Rewind 2, l'Atari XL défonce tout !
L'Atari XL défonce tout ! Heu même le Commodore 64 ? Cette démo de ouf, REWIND 2, tente de le prouver ! Admirez moi le travail, 18 minutes de bonheur 8bit pixélisé !
L'Atari XL défonce tout ! Heu même le Commodore 64 ? Cette démo de ouf, REWIND 2, tente de le prouver ! Admirez moi le travail, 18 minutes de bonheur 8bit pixélisé !
Metro Siege, une preview technique d'un nouveau jeu Amiga en cours de développement. Et il a "l'avantage" de tourner sur un simple Amiga 500 avec 1MB de RAM. Des images qui bougent de ce clone de Final Fight :
Bien pour de l'Amiga 500 ! Fluide, de bons sprites, une bonne musique, un gameplay qui semble au rendez-vous. Il existe également une version 020 hard drive et une version CD32. 2 persos, 3 niveaux, pour l'instant... On espère que le dév' ira à son terme.
BATMAN
Support : Nes/Famicom
Développeur : Sunsoft
Sortie : 1989 (JAP)
Batman: The Video Game (バットマン), inspiré du film de Tim Burton avec Michael Keaton, Jack Nicholson et Kim Basinger comme têtes d’affiche, parait initialement au Japon en décembre 1989, soit quelques mois après la sortie du long métrage en salle. Le dernier né des studios Sunsoft sort ensuite en Occident, en février 1990 aux USA et en septembre 1990 en Europe.
Le scénario vous est révélé si vous patientez quelques secondes à l’écran titre. Des images fixes illustrant les 3 acteurs principaux accompagnées de quelques phrases succinctes vous en apprennent alors un peu plus sur l’histoire :
Gotham City, en pleine préparation pour le festival marquant les 200 ans depuis sa création, est ravagée par de nombreux crimes, en proie à une violence omniprésente perpétrée par la pègre locale. Après que Jack Napier est tombé dans une cuve de produits chimiques après un affrontement avec Batman, il devient le Joker et sème le chaos en répandant un gaz neurotoxique dans toute la ville. Le Dark Knight représente le dernier espoir de Gotham, et il est prêt à en découdre avec le Joker pour sauver les citadins et assouvir son désir de vengeance (le Joker étant responsable de la mort de ses parents alors qu’il n’était encore qu’un enfant).
Le scénario reste assez sommaire et s’éloigne de la trame scénaristique du film, en la réinterprétant avec une certaine liberté, avec notamment de nouveaux monstres et boss, issus de l’univers DC Comics. Signalons quand même un souci du détail manifeste avec de jolies cut-scenes animées très bien réalisées, à la fois sobres et élégantes, montrant la Batmobile sous son plus beau jour.
Le jeu surprend par sa direction artistique très affirmée, avec une ambiance sombre et une palette de couleurs assez restreinte lui conférant un cachet unique. De nombreux stages prennent place dans la pénombre, dont les ruelles de Gotham, ce qui accentue d’autant plus leur aspect malfamé. Les environnements s’avèrent finement détaillés et comportent quelques éléments animés (dont des téléviseurs affichant le visage du Joker). Les animations des personnages n’ont pas à rougir pour un titre de première génération, avec des mouvements bien décomposés. Les développeurs ont même pensé à ajouter quelques effets sympathiques : quand Batman périt, il disparait dans un nuage de poussières enflammées prenant la forme d’un chiroptère. La taille du héros et des ennemis pourra vous rebuter initialement mais, en contrepartie, le jeu est d’une fluidité à toute épreuve ou presque. Et la relative petitesse des sprites (et notamment celle de Batman) renforce l’impression d’évoluer dans des environnements immenses ! Quelques ralentissements sont à déplorer à 2 ou 3 reprises, en général en présence d’un gros ennemi ou lorsque l’écran se retrouve surchargé de sprites.
Etonnamment, pour un titre estampillé Batman, on ne peut pas utiliser le grappin... Vous devrez vous contenter d’un wall jump qu’il faudra absolument apprendre à maîtriser pour espérer progresser dans l’aventure. Batman fait usage des poings (veillez à marteler le bouton de frappe afin d’immobiliser temporairement les ennemis) mais il peut également récupérer 3 armes spéciales, en mettant la main sur des munitions symbolisées par un item. Vous switcherez de l’une à l’autre à la volée en pressant le bouton Start, sous réserve que le nombre de munitions ne tombe pas à zéro. En effet, les 3 armes, dont voici les caractéristiques principales, utilisent des munitions communes :
- Les Batarangs, des boomerangs à la fréquence de tirs rapide pouvant frapper un ennemi plusieurs fois d’affilée. Très efficaces à mi-distance, ils ne consomment qu’une seule munition et deviendront rapidement votre arme de prédilection !
