[RETROGAMING] Astro Boy : Omega Factor / GBA

Publié le par Boba Fett

ASTRO BOY : OMEGA FACTOR
Support : Gameboy Advance

Développeur : Treasure
Editeur : Sega
Année : 2005


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Sans aucun doute l’œuvre la plus célèbre d’Osamu Tezuka, Astro Boy n’en reste pas moins une série à la réputation enfantine. Aussi, la sortie d’un jeu vidéo tiré de cet univers, qui plus est sur GBA, pourrait être anecdotique, surtout que les précédentes adaptations n’étaient pas glorieuses. Sauf que cette fois, c’est le mythique studio Treasure qui s’y colle, pour un résultat détonnant.

Astro, un petit robot ayant l’apparence d’un jeune garçon, est élevé par le Dr. O’Shay. Il n’ignore pas avoir été créé par le Dr. Tenma, qui lui donna l’apparence de son défunt fils Tobio, mais se demande pourquoi il a été abandonné par son géniteur. Robot très sophistiqué et doué de raison, il va vivre une aventure décisive pour la cohabitation des humains et des robots dans un monde où l’intolérance est le mot d’ordre.

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Ah ba oui, c’est bien un jeu Treasure

Le but du jeu est très simple : avancer dans les niveaux en éliminant les ennemis qui se présentent à nous pour continuer la progression. Pour ce faire, Astro dispose de nombreux moyens à sa disposition : frapper ses adversaires avec ses poings ou ses pieds (ce dernier coup éjectant les ennemis sur les autres), lancer un rayon laser à partir de son doigt et enfin esquiver les attaques grâce à ses propulseurs inclus dans ses pieds. A cela s’ajoutent 3 attaques spéciales : le bras canon, version boostée du doigt, le tir mitraillette, qui touche tous les ennemis à l’écran, et enfin le jet EX, qui propulse Astro à toute vitesse tel un bélier. Seulement, ces attaques sont en nombre limité et se rechargent en causant des dommages aux adversaires. A utiliser au bon moment donc, pour détruire un maximum d’ennemis en un seul coup ou bien pour se sortir d’une situation mal engagée.

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Astro Boy VS Roi Leo, y a pas un petit problème ?

Les ennemis en eux-mêmes ne sont pas particulièrement variés, seulement 1 ou 2 spécifiques à un niveau et 3 ou 4 revenant régulièrement. Ce qui change c’est qu’un même ennemi peut adopter différentes tailles : du gigantesque au minuscule. Autant vous dire que l’écran est parfois rempli à ras bort, ce qui peut provoquer des ralentissements lorsque les monstres balancent des projectiles partout, mais cela se révèle alors utile pour esquiver.
Pour leur part, les boss sont tous de grands moments soit par leur charisme (Pluto, Atlas), soit pour leur difficulté (Epsilon, Sharaku), soit par leur mécanique de gameplay (Blue Knight) ou soit parce que le combat devient n’importe quoi au fur et à mesure que la barre de vie descend (le soleil artificiel !!!). Il convient à chaque fois de bien apprendre leurs attaques pour les esquiver et contre-attaquer en conséquence.

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Des boss qui en jettent !

Le joueur peut également améliorer ses compétences au cours du jeu et ainsi augmenter ses points de vie, la puissance de ses attaques, la portée de ses propulsions voir ses capteurs pour voir au travers du brouillard, dans le noir ou repérer des secrets. En revanche, l’expérience ne s’acquiert pas en combattant, mais en rencontrant des personnages au fil du jeu, certains étant bien cachés dans les niveaux. Chaque rencontre rempli une alvéole du facteur oméga et donne un point à utiliser. Sauf que certaines s’affichent grisées et ne débloque pas de bonus. Il faut en réalité parler une seconde fois avec la personne concernée, et pour cela un seul moyen : terminer l’aventure une nouvelle fois.

En effet, même si le jeu n’est pas très long (7 niveaux), la vraie fin se débloque après avoir récolté suffisamment d’indices pour obtenir le 8ème et dernier niveau. La durée de vie est donc plutôt bonne, même si pas pharaonique. Tout cela sert un scénario rondement mené et parfois triste, où apparaissent nombre des protagonistes des autres créations de Tezuka tel que Princesse Saphire, Black Jack ou encore le Roi Leo.

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Un petit garçon et des hommes en imper… Je vous laisse deviner la suite.

D’un point de vue purement technique, le graphisme est très coloré et soigné. L’animation est parfaite et la fluidité n’est que rarement entachée (sauf exception comme dit plus haut).
Pour ce qui est de la bande-son, autant les musiques sont assez anecdotiques, hormis 1 ou 2 plutôt pas mal, autant les bruitages sont très corrects. Petit bémol tout de même pour le coup de pied : Astro pousse un petit cri en l’exécutant qui ressemble beaucoup à celui qu’il pousse en prenant un coup, j’ai été quelques fois perturbé en pensant m’être fait touché alors qu’il n’en était rien.

Astro Boy : Omega Factor est sans conteste un petit bijou de la Gameboy Advance, la qualité Treasure était une nouvelle fois au rendez-vous. Que l’on soit fan ou pas du petit robot, tous les amateurs d’action 2D y trouveront leur compte et ce pour quelques heures sans baisse de régime. Les amateurs de challenge en auront pour leur argent et ceux voulant profiter d’un petite aventure sympathique pourront adapter la difficulté à leur convenance. A vous de rétablir la paix entre humains et robots désormais.

Suppos : 5/6
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Publié dans RETROGAMING

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Commenter cet article

T
Cumiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn ??? Un Treasure que je n'avais pas ??? Hop commandé en complet ! Merci pour la piqûre derappel ! (En plus je le connaissais ce jeu scrogneugneu !! )
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R
Je ne connaissais pas ce jeu mais le style graphique de Tezuka est vraiment respecté
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D
<br /> Un test nikel, clair, concis, pour un jeu magnifique !! ^^<br /> <br /> <br />
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O
<br /> Et très sympa, ce test. :D<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Très sympa ce jeu alors que licence pouvant laisser croire à une belle daube ;)<br /> <br /> <br />
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D
SEGA avait sorti un jeu Astro au même moment sur PS2 (soi-disant développé par Sonic Team) et là, effectivement c'est une belle daube ! Je l'avais acheté à bas prix bien plus tard, ça ne les valait même pas...<br /> Bref, 2 jeux à ne pas confondre.