TEST : OKAMI / PS2
Editeur : CAPCOM
Developpeur : CLOVER
Support : PS2
Année : 2006 (février 2007 en France)
Avec Okami on commence par une légende onirique typiquement japonaise bercée de poésie et de message écologique sous-jacent. La douce mélopée du jeu accompagne le joueur dans un monde d'estampe visuelle impressionnante aux couleurs pastelles. On n'a jamais vu la PS2 faire ça, c'est INCROYABLE !

C'EST SUR PS2 VOUS ETES SUR ?
D'ailleurs je n'ai aucunement l'impression de jouer sur PS2 et je vous dirais honnêtement que je me crois sur Gamecube à cause de l'impression de jouer à un Zelda ! Et oui le mot est lâché, Okami c'est un Zelda. La quête est immense, c'est une épopée, chaque seconde de jeux est passionnante et ce n'est pas un effet de style, c'est chaque seconde que l'on savoure !
LA QUETE
La quête consiste à repousser les ténèbres du monde et redonner vie à la flore en chassant les esprits maléfiques et le mal qui pollue (au sens "propre") le pays du 'Nippon" (in texto). Ces esprits sont dus au réveil de Orochi le dragon maléfique. Le héros de l'histoire n'est autre qu'un loup, incarnation (plutôt que réincarnation) de la Déesse du soleil AMATERASU. Endormie en statut de pierre pendant 100 ans elle va devoir retrouver tous ses pouvoirs pour combattre Orochi.
Ce qui est tout bonnement incroyable c'est qu'on a l'impression d'aller très vite dans le jeu : on acquiert des pouvoirs spéciaux très rapidement et de façon très rapprochée. On crois devenir ainsi sur-équipé et bardé d'items, de potions, de coups spéciaux... mais il n'en est rien !!! En effet la marge de progression est ENORME et après avoir fait une foultitude d'actions toutes plus variées les unes que les autres, et ce de façon nullement redondante, on commence petit à petit à se rendre compte que tout ce qu'on a fait ne sont que les prémisses de l'aventure !!! RENDEZ VOUS COMPTE QUE LE PREMIER BOSS EST A 7H DE JEU !!!!!!

La première partie de l'histoire nous amène à redonner vie à trois espaces de jeux différents, dans lesquels ont progresse naturellement (c'est le cas de le dire !). Il faudra acquérir plusieurs techniques de pinceau pour pouvoir envisager de progresser. Le génie du jeu est que ces techniques vous sont enseignées au fur et à mesure de l'aventure, juste "pile-poil" au moment où vous devenez un as avec la technique précédente ! Et surtout la nouvelle technique est complémentaire à la première et leur combinaison offre des possibilités de gameplay décuplées. Ajouté à cela que le style des affrontements est récompensé (effet Viewtiful Joe, on est chez Clover quand même !!). Les bonus récupérables au sol dépendent de l'habileté, de la rapidité et de la pertinence de vos choix pendants les combats. En se débrouillant bien, des bonus intéressants (comme les crocs de démons) apparaissent ! Vous pouvez vous enfuir en combat en attaquant les parois maudites, mais votre cote de divinité baissera.
Le jeu est bourré de coins secrets à découvrir : par exemple si vous sortez de nuit, vous découvrirez des trésors cachés sous terres indiqués par une brillance au sol (il suffit de creuser, ben oui c'est un clébard que l'on dirige). Certains d'entre eux sont des trèfles porte-bonheur qui améliorent votre chance. Le jeu comporte des passages auxquels on ne s'attends pas : au détour d'une rivière, un rondin vous amènera à un mini jeu franchement arcade qui mettre à mal vos techniques de PAUSE/PINCEAU pour arriver à vous sortir de cette situation.
On a également droit à des séquences de pêche comme dans Zelda Twilight Princess, mais BIEN PLUS INTERESSANTES car le mouvement de votre ligne est primordial, votre fatigue est gérée, et lorsque le poisson sort de l'eau il faut utiliser une technique de pinceau !! EPOUSTOUFLANT ! Et le pire c'est qu'après deux essais, on se débrouille comme un chef ! Le poisson est surcoté dans le monde suivant, et une bonne provision permet de bien se fourbir au marchand local !
L'amélioration des capacités, pouvoirs et armes d'Ama(terasu) est primordiale mais aussi longue car l'engrangement de perles est long et difficile (il faut les trouver ou les gagner) et la barre de hausse progresse très doucement et est par palier (Devil May Cry).
C'est un jeu ou vous pourrez faire apparaître le soleil, dessiner des mers d'étoiles pour y nager ou encore des constellations pour donner vie à des divinités qui vous insuffleront leur pouvoir !