- Le BatGun, un pistolet dont la cadence très faible est compensée par une portée élevée. Il vous en coûtera 2 munitions à chaque tir… Cette arme présente un intérêt plus que limité, il y a même fort à parier que vous la laisserez volontairement de côté…
- Le Batshuriken, qui envoie une salve de shuriken. Très coûteuse (3 points de munitions), cette arme balaie un spectre très large, traverse les décors et inflige des dégâts considérables. Un bon complément aux batarangs en fin de compte.
Vous ne pouvez avoir que jusqu’à 99 munitions en votre possession, et ces dernières ont tendance à fondre comme neige au soleil, tant les armes spéciales vous seront utiles dans votre aventure… Et pas seulement contre les boss ! Outre l’item de munitions (correspondant à 10 unités), les ennemis abattus lâchent des items « B » (vous octroyant des bonus de points) et des items de cœur, qui vous donnent un point de vie supplémentaire (votre barre de vie étant constituée de 8 unités).
Le gameplay ne souffre d’aucun défaut notable, et brille même par sa précision. Une légère latence et une certaine inertie se feront ressentir, notamment lors des sauts. Mais vous prendrez rapidement vos marques !
Batman s’apparente à un action-platformer composé de 5 stages, eux-mêmes subdivisés en 3 zones (sauf le dernier). Vous débuterez votre périple dans les rues crasseuses de Gotham jusqu’à l’hôtel de ville, poursuivrez dans l’usine de traitement des déchets chimiques Axis, continuerez dans un réseau d’égouts reliant toute la ville, puis pénétrerez dans les ruines d’un laboratoire contaminé et abandonné comprenant différentes zones, dont une usine de traitement thermique. Enfin, vous terminerez par la cathédrale, avec une ascension dantesque menant au clocher.
Le level design constitue vraiment un modèle du genre. Les niveaux gagnent en verticalité au fur et à mesure de votre progression, vous obligeant à user et abuser du wall jump.
Comme je le signalais en plus haut, les boss ne sont pas issus directement du film mais de l’univers DC Comics. Certains vous en feront baver :
- Killer Moth, un assassin équipé d’un jet pack qui réalise des attaques piquées et qui vous envoie des sortes de boule de feu. Restez sur les côtés de l’écran et attendez le moment opportun pour lui envoyer quelques batarangs bien placés !
- Un système d’intelligence artificielle (un ChatGPT avant l’heure si vous préférez !) qu’il faudra battre en détruisant successivement 3 cibles : le régulateur de courant électrique (à distance), le canon (à distance) et le centre névralgique (à l’aide de vos poings).
- Electrocutioner, un puissant guerrier qui virevolte et qui vous balance des attaques électriques quasi impossibles à éviter. La stratégie la moins risquée consiste à rester au-dessus de lui, de l’esquiver quand il saute et de l’attaquer à l’aide de vos shurikens. Il est également possible de tirer parti d’un glitch pour l’attaquer dans le dos, mais les conditions pour réussir à activer ce bug sont assez nébuleuses… Quoiqu’il en soit, il s’agit d’un boss particulièrement retord !
- Une sorte de machine alarme contrôlant 2 éléments mobiles évoluant sur des rails et dont l’un peut lâcher des bombes incendiaires. Pratiquement une formalité (surtout en comparaison du boss précédent), d’autant plus que vous pouvez en venir à bout à coups de poing uniquement.
- Firebug, le garde du corps du Joker, qui précède l’affrontement avec ce dernier. Loin d’être évident, il faut dans l’idéal rester sur la partie gauche de l’écran, sauter par-dessus ses énormes boules de feu (avec le timing adéquat) tout en espérant qu’il n’ait pas l’idée saugrenue de venir vous attaquer au corps-à-corps !
- Le Joker, de très loin votre adversaire le plus coriace ! Il est équipé d’un gros pistolet (chaque balle vous ôtant 3 points de vie) et il possède également une attaque envoyant 3 éclairs mortels à chaque fois qu’il lève le bras. Il faudra faire preuve de beaucoup de patience, d’endurance et de persévérance pour espérer le vaincre !
