TRON x MEGAMAN
...avec Daft Punk en 8 bits ! En attendant la sortie du bousin au cinéma.
WILD GUNS
Support : Super Nintendo
Développeur : Natsume
Éditeur : Titus
Sortie : 1994 (Japon)
(et seulement 750 jours on suffit pour traduire le menu option en anglais)
C'est l'histoire de Clint le cowboy et de Annie la cowgirl qui doivent délivrer la fille du Président kidnappée par un vieux
roublard bouffi au sourire de confiseur. Vous avez déjà dû tutoyer un jour ce genre de scénario bidon qui n'est qu'un prétexte à casser du sprite ! Découvrons ce clone de Cabal version
far-west.
A l'allumage c'est déprimant car on voit la mascotte de Titus (peu engageant vu les daubes publiées par cet éditeur !), puis une
présentation conventionnelle, avec un Start Game, un Vs Mode, un Option mode... et pi c'est tout ! Mais si on attend quelques secondes nous avons droit quand même à une image vintage où nos deux
héros se croisent l'air de vouloir en découdre. Après avoir choisi le flingueur ou la flingueuse on est lâché à Carson City dans un monde 2D western à l'accent robotique qui ne dépaysera pas les
fans de Les Mystères de l'Ouest. Et dès le premier coup de «pan-pan» on sent bien qu'on n'est pas venu pour rouler des makis...
Un tableau 2D fixe, une vue à la 3ème personne, un viseur, une jauge et le temps qui passe... Trois vie au départ, trois "issues de
secours" (des explosifs qui te ravalent une façade), ton gun et ton lasso, les présentations sont faites ! Des hommes au chapeau, des robots-canon, une mitraillette fourbe assassine, tous veulent
te pixeliser la carcasse ! Et comme dans tout bon shoot qui se respecte, si une balle t'effleure le lobe de l'oreille, c'est la mort illico.
Heureusement tu peux déplacer ta cow-girl ou ton cow-boy de gauche à droite, avec double saut périlleux ou roulade latérale ! Tu peux aussi améliorer ton arme de base avec des items, disposer de
tirs en rafale ou tirs à visée élargie (mais à cadence amoindrie). Par ailleurs quand ta jauge de KI est remplie, l'écran se pare de sang et or, tu passes en mode surbrillance et tu peux alors
faire chanter la trompette Lensoise que j'ai intitulée : The Pan Pan Gun !
Trois niveaux de difficulté (easy, normal, hard) et continue infini, ce n'est pas ce jeu qui va vous faire mordre un pad de colère,
même en hard il reste largement praticable. Petit bémol : seulement 6 niveaux et 4 à 5 minutes par stage ! Wild Gun se rattrape malgré tout sur l'envie d'y retourner à chaque foi qu'on évoque son
titre, c'est un vrai jeu de gamer. Si j'ai un vieux pote assis dans mon canapé et bien je vais vous dire qu'il ne partira pas avant d'avoir plombé le salopard qui a chouravé la fille du
Président, car à deux joueurs on s'éclate !
Techniquement, c'est du 100% 2D, sans mode 7, avec une palette 256 couleurs très bien exploitée. Mention spéciale pour l'effet de
chaleur dans la mine à charbon et pour la cape de Clint. L'animation est un point fort du jeu, ça pête dans tous les sens sans le moindre ralentissement, avec des décors destructibles. La
maniabilité du personnage via le curseur est un modèle de précision, les sauts et les roulades répondent au poil. Les musiques, loin d'être inoubliables, ont le mérite d'exister. Elle me font
penser à du Street Fighter 2 Turbo dans la richesse instrumentale mais malheureusement pas dans le phrasé musical. Autrement ont entend surtout le bruit de la poudre à pixel !
Si je devais garder un seul jeu Super Nintendo ca serait ce Wild Guns ! Un jeu ultra fun, défoulant et très bien réalisé, et
encore plus génial à deux. Il est hélas aujourd'hui difficile à trouver. Vous m'excuserez mes amis gamopats il faut que j'y retourne, je suis attaqué par un robot mecha du Far-West !
SUPPOS : 6/6
Des débiles mentaux belges fan de "Pléchtéchionne" qui n'hésitent pas à tabasser un gamin afin de récupérer une PS3 en solde... C'est
affligeant.