ET EN PLUS C'EST DROLE...
Dernière petite chose, l'HUMOUR !! Tout oscille entre quête mystique et passages inopinés d'humour (le vieux sage du village avec sa danse (alcoolisée) des fleurs (qui se transforme en Quick Time Event !!!), le vieux maître d'arts martiaux débiles (à la Satan de Dragonball) auquel vous devrez faire les actions d'épées (au pinceau utilisé tel un katana) à sa place, ou mieux encore, l'apparition au bout de nombreuses heures de jeu du premier boss...auquel vous vous présentez les 4 fers en l'air et le trou de balle apparent après une chute idiote !
... ET SEXY !
Rajoutons le sexy de Sakuya, la divinité des cerisiers au décolleté plongeant (classique)...et à la robe traditionnelle mais transformée à la Mireille Darc, échancré avec la raie des fesses à l'air !! Et encore, votre compagnon (une petite puce tel Myōga dans Inuyasha) sort de son décolleté au début du jeu après avoir inspecté tout son corps et lui dit qu’elle n’est pas si bien roulée que ça !!
Vous aimez Zelda Windwalker et Twilight Princess ? Vous ADOREREZ OKAMI ! D'ailleurs, il est presque mieux (question de rythme) !! Je dirais même que je le préfère ! Un titre qui transcende la PS2 techniquement et apporte le gameplay et et la poésie dans le monde des joueurs, chose rare depuis ICO, et (un peu) Shadow of the Colossus.
GRAPHISMES : 6/6
Incroyable la PS2 nous sort un Cell-Shading de toute beauté sans aliasing ! La palette de couleurs est extrêmement bien choisie et le style graphique "estampe" une merveille !
GAMEPLAY : 5,5/6
Un merveille de prise en main, et ce n'étais pas évident au vu des impressionnantes possibilités de jeu offertes par le pinceau. Tel un Pac-Pix, les formes dessinées sont toujours bien reconnues et l'action est complètement solidaire de votre utilisation du pinceau. Le perso est une merveille de maniabilité. Seul la caméra qui est vraiment excellente se retrouve (une fois toutes les 30 minutes) très très légérement perfectible, mais franchement peu gênante (avec un petit coup de L3 ça disparait, c'est vraiment pour dire...). A noter que les programmeurs ont évité l'écueil de Final Fantasy (qui oblige à se bastonner tout le temps pour augmenter son niveau) en remplaçant ça par la progression même du jeu qui vous pousse à faire des bonnes actions pour faire évoluer votre personnage. N'oublions pas les QTE au pinceau, géniaux !!!
SONS/MUSIQUES : 6/6
L'OST du jeu est une merveille de mélodies traditionnelles nippones, et chose rare très variée et nullement lassante. Les bruitages sont doux et collent vraiment bien au jeu, tout comme les changements de tons suivant l'action. Dernier conseil : procurez-vous l'OST du jeu, dispo en 5 CD magnifiques !
HISTOIRE/DUREE DE VIE : 6/6
Histoire immense bercée de mythes japonais, quête longue mais finalement assez facile si on prends le temps de bien tout faire. D'innombrables quêtes annexes et sous-histoires parsèment le jeu.
Il vous faudra 35 à 50 heures de jeu pour le finir ! (mais vous ne les verrez pas passer).
SUPPOS : 6/6 (testé par Fred)





Developpeur : CLOVER
Support : PS2
Année : 2006 (février 2007 en France)
Avec Okami on commence par une légende onirique typiquement japonaise bercée de poésie et de message écologique sous-jacent. La douce mélopée du jeu accompagne le joueur dans un monde d'estampe visuelle impressionnante aux couleurs pastelles. On n'a jamais vu la PS2 faire ça, c'est INCROYABLE !