La difficulté reste toujours très bien dosée. Elle monte crescendo à partir du niveau 3, avec un vrai gap. Le jeu est donc ardu mais est loin d’être infinissable pour autant, d’autant plus qu’il propose des continus infinis. Pour vous en sortir, il vous faudra mémoriser le positionnement des ennemis, les nombreux pièges (tapis roulant, arcs électriques, gouttes d’acide, mines de proximité etc), choisir la bonne arme en fonction de la situation et économiser vos munitions dans la mesure du possible. Les ennemis de base présentent des patterns différents (certains vous tirent dessus, vous obligeant à vous accroupir ; d’autres vous foncent dessus sans vergogne, etc) qu’il faudra assimiler. Comme dans la plupart des jeux 8-bits de l’époque, leur positionnement pose problème, souvent en bordure de plateforme ! Il peut également s’avérer utile de ‘’manipuler’’ le comportement des ennemis : revenir sur vos pas pour les faire disparaitre ou au contraire ne pas trop avancer pour les garder à distance et éviter leurs attaques scriptées. Ce constat s’applique notamment contre des espèces de gorilles/crapauds robotiques bondissants qui sont sacrément coriaces et qui auront vite fait de vous sucrer une grosse partie de votre barre de vie ! Comme dans bon nombre d’action-platformers sur NES/Famicom (Rockman en tête), vous pouvez également faire un peu de farming, en détruisant des sortes de bombes lâchées à l’infini par des mini-stations suspendues au plafond qui vous rapporteront des items une fois détruites. Mais la manœuvre est loin d’être évidente, puisqu’il faudra avoir une cadence de frappe très élevée pour ne pas vous faire toucher par ces bombes qui explosent à votre contact. A vos risques et périls donc…
Le jeu se plie en une grosse demi-heure. Certains le trouveront un poil trop court mais il offre un concentré d’action à l’état pur, et les parties sont suffisamment condensées pour que l’on y revienne facilement. Le jeu se prête d’ailleurs très bien au speedrun. A noter que la version Famicom est un poil plus difficile (pour une fois !), avec des ennemis légèrement plus résistants.
La version prototype du jeu présente quelques différences significatives, comme une icône 1-up et des cinématiques, issues des comics, qui n’ont rien à voir avec celles qui seront retenues. Le boss final n’était autre que Firebug, le Joker ayant été finalement rajouté à la toute fin du développement.
Impossible de ne pas mentionner les musiques signées Naoki Koadaka et Nobuyuki Hara, qui figurent parmi les meilleures entendues sur la 8 bits de Nintendo. Typiques des productions Sunsoft, elles s’avèrent très rythmées et dynamiques, avec une utilisation quasi parfaite de la basse et de la batterie (employant le canal audio des samples du processeur sonore). Les boucles, courtes donc très facilement mémorisables, donnent la pêche et ce supplément d’âme au joueur pour mener à bien sa mission ! Seul léger bémol, la musique du stage 5, un copier-coller de celle du tout premier stage, mais je chipote…
En conclusion, vous l’aurez compris, Batman fait figure d’indispensable, parmi les tous meilleurs action-platformers de la console, malgré une concurrence très féroce sur le support. Il constitue même un véritable tour de force pour un titre sorti fin 1989 / début 1990 et représente encore aujourd’hui l’une des meilleures (si ce n’est LA meilleure) adaptations vidéo-ludiques de l’homme chauve-souris. On pourra à la limite lui reprocher l’absence d’un système de passwords. Et 1 ou 2 niveaux supplémentaires n’auraient pas été de refus… Quoiqu’il en soit, il reste un jeu intemporel, un classique du genre et de la console. Un indispensable donc !
SUPPOS : 5,5/6
Le retour de Double Dragon en 2025, revival par Yuke's Co, supervisé par Arc System Works, moi je veux bien, ça semble sympa sur le papier... mais moins quand on découvre ce teaser...
Oups... Ah oui, ca respire même la daube immonde ! Prévu sur PC et consoles de salon. A suivre ? Je sais pas... je retourne jouer à Double Dragon II sur Nes.
Mars Patrol, je veux bien, mais bon les couleurs ne collent pas trop à la planète Mars... A moins que... cela se passe dans le futur quand la planète sera terraformée ? Ou alors... la palette limitée du C64 ? Je retourne jouer à Moon Patrol sur Atari 2600... Mais au fait, c'est vert et bleu également sur cette console !
