortesque que le nom, car il fut tué par la première flèche des troupes de Zarok. Il fut élevé au rang de héros, alors qu’il n’a été qu’un bon à rien…


Une bonne tête de vainqueur !

On commence donc le jeu dans la crypte royale de Sir Fortesque, celui-ci étant ressuscité pour combattre une nouvelle fois Zarok, en espérant que la fin soit différente. Sauf qu’en voyant notre héros, on en doute un peu : on se retrouve avec un borgne squelettique à la tête toute aplatie… On est mal barré pour sauver Gallowmere !

Nous voilà partis à combattre l’armée levée par Zarok, constituée de zombies, de villageois, d’épouvantails, de cavaliers russes, et j’en passe ! Fortesque, en véritable bras cassé, peut leur taper dessus avec son bras arraché, ou avec des armes plus conventionnelles : épées, poignards, arbalète,… Certaines doivent être alimentées avec des munitions (les flèches ou les poignards), d’autres ont un pourcentage d’utilisation qui diminue au fur et à mesure de leur emploi : c’est le cas de la massue, ou des boucliers. Une fois l’arme utilisée à 100%, il faut en trouver un autre exemplaire. Mais l’arme infaillible, l’arme ultime, reste la cuisse de poulet, efficace contre la plupart des ennemis, et qui les transforme en rôti pour restaurer son énergie !


Des têtes vont tomber…


En effet, notre Sir dispose d’une jauge de vie, symbolisée par une barre verte en haut de l’écran, qui peut être agrandie par des fioles de vies spéciales, symbolisées juste au dessus. Pour remplir cette jauge, notre héros trouvera au cours de son périple des petites fioles vertes, ainsi que des fontaines de vie. Evidemment, une fois la jauge épuisée, c’est Game Over, ainsi qu’une chute d’un peu trop haut, ou une immersion dans l’eau (c’est bien connu, les squelettes ne savent pas nager !).

Dan Fortesque ne fait pas que taper sur tout ce qui bouge. Il a aussi un cerveau figurez vous, certes petit, je l’avoue ! Et il va devoir s’en servir pour résoudre les énigmes. Bon, comme il n’est pas non plus super futé, un bon sens de l’observation suffira pour se débloquer… L’essentiel des énigmes consiste en effet à trouver des runes de couleurs pour ouvrir des portes et continuer sa route. Et en cas de gros coup dur, des grimoires sont disséminés un peu partout pour venir en aide au joueur.


Va falloir décrocher la lune !

Mais surtout, pour finir le jeu complètement, il faut récupérer un calice dans chacun des 22 niveaux. Ce calice se remplit au fur et à mesure que Dan liquide les ennemis. Une fois qu’il y a suffisamment d’âmes qui l’ont rempli, on peut alors le récupérer pour accéder au Hall des Héros.


Et là, dans ce Hall, notre pauvre anti-héros va s’en prendre plein la figure par ses pairs. Ceux-ci ne sont pas dupes et sauvent que Dan n’avait pas été à la hauteur face à Zarok, et se montrent sceptiques quant à la réussite de sa mission. Ils vont donc l’aider en lui donnant des armes évoluées, de l’or ou des fioles de vie spéciales…

Beaucoup comparent l’ambiance de ce jeu à celle des films de Tim Burton. Très sombre, très « halloweenesque » en restant très drôle. Il faut admettre que le moteur graphique paraît aujourd’hui bien dépassé. Mais au final, on s’en moque : le jeu nous charme totalement… On se retrouve à traverser des champs de maïs régis par les épouvantails, un labyrinthe à devinettes, une fourmilière, un village endormi où il ne faut tuer aucun villageois, et surtout, un des niveaux qui m’a le plus marqué, un bateau fantôme… Bref, des décors qui donnent à chaque niveau une atmosphère propre, tous regroupés sur une carte du monde superbe, qui se dévoile peu à peu.


Quel accueil chaleureux !

