Vous allez encore me dire que je suis un anti-Amiga primaire... Mais là franchement, faire ce genre de jeu 3D spatial hyper basique sur Amiga... à des années lumières de jeux comme Starglider 2... bah boooof. Whaouuu "A Cosmos Odyssey", ça déchire non ? ;)

Et c'est même nul quand a compris que ce Pleiades nécessite un Amiga 1200 et 4Mo de RAM... Ah oui, en plus c'est vendu 5 boules.

Vous êtes un vrai Gamopat poilu et velu ? Alors prenez vos responsabilités bordel, et précommandez l'Atari 2600+ ! Proposé par Atari, il est équipé d'un vrai port cartouche qui lit les vrais jeux d'époque (quasiment tous), une vraie manette et une vraie cartouche avec 10 jeux à l'intérieur. Bref, un revival de console comme on aime. Je commence à souffler dans mes vieilles cartouches !!!

> Lien vers l'annonce de la console sur Gamopat

> Lien vers la préco sur Amazon

Doom sur Atari XL est de plus en plus impressionnant. Une nouvelle version de ADoom, développée par Krzysztof Swiecicki (j'espère ne pas écorcher son nom !) a été présentée à la Silly Venture 2023! C'est plus beau, plus complet, plus jouable, plus rapide... et ce n'est pas fini ! Atari vaincra ? C'est certain.

Bon, sinon on commence à saturer avec les adaptations de Doom, non ? Doom sur Atari XL, Doom sur Ti-57, Doom sur Colossus I, Doom sur Eniac... Il faudrait passer à Duke Nukem 3D maintenant non ? :)

BLOOD
Support : PC
Développeur : GT Interactive
Sortie : 1997

Premier contact

Sans pouvoir expliquer pourquoi, je n’ai jamais porté les FPS dans mon cœur. Ces jeux dans lesquels on ne voit que les bras et le flingue de notre avatar, en tirant sur tout ce qui bouge, là. J’ai bien eu ma période Counter Strike quand je squattais les cyber-cafés, mais je faisais surtout comme tout le monde. Un peu de Half-Life par-ci, un peu plus de Duke Nukem 3D par-là... rien qui ne m’ait convaincu d’investir des dizaines d’heures dedans. C’est mon meilleur pote qui m’a fait changer d’avis. Il avait reçu la démo de Blood via un magazine, sans doute. À l’inverse de Diablo qui nous a glacé le sang dès les premières secondes, on est morts plusieurs fois de rire devant ce titre unique en son genre.

Retour sur expérience

Pourquoi Blood a-t-il attiré mon attention plus qu’un autre ? Facile ! Grâce à son univers ultra délirant fait d’hommes-poissons affamés, de prêtres satanistes armés de vieilles mitrailleuses, et de décors alliant grotesque et sanglant avec brio. On y incarne un genre de mort-vivant (je n’ai jamais su en vrai, mais il sort d’un sarcophage au début de l’histoire, donc ça doit être ça), qui dès son réveil défouraille tout un tas de démons et autres revenants (ses congénères du coup, à première vue). En plus de sa nature pas tout à fait normale, le protagoniste semble à moitié fou, vu qu’il passe son temps à se faire des blagues à lui-même, et à jouer au foot avec des têtes de zombies. Plus il bute de monstres, plus il se bidonne, le mec ! Et nous avec. Autre point qui rend Blood si attachant : l’arsenal que les créateurs nous mettent à disposition. On oublie les bazookas des concurrents comme Doom ou Quake (enfin il y a bien quelques armes classiques, mais pas trop) ! Ici, on alterne entre une fourche, un pistolet à fusée éclairante, une poupée vaudou qui blesse porteur et cibles tout à la fois, ou encore un sceptre magique orné d’un crâne qui fixe la caméra de manière troublante. Du grand n’importe quoi hyper jouissif, le tout transposé dans des niveaux délirants dans leur immensité et leur architecture padémoniumesque.

