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TEST : CASTLEVANIA ORDER OF ECCLESIA / DS

Publié le par Shion

CASTLEVANIA: ORDER OF ECCLESIA

Editeur:
Konami
Developpeur: Konami
Support: Nintendo DS
Sortie : 23 octobre 2008 (Japon), 21 octobre 2008 (US) et fin 2008 en Europe



De même que la GBA à son époque, la DS vient d’hériter d’un troisième épisode d’une des séries phares de Konami, en attendant (l’effrayant) Judgment sur Wii. C’est ainsi que deux ans après Portrait of Ruin, Order of Ecclesia débarque sur la portable de Nintendo. A chaque nouvel épisode, le développeur s’efforce d’apporter des nouveautés notamment au niveau du gameplay, qu’en est-il de ce nouvel opus ?

L’action du titre se situe au XIXe siècle. Le clan des Belmont, famille luttant contre Dracula depuis des centaines d’années, a mystérieusement disparu. Ainsi, pour lutter contre le mal qui revient toujours, différents ordres se sont formés. Parmi ces derniers, le seul qui a prouvé sa force, l’ordre d’Ecclesia a mis au point un glyphe (représentation graphique, ici, c’est la représentation de l’arme sous forme d’un tatouage magique) nommé Dominus (censé remplacer le fouet "Vampire Killer") et est capable de vaincre le « saigneur » du mal. Pour disposer de cette arme, il faut un élu qui lors d’un rituel reçoit son pouvoir. Et devinez quoi? Cet élu, c'est vous!!! La protagoniste (oui, une femme!!!) se nomme Shanoa. Seulement, pendant la cérémonie procédée par votre maître Barlowe(dur à porter comme nom), son autre disciple, Albus intervient et dans une rage folle s’empare du glyphe sacré avant de s’enfuir. En fait, ce dernier est jaloux, car il aurait dû être l'élu à votre place. Cette interruption fait perdre la mémoire à Shanoa qui tombe dans les pommes. Néanmoins,après une année, il lui faudra retrouver Albus et lui arracher Dominus. Une course poursuite dans la région s’engage alors…


Le premier boss du jeu ne devrait pas vous poser trop de difficultés...

Le déroulement du jeu suit la mode imposée par Symphony of the Night, à savoir se balader dans des niveaux au sein d’une carte, avec plusieurs chemins possibles, en traversant des salles où l’on peut revenir sans problème, jusqu’à un Boss qui une fois battu libère la suite de la progression et permet de temps en temps l’accès à un objet ou un pouvoir clé qui va débloquer un chemin inaccessible auparavant. Une fois tous les endroits visités, on arrive à la fin du jeu à 100%. C’est donc le 7e (9e si on compte les deux opus 3D sur PS2) jeu à exploiter ce système et pour donner une idée d’ « évolution » au concept, on ne restera pas dans un seul et même château. Ainsi , l’aventure se situera ici sur un atlas où au fur et à mesure de la quête, de nouveaux endroits se débloqueront (un peu à la Curse of Darkness) . On aura donc l’occasion de visiter des grottes, des manoirs, un phare, et divers autres lieux inhospitaliés jusqu’au château de Dracula. Bien entendu, les salles de sauvegarde sont toujours présentes et presque chaque niveau en dispose d’au moins une (sauf quand ils sont trop courts). On peut également toujours se téléporter, via des salles prévues à cet effet. Néanmoins, seules les salles au sein d’un même niveau sont connectées entre elles, ainsi il sera impossible de passer directement du château de Dracula à la grotte des Squelettes par le biais des salles de téléportation . Il y a aussi un village dans lequel on arrivera assez vite dans l’histoire. Forcément, les habitués de la série penseront à Castlevania 2 : Simon’s Quest sur Nes. Il faudra retrouver tous les habitants de ce dernier qui ont été enlevés et dispersés dans la région. Ils ont chacun des habiletés qui vous aideront dans votre quête : vendeur d’items, forgeur d’armures, cuisinier, tailleuse (seulement de vêtements)etc. Pour ce faire, il faudra effectuer les missions qu’ils vous proposeront. En effet, cela vous permettra d’obtenir des équipements plus puissants qu’il faudra payer au magasin et à un certain moment du jeu, ça se révélera plus que nécessaire. Les quêtes ne sont pas vraiment compliquées, le forgeur d’armures vous demandera par exemple de chercher du minerai que l’on trouve dans les coffres des différents endroits que l’on visite ou sur les monstres que l’on tue. Si vous réussissez à faire toutes les quêtes de tous les habitants, vous obtiendrez une petite surprise de la part du chef du village.



Passons maintenant au système. Dès le début du jeu, la jeune femme apprend lors d’un tutorial dirigé par son maître, comment affecter les glyphes et les utiliser. Il faudra vite s’habituer, car ces tatouages magiques seront vos pouvoirs. Il vous est possible d’en affecter trois en même temps sur votre personnage. Deux glyphes seront attachés aux boutons X et Y, pour les attaques. Il y en a de différentes sortes : épées, lances, haches, couteaux, magies (ténèbres, lumière, feu, glace, etc). On a la possibilité de les utiliser en même temps pour lâcher des gros combos et terrasser les ennemis plus rapidement. Par exemple, si vous portez un glyphe épée et un glyphe lance, en appuyant sur les deux boutons en même temps, Shanoa portera un coup de chaque arme en même temps faisant deux fois plus mal aux adversaires (car ils se prendront les dommages de l’épée ajoutés à ceux de la lance). La dernière catégorie de glyphe que l’on peut porter et que l’on associe au bouton R, sert à invoquer des « Familiars » (des monstres qui vous accompagnent et qui attaquent les ennemis présents à l’écran), à se transformer (par exemple, avec le Glyphe Machina, on se transforme en robot, ce qui permet de détruire les piques sans prendre de dommages), à augmenter nos caractéristiques (l’intelligence, la force, la défense, la chance, etc), et également à utiliser des nouvelles compétences, comme le fait de pouvoir s’envoler ou encore de passer à travers certains murs, etc, ce sont les glyphes de soutien… Bref, il y en a beaucoup ce qui donne bon nombre de combinaisons possibles pour progresser dans le jeu. Pour obtenir de nouveaux pouvoirs, il vous suffit d’absorber ces fameux glyphes (en appuyant sur la touche « HAUT » de la croix multidirectionnelle) que vous trouverez soit dans la progression normale du jeu, soit sur certain ennemis ou encore dans des statues situées dans de zones de prime abord inaccessibles ou encore dans des salles cachées. A noter qu’ils ont un système de levelling assez particulier. En effet, lorsque vous accédez dans le menu, vous verrez en bas à droite de l’écran, des symboles représentant l’élément auquel est lié le glyphe , à côté de ces symboles, des chiffres sont notés et évoluent durant la partie. Ce sont des points. Plus ils augmentent et plus le glyphe devient puissant. Pour gagner des points, il y a deux manières : tuer des ennemis en utilisant bien entendu l’arme que vous voulez rendre plus puissante ou encore aspirer les glyphes que vous obtenez de temps en temps en terrassant vos adversaires. Cette dernière méthode a l’avantage d’attribuer des points à toutes vos sortes de glyphes en même temps.


L'invocation des Medusas pourra s'avérer fort utile pour vous protéger des ennemis volants.

A part cela, on dispose d’une barre de vie qui une fois à zéro est synonyme de Game Over, une barre de points magiques et une barre de cœurs. Toutes les attaques (même les coups normaux avec une épée ou un arc)se font par le biais des glyphes qui utilisent les points magiques. Oui, vous avez bien compris, si cette dernière tombe à zéro, alors vous ne pourrez plus attaquer. Néanmoins, la barre se restaure très vite, il suffit d’attendre quelques secondes qui seront parfois un peu trop longues face à un ennemi coriace. Les cœurs servent ici à utiliser une grosse attaque lancée à l’aide d’un glyphe en pressant le bouton « haut » de la manette multidirectionnelle et celui représentant le pouvoir que l’on souhaite utiliser (donc X ou Y), là encore les possibilités sont nombreuses, à noter qu’il est possible d’associer deux fois le même pouvoir (et ce, même si vous ne l’avez absorbé qu’une seule fois) en même temps, rendant alors cette « furie » encore plus puissante. Le système d’expérience des autres opus est maintenu et à chaque fois que l’on tue des ennemis, on amasse des points d’expériences qui font passer au niveau supérieur, ce qui booste les différentes capacités du perso (HP, MP, force, constitution, esprit, etc). Il est également possible d’équiper Shanoa avec des chapeaux ou des casques, des armures ou des robes, des bottes ou des chaussures, ainsi que des anneaux. Chaque pièce d’équipement peut améliorer vos statistiques ou apporter certains effets bénéfiques comme la possibilité de gagner plus d’argent, de marcher plus vite…


Moi aussi, je t'aime!