C'EST SUR PS2 VOUS ETES SUR ?
D'ailleurs je n'ai aucunement l'impression de jouer sur PS2 et je vous dirais honnêtement que je me crois sur Gamecube à cause de l'impression de jouer à un Zelda ! Et oui le mot est lâché, Okami c'est un Zelda. La quête est immense, c'est une épopée, chaque seconde de jeux est passionnante et ce n'est pas un effet de style, c'est chaque seconde que l'on savoure !
LA QUETE
La quête consiste à repousser les ténèbres du monde et redonner vie à la flore en chassant les esprits maléfiques et le mal qui pollue (au sens "propre") le pays du 'Nippon" (in texto). Ces esprits sont dus au réveil de Orochi le dragon maléfique. Le héros de l'histoire n'est autre qu'un loup, incarnation (plutôt que réincarnation) de la Déesse du soleil AMATERASU. Endormie en statut de pierre pendant 100 ans elle va devoir retrouver tous ses pouvoirs pour combattre Orochi.
Ce qui est tout bonnement incroyable c'est qu'on a l'impression d'aller très vite dans le jeu : on acquiert des pouvoirs spéciaux très rapidement et de façon très rapprochée. On crois devenir ainsi sur-équipé et bardé d'items, de potions, de coups spéciaux... mais il n'en est rien !!! En effet la marge de progression est ENORME et après avoir fait une foultitude d'actions toutes plus variées les unes que les autres, et ce de façon nullement redondante, on commence petit à petit à se rendre compte que tout ce qu'on a fait ne sont que les prémisses de l'aventure !!! RENDEZ VOUS COMPTE QUE LE PREMIER BOSS EST A 7H DE JEU !!!!!!

La première partie de l'histoire nous amène à redonner vie à trois espaces de jeux différents, dans lesquels ont progresse naturellement (c'est le cas de le dire !). Il faudra acquérir plusieurs techniques de pinceau pour pouvoir envisager de progresser. Le génie du jeu est que ces techniques vous sont enseignées au fur et à mesure de l'aventure, juste "pile-poil" au moment où vous devenez un as avec la technique précédente ! Et surtout la nouvelle technique est complémentaire à la première et leur combinaison offre des possibilités de gameplay décuplées. Ajouté à cela que le style des affrontements est récompensé (effet Viewtiful Joe, on est chez Clover quand même !!). Les bonus récupérables au sol dépendent de l'habileté, de la rapidité et de la pertinence de vos choix pendants les combats. En se débrouillant bien, des bonus intéressants (comme les crocs de démons) apparaissent ! Vous pouvez vous enfuir en combat en attaquant les parois maudites, mais votre cote de divinité baissera.
Le jeu est bourré de coins secrets à découvrir : par exemple si vous sortez de nuit, vous découvrirez des trésors cachés sous terres indiqués par une brillance au sol (il suffit de creuser, ben oui c'est un clébard que l'on dirige). Certains d'entre eux sont des trèfles porte-bonheur qui améliorent votre chance. Le jeu comporte des passages auxquels on ne s'attends pas : au détour d'une rivière, un rondin vous amènera à un mini jeu franchement arcade qui mettre à mal vos techniques de PAUSE/PINCEAU pour arriver à vous sortir de cette situation.
On a également droit à des séquences de pêche comme dans Zelda Twilight Princess, mais BIEN PLUS INTERESSANTES car le mouvement de votre ligne est primordial, votre fatigue est gérée, et lorsque le poisson sort de l'eau il faut utiliser une technique de pinceau !! EPOUSTOUFLANT ! Et le pire c'est qu'après deux essais, on se débrouille comme un chef ! Le poisson est surcoté dans le monde suivant, et une bonne provision permet de bien se fourbir au marchand local !
L'amélioration des capacités, pouvoirs et armes d'Ama(terasu) est primordiale mais aussi longue car l'engrangement de perles est long et difficile (il faut les trouver ou les gagner) et la barre de hausse progresse très doucement et est par palier (Devil May Cry).
C'est un jeu ou vous pourrez faire apparaître le soleil, dessiner des mers d'étoiles pour y nager ou encore des constellations pour donner vie à des divinités qui vous insuffleront leur pouvoir !