Cette ambiance est évidemment bien relayée par les musiques et les voix, en français s’il vous plaît ! Tout ce cocktail fonctionne parfaitement et nous donne qu’une envie : avancer ! Sauf que les affamés de bons jeux comme moi risquent de rester sur leur faim avec seulement une petite dizaine d’heures de jeu au compteur : une durée de vie courte pour un jeu sortant des sentiers battus…

L’autre seul reproche que je ferais est la caméra lointaine, qui ne permet pas de voir dans le détail notre cher Fortesque, et qui empêche d’avoir de la précision lors des phases de plateformes. C’est bien dommage… A noter que sur un pad normal, Daniel marche doucement d’office, on ne peut le faire courir qu’en appuyant deux fois sur la direction voulue… Jouez donc impérativement à ce jeu avec une manette analogique, sinon la crise de nerfs vous guette !

En somme, un bon petit jeu envoutant, parfois drôle, souvent délirant, qui fait passer un bon moment… Et pour ceux qui en redemandent, la suite Medievil 2 est sortie peu de temps après sur la même plateforme.

SUPPOS : 5/6

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[RETROGAMING] MICKEY MANIA / MEGADRIVE

Publié le par Dr Floyd

Développeur : Traveller's Tales
Editeur : Sony Imagesoft
Support : Sega Megadrive
Année : 1994

Existe également sur Super Nintendo et MegaCD
A noter que le jeu a été réédité en 1996 sur Playstation sous le nom de Mickey's Wild Adventure



Pour le 65eme anniversaire de la première apparition de Mickey à l'écran, Mickey Mania nous propose de revivre la carrière du personnage mythique de Disney à travers six tableaux correspondant à six apparitions célèbres de la souris à grandes oreilles.

Le premier niveau correspond au premier dessin animé mettant en scène Mickey, "Steamboat Willie", et grosse surprise aussitôt : le jeu débute comme une vieille bande de film en noir et blanc !!! (et oui comme le dessin animé qui était en noir et blanc !). On comprend alors tout de suite que nous avons là un jeu qui sort de l'ordinaire ! Le second niveau est inspiré de "The Mad Doctor" dans un château hanté, et pour la suite je vous laisse le plaisir de la découverte !

Si le concept est génial, le gameplay est lui plus classique : un jeu de plateforme à scrolling horizontal dans lequel on peut sauter ou tirer sur les ennemis, avec un boss de fin de niveau (il y a parfois des séquences de jeu bonus originales comme la course poursuite en 3D avec l'élan, ou un "mode 7" digne de la Super Nes lors de la descente de la tour). Les scènes sont variées et l'ambiance est exceptionnelle, avec 
quelques passages assez difficiles pour vous retenir un peu. Car dans l'ensemble le jeu est peut-être un peu court, les meilleurs joueurs le termineront très rapidement.
 




Ambiance exceptionnelle dit forcement réalisation exceptionnelle ! Traveller's Tales (qui a réalisé bien plus tard la série Lego Star Wars) a fait ici un travail fabuleux ! Les décors et sprites sont totalement fidèles aux dessins-animés, les animations géniales, c'est vraiment l'un des plus beau jeu de la Megadrive. Le stage 1 est à lui tout seul un chef d'oeuvre du jeu vidéo : début en noir et blanc, et colorisation du jeu petit à petit. J'insiste sur les animations qui sont sublimes, dans la lignée d'un Aladdin ou d'un Roi Lion. Le top du top de la Megadrive.

Mickey Mania est un jeu de plafeforme proposant un gameplay classique mais une finition fabuleuse et une vraie personnalité. L'esprit Disney est bel et bien présent et on a vraiment l'impression d'être dans un cartoon rétro. Seul défaut du jeu : il est un peu court, mais c'est un tel bonheur qu'on y revient ensuite juste pour le plaisir des yeux. Un indispensable dans la collection du Gamopat poilu.

SUPPOS : 5/6

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RETROGAMING : D NO SHOKUTAKU director's cut / 3DO

Publié le par Grand barbare

Année : 1996
Dévelopeur : Warp
Editeur : Warp
Nb joueurs : 1
Sorti également en version « normale » sur playstation, saturn, PC.


 
Certains d'entre vous connaissent Warp pour ses jeux débiles typiquement nippons mais ils sont aussi à l'origine de quelques jeux d'aventure dont le fameux D que la plupart d'entre vous connaissent sûrement. J'ai décidé de faire le test de la version director's cut, sorti uniquement sur 3DO, intitulé « D no Shokutaku Director's Cut » comportant quelques bonus ma foi assez intéressants qui raviront les fans de ce jeu.


SCENARIO

L'intro est sous titrée en japonais mais pas besoin de comprendre cette langue difficile pour comprendre la trame principale, il suffit de regarder les superbes cinématiques qui illustrent parfaitement l'action.