Techniquement, le jeu est très joli, la DS est bien exploitée. Les décors assez variés sont bien retranscrits et le nouveau style graphique a mis les mangas de côté pour aborder quelque chose de plus réaliste qui colle finalement davantage à l’image d’un Castlevania. Le jeu est fluide. Certains ennemis en mourant ont également droit à des animations très sympathiques (il n’y a qu’à voir Frankenstein lorsqu’il s’écroule).

Les musiques sont un des points forts du jeu. On aurait pu reprocher à Portrait of Ruin ou Dawn of Sorrow des musiques trop banales. Cet opus récupère une bande sonore de haut vol. De plus, au cours du jeu, lors de missions avec un certain villageois, il est possible de récupérer des pistes MIDI issues des épisodes Nes, ce qui ajoute un fun incontestable pour les fans de la série.

Pour les fans du stylet, mauvaise nouvelle: ce titre ne se joue qu'avec les boutons. La maniabilité peut se révéler déconcertante, car le bouton A ne sert pas à grand-chose. Néanmoins, le jeu répond très bien. Shanoa peut sauter (B), faire des glissades (Bas et B) ou encore effectuer un saut périlleux arrière (L) pour éviter les attaques. Au début, on peut se retrouver gêner avec les glyphes d’attaques situés sur les boutons Y et X (surtout X) en fait, car sauter et frapper avec X n’est pas quelque chose auquel nous avait habitué la série. Néanmoins, ça vient assez vite.

Passons maintenant à un des gros points forts du jeu, la difficulté. Order of Ecclesia est loin d’être simple, les Game Over peuvent facilement s’accumuler. Ici, pas question de bourriner, notamment contre les boss qui peuvent tuer les plus imprudents en quatre ou cinq coups, alors qu’il en faudra plusieurs dizaines pour les tuer. Pour défaire chaque boss, il existe des techniques qu’il faudra mettre au point en associant les bons glyphes, mais aussi en retenant le panel d’attaque de l’ennemi. En gros, il est mieux d’esquiver et de frapper au bon moment plutôt que d’essayer d’enchaîner le vilain à tue-tête, car ces derniers sont très endurants. Autre détail fort sympathique, le décor pourra de temps en temps servir d’arme contre le boss, ce qui rendra ces combats un peu plus techniques et moins monotones. Bref les développeurs se sont foulés pour imaginer des combats intéressants, parfois frustrants (à moins d’un bon levelling) et ce n’est pas sans une certaine appréhension que vous franchirez la porte de leurs repaires. La clé de ce jeu réside sans nul doute possible dans le système des glyphes qui, une fois bien acquis, vous permettra de progresser plus aisément.

Enfin, la durée de vie est très bonne, pour tout finir à 100%, il faudra compter une bonne vingtaine d’heures sans oublier les deux fins différentes, toutes les quêtes, les modes additionnels, comme le maintenant traditionnel Boss Rush Mode (où on doit enchaîner tous les chefs de niveaux à la suite dans un temps record), la possibilité de refaire le jeu en mode difficile, puis en mode extrême, mais également avec d’autres persos. Un mode WiFi est également présent. Dans ce dernier, on pourra notamment acheter et vendre des équipements aux autres joueurs.


Une villageoise à délivrer! C'est la tailleuse...de bijoux!!!

SCENARIO: Un effort a été fait pour apporter de la crédibilité dans la trame de la série. Les Belmont et le Vampire Killer disparu, un ordre et une nouvelle arme fait face à Dracula. Cependant, l’histoire au sein du jeu et ses rebondissements sont un peu trop prévisibles, on peut deviner aisément comment tout cela va finir… A ajouter des dialogues qui parfois frôlent le ridicule faisant perdre un peu de crédibilité à l'ambiance.
REALISATION: Très bonne, Konami n’en est pas à son premier fait d’arme et ça se voit. Le jeu est beau et fluide. Le nouveau style graphique lui apporte plus de crédibilité au sein de la série.
MUSIQUES: Enfin un nouveau Castlevania 2D avec de grandes musiques. Même s’il demeure certaines irrégularités, l’ensemble est tout de même de très bonne facture et ces petites pistes MIDI issues des versions NES sont un plus indéniable. Pour les bruitages, ils sont très bons, surtout les voix japonaises (on a le choix entre les voix anglaises et nippones).
MANIABILITE: Excellente, même si elle peut nécessiter un petit temps d’adaptation. Il vous arrivera peut-être parfois de lancer une furie alors que vous ne souhaitiez qu’attaquer normalement, parce que votre doigt touchera un peu le bouton « haut » de la manette. Rien de bien grave cependant, Shanoa dispose d’un bon panel d’actions de base.
DUREE DE VIE: Elle est très bonne, l’aventure est assez longue et est bourrée de quêtes annexes. La présence d’autres modes est également un gros plus. Enfin, la difficulté pourra ralentir le joueurs qui ne ont pas trop habitués à la série.

Même si ce troisième épisode sur DS n’est dans le fond qu’un énième clone de Symphony of the Night, il s’en sort bien mieux que ces deux prédécesseurs : le fait de s’aventurer dans les divers niveaux présents sur l’atlas, le système de glyphes (qui pourra évoquer au fans les âmes d’Aria/Dawn of Sorrow ou encore les cartes de Circle of the Moon), les différentes missions et surtout la difficulté (voire même l’originalité pour certains)des boss donnent de l’intérêt à ce jeu. Bref, on sent qu’il y a eu quand-même un certain travail de la part de Konami pour justifier ce nouveau titre. Pour les fans de jeux de plateformes/action qui recherchent du challenge, alors jetez-vous dessus les yeux fermés, c’est une valeur sûre.

5,5/6 SUPPOS

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PREMIERES IMPRESSIONS : FALLOUT 3 / XBOX 360

Publié le par Ogami Ito



Editeur : Bethesda Softworks
Support : Xbox 360
Année : 2008
Existe également sur PS3 et PC

PREMIERES IMPRESSIONS DE JEU

Bonne surprise : le tutorial est rudement bien amené et la possibilité d'avoir une vrai pilosité faciale avec moustache de mexicain ou longue barbe de survivant est très sympa. Par contre, j'ai eu dès le début la sensation de rejouer à Oblivion avec un 'mod apocalypse'. Ce sentiment culmine lors de la sortie de l'abri : entre cette scène et la sortie de la prison d'Oblivion c'est littéralement un "copier-coller" ! Çà s'annonçait peu palpitant...



Et puis en persévérant on découvre de la noirceur dans le jeu, des choix assez cornéliens (on nous propose dès notre arrivée à Mégaton de tout faire sauter à la bombe H !), des quêtes assez longues, et de bonnes répliques. Ce n'est finalement peut-être pas un copier-coller de Oblivion !

Les extérieurs sont vraiment jolis, les lieux à visiter ne sont pas que des donjons, mais sont parfois à ciel ouvert. J'ai aussi pu me rendre compte que l'on pouvait former une "bande" d'aprés une discussion avec un PNJ (Enfin, je crois, car je n'était pas assez méchant pour qu'il daigne me rejoindre). Les lieux semblent très nombreux et la carte est vaste (on doit tout faire à pieds, dommage, des motos à la Mad Max çà l'aurait bien fait !). Les terres désolées sont vraiment dangereuses : la faune... les timbrés... les robots... On est vraiment à l'affût, avançant doucement, la peur au ventre (surtout la nuit). Et que dire des pièges : un enfer ! On entends à peine un léger "bip bip" et l'instant d'après on se retrouve amputé des deux jambes. Et certains sont vraiment vicieux : je résiste à l'envie d'en dire plus pour ne pas vous gâcher le plaisir. Bref, on se sent vraiment en permanence sous pression.



