RETROGAMING : STREET FIGHTER 2010 / NES
Editeur : Capcom
Support : Nintendo Nes
Année : 1990
Si le nom de Street Fighter est à juste titre associé au jeux de baston il y un opus méconnu qui fait exception à la règle, j’ai nommé Street fighter 2010 sur Nes ! Cet ovni dans la série des Street Fighter est sorti en 1990, quelques temps après le premier opus arcade et avant le second qui consacrera définitivement la série.
UN SCENARIO COMME ON LES AIME...
Tout d’abord accrochez-vous, nous allons commencer par évoquer le scénario. Comme il est annoncé dans le titre nous sommes en 2010, les humains ont émigrés sur différentes planètes et côtoient quotidiennement d’affreux aliens et autres cyborgs. (faites attention, cela nous arrivera dans seulement deux ans !)
Mais il y a pire. En effet il existe des parasites qui menacent l’univers. Heureusement un gentil cyborg est la pour leur mettre des bâtons dans les roues. Il s’agit de Kevin Striker (quel beau prénom !). Il a été créé de toutes pièces par le vilain docteur Joseph pour devenir une arme de destruction massive. Refusant son destin, il rejoindra la police galactique. Voilà pour la version japonaise.
Cependant quelques temps avant sa sortie aux États-Unis, les big boss de Capcom ont pensé que le jeu n’était pas assez vendeur et ont décidé de profiter du succès de la borne d’arcade pour remanier quelques peu le scénario. Kevin va alors se transformer en Ken, blondinet de la série et frère d’armes de Ryu. Lassé par des années de combats, il va troquer son kimono contre une blouse de scientifique (Reconversion classique du sportif de combat, d’ailleurs Tyson s’est mis à la recherche du vaccin contre le cancer), puis se transformer en cyborg pour sauver l’univers. Ce serait cependant une erreur de limiter ce jeu à la simplicité de ces scénarii digne de Highlander II.
STREET FIGHTER EN JEU DE PLATE-FORME !
Le jeu va également se distinguer du reste de la série par le genre choisi. On est ici en présence d’un beat’em up avec des phases de plates-formes. Kevin (nous l’appellerons ainsi pour le plaisir) devra parcourir un quinzaine de niveaux. Pad en main, on est immédiatement surpris par le gameplay : Notre héros saute en avant, fait un salto arrière, s’accroche aux rebords inférieurs et supérieurs, et grimpe aux murs avec une grande aisance. Rarement sur Nes on aura vue un personnage aussi souple et maniable. Il dispose bien sûr d’une attaque qu’il peut utiliser dans toutes les positions, une sorte de rafale d’énergie qui n’est pas sans rappeler le célèbre Haidoken.
Une fois le personnage bien maîtrisé les niveaux défilent à mille à l’heure, on saute, on dégomme, on s’accroche aux murs pour contourner l’adversaire et repartir de plus belle. Encore une fois le gameplay est vraiment impressionnant pour la NES.
De plus les niveaux traversés sont très beaux et détaillés pour la console. Chaque niveau à son ambiance propre, même si le thème cybernétique domine. On passera par exemple d’un niveau à dominance végétale à niveau plus organique façon Alien.
Petit point noir du jeu, qui sera un gros inconvénient pour certains, il est vraiment très dur. Bien que l’on dispose d’une jauge de vie et d’une grande souplesse de mouvement, on est assailli de toutes part par des ennemis qui n’ont pas un comportement identique, ce qui complique la tâche mais en même temps augmente l’intérêt du jeu. Les phases de plates-formes sont elles aussi des plus délicates, un petit relâchement et c’est la chute fatale. Le panel d’ennemis est plutôt varié, on passe de l’abeille cybernétique avec laser intégré au gros robots tueurs sur-armés de trois mètres de haut. Finir le jeu constitue un véritable challenge, même pour un harcore gamer affirmé.
Opus atypique dans la série des Street Fighter de part son scénario et son mode jeu, Street Fighter 2010 n’en reste pas moins un hit méconnu de la NES, au gameplay riche, aux graphismes soignés, et à la difficulté relevée.