Nous sommes en 1997, un certain docteur Lecter (clin d'oeil à Hannibal ?) Harris, chef de service de l'hôpital central de Los Angeles a semble-t-il pété les plombs. Plutôt que de décompresser avec une petite infirmière stagiaire dans une salle de soins, le médecin préfère commettre un massacre dans l'hôpital en trucidant tout ce qui passe à sa portée. La police ne sachant plus trop quoi faire (le dément retenant de nombreux otages), celle ci décide de faire appel à sa fille Laura (ou Lola pour rester sur le nom que nous offre la version japonaise du jeu) pour essayer de calmer le cinglé.

Laura va s'apercevoir, en entrant dans l'hôpital, qu'elle va avoir beaucoup plus a faire que calmer son père, puisqu'elle se trouve téléportée dans un monde parallèle, dans un château lugubre qui ferait flipper même Alucard, pourtant habitué à parcourir Castlevania.
 


REALISATION

Difficile de donner un genre a ce jeu. Beaucoup l'ont catalogué comme survival horror, je ne suis pas très d'accord, le jeu fait plutôt penser a une aventure graphique comme myst avec un savant mélange de 7th guest.

Le jeu n'est pas en vraie 3D mais tout en precalculé, ce qui apporte des graphismes de très bonne qualité (le jeu a été conçu sur Silicon Graphic Workstation avec 3D Studio) mais aussi une lenteur de déplacement horripilante, malgré un mouvement assez réaliste (léger balancement de la tête de l'héroïne quand elle marche). Elle ne risque pas d'user ses godasses la mère Laura, on dirait qu'elle revient d'une partie de pêche aux moules et qu'elle à ses bottes encore gluantes de vase.

Mais ce coté lent de l'action va immanquablement rebuter les joueurs bourrins dopés à Counter Strike et habitués à courir à 300 à l'heure dans des couloirs. Dommage car le jeu est plus « réel » et permet de mieux s'identifier au personnage mais cette lenteur est vraiment trop exaspérante surtout lorsqu'il faut repartir au fin fond du manoir pour chercher un objet.

Quelques superbes cinématiques ça et là ponctuent l'action dans des moments importants pour souligner une énigme à venir ou une scène choc, le graphisme est quand même de toute beauté, on s'y croirait vraiment ce qui sauve le jeu je pense.

Dommage pour le visage et les expressions de l'héroïne qui semble avoir abusé du botox, pas vraiment expressive, son visage exprime parfois ce qui semble être de la peur mais pourrait tout aussi bien être le même visage qu'une personne prise de coliques.



GAMEPLAY

l'aventure se déroule a travers les yeux de Laura (donc en vue subjective) qui va se déplacer au travers du manoir selon la direction choisie. Il suffit d'appuyer en haut du pad pour avancer, a droite pour tourner a droite, appuyer sur A pour confirmer une action etc... un petit menu pour quelques objets sera disponible également pour pouvoir avancer dans le jeu ou débloquer un passage.

Seuls quelques endroits vont faire appel à votre rapidité car il faudra appuyer sur les directions du pad assez rapidement, phase de jeu très largement inspirée de Dragon's Lair (les anciens joueurs verront de quoi je parle), pour les joueurs plus jeunes, on comparera ces enchaînements au pad au célèbre Shenmue et ses 'quick time event'.

On va donc arpenter le manoir en résolvant quelques énigmes pas bien difficiles, soit en trouvant un item comme une clé ou bien observer le décor ou se trouvent quelques réponses utiles pour progresser. En cas de « blocage », un petit miroir de poche (que vous pourrez utiliser 3 fois au cours du jeu) vous donnera une image utile pour résoudre une énigme, vous montrant une partie du manoir à refouiller par exemple, après les trois utilisations, le miroir se brise et il faudra se servir de ses méninges tout seul comme un grand pour continuer.



DUREE DE VIE

Le défaut majeur du jeu, on en vient à bout au bout de deux petites heures, et sans se presser.
De toute manière c'est le temps imposé par une horloge pour le terminer, sans quoi vous êtes mort ! (le jeu ne dispose pas de système de sauvegarde et il faut se le taper d'une traite). Le finir laisse un goût amer de jeu non achevé (surtout pour ceux qui l'avaient acheté neuf à sa sortie), on vérifie même si on n'a pas oublié un cd dans le boîtier !