Mais mon vrai plaisir vient surtout du côté 'survie' ! Les combats ne sont pas faciles du tout et vous coûtent cher en cartouches (enfin pour moi, sinon montez la difficulté ou vous passeriez à côté du meilleur aspect du jeu). Les balles sont rares, les armes s'usent vite et sont difficiles à réparer (il faut des pièces venant de la même arme). Sinon les médicaments ne soignent pas bien et la bouffe est radioactive ! Au début, on s'en fout un peu, mais plus le temps passe plus les doses de radiations absorbées sont dangereuses et on risque alors l'empoisonnement ! Le choix est donc rude : s'empoisonner ou ne rien manger ! Tout ceci est assez tactique.



Enfin, pour parler réalisation et technique, je dirais que le jeu est un peu inégal. Les intérieurs sont sombres, peu variés (réalistes oui, mais pas très jolis). La lumière est cependant bien travaillée.  Par contre en extérieur, c'est vraiment très beau : l'horizon à perte de vue, des décors variés, des villes incroyables comme celle bâtie sur un pont. De plus, point appréciable, certaines sont "ouvertes" et ne nécessitent pas de temps de chargement pour y rentrer. Les textures sont bien faites dans l'ensemble, même si comme toujours, il ne fait pas bon y coller le nez. Les PNJ sont bien plus jolis que dans Oblivion, mais toujours pas très bien animés. Enfin, le moteur physique est excellent : on tire dans une enseigne et elle bouge, on se réfugie derrière une voiture en plein combat et on explose en même temps qu'elle... Le grand pied, comme dans Half Life !

Bref, Fallout III a vraiment une identité propre. On évite donc au final ce côté "Oblivion chez Mad Max". Je vous laisse, j'y retourne !

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TEST : GHOST SQUAD / NINTENDO Wii

Publié le par Dr Floyd

GHOST SQUAD

Editeur :
Sega
Développeur : Sega-AM2
Support : Nintendo Wii
Année : 2008



Sorti en arcade il y a plus de 3 ans Ghost Squad débarque sur Wii, avec une wiimote qui fera bien sûr office de gun. Après les décevants jeux de shoot-gun sur cette console, est-ce que ce portage tardif de Sega peut nous convaincre ? Allons nous retrouver les sensations d'un Confidential Mission sur Dreamcast ? Un jeu signé Sega çà fait peur de nos jours, sauf que celui ci est réalisé par le studio AM2... Bon signe !



Ghost Squad est un traditionnel jeu d'arcade de gun sur rails, dans la pure tradition d'un House of th Dead ou d'un Confidential Mission. Ici, vous jouez le rôle d'un policier d'élite accompagné de son équipe de choc. Vous devrez accomplir des missions banales (pour un gars comme vous) comme délivrer le Président capturé par des terroristes armés, la routine quoi... Vous ne dirigez donc pas votre personnage mais uniquement le viseur à l'écran, et l'ensemble des situations est mise en scène automatiquement.



Même si le jeu peut sembler léger (seulement 3 missions) il propose une rejouabilité excellente. Un joueur d'élite pourra le terminer en moins d'une heure mais il existe différents niveaux de difficultés, différents embranchements, différentes armes (à débloquer) et des modes bonus. Fans de scoring ce jeu vous tiendra en haleine très longtemps ! A noter aussi la présence d'un mode 2 joueurs où il est d'ailleurs possible de jouer seul en tenant une wiimote dans chaque mains (en plongeant au ralenti dans votre canapé comme dans un film de John Woo !). Il y a sinon un peu de variété dans le gameplay : comme libérer des otages ou désamorcer des bombes.

Le jeu se joue donc soit simplement avec une wiimote, où alors avec le bout de plastique inutile qui fait office d'arme et dans lequel vient s'insérer la télécommande (si vous avez acheté la version en pack). On abandonnera très vite cette option pour y jouer de manière classique : vous déplacez le viseur à la wiimote, vous tirez avec B, et vous rechargez en secouant. Simple et efficace.



Du coté de la réalisation, le jeu joue à fond la carte Arcade et c'est un vrai bonheur : C'est rythmé, dynamique, avec une réalisation ma foi digne d'une Dreamcast ou d'une Gamecube (et donc d'une Wii !). Çà défoule, c'est fun, et on a toujours envie de faire mieux que la partie précédente, en changeant d'arme, ou en choisissant d'autres embranchements dans le jeu. On regrettera juste le design des menus : ils sont moches et peu intuitifs, vraiment dommage sinon tout aurait été parfait.


Oubliez le soporifique Resident Evil Umbrella Chronicles, le trop limité Link's Crossbow Training, nous détenons ici le premier et seul vrai jeu de gun sur Wii, qui nous rappellera les heures de gloire de la Dreamcast. Si vous êtes fan du genre vous serez aux anges (si ce n'est pas le cas vous trouverez sûrement le jeu moche et trop court). Un indispensable dans la triste logithèque de la Wii que tout Gamopat qui se respecte se soit de posséder.


SUPPOS : 5.5/6
 

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SPEED-TESTING : SLAM TENNIS / XBOX

Publié le par Ced101

Slam Tennis
ou la ballade de la balle invisible
Editeur : Infogrames 
Année : 2002
(Existe également sur PS2)



Je suis un grand fan de Virtua Tennis et je prend plutôt mon pied sur Top Spin également, c'est dire si les jeux de tennis je connais. Pourtant, j'aurais du me méfier d'un jeu Infogrammes... C'est pas laid non, les terrains sont plutôt bien modélisés, les joueurs ne sont pas si moches, çà reste correct. Mais niveau maniabilité c'est affreux. Les persos sont ultra raides et donnent l'impression de patiner sur le terrain. Il est donc assez difficile d'être bien placé pour réaliser le coup qui tue, surtout que le joueur a une fâcheuse tendance à refuser de faire des coups croisés. Sauf au service, ce qui mène souvent à servir en dehors du carré. Ajoutez à ça que la balle est très petite et pas assez contrastée, ce qui la rend presque invisible par moment ! Vous rangerez très vite cette bouse pour ressortir Virtua Tennis 2 sur Dreamcast

Speed-testing : 10 mn
Suppos : 1/6

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FABLE 2 / XBOX 360 : L'AVIS DES GAMOPATS

Publié le par Dr Floyd

Editeur : Microsoft Games
Développeur : Lionhead
Support : Xbox 360
Année : 2008




Daube pour certains, très bon jeu pour d'autres, Fable premier du nom a divisé les joueurs du monde entier. Quatre ans plus tard Peter Molyneux est devenu un peu plus sage mais nous balance à nouveau plein de promesses pour cette suite. Voici l'avis de quelques Gamopats qui viennent de commencer à y jouer :


L'AVIS DU PATIENT DAZELL KILN
Je suis tombé dedans vendredi soir et en suis sorti dimanche soir, ne m'arrêtant que pour dormir... Et je vous le dit tout net : Fable 2 est énorme ! Je n'ai pas beaucoup avancé dans le scénario car je me suis beaucoup promené... Mais je peux déjà vous faire un petit bilan : le jeu possède un univers vraiment attachant, la qualité graphique est bien là et le scénario est plein de rebondissements.
Nombreux sont les rappels au premier opus, ce qui fera plaisir aux fans.  Le fait de devoir accomplir des boulots pour gagner du fric est sympa : barman, mercenaire, forgeron, bûcheron,... Avec des niveaux de difficultés et d'accomplissement... Vraiment très bien pensé !
Nombreuses expressions à apprendre pour le personnage, tours pour le chien (trouver des trésors à déterrer de plus en plus interessants...).
Bref, du tout bon. On ne s'ennuie pas une seconde, je me suis marié (deux fois) et j'ai eu deux gosses (ça doit être mon coté "les sims"!!!). Il faut ensuite allouer un budget suffisant à sa petite famille pour que l'absence du héros ne soit pas trop mal vue, sinon, c'est le divorce !
Au niveau points négatifs : la non customisation du chien (même si notre comportement a une influence sur lui), l'impossibilité de choisir son apparence générale de départ (que ce soit le visage ou l'apparence), la disparition des armures (ce sont les attributs physiques du héros qui fixent sa résistance, les vêtements ont une influence seulement sur le comportement des PNJ), en coop le joueur invité ne peut que choisir un homme de main ayant les attributs de son perso (si c'est pas crétin ça!) et enfin la trop grande facilité d'acheter des villes entières...
Bilan super positif donc.
SUPPOS : 5,5/6





