LES BLONDES ET LES BOMBES
Elle appelle la police.
BURNOUT 3
EDITEUR : ELECTRONIC ARTS
ANNEE : 2004
Après un excellent Burnout "hard-core" basé sur la concentration extrême, après un 2e épisode plus facile et accessible (mais un peu décevant coté profondeur de jeu mais techniquement parfait), voici un 3e episode passé hélas à la moulinette Electronic Art$, et ça se sent d'entrée !
Le principe est toujours le même : foncer et terminer premier ! Le mode crash du 2e épisode est toujours présent et amélioré, le but étant de faire un max de "cartons" dans une situation donnée.
La vraie nouveauté c'est la réalisation technique : encore largement en hausse avec des crashs terriblement impressionnants, des ralentis "en live" des crashs adverses (terrible !), la possibilité de continuer à controler légerement le véhicule pendant un crash et une bonne gestion des dégats sur le vehicule. Le tout en 60 images/sec ! Chapeau !
Alors c'est obligatoirement un méga hit ?! Hummm pas vraiment, car hélas l'intérêt global en a pris un sacré coup dans l'aile ! Oh c'est bien sur hyper maniable et précis MAIS c'est beaucoup trop "facile" :
- La voiture ne se crashe pas facilement sur les bordures, on peut presque jouer les yeux fermés parfois. On a l'impression d'être sur des rails !
- Le jeu est beaucoup trop rapide (surtout avec les F1!) pour pouvoir vraiment apprécier la gameplay et les très beaux graphismes... Bref, on fonce comme un taré dans une fusée et on s'ennuie ferme ! C'est paradoxal ! Burnout 3 est le Wipeout des jeux de bagnoles, un vaisseau lancée à 500 km/h...
Enfin encore un dernier petit défaut : il y a trop de menus à n'en plus finir, décomptes de crash, de bonus, de classement, etc.... et cette voix off énervante de surfer californien made in EA.... çà casse l'ambiance ! A noter que sur PS2 les temps de chargement sont mortels, coupant encore plus l'ambiance.
Burnout 3 est un jeu surnoté (consideré même par beaucoup comme le meilleur jeu de 2004). Techniquement peut-être oui, mais absolument pas en terme de gameplay et d'interêt à long terme. Une belle démo technique, voilà ce qu'est Burnout 3. Une fois la surprise causée par la superbe réalisation passée, les vrais gamers polus s'en retourneront à Burnout 1. Dommage. Electronic Art$ tue un peu le mythe Burnout en l'adaptant à ses "standards". Un jeu pour épater la galerie "Eh les copains regardez comme il déchire grave mon jeu !".
SUPPOS : 3.5/6
MAXIMO Vs ARMY OF ZIN
Support : PS2
Editeur : CAPCOM
Année : 2004
Le Chevalier au caleçon à petits poids est de retour ! Voici un second opus pour la série Maximo, l'héritier 3D du fameux "Ghost'n Goblins". Cela rappellera de grands souvenirs à
ceux qui ont joué à ce chef d'oeuvre au milieu des années 80 sur Commodore 64 ou en arcade...
Le premier Maximo était plutôt sympa, mais peut-être un peu trop brouillon dans son déroulement et trop difficile
(légende du jeu 8 bit oblige !). Enfilons notre caleçon et repartons délivrer inlassablement cette cruche de Princesse qui s'est faite à nouveau enlevée !!! Pfff...
Disons le tout de suite, le jeu n'exploite pas à fond les capacités de la console. D'ailleurs il n'y a aucune amélioration par
rapport au précèdent opus. Cependant c'est du travail très très "propre" : les graphismes sont toujours réussis malgré leur simplicité, la fluidité est omniprésente, le son et la
musique sont très sympa. Bref, une réalisation sobre et vraiment efficace. On en demande pas plus pour ce genre de jeu !
Le principe est toujours le même : tuer du "monstre" en avançant dans des décors organisés façon plateforme, récupérer des
clef, ouvrir des portes, achever les boss de fin de niveau, et au final délivrer la princesse. Un mélange subtil de plateforme 3D et de beat'em all vraiment très bien dosé dans cette
version.
De plus, deux très bonnes nouvelles : le jeu est mieux pensé que le précèdent opus avec une difficulté
modérée, et le système de sauvegarde/progression est bien plus simple (c'était un peu agaçant dans le premier
Maximo avec son "niveau central" !). Attention les bytos, Maximo reste un jeu à l'ancienne, si vous perdez vos vies c'est le GAME OVER qui vous attend, ne soyez pas surpris ! Donc à
vous de bien gérer vos sauvegardes (n'allez pas sauvegarder alors que vous êtes "au bord" du game-over par exemple !). Bon j'avoue que c'est un peu pénible quand même cette gestion des
sauvegardes, il aurait mieux fallu offrir 1 vie par niveau sans Game Over général.