Le manoir compte en gros une quinzaine de pièces dans lesquelles on doit revenir pour résoudre une énigme laissée de coté mais celles ci n'étant pas bien compliquées, la durée de vie du jeu s'en fait cruellement ressentir.

Malgré l'histoire très intéressante, ce n'est malheureusement pas le genre de jeu qu'on recommence des dizaines de fois, l'histoire dévoilée n'a plus grand intérêt a être redécouverte et les quelques passages chocs du jeu ne vous feront plus sursauter. Il reste à la limite l'envie de recommencer pour voir les deux fins différentes en fonction de votre choix final... Ou alors le challenge de découvrir tous les scarabées (au nombre de quatre qui apparaissent aléatoirement à des endroits clés provoquant chez Laura des visions/flashback sur un passé qu'elle a occulté de sa mémoire) et ainsi avoir le fin mot sur le passé horrible de la jeune femme.



BANDE SON

Quasi parfaite, On est plongé dans l'ambiance d'un film d'horreur ! Les portes grincent, les cadavres sautent à l'écran avec des hurlements réalistes et flippants. Evitez d'y jouer si vous êtes atteints de diarrhée, ou vous allez exploser votre budget PQ.

La musique composée presque uniquement au piano est angoissante et amène une ambiance vraiment inquiétante mais qui contribue cependant à une immersion totale dans le jeu.




CONCLUSION

Un jeu gâché par un gameplay poussif et une durée de vie bien trop courte ! Heureusement l'ambiance fantastique digne d'un bon film d'horreur rattrape le tout et les fans de frissons apprécieront ce titre. Enfin uniquement lors de la première partie, car le jeu n'a quasi plus aucun intérêt une fois le fin mot de l'histoire dévoilé et les énigmes résolues. Les programmeurs ont eu l'idée de mettre l'héroine Laura dans plusieurs jeux suivants comme Enemy Zero (sur Saturn) et D2 (sur Dreamcast), mais ces jeux n'ont plus rien a voir avec le D original. Une suite directe (avant la version Dreamcast baclée et "hors sujet") devait sortir sur la 3DO M2 mais le projet est tombé a l'eau avec la console du même coup.


La version director's cut :
Cette version comprends pas moins de 4 CD !
Des bonus racontant un peu l'histoire et les antécédents de la famille Harris, les différentes bandes annonces, l'histoire en forme de nouvelle, un mini disque de la B.O composée par Kenji Eno et surtout une aventure étoffée de nombreuses scènes et séquences inédites absentes de la version originale ! Un must pour les fans de ce jeu ou pour ceux qui veulent le redécouvrir dans une nouvelle version.




SUPPOS : 4/6

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[RETROGAMING] MISSILE COMMAND / ATARI 2600

Publié le par Dr Floyd

MISSILE COMMAND
Editeur : Atari
Support : Atari 2600
Année : 1981
(1980 Arcade)
Existe sur de nombreux supports dont Atari 5200,  Atari micro 8bits, C64, Gameboy...



Missile Command sur Atari 2600 est adapté du jeu d'arcade (Atari) sorti en 1980. C'est une des premières conversion d'un jeu d'arcade sur console. C'est la guerre nucléaire ! Un thème bien d'époque.... les ennemis balancent des missiles (qui ressemblent à des rayons laser) sur nos villes. Heureusement nos ingénieurs ont mis au point une arme de défense : le Missile Command !

Les tirs sont en fait représentés par des traits qui descendent vers le sol. Vous dirigez un pointeur à l'écran (un simple petit trait horizontal) qui représente la visée, pressez le bouton pour tirer, une explosion dans le ciel (un cercle grossissant) détruira alors les tirs ennemis si ils se trouvent à proximité.

Tout est basé sur l'anticipation : il ne faut pas viser les missiles ennemis mais l'endroit où ils vont passer quelques instant plus tard. Vous ne pouvez pas tirer en continu, donc calculez donc bien votre coup et essayez même de détruire plusieurs missiles d'un seul coup, sinon vous serez vite débordé.



Les tirs ennemis en haut, votre viseur au milieu et vos 6 villes (les trucs bleu !) en bas.