L'AVIS DU PATIENT YAD
Le jeu a une esthétique agréable, est plutôt bien réalisé, mais est aussi blindé de bugs de collisions en tout genre. La quête principale n'est pas super originale, et on ne se sent jamais trop impliqué. Mais les passages scénarisés sont agréablement rythmés et plutôt bien scriptés. Donc on se laisse facilement happer par l'aventure même si on s'en fout un peu.
Il y a un minimum de liberté géographique, que ce soit dans les villes ou dans les zones extérieures. Par contre la carte est miniscule, et il est impossible de la zoomer.
Les stratégies de combat sont assez limitées au début, et s'étoffent au fur et à mesure du développement des capacités. Ce n'est pas forcement super dynamique, mais çà reste plaisant.
Les interactions avec les pnj sont plus mécaniques que réfléchis : On balance deux-trois expressions au hasard pour plaire, puis on se casse le sentiment du devoir accompli. Mais l'ensemble des possibilités en ville (interactions, jeux, chopper les cadeaux, travail, marchands, achat de maisons, exploration ...) rend la ville vraiment vivante, et j'y passe pas mal de temps.
Le chien est assez peu exploité, mais assez attachant.
Bref je suis plutôt satisfait de ce jeu, il ne me reste plus qu'à le finir.
SUPPOS : 4.5/6






L'AVIS DE DR FLOYD
Fable II ce n'est pas Elder Scroll, c'est bien ce qu'il faut se mettre en tête avec de jouer : c'est un action-RPG classique qui se déroule dans un monde quelque part entre l'héroïc fantasy et le moyen-age. Vous pourrez faire pas mal de chose comme vous marier, fonder une famille, acheter une maison.  Le tout est diablement interactif car chaque citoyen mène en même temps sa petite vie. Comme dans Fable 1 votre personnage changera d'apparence en fonction de vos décisions, gare donc aux cornes et yeux rouges si vous optez pour le coté obscur ! Les quêtes s'enchaînent très vite, et il semblerait qu'en une douzaine d'heures seulement il est possible de terminer le jeu (j'en suis à 5 heures). Mais il sera alors en théorie possible de recommencer le jeu avec les variations engendrées par la partie précédente. La quête principale est cependant assez ennuyeuse et linéaire.
On nous avait parlé d'un chien... Il est bel et bien présent et il vous aidera à creuser au bon endroit, à trouver des trésors, et à repérer des ennemis. Mais c'est un véritable pot de colle : impossible de s'en séparer dans le jeu ! Comme on pouvait s'en douter : rien de révolutionnaire.
Aussi Peter nous a parlé en long et en large de sa vision des jeux de combat, en voulant révolutionner le gameplay grâce à un seul et unique bouton... Sauf qu'au final ce sont 3 boutons qui sont utilisés ici ! (????!!!!). Rien de révolutionnaire à nouveau : les combats sont ordinaires et même parfois brouillons, idem du coté de la magie. Mais où sont passées les attaques contextuelles promises par Peter ?
Même si les zones de jeux sont plus grandes qu'auparavant on se déplace toujours dans des couloirs. La map a disparue remplacée par un étrange fil lumineux qui vous indique la direction à suivre... Les décors sont colorés et détaillés, le tout étant assez fluide, mais il faut aimer le style graphique (pour moi çà passe mal). Les animations sont correctes sans plus et on notera quelques bugs de collision et d'interaction avec les objets (rien de méchant). Coté bande son, rien à dire, c'est plutôt pas mal, que se soient les musiques ou les voix.
La grande nouveauté c'est la possibilité d'y jouer à deux (en local ou via le Live)... Le gamer pourra alors tenter d'inviter sa moitié à se joindre à lui, car c'est un univers qui devrait plaire aux filles et aux casuals.
Tout comme Fable 1, Fable 2 n'a rien de révolutionnaire et se présente comme un Action-RPG classique qui plaira sûrement aux fans du genre : l'univers est riche, l'atmosphère prenante, et la réalisation de bon niveau.
SUPPOS : 3/6







L'AVIS DU PINGOUIN SURGELE
Bon alors après 2-3h de jeu :
Au niveau des mécaniques du jeu, il y a plein de très bonnes petites idées (chien, creuser, jouer, travailler, acheter, louer, changer de look...) qui s'imbriquent de façon assez naturelle. De même, la gestion des points de compétences est vraiment très agréable. J'ai quand même l'impression de m'être bien intégré à l'histoire maintenant et de vivre le jeu ce qui n'était pas trop le cas dans la phase "enfant" un peu laborieuse.
Ce qui me gène le plus c'est la finition du jeu :
- Collisions
- Trajectoires du héros impossible quand il croise un muret qui ne dépasse pas la hauteur de sa cheville (quelle connerie !!!) => bref plein de "murs invisibles" qui empêchent d'atteindre bcp d'endroits que l'on aimerait bien aller voir ou qui obligent à contourner des obstacles qui en toute logique ne devraient pas en être (passer par dessus un petit dénivelé ascendant de 10 cm ne devrait pas être un problème, et pourtant on ne peut pas le faire !)
- Quelques animations mal fichues,
- Effets de l'eau moches (vagues, plongeons, remous)
- Personnages ayant presque tous la même tronche (j'ai regardé quelques PNJ femmes du jeu, elles sont toutes pareilles ou presque... et en plus les visages sont globalement assez moches)
- Fluidité du jeu très variable mais globalement insuffisante (le FPS semble chuter assez souvent)
- Menus un peu pénibles (profondeur et ergonomie de navigation bof)
- Les boutons contextuels d'interaction (frapper, ouvrir, utiliser, bondir, appeler le chien) ne sont pas très pratiques et leurs règles d'activation ne sont pas toujours naturelles. Par exemple il semble qu'il faut être en face du chien pour interagir avec lui, à côté ne suffit pas)
- Les PNJ sont cons et bloquent le passage (dans une ruelle de la première ville, le barde m'a suivi et j'ai mis 1 minute à le pousser pour en sortir car l'espace était trop étroit pour que je puisse le contourner).
Bref voilà, plein de super bonnes idées et en même temps bcp de finitions qui manquent....
PS : je me suis concentré sur ce qui me gênait mais cela ne veut pas dire que je ne passe pas un bon moment à y jouer.
SUPPOS : 4,5/6



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SPEED-TESTING : SUPERMAN RETURNS / XBOX

Publié le par Ced101

Superman Returns
ou bon qu'est-ce que je fais là ?
Editeur : EA
Support : Xbox
Année : 2006

(Existe également sur PS2, Gamecube, DS, GBA, PSP, Xbox 360)



Malgré le titre, ce jeu ne suit pas du tout la trame du film. Il ne suit d'ailleurs aucune trame du tout et se compose de missions sans réel lien entre elles. Graphiquement c'est plutôt joli, même si Metropolis est dramatiquement déserte. Le gameplay est assez bien pensé, toutes les touches de la manette sont utilisées tant les possibilités concernant l'usage des pouvoirs sont nombreuses. Superman est assez difficile à manier au départ mais on s'y fait et on utilise très vite les différents pouvoirs (super vitesse, super souffle, souffle glacial, vision thermique...) de manière instinctive. Malheureusement ces qualités ne font pas un bon jeu car les missions sont assez répétitives et on finit par s'ennuyer ferme.

Speed-testing : 20 mn
Suppos : 3/6

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TEST FLASH : NBA 2K9 / XBOX 360

Publié le par Dr Floyd

Developpeurs : Visual Concepts
Editeur : 2K games
Support : Xbox 360

Existe également sur PS3



Soyons tout de suite clair, NBA 2K est la meilleure simulation de basket depuis 9 ans, et ce depuis le premier opus sur Sega Dreamcast. Et ce n'est pas encore cette année avec le 9e opus que les choses vont changer, Visual Concepts fignolant chaque année son petit bijou. On ne va pas revenir en détail sur ce jeu que chaque gamopat fan de sport connaît déjà bien, mais juste réaffirmer rapidement que c'est une bombe.

 

La caractéristique première de NBA 2K est la volonté des concepteurs de retranscrire au mieux une retransmission de match de basket US. Tout y est, et chaque année c'est de plus en plus détaillé. On le voit notamment avec le public modélisé en 3D, un modèle du genre, et les nombreuses animations autour du terrain. PES (et même FIFA) feraient mieux de s'en inspirer ! Les programmeurs de ce jeu sont de grands malades qu'on a pas trop envie de soigner.