GitHub - joeyc64/MarsPatrol: C64 conversion of 1982 arcade game Moon Patrol
C64 conversion of 1982 arcade game Moon Patrol. Contribute to joeyc64/MarsPatrol development by creating an account on GitHub.
J'ai un fan, l'admin de AtariCrypt ! Il est en train de retourner dans tous les sens Cosmos Chronicles, mon ultime jeu sur Atari ST, le meilleur, celui qui simule tout l'univers, le jeu de rôle S-F que jalousent les fans d'Amiga, à placer aux côtés de jeux cultes comme Dungeon Master (bah quoi ?).
Merci à Steve Gregory. Je l'ai mis au défi de finir le jeu, chose que personne au monde n'a réussi jusqu'à présent. Cosmos Chronicles est toujours à télécharger sur itch.io, en français ou en anglais, pour Atari 1040STF, ou pour PC.
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Vintage and retro gaming website dedicated to the Atari ST and Atari STe computers. Atari ST games.
https://ataricrypt.blogspot.com/search/label/Quest%20-%20Cosmos%20Chronicles
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COSMOS CHRONICLES International Edition (ATARI ST & WINDOWS)
BETA VERSION 0.95 (ENGLISH) The original game is in french. This is a beta version of the international edition. There may be a few bugs, and the English translation is not yet perfect: I'm counting
https://gamopat-studio.itch.io/cosmos-chronicles-international-edition-atari-st-windows
Faites le test, demandez à un amateur de vieux pixels, de polygones acérés, de vous citer au pif comme ça quelques uns des maitres du jeu vidéo français. Fort probable d’apercevoir un Paul Cuisset, un Michel Ancel, certain affirmeront même avoir vu un Fred Raynal sortir des ténèbres. Mais Eric lui, aussi fort que ses pairs, va se permettre un rêve supplémentaire : le rêve... d'un autre monde...
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PARASOL STARS
Support : Switch
Existe également sur PS, Xbox
Editeur : ININ
Sortie : 11 juillet 2024
Parasol Stars, sous-titré The Story of Bubble Bobble III, est bel est bien le troisième opus de la saga, faisant suite donc au mythique Bubble Bobble et au non moins génial Rainbow Islands (que j’ai kiffé grave sur Atari ST). Certains pourraient se demander quel est le lien entre les dinosaures de Bubble Bobble et les persos humains des deux suites ? Bah si, Bubby et Bobby ont retrouvé leur forme humaine et se sont payés un parapluie, bah oui voyons !
Vous ne le savez peut-être pas, car tout le monde n’est pas Doc (comment ça j’ai le melon ?), mais Parasol Stars est un pur jeu console PC Engine (la meilleure console de tous les temps), et non un jeu d’arcade ! Il n’est d’ailleurs jamais sorti en arcade. Taito l’a développé exclusivement pour la PC Engine en 1991. Il sera adapté sur les autres supports par Ocean (chez nous il est surtout connu sur ST et Amiga). A savoir qu'il existe également une version Nes et une version Game Boy.
Cet opus ressemble plus à une suite directe de Bubble Bobble car on revient à un jeu de plateforme sur écran fixe (avec quand même de petits scrollings) avec une architecture des niveaux assez proche, idem pour le gameplay. Cependant ici vous n’envoyez plus de bulles, ni d'arc en ciel, mais vous donnez des coups de parapluie… c’est un peu moins sexy, un peu moins spectaculaire, mais cela reste très efficace. De plus votre parapluie magique est multifonctions : il peut étourdir les ennemis, servir de bouclier, de parachute, capturer des mini-bulles pour les envoyer sur les ennemis (la collecte de plusieurs bulles pouvoir déclencher un pouvoir). Il faut un petit temps d'adaptation avant de tout bien comprendre. Et ne l'oublions pas : il est possible d'y jouer à deux, et là c'est ultra fun !
8 mondes à visiter, 7 rounds par monde, et un boss à chaque fois. Sans oublier deux mondes cachés si vous avez bien collecté les bonus. Il y a de quoi faire pour rincer le jeu, ou tout simplement pour scorer. La réalisation est super soignée, c’est beau, coloré, joyeux…. et que dire de la musique fantastique ! C'est la version PC Engine de toute façon, sans améliorations, elle n'en a pas besoin, la PC Engine défonce tout. Oui, j'adore cette console.