Le but est de désintégrer tous les tirs ennemis avant qu'ils ne réussissent à détruire les 6 villes en bas de l'écran. Au fil des niveaux la difficulté se corse avec plus de missiles et toujours plus rapides. Vous avons affaire ici à jeu de shoot assez original où tout est basé sur la défense. 

La réalisation est sobre mais efficace. Comme pour tous les jeux Atari 2600, c'est basic et répétitif, mais le sang froid et l'anticipation nécessaires pour réussir à contrer l'attaque ennemie font que ce jeu est assez addictif. Un des très bon jeux de la console en tout cas.

SUPPOS : 5/6

 

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[RETROGAMING] GORF / COLECOVISION

Publié le par Dr Floyd

GORF
Support : CBS Colecovision
Éditeur : Midway
Année : 1983
Existe également sur Arcade, Atari 2600,  Atari 5200, Atari Micro 8 bits, Vic 20, C64



Au début des années 80 les gamers sont aussi pour la plupart des fans de science- fiction et sont tous passionnés par les jeux style Space Invaders, tuer de l'extraterrestre c'est bon ça ! (du moins jusqu'à la sortie du film ET de Spielberg). Si Space Invaders n'existe pas sur Colecovision, la console a droit quand même à de bons jeux de shoot dont ce Gorf, un peu méconnu, adapté d'un jeu d'arcade de Midway sorti en 1981.

Le scénario est très complexe : les aliens attaquent la Terre à partir de leur vaisseau Amiral Gorf ! A vous de la défendre au long de quatre missions qui vont vous emmener au fin fond de l'espace intersidéral ! (j'ai essayé de faire le plus long possible...). Allez Starbuck, grimpe dans ton vaisseau pour sauver l'univers !

Première mission, repousser les hordes aliens qui arrivent sur Terre en formation et qui vous tirent dessus ! Vous ne pouvez tirer qu'un seul missile à la fois, ce qui ne rend pas le jeu très nerveux, vous êtes cependant protégé par un bouclier (oh le petit joueur !) mais il se détruit petit à petit. Un premier niveau qui fait bien sûr penser à Pac M... heu Space Invaders.



Pour la deuxième mission vous partez dans l'espace infini, "Space the final Frontier", combattre une deuxième vague extra-terrestre, moins d'aliens mais beaucoup plus intelligents et nerveux, avec de méchants lasers qui traversent l'écran. Toute votre dextérité de gamer sera nécessaire pour en venir à bout. Vous êtes Buck Rogers non ?!



Passage en hyper-espace Capitaine Kirk pour le troisième niveau où vous partez à la recherche de Gorf. Vous combattez alors des ennemis qui se déplacent en spirale dans l'hyper-espace. Votre vaisseau est ici vu de derrière en pseudo 3D pour simuler l'avancée dans le tunnel hyperspatial. Ça décoiffe !



Le 4e niveau c'est bien sur la rencontre avec le vaisseau-mère Gorf ! Brrrr qu'il fait peur.... Mouais enfin presque, il n'est pas vraiment très gros ! Mais le coquin possède à son tour un bouclier pour se protéger. Détruisez celui ci, puis attaquez vous au vaisseau directement, en atteignant son point sensible. Précision chirurgicale recommandée.



Gorf détruit ? Vous gagnez un grade et vous recommencez depuis le début en plus difficile ! Dur dur la vie d'un super-héros sauveur de l'univers ! Fan de scoring, ce jeu est donc fait pour vous !

La réalisation est sobre mais assez efficace. Les graphismes sont sommaires, mais bon nous sommes dans l'espace quand même, y a pas grand chose à voir ! Les animations sont correctes sans plus et les bruitages minimalistes. Ça manque certes de fluidité dans l'animation des sprites, on ne retrouve pas la qualité de la version arcade (et il y a une mission en moins) mais la Colecovision fait ce qu'elle peut.

GORF a bien vieilli, mais il est sympa du fait de cette progression vers le vaisseau mère (ce qui manque à un jeu tel que Galaga), et c'est au final beaucoup plus fun que Space Invaders. Un bon jeu de shoot sur Colecovision à posséder.