Au final c'est un jeu vraiment sympa, plus dans le style "hack'n slash" que le précédent, avec une envie d'aller toujours plus
loin. Les gamers le finiront certes rapidement mais quel plaisir de jouer à ce style de jeu devenu très rare sur console 128 bits ! Nous sommes très loin de l'ennuie provoqué par des
productions du même genre comme Jak, Ratchet, Sly et Cie... Un des meilleurs jeux de la PS2, trop méconnu hélas.
SUPPOS : 5,5/6
Editeur : Olympic
Support : PS2
Année : 2004
Souvenez vous... Decathlon de Activision dans les années 80... Combien de manettes détruites à vouloir secouer le joystick trop vite ! Voici que débarque un nouveau jeu de sport multi-épreuves basé sur les J.O, genre souvent synonyme de médiocrité...
Pas de surprises avec Athenes 2004, mais malgré tout c'est surement la meilleure tentative jusqu'à present sur 128 bits ! Le principe est toujours le même : bourrinage de boutons pour aller plus vite + combinaisons de touches.
Une grande variété d'épreuves vous sont proposées : beaucoup d'épreuves d'athlétisme, de la natation, du cheval, de l'haltérophilie, du tir à l'arc, etc... Hélas il y a beaucoup de ces épreuves qui sont sans le moindre intérêt !
Le problème vient du fait que les performances sont mal calibrées et pas du tout mises en avant pour pour offrir un réel challenge. Il est par exemple tres facile de faire des bonds incroyables en saut en longueur dès la premiere partie, pour gacher l'interet d'une épreuve on ne pouvait pas faire mieux ! Les records sont de plus mal présentés, c'est pourtant l'unique intérêt de ce genre de jeu : battre ses records.
Des graphismes moyens et une réalisation baclée n'arrangent pas les choses ! Sans touche personnelle, sans détails qui font la différence, sans "pêche", avec des temps de chargement agaçant et répétitifs, ce jeu est vite ennuyeux en solo. On peut cependant y trouver de l'interet de temps en temps à plusieurs pour une bonne soirée de rigolade entre copains à tapoter comme un malade sur la manette.
A quand un jeu d'athlétisme/JO potable ? C'est pourtant possible, il suffit de pouvoir mettre au point un gameplay subtil offrant longue progression dans les performances et de tout faire tourner autour des tableaux de "high-scores"... Il ne reste plus qu'à attendre 2008 !
SUPPOS : 1.5/6
Editeur : Microsoft
Développeur : Bizarre Creation
Support : Xbox
Année : 2003
Project Gotham 2, un jeu de caisse joli et complet, qui fait suite à la très bonne version Dreamcast, mais d'un chiant ! Faute à un gameplay qui hésite trop entre le coté arcade et le coté simulation, et faute aux fameux "Kudos"... C'est ce qu'on appelle un jeu sans âme !
Les Kudos ??? Oui ce sont des points qui vous permettront de débloquer des véhicules et des courses. Vous les obtenez soit en remplissant des objectifs et en conduisant avec style... et franchement ca n'a aucun intérêt sinon que d'embêter le monde ! Vous voici obligé de faire des dérapages contrôlés, d'avoir des trajectoire parfaite, de faire des dépassement en utilisant l'aspiration... Ce qu'on veut c'est gagner la course par tous les moyens bordel de sprite, ce n'est pas du patinage artistique !
Autre problème : il n'y a que des circuits de ville avec plein de virages à 90 degrés : ennuyeux à mourrir. L'envie d'évasion à la campagne se fait vite sentir !
Coté réalisation, les graphismes sont beux et détaillés, la modélisation des véhicules excellente, les villes très détaillées, du bump-mapping, des effets de lumière dynamiques, l'ombres détaillée des véhicules... Du bon boulot, mais complêtement gaché par le frame-rate, mou et très loin des 60 frames/seconde indispensables pour un jeu de course.
PGR2 est un jeu de caisse largement surestimé par la presse qui ne présente aucun fun malgré le boulot énorme qu'il a du représenter (surtout la modélisation des villes). Il a d'ailleurs été rapidement bradé à moins de 10 euros en occasion... on comprend pourquoi...
SUPPOS : 2/6