Le gameplay est toujours le même, très réaliste (du moins en solo contre l'IA), offrant des matchs de grande qualité avec beaucoup de tension. On a l'impression que cette année les tirs sont un peu plus faciles à mettre avec moins de frustrations que l'an passé où le pourcentage d'échec semblait un peu trop élevé. Si vous connaissez bien la série aucun temps d'adaptation avec la manette ne sera nécessaire, c'est un vrai bonheur, que ce soit en attaque, ou en défense.


Ambiance de folie, gameplay génial, IA de bon niveau, et fluidité totale : que du bonheur !

Du coté de la réalisation, l'environnement est tout simplement incroyable, aucun jeu de sport ne peut actuellement rivaliser : animations du public exceptionnelles, animations autour du terrain (pom pom girls, arbitres, banc de touche, journalistes, mascottes, etc...) sans parler de l'ambiance sonore : c'est totalement fou et çà vous fait littéralement rentrer dans le jeu ! Et ce sans le moindre ralentissement ! (a part sur la vue globale de la salle ou la Xbox 360 montre ses limites)

Il y a toujours un nombre assez étonnant de modes de jeu, dont un mode Association qui vous met dans la peau d'un coach et ou il faut tout gérer. Notons aussi la possibilité de mettre à jour les statistiques des joueurs en fonction de leurs performances dans le vrai monde. Que reprocher à NBA 2K9 ? Comme toujours ses menus fouillis et peu ergonomiques, mais à part çà...


NBA 2K9 est comme chaque année la référence absolue en matière de jeu de basket. Chaque année il s'améliore avec une réalisation de plus en plus haut de gamme. Chapeau aux programmeurs de ce bijou qui sont des perfectionnistes. Un inconvénient quand même : Ce jeu vous fera passer trop de temps devant votre console, tant vous serez tenter de vouloir participer à des saisons complètes de la NBA ! Un chef d'oeuvre.

SUPPOS : 6/6

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TEST : BAJA EDGE OF CONTROL / XBOX 360

Publié le par Dr Floyd

Développeur : 2XL Games
Editeur : THQ
Support : Xbox 360
Année : 2008
Existe également sur PS3



Si il y a un jeu qui est en train de passer inaperçu entre Pure et Motorstorm 2 c'est bien Baja Edge of Control ! Un jeu de course tout-terrain peu attendu... Les critiques sont de plus quasi unanimes : ce jeu est une daube ! C'est plutôt bon signe çà quand on sait que les références de ces mêmes testeurs sont Gran Turismo ou Pure (dans deux genres différents) !


Cà commence plutôt mal avec un menu moche qui nous montre un survol des différentes pistes : c'est à peine digne de la PS2 et là on a très très peur ! Cependant les options sont nombreuses : courses simples, rallye, courses de côte, baja, écran splitté, jeu en ligne, carrière, contre la montre. Sans compter les possibilités de tuning et différents types de véhicules (4x4, Rally, Buggys, Mini Truck...). Bref le contenu est là !


Désert à perte de vue, pas de couloirs, on respire la liberté !


GAMEPLAY

Lançons une course simple pour juger le gameplay tant décrié de Baja. Effectivement il faut toujours réajuster sa direction, ici pas question d'aller tout droit sans dévier : il y a des bosses partout et il faut perpétuellement gérer la stabilité de votre véhicule pour rester en piste ! On peut lire un peu partout dans la presse que c'est un gros défaut (!!!???). Mais bordel de sprite c'est au contraire un gros avantage !

On préférera jouer avec la vue intérieure, beaucoup plus immersive mais plus risquée : on aperçoit les dangers de la piste au dernier moment, ce qui est aussi plus réaliste. Avec le stick droit vous pouvez même tourner un peu la tête dans toutes les directions. L'IA n'est pas exceptionnelle dans ce jeu, mais suffisante, et surtout on ne ressent pas de triche : si vous êtes largué, bonne chance pour revenir en course ! Heurtez un arbre ou un rocher et vos chances de l'emporter deviennent minces ! Bref, le jeu est très intensif, et c'est bon çà.


L'IA n'est pas fabuleuse mais suffisante pour se croire parfois dans Mad Max !


COUP DE GUEULE


Il semblerait que les testeurs de "jeux de caisses" soient de vrais pilotes qui ont fait le Paris-Dakar dans leur jeunesse... en pilotant sans tenir le volant ! "Injouable", "pas fun", "incontrôlable" je peux lire sur deux ou trois site très visités... Et bien non messieurs les testeurs c'est justement l'inverse ici : gameplay fabuleux, fun, et concentration de chaque instant pour faire face aux hasards de la piste ! Jouissif ! "Dégâts trop nombreux" et "trop difficile" j'ai également pu lire !? Ah oui parce que lorsque vous heurtez un arbre ou un rocher vous vous en sortez sans dommage vous ? Lorsque vous faites 5 accidents et 3 tonneaux sur un tour vous trouvez çà normal de gagner ? Bref, pour le testeur formaté d'aujourd'hui les références sont Gran Turismo pour la simulation et Pure pour l'arcade... Une génération Playstation qui n'a pas compris grand chose au gameplay ancestral.

Gameplay n'est pas synonyme de facilité de jeu mais de profondeur de jeu. Arcade n'est pas forcement synonyme de tricks et figures 'de ouf' (Pure) mais d'accessibilité. Et rien de plus accessible que Baja : une gâchette pour accélérer, une gâchette pour freiner (et éventuellement un frein à main avec A). L'interaction fabuleuse entre votre véhicule et la piste faisant le reste.


On dirait que çà monte ici ! (course de côtes)


UNE REALISATION QUI SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID

Du coté de la réalisation, ce n'est pas extraordinaire, mais propre et fluide sans ralentissements. Il faut savoir que la surface de jeu est énorme, et qu'il est possible de sortir de la piste même si on est ramené au bout de quelques secondes (sauf en mode libre où on fait vraiment ce qu'on veut !). On se croirait vraiment dans un désert : la vue s'étend à perte de vue sans clipping et les quelques effets sont sympa (ombres, soleil) mais certes insuffisants (on aurait aimé plus de poussière par exemple !). 

Il est clair que la next-gen n'est pas exploitée à fond, dommage. On notera aussi quelque fois la désagréable sensation de glissement des voitures sur la piste, sûrement du fait du manque de poussière autour des roues. A noter en mode libre le ridicule des voitures de tourisme qui sillonnent les routes, on croirait qu'ils sortent d'un jeu PS1 ! Cependant au final, en pleine course, avec des décors qui s'étendent à l'infini, et avec des secousses permanentes, la réalisation est tout à fait satisfaisante.


Y a pas de doute : nous sommes dans le désert !



ENFIN UN JEU DE CAISSE NON FORMATE

On sent que les programmeurs se sont fait plaisir avec Baja : conduite fun (et assez réaliste en même temps), sorties de piste, dégâts et véhicules de moins en moins faciles à contrôler, liberté, modes originaux sans concession (avec des courses pouvant durer plusieurs heures... si si en mode baja !), ballades en mode libre dans le désert sans barrière, courses "d'escalade" originales... Dommage qu'ils ne soient pas allés au bout de leurs idées : avec par exemple des rallyes hyper-réalistes dans le désert façon Paris-Dakar. On aurait aimé aussi une vitesse de jeu très légèrement revue à la baisse pour amplifier le réalisme, même si on est très loin des fusées de Pure. Mais bravo aux programmeurs de s'être lâchés, hélas ils vont le payer avec des ventes sûrement très faibles.


Baja est un très bon jeu de course tout-terrains où la piste joue un rôle essentiel. Hélas ce jeu est incompréhensiblement détesté par la presse élevée à la 'Pléchtéchionne attitude' façon Pure (genre de jeu ultra banal comme la PS1 et la PS2 en comptent par dizaines). Ceci risque de refermer des portes que 2XL venait d'enfoncer, une suite devenant improbable. Aux Gamopat de faire remonter la réputation de ce titre.

SUPPOS : 5/6 (sur Xbox 360)








VERSION PS3

A nouveau la différence entre la Xbox 360 et la PS3 est énorme sur ce jeu : visuellement beaucoup moins réussi, on évitera d'y jouer sur la console de Sony.