SUPPOS : 4/6
Support : Nintendo Nes
Année : 1990
Si le nom de Street Fighter est à juste titre associé au jeux de baston il y un opus méconnu qui fait exception à la règle, j’ai nommé Street fighter 2010 sur Nes ! Cet ovni dans la série des Street Fighter est sorti en 1990, quelques temps après le premier opus arcade et avant le second qui consacrera définitivement la série.
UN SCENARIO COMME ON LES AIME...
Tout d’abord accrochez-vous, nous allons commencer par évoquer le scénario. Comme il est annoncé dans le titre nous sommes en 2010, les humains ont émigrés sur différentes planètes et côtoient quotidiennement d’affreux aliens et autres cyborgs. (faites attention, cela nous arrivera dans seulement deux ans !)
Mais il y a pire. En effet il existe des parasites qui menacent l’univers. Heureusement un gentil cyborg est la pour leur mettre des bâtons dans les roues. Il s’agit de Kevin Striker (quel beau prénom !). Il a été créé de toutes pièces par le vilain docteur Joseph pour devenir une arme de destruction massive. Refusant son destin, il rejoindra la police galactique. Voilà pour la version japonaise.
Cependant quelques temps avant sa sortie aux États-Unis, les big boss de Capcom ont pensé que le jeu n’était pas assez vendeur et ont décidé de profiter du succès de la borne d’arcade pour remanier quelques peu le scénario. Kevin va alors se transformer en Ken, blondinet de la série et frère d’armes de Ryu. Lassé par des années de combats, il va troquer son kimono contre une blouse de scientifique (Reconversion classique du sportif de combat, d’ailleurs Tyson s’est mis à la recherche du vaccin contre le cancer), puis se transformer en cyborg pour sauver l’univers. Ce serait cependant une erreur de limiter ce jeu à la simplicité de ces scénarii digne de Highlander II.
STREET FIGHTER EN JEU DE PLATE-FORME !
Le jeu va également se distinguer du reste de la série par le genre choisi. On est ici en présence d’un beat’em up avec des phases de plates-formes. Kevin (nous l’appellerons ainsi pour le plaisir) devra parcourir un quinzaine de niveaux. Pad en main, on est immédiatement surpris par le gameplay : Notre héros saute en avant, fait un salto arrière, s’accroche aux rebords inférieurs et supérieurs, et grimpe aux murs avec une grande aisance. Rarement sur Nes on aura vue un personnage aussi souple et maniable. Il dispose bien sûr d’une attaque qu’il peut utiliser dans toutes les positions, une sorte de rafale d’énergie qui n’est pas sans rappeler le célèbre Haidoken.
Une fois le personnage bien maîtrisé les niveaux défilent à mille à l’heure, on saute, on dégomme, on s’accroche aux murs pour contourner l’adversaire et repartir de plus belle. Encore une fois le gameplay est vraiment impressionnant pour la NES.
De plus les niveaux traversés sont très beaux et détaillés pour la console. Chaque niveau à son ambiance propre, même si le thème cybernétique domine. On passera par exemple d’un niveau à dominance végétale à niveau plus organique façon Alien.
Petit point noir du jeu, qui sera un gros inconvénient pour certains, il est vraiment très dur. Bien que l’on dispose d’une jauge de vie et d’une grande souplesse de mouvement, on est assailli de toutes part par des ennemis qui n’ont pas un comportement identique, ce qui complique la tâche mais en même temps augmente l’intérêt du jeu. Les phases de plates-formes sont elles aussi des plus délicates, un petit relâchement et c’est la chute fatale. Le panel d’ennemis est plutôt varié, on passe de l’abeille cybernétique avec laser intégré au gros robots tueurs sur-armés de trois mètres de haut. Finir le jeu constitue un véritable challenge, même pour un harcore gamer affirmé.
Opus atypique dans la série des Street Fighter de part son scénario et son mode jeu, Street Fighter 2010 n’en reste pas moins un hit méconnu de la NES, au gameplay riche, aux graphismes soignés, et à la difficulté relevée.
SUPPOS : 4/6