SUPPOS : 4/6
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RETROGAMING : KILLING TIME / 3DO

Publié le par Grand Barbare

Développeur : studio 3DO
Editeur : the 3DO company
Année : 1995
Nb joueurs : 1
Sorti également sur PC



Doom étant devenu presque un phénomène de société à sa sortie en 1993, pas étonnant que les développeurs (voyant là un bon moyen de se faire des tas de brouzoufs) nous pondent ça et là des clones plus ou moins réussis de cette balade champêtre et poétique qui se résume a défourailler dans tout ce qui bouge et qui grogne avec tout un tas d'armes complètement démesurées. La 3DO n'échappe pas a l'invasion de ce genre de jeu avec Killing Time (rien que le tire annonce la couleur, majoritairement rouge), clairement inspiré de son grand frère mais avec un scénario (un peu) plus étoffé, mais toujours aussi gore.


SCENARIO

Nous sommes dans les années 1930, une jeune femme nommée Tess Conway issue de la haute société disparaît au cours d'une soirée avec tous ses invités ! Vous êtes chargé quelques années après d'enquêter sur cette disparition, vous allez découvrir bien vite que la propriétaire des lieux s'intéressait de très près aux sciences occultes et également a l'Egypte Ancienne.


 

REALISATION

On peut dire sans problème qu'on a ici le plus beau Doom Like de la 3DO ! (même si je préfère « Escape from monster manor », mais plus par nostalgie). Les décors sont en 3D mappés du plus bel effet, ne pixélisent pas exagérément lorsque l'on s'approche trop près d'un mur (un petit peu quand même mais n'oublions pas que nous sommes en 1995). A noter que les sols et plafonds sont également texturés, principal défaut de son concurrent « escape from monster manor ».



Les niveaux sont immenses et les programmeurs ont eu la bonne idée de les relier tous entre eux ! ici on ne finit pas un niveau pour ne plus y revenir : quelques passages fermés nécessiteront une clé ou un pouvoir spécial qui sera obtenu dans une autre partie du manoir !

Ce jeu donne donc une impression d'immensité (un peu trop des fois tout de même lorsqu'on retraverse deux niveaux où on a fait le ménage) que je n'ai jamais ressenti a ce point sur un autre FPS. Ils sont variés dans l'ensemble, on passe de l'intérieur du manoir cossu par les caves poussiéreuses et les égouts sombres et infestés de vermine ainsi qu'un extérieur boisé de fin de journée.

Coté fluidité ça bouge bien, pas de ralentissements, preuve que bien programmée, la 3DO en a dans le bide !
Les ennemis sont des persos digitalisés pour la plupart, qui vont du simple squelette lanceur de fumée nocive, au clown aux mains baladeuses jusqu'aux vieilles matrones oenologues (rencontrées dans la cave naturellement) qui vous balancent sans répit des bouteilles de pinard à la tête !

Tous les ennemis et fantômes ont un coté loufoque qui donne au jeu une ambiance un peu délirante décalée avec le coté gore de l'action. En effet les premiers ennemis rencontrés au début du jeu sont des chasseurs au look Red Neck, à la démarche hésitante d'un amateur de « La villageoise » en bouteille plastique cubique. Ils sont accompagnés de canards sauvages (!!?) qui ne vous attaquent pas spécialement mais qui vous font gaspiller vos précieuses munitions (impossible de ne pas les shooter, ils vous suivent et vous harcèlent de leurs caquètements, prévenant au passage les chasseurs qui ne demandent qu'à vider leurs chevrotines dans vos miches affolées).




GAMEPLAY

Le jeu est en vue à la 1ere personne et il faudra arpenter d'interminables labyrinthes et essayer de découvrir les innombrables passages secrets. Pour ce faire le pad 3DO fait plus ou moins l'affaire (ce n'est pas une référence en matière de précision, particulièrement sur les premiers modèles ou les diagonales ne sont pas prises en compte) mais sachez que le jeu est compatible avec le Flightstick analogique, ce qui règle quelques petits problèmes de maniabilité (le gars a tendance a bouger un peu vite avec le pad et au résultat on se retrouve le plus souvent a faire un carton sur les murs pendant que l'ennemi vous lamine tranquillement l'arrière train).

Heureusement pour refaire le plein de santé à 100%, de nombreux items sont disponibles sous la forme d'orbes colorés (bleus pour 10 points de vie, vert pour 30 points et attention aux rouges qui vous en retirent 20 !)
Certains orbes ailés bien cachés vous donnent également des pouvoirs particuliers pour vous aider dans cette quête difficile : possibilité de voir les ennemis sur la carte, invincibilité provisoire etc...