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TEST : STREET FIGHTER IV / ARCADE

Publié le par Shion en direct du Japon

STREET FIGHTER IV
Développeur :
Capcom
Editeur : Capcom
Machine : Arcade
Sortie : 2008
Prévu sur : PS3 et Xbox 360 (2009)



Après un Street Fighter III Third Strike qui a partagé les foules, Capcom sort une suite très attendue de l'une des meilleures séries de jeu de baston en 2D. Nouvel habillage, nouveaux persos, que va nous réserver cet opus ? Toutes les réponses dans les lignes qui vont suivre...


Dans cette version du jeu, 16 personnages sont présents : Ryu, Ken, Blanka, Dhalsim, Chun Li, Guile, E Honda, Zangief, M.Bison, Balrog, Sagat, Vega et les quatre petits nouveaux qui sont Abel le boxeur, El Fuerte le catcheur, Rufus (le gros porc de service) et Crimson Viper.

Alors commençons déjà par parler des combattants inédits. Ma première impression est que ce ne sont pas des persos au rabais et qu'ils offrent pas mal de possibilités. Leurs coups ont suffisamment bien été pensés pour équilibrer le jeu. Par exemple, Rufus avec son gros bide est assez souple et redoutable au corps à corps, ou Abel avec des coups (et surtout une furie) qui font très mal.

Certains coups ont été changés pour les persos que l'on connaît bien et notamment certaines furies qui manquaient un peu d'efficacité, ainsi E Honda fait un sumo torpedo qui plaque son ennemi contre un élément du décor situé en bout d'écran et commence à faire sa technique où il agite ses mains rapidement, finissant le tout par une grosse tape au niveau de la poitrine de son adversaire.

De même, j'ai pu remarquer que certains persos portaient des vêtements un peu différents en fonction du bouton avec lequel on les sélectionnait, ainsi Vega (alias M Bison en Europe) se retrouve avec sa combinaison blanche déchirée, les épaulettes et la casquette en moins, ce qui lui donne un style assez classe.



Ne vous fiez pas au gros bide de Rufus, il bouge bien le fourbe


Quant aux modes de jeux présents, il y en avait quatre : le mode arcade classique où on allume ses adversaires les uns après les autres en matchs de 3 rounds, avant d'affronter Seth le dernier boss, voire même Gouki (Akuma) (par contre je ne sais pas si cela se fait automatiquement ou si c'est un combat bonus qui se débloque après avoir rempli certains critères).

Ensuite, il y a un mode "beginner", où l'on peut jouer ses trois premiers matchs contre le CPU, tranquille, sans que quelqu'un vienne nous saouler en décidant de jouer contre nous en plein milieu d'un combat (contre le dernier boss par exemple, si, si, ça m'est arrivé ^^).

On a également droit au mode Trial, dans lequel on dispose de 180 secondes pour exploser 12 adversaires joués par le CPU. Là encore, personne ne peut interrompre la partie. Chaque victoire rapporte 10 secondes supplémentaires qui s'ajoutent au total de votre temps restant. Si vous ne battez pas tous les adversaires pendant le temps qui vous est imparti, c'est le Game Over, et si vous perdez un match, là aussi vous avez droit au Game Over.

Enfin, le dernier mode est un mode où on doit disputer 4 matchs avec des handicaps comme un temps raccourci, une difficulté plus élevée, etc...


UNE REALISATION DU TONNERRE

Pour ce qui est de l'esthétique du titre, depuis le temps qu'on vous montre des photos et qu'on vous passe des trailers, vous avez pu remarquer à quel point les graphismes étaient léchés. Le jeu est magnifique, il n'y a pas d'autres mots. Que ce soit les persos ou encore les décors, il n'y a rien à dire, les couleurs éclatent de partout. Les persos rentrent bien dans les décors en 3D et sont moins exagérés qu'avant (cf l'énorme Sagat dans la série des Zéro ou encore les très grosses cuisses de Chun Li).

L'animation est également impressionnante, très fluide, elle rend les combats très dynamiques. Même si on se déplace un peu moins rapidement que dans SF III Third Strike, ça rend le tout un brin réaliste et ne gêne aucunement. Les animations lors des furies sont très sympa et rajoutent un petit plus à l'ambiance du jeu sans gêner le déroulement de la partie. En effet, lorsque l'on voit Ryu exécuter son Shinku Hadouken, on pourra facilement trouver le temps de sauter par dessus ou tout simplement de se mettre en garde. Les mimiques des personnages, notamment quand ils se prennent des coups ont un effet cartoon (les yeux exorbités, etc) déjà visible dans Street Fighter 2.



Le genre d'animation que l'on peut voir pendant une furie.

D'après ce que j'ai pu entendre (et oui dans une salle d'arcade, ce n'est pas toujours évident), les musiques collent bien aux différents stages. Notamment le remix du thème de Ryu qui m'a presque ému. En plus d'êtres fidèles aux décors, elles le sont aussi vis-à-vis de l'esprit de la série et donnent encore plus de crédibilités à l'univers.

Enfin, la maniabilité est merveilleuse, tous les amateurs de Street Fighter II retrouveront vite leurs marques. Les coups n'ont pas changé, le jeu dispose toujours de 6 boutons, 3 pour le coup de pied et 3 pour le coup de poing (faibles, moyens et forts). Il faut donc frapper en utilisant les bons coups, la bonne force et la bonne vitesse au bon moment. Un coup fort fait plus de dégâts qu'un coup faible, mais est plus lent à exécuter. En saut, le coup de poing prime toujours sur le coup de pied, etc... Bref, il ne faut vraiment pas longtemps pour s'y remettre et le connaisseur sera opérationnel dès le premier match. Tout répond bien sûr à merveille.


NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS...

En ce qui concerne le gameplay, c'est un véritable retour aux sources !!!

Tout d'abord malgré les décors en 3D, les persos se déplacent comme dans un Street Fighter traditionnel, c'est-à-dire qu'on ne peut aller que vers la droite ou vers la gauche de l'écran, seul l'arrière-plan bougera un peu. Ensuite, exit le système de parade du précédent opus. On revient ici à un système plus simplifié. Les persos disposent de coups normaux et spéciaux, de furies et même (petite nouveauté) d'ultra furies pour retourner en sa faveur une situation critique. On peut remplir la barre de furies en frappant son adversaire, quant à l'ultra furie, il faudra s'en prendre plein la tête au préalable.





Une bonne nouvelle pour les fans, le système de cancel est toujours de la partie. Il consiste à annuler un coup spécial pour placer une furie comme un gros vicieux, "parfaitement exécutée, cette technique est imparable" (dixit Connor Mc Leod dans Highlander End Game, la référence qui tue).

Enfin, la "grosse" nouveauté de cet opus s'exécute en appuyant simultanément sur les deux boutons de coups moyens (pied + poing). Cela donne la possibilité d'effectuer un contre rendant le personnage insensible aux coups normaux pendant un laps de temps à l'issue duquel il peut frapper tout en encaissant un coup.

Bon, on est loin de l'aspect technique de SF III, mais le gameplay actuel va demander même au joueur le plus expérimenté un petit temps d'adaptation concernant la gestion des distances, des déplacements, des sauts et des dash. La garde aérienne a également disparu et les habitués de cette technique vont se manger quelques Shoryuken avant de faire plus attention.

A part cela, la présentation de la carte du monde avec les adversaires que l'on va rencontrer est toujours là, la petite vanne lancée par le vainqueur également, le système de notation (comme dans SF III) n'a pas été retiré. Un autre gros point fort du jeu reste son ambiance (décors, musiques), mais également les animations des combattants qui entrent en scène rajoute un petit plus non négligeable.

On finit par la difficulté, le jeu en mode normal n'est pas trop dur, à l'exception de deux ou trois persos (qui a dit Seth?).



La tête de Blanka dans un style très "cartoonesque"...


ESTHETIQUE: Les décors en 3D sont magnifiques et les persos y collent parfaitement. L'animation est fluide, rendant les combats très dynamiques.
MUSIQUES: De bons thèmes qui collent bien à l'ambiance.
MANIABILITE: Elle est parfaite, ça répond au doigt et à l'oeil.
DIFFICULTE: Le jeu n'est pas difficile, en mode normal on arrive assez facilement au bout.


