RETROGAMING : ALADDIN / MEGADRIVE
Rhaaa Aladdin, ce jeu me tiens particulièrement à cœur pour trois raisons : c’est l’adaptation de mon Disney préféré, c’est un jeu de mon enfance et, cerise sur le gâteau, c’est une bombe vidéoludique ! Retour sur une perle de la console plus forte que nous.
Le menu s'affiche et deux choses me frappent : ce magnifique écran titre parfaitement dans l'esprit du film et cette musique somptueuse. Ni une ni deux je lance la partie pour découvrir une intro du tonnerre de dieu fidèle au plus haut point à l'oeuvre originale. Commence alors mon aventure.
Après une petite explication des différents bonus et items à récupérer, le premier niveau commence. Et là, c’est l’extase ! Graphismes somptueux, animations magnifiques et musique entraînante me faisant danser sur ma chaise. C’est très simple, Aladdin c’est moi et je refais le film. Passé le choc, je m’avance dans les rues d’Agrabah en éliminant les gardes soit par des coups d’épée soit en leur lançant des pommes récupérées au fil de mon parcours. Entre deux il me faudra progresser en sautant sur des plates-formes, en m’accrochant à des cordes et en évitant les jarres lancées depuis les fenêtres de la ville.
Je peux également croiser un marchand sur mon chemin me vendant des vies supplémentaires, moyennant des joyaux trouvés dans le niveau. D’autres bonus sont cachés comme les têtes de Génie qui donnent droit à une roulette et des têtes d’Abou donnant accès à une épreuve où l’on contrôle le petit singe en tentant de survivre le plus longtemps possible. Le jeu est donc rempli de « petits à côté » qui enrichissent le contenu déjà bien attrayant.
Au total on retrouve une dizaine de niveaux tous très variés allant du sombre (les cachots) au déjanté (le niveau du Génie) en passant par l’épique (le niveau en tapis volant). La prise en main étant excellente (vous pouvez choisir les contrôles à votre convenance) et les niveaux bien construits, la difficulté est correcte, ni trop dure, ni trop facile. Il vous faudra quatre heures tout au plus pour finir le jeu, et ce même en butant contre le boss de fin, Jaffar, qui est assez corsé quand on n’a pas saisi la technique à adopter.
Graphismes digne d’un dessin animé, musique somptueuse, gameplay aux petits oignons, variété du jeu, il n’en faut pas plus pour comprendre que Aladdin est un des hits de la Megadrive, un indispensable même pour les nons-fans, un titre même supérieur à la version Super Nes développée par Capcom. Un jeu culte tout simplement.
SUPPOS : 5/6