De nombreuses armes sont disponibles et en relation avec l'époque ou l'on joue (pas de fusil à plasma ou de torpilles à protons) : revolvers 6 coups, mitraillette, lance flammes, fusil de chasse etc... les munitions partent assez vite, attention de ne pas défourailler comme un demeuré sous peine de se retrouver face a une horde de fantômes belliqueux qui se feront un plaisir de vous convertir en chair à saucisse fumante.



DUREE DE VIE

Enormissime ! L'aire de jeu est immense, de plus (j'en ai parlé plus haut), il faut revenir dans certains niveaux précédents pour trouver une clé ou une arme spéciale (pas encore dans votre inventaire) qui permettront de passer des monstres qui risquent fortement de vous mettre une torchée en deux secondes si vous avez l'audace de vous présenter face a eux avec une arme minable (les larves des égouts par exemple où j'ai compris plus tard que mon pauvre 6 coups était aussi efficace sur eux qu'une attaque à coup de cornichons).

Heureusement il est possible de sauvegarder n'importe où (grâce a la mémoire interne de la 3DO) et il est possible également de consulter une carte disponible pour chaque niveau. Même avec ces deux avantages non négligeables, le jeu est très difficile car on se perd assez facilement, et il est fréquent de recommencer plusieurs fois ne serait-ce qu'une simple pièce truffée d'ennemis armés jusqu'aux dents (qui vous laissent à peine le temps de sortir votre petite arme pourrie)

Les quelques fantômes amis apparaissant au cours du jeu vous donnent de précieux indices sur certains niveaux inaccessibles, un bon conseil : écoutez les attentivement, ça peu parfois vous éviter de tourner deux heures alors que la clé est juste a coté de vous cachée derrière un mur factice.
 

BANDE SON

La bande son est fabuleuse : musiques au piano oppressantes mêlées a des cris gutturaux, compositions plus en rapport avec l'époque années 30 ou tout simplement vent dans les arbres avec cris lointains d'animaux, l'ambiance sonore, en plus d'être réussie, est variée. Branchement sur enceintes conseillé, pas trop fort quand même, certains bruits soudains et flippant risquent au pire de vous faire avoir une crise cardiaque, au mieux un retapissasse mou et chaud de fond de slip.


Le jeu a posséder absolument pour le fan de FPS pour tous les aspects positifs décrits plus haut. Attention cependant, son EXTREME difficulté peut rebuter les joueurs les moins expérimentés, on attrape vite le tournis sans bien savoir ou aller. L'animation de quelques digits laisse à désirer quelques fois mais rien de bien traumatisant, on a vu bien pire depuis sur Playstation ou Saturn. Les voix sont en anglais, pas très évident pour les indices à trouver car les acteurs qui ont prêté leurs voix aux persos sont anglais et j'ai toujours eu du mal a comprendre cet accent à couper au couteau.

SUPPOS : 5/6








VIDEO DU JEU
http://www.youtube.com/watch?v=GM9u1DsSj04


Bonus gratuits de Grand Barbare
Les paroles de la petit musique loufoque de game over :

Upon this time-trapped isle, where time has ceased to be -
If you must know why, you'd better pay heed to me:
This is a place so cruel, across a darkened sea,
You would be a fool, to come and challenge me!

This is the end for you, you never will be free,
You won't have a clue, for the rest of eternity.
This is a place so cruel, across a darkened sea;
Well I'm warnin' you, to stay away from me!

You never will escape, no matter what you do!
If you try to run away, we'll turn you into barbecue!
Don't stand around and wait, no one will listen to your cry;
You will meet your fate while on this time-trapped isle!

This is the end for you, you never will be free,
You won't have a clue, for the rest of eternity.
This is a place so cruel, across a darkened sea;
Well I'm warnin' you, to stay away from me

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RETROGAMING : GHOSTS'N GOBLINS / AMIGA

Publié le par Chiss

Editeur : Capcom
Support : Amiga
Année : 1990
(pour la version Amiga)



Chiss, notre fanatique spécialiste de la série Ghosts'N Goblins, nous teste aujourd'hui la version Amiga de son jeu Capcom préféré ! Fans de l'Atari ST pas de jalousie déplacée svp !

Testé par Chiss sur Gamopat TV :



SUPPOS : 5/6

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