C'est donc un vrai retour aux sources pour ce nouvel opus de la série des Street Fighter. Si les fans du 3e épisode pourront lui reprocher son manque de technique, ce volet a ce qu'il faut pour être apprécié de tous. Une réalisation démentielle, un gameplay tonique et accessible, des musiques efficaces et une maniabilité infaillible. La nostalgie est le maître mot de cet opus qui semble capable de rallier à sa cause les fans de la première heure et les nouveaux venus. Bref, avec Street Fighter IV, Capcom offre aux joueurs ce qu'ils attendent d'un jeu : du fun, et je crois que nous avons là ce qui sera le meilleur jeu de baston "2D" sur consoles en 2009 !

SUPPOS: 6/6

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LE NANAR DE LA SEMAINE : SAINT SEIYA LE SANCTUAIRE / PS2

Publié le par Keneda

Saint Seiya Le sanctuaire
Editeur : Atari
Développeur : Dimps
Support : PS2
Année : 2005




L’œuvre de Masami Kurumada et le jeu vidéo n’ont jamais fait bon ménage. On a encore en tête un épisode NES de triste mémoire. Cette épisode PS2 déroge-t-il à la règle ?

La première question que l’on se pose porte sur la retranscription de l’univers graphique du manga et de l’animé. Si les chevaliers en 3D sont plutôt bien réalisés, les décors des arènes sont, sans être disgracieux, plutôt vide et manquent de détails. Niveau vocal, on retrouve peu de voix originales françaises mis à part Seiya et son agaçant « as-tu déjà ressenti le vrai cosmos » toutes les 5 minutes.


Attention, un balai est caché dans cette image. Sauras-tu le retrouver ?

Les modes de jeu sont plutôt variés avec en tête de liste le mode histoire bien respectueux de la trame narrative du manga et un mode qui revisitera l'aventure du coté de vos ennemis. Dans le mode histoire les combats se succèdent suivant l'ordre original et sont quelques fois entrecoupés de phases de beat’them all si médiocres qu’elles nous feraient presque regretter The Bouncer.

Rassurez vous, les duels sont du même acabit avec des combats lents, des personnages raides, et l’on attend qu’une chose, remplir sa jauge pour pouvoir lancer son attaque spéciale. Remarquez, c’est involontairement fidèle aux combats de la série !


On se retrouve au final avec un jeu de combat totalement insipide qui ne fera plaisir qu’aux fans de la première heure qui pourront peut-être se satisfaire des bonus et de la jolie boite.

SUPPOS : 1.5/6 pour les fans
(0.5 pour les autres)

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TEST : PES 2009 / PS3

Publié le par Dr Floyd

PRO EVOLUTION SOCCER 2009
Editeur : Konami
Support : PS3
Année : 2009
Existe également sur Xbox 360, PC, PS2



Ne tournons pas autour du pot : PES 2008 fut une énorme bouse inter-galactique, ce qui a profité pleinement au très réussi FIFA 08 l'an passé. Une saison de perdue pour Konami (après une saison 2007 déjà en demi-teinte). La poule aux oeufs d'or risquait de fuir l'éditeur japonais, réaction indispensable avec cet opus 2009. PES est-elle une licence en fin de vie ? Chaussons nos crampons pour répondre à cette question existentielle !


LES DEFAUTS CORRIGES !

Disons le tout de suite, Konami a corrigé les gros défauts de l'opus 2008, le jeu ne rame plus (oui oui même sur PS3), et le gameplay retrouve ses bases d'antan : la vitesse du jeu a été bien réduite (les joueurs ne sont plus des lapins) et la balle est plus lourde. Le contenu a également été étoffé même si coté licences ce n'est toujours pas çà. Détaillons un peu tout çà !


Comme chaque année, un nouveau design pour le menu !


UN GAMEPLAY AGREABLE


Même si on retrouve nos sensations passées tout n'est certes pas parfait concernant le gameplay, ce n'est pas hyper réaliste tout en étant extrêmement jouable et agréable. Il faut savoir trouver le juste milieu pour les développeurs et ce n'est vraiment pas évident dans un jeu de foot, mais je trouve que PES 2009 s'en sort très bien. On se situe quelque part entre PES 5 et PES 6, avec un peu d'inertie, une balle lourde, une vitesse de jeu revue à la baisse tout en restant très fun à jouer. FIFA 09 est plus réaliste mais propose un gameplay répétitif et moins instinctif.

Les dribbles s'effectuent simplement avec le stick gauche et le stick droit est quant à lui attribué aux passes manuelles (que seuls quelques acharnés utiliseront). Il est toujours assez facile de progresser en passant sur les ailes mais les défenses sont solides. Alors les pro de PES (ceux qui y jouent 5 heures par jour toute l'année, si si çà existe !) trouveront peut être le jeu trop facile, mais les joueurs du dimanche trouveront le niveau de jeu tout à fait satisfaisant, et il est même très ardu de mettre des buts à l'IA dont la défense est bien resserrée. J'ai noté que les gardiens semblent quand même un peu trop surdoués et arrêtent beaucoup de frappes.

A deux en un contre un PES 2009 est une référence niveau plaisir de jeu, un vrai bonheur, pour des soirées pizza-bière entre fans de foot. Quel pieds de contester les décisions de l'arbitre ou de revisionner les buts gag ou les situations chaudes devant le but.

Alors bien sur mes impressions sont basées sur une quinzaine de matchs... Pour rendre un avis définitif sur le gameplay et l'IA je pense qu'il faut y passer des semaines.




UNE REALISATION TOUJOURS PAS NEXT-GEN

Coté réalisation, les gros défauts sont effacés : plus de saccades et des ralentis assez sympa. Les joueurs on gagné légèrement en finesse, les visages sont facilement reconnaissables, mais sinon, hélas, très peu d'évolution. Autour du terrain c'est toujours le désert complet : le banc de touche est figé et les deux ou trois photographes derrière les buts ressemblent à des autocollants ! Mais comment est-ce possible en 2008 d'oser nous proposer çà ! Depuis 2001 rien n'a changé ! Comment le chef de projet du jeu (Seabass) peut ignorer à ce point l'habillage de son jeu ? C'est incompréhensible ! Il suffit de voir NBA 2K9 pour s'apercevoir qu'il y un monde qui sépare les 2 jeux au niveau de la finition ! Les stades sont toujours modélisés moyennement, avec un public moche de prêt (en fausse 3D pixelisée), mais tout à fait satisfaisant de loin. Sa visualisation est en fait bien plus agréable et dynamique que dans FIFA 2009, et surtout il ne fait pas ramer le jeu. 

Durant le jeu de nouvelles vues sont disponibles : un mode qui zappe de joueur en joueur (vraiment  injouable) mais surtout 2 vues 'retransmission' très réussies qui permettent de voir le public autour du terrain, renforçant grandement l'immersion (et on ne note pas de ralentissements), dont une vue qui zoome sur le jeu du coté du terrain ou est placée la caméra, donnant presque l'impression d'une vraie réalisation "next-gen" (mais c'est par contre difficilement jouable)... A noter que dans le mode Légende (on va y revenir) vous pouvez y jouer avec une vue joueur impressionnante (et toujours fluide) qui donne une vision totalement différente du jeu : vous avez alors vraiment l'impression d'être (perdu) sur le terrain.



Coté bande son, nous avons toujours les deux clowns de l'an passé, avec quasiment les mêmes répliques, et avec toujours quelques incohérences... FIFA fait mieux de ce coté, mais est-ce réellement important tant on fait peu attention aux commentaires, qui servent juste à créer un peu d'ambiance. Par contre la bande son est toujours moyenne avec des chants peu immersifs et des musiques toujours aussi quelconques.

Les temps de chargement sont un peu longs, BluRay oblige, mais acceptables. A noter que le jeu ne s'installe pas sur le disque (bien !) mais qu'il est possible de le faire en option afin de réduire les temps de chargement, donc si il vous reste de la place sur votre console (et oui on en est là avec la PS3...) vous pouvez envisager une installation. Je ne vous ai pas encore parlé des menus, cette année ils sont clairs, même si comme toujours il manque une vraie patte artistique et que les sélections/options/tactiques sont toujours un peu complexes et fouillis pour un nouveau venu qui découvre le jeu.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre (à la lecture de tous les tests jusqu'à présent) je trouve PES 2009 plus beau que FIFA 09 ! C'est bien beau d'avoir plus de détails et des textures plus fines, si au final le rendu est artistiquement moche : dans FIFA les couleurs sont fades, les visages semblent tirés de Elephant Man, et les cut-scènes sont saccadées, ce qui donne un résultat global décevant. PES est certes dépouillé, mais c'est "lisse" et les joueurs ressemblent aux vrais joueurs. Dommage que l'équipe de développement soit incapable de s'adapter à la next-gen.