Robert Kotick, Bobby pour les intimes, le JR du jeu vidéo, big boss de Activision (vous savez le type qui licencie sans arrêt afin d'augmenter ses revenus), a une nouvelle idée :
Activision Blizzard pourrait "envisager le déménagement de ses studios" du Royaume-Uni, basés à Slough dans le Bershire, vers le Quebec où les impôts sont moins élevés... Bref, un petit chantage
destiné au gouvernement Cameron.
Si Kotick pouvait plutôt quitter la Terre et aller proposer ses daubes et ses concepts sur Mars...
Un modder fou vient de réaliser le Xtoaster360, un croisement entre un grille-pain et une Xbox 360. Mouais, je demande
à voir une tartine en train de griller...
La Nintendo 3DS sort officiellement le 21 février prochain au Japon, mais pourtant les Chinois ont déjà mis la main dessus !
Pas vraiment, mais elle rend aveugle, ce qui est un peu embêtant pour un gamer :
"Les enfants âgés de 6 ans et moins pourront jouer uniquement avec une console en 2D car la vue d'images 3D pendant une longue
durée pourrait affecter négativement le développement de leurs yeux." Nintendo
En même temps laisser jouer un enfant de 5 ans à la DS c'est du grand n'importe quoi, à cet âge on joue à Buzz l'Eclair ou aux
Lego.
IBARA
Support : Arcade
Existe également sur PS2
Développeur : CAVE
Éditeur : AMI
Sortie : 2005
Ibara est le premier PCB de CAVE que j’ai récupéré, parce qu’il n’est pas trop cher et qu’il est assez classique. Bon, je ne
vais pas vous faire un topo sur l’historique des jeux CAVE, juste vous dire que Ibara est programmé par Shinobu Yagawa et qu’il peut être considéré comme le premier shoot de la trilogie IBARA,
PINK SWEETS et MUCHI MUCHI PORK.
Ibara est stocké sur une petite carte PCB dite de 3ème génération. Un bouton "test" permet d’afficher la configuration de la carte :
type des crédits (free to play, etc…), paramétrage des couleurs, de la géométrie… ce qui est très pratique pour avoir exactement la configuration souhaitée.
Ibara est un shoot vertical à vaisseau unique, rouge pour le joueur 1 et bleu pour le joueur 2. Les armements sont les mêmes pour les
deux vaisseaux. En explosant, certains ennemis libèrent des améliorations d’armement. Plusieurs types sont disponibles et cumulables : tirs, missiles, missiles à tête chercheuses, lance flamme,
etc… Le tir est automatique sur le bouton A, pas besoin de tapoter. Par contre, contrairement à la plupart des jeux CAVE, on ne ralenti pas en restant appuyé sur le bouton, et on ne dispose pas
de tir concentré.
Le bouton B permet de balancer une "save bombe", mais surtout d’avoir une méga-bombe au bout d’un certain nombre de bonus collectés. A ce moment là, en restant appuyé un moment sur B, vous lancez
un gros missile qui va provoquer une explosion d’une dizaine de secondes, mais surtout créer une traînée qui va stopper les tirs ennemis, générant une zone de sécurité vous protégeant de tous les
tirs. Il est fortement conseillé de faire des provisions durant chaque niveau et de garder tout ça pour les boss, car évidemment cela facilite grandement le boulot. Un boss prend une à deux
minutes pour s’en défaire, mais avec une ou plusieurs méga-bombes, vous pouvez le mettre à genou très rapidement.
Contrairement aux autres jeux CAVE, les tirs ne sont pas des "boulettes", mais des projectiles. La lisibilité est un peu moins bonne
qu’avec des boulettes colorées, surtout au début, mais on s’y fait assez vite, et après ça va tout seul… Les décors sont absolument magnifiques, plein de détails, et toutes les structures peuvent
être détruites. Il y a également une grande diversité dans les ennemis. Seul petit bémol, le niveau dans les nuages, moins soigné, plus répétitif que les autres… Le jeu est aussi bon en solo qu’à
deux joueurs. c’est un régal. Pour finir le jeu, il faut compter 35 à 40 minutes.
Ibara est ce qu’il se fait de mieux dans le genre shoot'em up vertical. Si vous voulez retrouver les sensations des vieux
shoots mais avec la gniak des shoot récents, IBARA est fait pour vous, c'est un must-have ! De plus Ibara est un bon rapport qualité/prix pour commencer une collection de jeux
CAVE.
Ce que j’aime :
- le style graphique des décors et des vaisseaux est magnifique, classique mais tellement classe,
- ce n’est pas vraiment un manic shooter, c’est bien ça change un peu,
- les musiques et bruitages rendent parfaitement bien et renforcent l’ambiance du jeu,
- difficulté moyenne +, comme il faut.