ET EN PLUS C'EST DROLE...
Dernière petite chose, l'HUMOUR !! Tout oscille entre quête mystique et passages inopinés d'humour (le vieux sage du village avec sa danse (alcoolisée) des fleurs (qui se transforme en Quick Time Event !!!), le vieux maître d'arts martiaux débiles (à la Satan de Dragonball) auquel vous devrez faire les actions d'épées (au pinceau utilisé tel un katana) à sa place, ou mieux encore, l'apparition au bout de nombreuses heures de jeu du premier boss...auquel vous vous présentez les 4 fers en l'air et le trou de balle apparent après une chute idiote !
... ET SEXY !
Rajoutons le sexy de Sakuya, la divinité des cerisiers au décolleté plongeant (classique)...et à la robe traditionnelle mais transformée à la Mireille Darc, échancré avec la raie des fesses à l'air !! Et encore, votre compagnon (une petite puce tel Myōga dans Inuyasha) sort de son décolleté au début du jeu après avoir inspecté tout son corps et lui dit qu’elle n’est pas si bien roulée que ça !!
Vous aimez Zelda Windwalker et Twilight Princess ? Vous ADOREREZ OKAMI ! D'ailleurs, il est presque mieux (question de rythme) !! Je dirais même que je le préfère ! Un titre qui transcende la PS2 techniquement et apporte le gameplay et et la poésie dans le monde des joueurs, chose rare depuis ICO, et (un peu) Shadow of the Colossus.
GRAPHISMES : 6/6
Incroyable la PS2 nous sort un Cell-Shading de toute beauté sans aliasing ! La palette de couleurs est extrêmement bien choisie et le style graphique "estampe" une merveille !
GAMEPLAY : 5,5/6
Un merveille de prise en main, et ce n'étais pas évident au vu des impressionnantes possibilités de jeu offertes par le pinceau. Tel un Pac-Pix, les formes dessinées sont toujours bien reconnues et l'action est complètement solidaire de votre utilisation du pinceau. Le perso est une merveille de maniabilité. Seul la caméra qui est vraiment excellente se retrouve (une fois toutes les 30 minutes) très très légérement perfectible, mais franchement peu gênante (avec un petit coup de L3 ça disparait, c'est vraiment pour dire...). A noter que les programmeurs ont évité l'écueil de Final Fantasy (qui oblige à se bastonner tout le temps pour augmenter son niveau) en remplaçant ça par la progression même du jeu qui vous pousse à faire des bonnes actions pour faire évoluer votre personnage. N'oublions pas les QTE au pinceau, géniaux !!!
SONS/MUSIQUES : 6/6
L'OST du jeu est une merveille de mélodies traditionnelles nippones, et chose rare très variée et nullement lassante. Les bruitages sont doux et collent vraiment bien au jeu, tout comme les changements de tons suivant l'action. Dernier conseil : procurez-vous l'OST du jeu, dispo en 5 CD magnifiques !
HISTOIRE/DUREE DE VIE : 6/6
Histoire immense bercée de mythes japonais, quête longue mais finalement assez facile si on prends le temps de bien tout faire. D'innombrables quêtes annexes et sous-histoires parsèment le jeu.
Il vous faudra 35 à 50 heures de jeu pour le finir ! (mais vous ne les verrez pas passer).
SUPPOS : 6/6 (testé par Fred)