Jeu identique, mais cependant il y a des bonus dans le menu : version US ou JAP, un mode challenge avec un tableau de scoring online bienvenue, des options visuelles (j’ai opté pour un rendu CRT avec scanline, on a alors l’impression d’être en 1991 sur PC Engine). des cheats et un rewind pour les nullos, une sauvegarde, bref les options habituelles.
Bubble Bobble, 3 opus, tous différents, et tous réussis. C’est un véritable bonheur que de rejouer à ce troisième opus, le moins connu, sur notre petite Switch. A vous de voir si le prix vous semble justifié. J’aurai aimé perso qu’on nous propose une compilation avec les 3 jeux en boite (ok ININ, vous y pensez ?). Un jour peut-être. A jouer les yeux fermés... enfin non, ouvrez les yeux quand même.
David Crane, légende du jeu vidéo du début des années 80, qui reviendra en 2021 aux affaires sur Atari 2600 avec Circus Convoy !
Le gameplay est donc simple, voire "débile" diront certains : secouer à fond sa manette devant l'écran ! J'imagine les parents désespérés en 1983 assistant à la scène du fiston jouant à ce jeu : "Mon Dieu, mon fils non seulement abîme la télé Oceanic achetée 12 000 francs mais en plus il secoue comme un fou un bâton devant sa console ! Le vendeur m'avait dit qu'il rentrerait chez IBM ou à la NASA en s'initiant à l'Atari !".
C'est ridicule, mais en même temps, avec ce type de gameplay on se rapproche du sport et de l'endurance physique ! Non ? Franchement avec la manette Atari d'origine les crampes arrivent vite dans la main ! Bah oui on est pas tous aguerris comme les cadres de la République en Marche !

Animation de folie : la flamme olympique arrive sur le stade !
On s'imagine aux JO de Los Angeles 1984 !
C'est une simulation : Les 10 épreuves sont les mêmes que dans le vrai Décathlon :
- 100 mètres,
- Saut en longueur,
- Lancer poids,
- Saut en hauteur,
- 400 mètres,
- 110 mètres haie,
- Lancer de disque,
- Saut à la perche,
- Javelot,
- 1500 mètres.
1 seul essai pour les courses, 3 essais pour les lancers ou longueur, et 3 essais par barre pour la hauteur et la perche, comme en vrai ! Le 100m est l'épreuve la plus basique, mais il y a des épreuves assez techniques comme le saut à la perche : il faut planter sa perche au bon moment, et ensuite la lâcher à nouveau au bon moment. Quant au 1500 mètres il ne nécessite pas de secouer comme un malade son bâton de joie, mais plutôt lentement en rythme sur les 1400 premiers mètres avant le sprint final. C'est un vrai jeu de scoring : il faut obtenir 8 000 points pour la médaille de bronze, 9 000 pour l'argent et 10 000 pour l'or. Vous avez la possibilité d'y jouer à plusieurs (chacun votre tour) pour de vraies parties de fou rire ! Bah oui moi ça me faisait rire ce jeu.
Coleco ou C64, on peut jouer aux jeux de courses à 2 en même temps sur 2 pistes, c'est un avantage si vous voulez faire des séances de secousse en simultané... "Oh oui oui plus vite !!!!! Je te défonce !!!!!!"
Au départ, je voulais vous parler d'un des mes studios préférés : CRYO... Mais plus j'avançais dans mes recherches, et plus je me disais que c'est pas de CRYO dont il fallait que je parle, mais bien de son futur fondateur !
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Super Mario 64, le chef d'oeuvre de la Nintendo 64 qui a révolutionné le jeu de plateforme, sur GBA ? C'est osé et ambitieux, mais ça fonctionne plutôt pas mal. Sauf qu'on risque de ne jamais y jouer au final car l'auteur semble avoir des soucis avec Nintendo...
Pour les fans de Manic Miner sur ZX Spectrum (jeu culte de 1983 sur ce support) qui en veulent encore plus, voici Manic Miner: Deeper and Down, sur ZX Spectrum 128K, avec plein de nouveaux niveaux ! Si j'ai bien compris, c'est une adaptation de la version Sam Coupé. Jet Set Willy est super jaloux.
He's Back... In an all new old adventure! This follows on from the Lost Levels and Lost Levels DS in that it is a conversion from another system in this case it is the Sam Coupé version. After the...
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