Ce que je n’aime pas :
- rien, c’est un jeu presque parfait,
- bon, peut-être les déplacements du vaisseau un peu lent.
SUPPOS : 5,5/6
Oui, c'est ce que propose Zeboyd Games avec ce RPG très old-school, Cthulhu Saves the World, inspiré
de l'oeuvre de H.P. Lovecraft. Un RPG peut-être même trop old-school car franchement, c'est un peu ridicule que de proposer ça sur XBLA, je vous laisse juger :
Ça ne ressemble à rien, même pas à un jeu 8 bits, ça n'a aucun style... C'est trop "facile", même gratos je ne télécharge pas.
Le dématérialisé sur consoles c'est le mal, on est tous d'accord sur Gamopat... sauf pour les applications Appstore ! Car sur iPad (qui n'est pas une console) on peut y trouver des perles bien
adaptées et pas chères : comme ce jeu bien connu des gamers : Les Chevaliers de Baphomet... entièrement gratos ! (genre de jeu qui serait vendu 10 € sur PSN ou XBLA).
Un jeu d'aventures très réussi sorti en 1996 sur PC et Playstation dans le pur style point&click façon Monkey Islands. De plus il est parfaitement adapté au support iPad, et même plus
convivial qu'à la souris sur PC, et il est remastérisé en HD. Que du bonheur.
Attention l'opération est temporaire, dépêchez-vous !
REALSPORTS TENNIS
Support : Atari 2600
Existe également sur Atari 5200
Editeur : Atari
Année : 1983
Rhhhaaa McEnroe, Lendl, Connors, Noah, quand le tennis était un vrai sport avec des joueurs charismatiques et des matchs
passionnés... Rien à voir avec les joueurs robots d'aujourd'hui et les matchs à mourir d'ennuie. Alors pour imiter nos héros sur console, il y a eu Tennis for Two... en 1958 ! Sympa mais bon il
fallait posséder l'ordinateur du centre de physique nucléaire de Brookhaven National Laboratory aux USA. Sinon il y avait le fameux Pong de 1972, jeu certes addictif et fun mais peu réaliste...
Activision sortira un Tennis moyennement convaincant en 1981 sur Atari 2600, avant que débarque tardivement ce Realsports Tennis signé Atari.
Et ce jeu est étonnamment complet pour un jeu Atari 2600 : jeu en solo contre IA ou à deux, deux niveaux de difficulté (renvoi
automatique de la balle ou pas) et jeu rapide ou lent. Pour servir il faut aller rejoindre la balle et presser le bouton. Le gameplay n'est pas qu'un simple Pong, en fonction de l'orientation du
joystick vous ferez un coup puissant ou un coup amorti, et en fonction de votre position vis à vis de la balle, un coup qui part tout droit on en diagonale.
Le seul problème est que l'on ne maîtrise pas vraiment les angles, ceux ci sont réduits, ce qui peut résulter par des échanges de coups
au filet sans fin en mode de jeu facile (sans bouton pour renvoyer la balle). L'IA est assez coriace, et vous aurez un peu de mal au début si vous choisissez de devoir presser sur le bouton pour
frapper, mais avec le temps vous trouverez les trucs pour gagner et vous devrez alors vous tourner vers le jeu à 2 pour vous amuser à nouveau.
Le déroulement des matchs se fait comme dans la réalité sur trois sets de 6 jeux gagnants avec tie-break. Bref, de quoi y croire à fond
! Et chose étonnante : on peut rentrer son nom avant le match pour le voir sur le tableau des scores, wahouuu ! C'est certes inutile mais c'est quasiment révolutionnaire sur cette console !
Coté réalisation, rien à dire, c'est forcement sobre, avec un seul écran, une ambiance sonore limitée, mais avec des sprites colorés et rapides, et des graphismes plus détaillés que son
concurrent (Tennis de Activision). La maniabilité est assez bonne si on ne tient pas compte évidemment de l'horrible manette officielle Atari 2600 qui vous donnera rapidement des
crampes.
RealsSports Tennis est l'un des tous meilleurs jeux de sport de l'Atari 2600, le meilleur à mon sens, et mérite de rejoindre
votre logithèque. Différents types de coup, respect des règles, le nom "Realsports" n'est pas du tout usurpé. Dommage qu'il soit arrivé un peu tard pour en profiter vraiment à
l'époque.
SUPPOS : 5/6