UN CONTENU SATISFAISANT

La grande nouveauté 2009 c'est la Ligue des Champions (comme à la télé sur TF1 ?!). Cà change un peu de la soporifique et bidon Ligue des Masters ! Hélas les licences manquent vraiment : seulement 2 clubs anglais sont fidèlement représentés (Liverpool et Manchester), 7 en Espagne... mais la Ligue 1 est bien présente entièrement avec des clubs prestigieux comme Sochaux ou Valenciennes (çà le fait bien en Ligue des Champions non ?!).

Autre nouveauté : Le mode "vers une légende" qui tente de copier le mode 'Be a Pro' de FIFA. Vous contrôlez alors la carrière d'un joueur de ses débuts à sa retraite. Vous commencez dans un petit club (comme l'OM) pour peut-être un jour finir dans un grand club comme le PSG si vous avez de bonnes stats (comment çà je provoque ?).  Lors des matchs vous ne dirigez que votre joueur... ce qui n'est pas sans poser de problèmes ! Déjà quelle vue adopter ? La vue classique qui verra régulièrement votre joueur sortir du champs de jeu (à moins de courir comme un lapin sans arrêt et vous fatiguer) ou une vue de derrière le joueur, très immersive mais déroutante ! On passe son temps a attendre le ballon et vos coéquipiers ne vous passent pas forcement souvent la balle ! L'IA a quand même beaucoup de mal a vous "favoriser" ou à vous donner le ballon au bon moment quand vous êtes bien placé, vraiment frustrant. Dans ce mode de jeu Fifa s'en tire un peu mieux.

Le mode Légende est en fait quasiment un autre jeu, et il faudrait en fait sortir un jeu optimisé pour ce genre de gameplay. En tout cas l'expérience est étonnante et c'est là qu'on se rend compte que la vie d'un footballeur (et surtout d'un attaquant) sur le terrain n'est faite que de frustrations avec un ballon qui vient rarement dans vos pieds.

Un mode on-line est bien sur disponible, où il sera possible de jouer en 2 contre 2. Il faut quand même créer un "Konami ID" : phase pénible qu'on ne retrouve pas sur la version Xbox 360 par contre. L'idéal reste d'y jouer à 2 devant le même écran, ambiance toujours garantie avec PES !




PES revient cette année aux fondamentaux : une réalisation sobre et fluide, un gameplay proche des opus PES 5 et 6, et deux nouveaux modes de jeu tentant de faire oublier le manque de licences. Le plaisir de jeu est retrouvé ! Même si la Xbox 360 s'en sort très légèrement mieux (les différence sont minimes pour une fois) on choisira une fois n'est pas coutume la version PS3 pour profiter de la manette Dualschok , bien plus pratique pour ce jeu, et pour dire de disposer enfin d'un bon titre sur cette console !

Cette année le fan de football que je suis préférera PES à FIFA, plus agréable et moins moche. Mais attention : FIFA 09 est un très bon jeu qui vaut lui aussi 5 suppos. Mais à quand un PES next-gen bordel de sprite ?! Seabass réveille toi, la PS2 c'est le passé.

SUPPOS : 5/6

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TEST : BROTHERS IN ARMS HELL'S HIGHWAY / XBOX 360

Publié le par Dr Floyd

Editeur : Ubisoft
Support : Xbox 360
Année : 2008
Existe également sur PS3, PC



Brothers in Arms est un FPS au concept original qui a fait ses preuves sur 128 bits. Même si nous sommes en pleine seconde guerre mondiale pas question de jouer le gros bourrin de service sous peine de mourir tous les trois mètres. Ici placement et sens tactique sont au rendez-vous. Qu'en est-il de ce troisième opus sur "next-gen" ? Réintégrons la 101ème aéroportée pour le savoir.


Fini la Normandie, place à la Hollande avec l'Opération Market Garden, moins célèbre mais très importante dans le déroulement final de la seconde guerre mondiale. Le jeu se joue donc comme un FPS sauf que vous devez en plus donner des ordres à vos frères d'armes : "placez-vous ici", "tirez là". C'est le petit aspect tactique du jeu, mais bon çà reste avant tout un jeu d'action. Le problème c'est que l'IA adverse est finalement très passive avec des nazis pas forcement idiots mais qui restent presque toujours planqués à distance.

En passant sur next-gen la surface de jeu s'est quelque peu agrandie mais pas tant que çà : on tombe rapidement sur des barrières invisibles qui nous redonnent la désagréable impression d'être dans un jeu de couloirs, ce qui limite quand même beaucoup les tactiques de jeu. Après un Bad Company offrant beaucoup de liberté on espérait retrouver cette sensation ici, dommage. En gros il faut toujours faire la même chose : demander à vos soldats de faire diversion pendant que vous contournez l'ennemi. Attaquer de front n'est pas impossible mais très difficile. Cet opus est donc très semblable à ses prédécesseurs, peu d'évolutions hélas.





Du coté de la réalisation l'évolution graphique est là, même si ce n'est pas franchement renversant. Dur de passer après un Call of Duty 4 ! Mais attention je fais mon difficile : le framerate est correct, il y a quelques effets sympa (comme le zoom avec ralenti sur un ennemi qui se prend une balle en pleine tête ou qui est coupé en deux pas une explosion !) et la végétation est animée. On appréciera aussi les cut-scènes faites avec le moteur du jeu, et même si elles ne sont pas très fluides, c'est toujours mieux que des scènes précalculées sans saveur : ici on sent que la console travaille, et çà c'est bon. 

La bande son est correcte mais quand même un peu trop discrète. Par contre les doublages sont un peu ratés et ne collent pas aux lèvres des personnages. On croirait voir un épisode des Feux de l'Amour traduit en français !

Déception du coté de l'interactivité avec les décors : peu de choses sont destructibles, que ce soit en extérieur ou intérieur. Bref, disons que globalement Il manque quand même un petit brin de folie dans la réalisation.





Question gameplay il faudra un petit temps d'adaptation, vous dirigez cependant assez facilement les soldats avec la gâchette gauche même si ce n'est pas toujours évident de bien vous faire comprendre ("le fil rouge sur le bouton rouge !"). Le système de protection derrière les murs est le même que celui de Gears of War : Vous appuyez sur la gâchette haute/gauche pour vous coller au mur, et de là vous pouvez tranquillement canarder l'ennemi. L'ensemble peut paraitre un peu rigide quand on sort d'un Call of Duty 4 (encore lui ?!) mais c'est finalement beaucoup plus crédible.

Venons-en à la gestion de votre vie, le point faible de tous les FPS de ces dernières années. Ici l'écran devient rouge quand vous êtes en danger : il faut tout de suite aller vous planquer... A nouveau peu réaliste ! Il est cependant possible de désactiver cette option pour plus de crédibilité : là une seule balle peut vous envoyer au tapis.





Le danger avec Brothers in Arms c'est la lassitude qui guette le joueur : l'aspect tactique est très répétitif et finalement on se retrouve toujours face à des Nazis cachés. Cependant c'est un jeu sérieux qui risque de plaire à un public mature du fait de son réalisme historique, de la crédibilité de ses scènes de combat et de son ambiance générale. Le point fort reste la mise en scène de l'action, avec une bonne mise en avant des sentiments et de l'horreur de la guerre. Les fans de la série Band of Brothers apprécieront... en attendant le Saint Graal du genre : Operation Flashpoint 2 (qui semble se transformer en vaporware au fil des mois !).


Ce nouveau Brothers in Arms est un indispensable pour tous les "passionnés" de la seconde guerre mondiale, et ce malgré une réalisation assez classique et un gameplay manquant de souplesse. Les gamers matures (et barbus) fatigués des FPS "arcade" de type Call of Duty y trouveront également leur compte grâce au coté tactique du jeu et au réalisme des situations. Cependant l'aspect répétitif des scènes risque d'en lasser plus d'un. C'est malgré tout pour moi un FPS à posséder car il sort des sentiers battus.

SUPPOS : 4/6

Publié dans TESTS

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