Flashback spécial ambiance

Malgré l’omniprésence de l’humour, la tension nous tient bien par la gorge quand même. Certains bouts de niveaux font carrément flipper, surtout lorsqu’on on s’enfuit d’une forêt hantée, à bout de forces, pour aller se planquer dans une cabane changée en salle de torture géante. Et quand une gargouille aux yeux globuleux apparaît de derrière en grondant, on frise l’arrêt cardiaque. Et puis on se marre comme une baleine ; parce qu’il n’y a rien de plus drôle que de mourir lacéré par des griffes en granite, mais aussi parce qu’on a besoin de se donner une contenance devant les potes (ou même tout seul, en fait). Le level design alambiqué renferme de nombreux secrets qui apportent une touche de noirceur à l’ensemble : une cave pleine de victimes sacrifiées au nom de Satan, un abattoir rempli de corps humains dépecés, des femmes dénudées, mutilées et pendues à tous les coins (pas beaucoup d’hommes par contre, vingt ans avant #MeToo, hein). En plein pendant les années folles, de quoi donner un nouveau sens à cette période de l'Histoire. Ça surpasse de loin le simple film d’horreur, surtout ceux de maintenant !

Réécoute de la bande-son

La musique sublime à la perfection les joyeux environnements que nous avons le privilège d’explorer ; comptines d’enfants diaboliques, chants émanant de monastères où se déroulent des rituels pas très orthodoxes… on commence à comprendre le concept. Quoiqu’il en soit, la B.O. nous laisse une goutte de sueur sur le front en permanence. Un vampire fou l’aurait composée dans un vieux manoir de Transylvanie, que ça ne m’étonnerait pas. Toutes ces voix déformées, ces sons de cloche d’outre-tombe, cette arythmie chronique. Brrr ! Les frissons reviennent, rien que d’y penser. Peut-être que c’est la playlist perso du gars qu’on incarne, tiens. Ou alors, les trois compositeurs ont passé un séjour dans l’au-delà pour trouver l’inspiration. Je préfère écouter les morceaux en MIDI, car même si on perd en sonorités réalistes, comme une horloge qui ferait passer celle de Stranger Things pour de mignons grelots, on conserve toute la rugosité de la grande époque où la carte-son de l’ordi déterminait l'expérience musicale d’un jeu.

Moment Nostalgie

Je venais de découvrir Blood, chez mon meilleur copain, donc. Lui avait déjà fait ses armes sur la démo et avait promis de me montrer un truc de dingue, lorsqu’on débarquait sous un chapiteau de cirque : un genre de géant possédé, super dur à flinguer. Mais il n’apparaissait pas à chaque fois. Forcément, dès que je regardais, le monstre restait bien planqué derrière des rideaux inaccessibles. Mon pote recommençait la partie en me promettant que le bestiau allait finir par montrer le bout de son énorme nez. Mais je n’avais vraiment pas de chance. En fait, le géant n’existait pas. Le gars se foutait de moi ! En même temps, c’était son passe-temps favori. Sa blague a duré plusieurs jours et j’ai mis du temps à ne plus tomber dedans. Mes neurones n’ont fonctionné à plein régime que vers mes seize ans, facile de me faire croire n’importe quoi.

Instant le plus stylé

Lancer une dynamite, faire exploser trois zombies d’un coup, lâcher un rire de dément, faire s’effondrer dix tonnes de mur pour dévoiler une zone secrète, et mourir étranglé par une main vivante tout droit sortie de la Famille Adams.

Notre Gamopat fou Upsilandre est un grand malade... voir le plus grand malade de notre hôpital ! Il s'est mis en tête de coder un jeu sur le plus vieil ordinateur possible... et il remonté à 1949 sur l'ADSAC ! 27 ans avant Breakout et 37 ans avant Arkanoid il vient de nous pondre un casse-briques pour cette machine futuriste ! Hélas le jeu n'est pas jouable car il n'y a pas d'interaction possible, c'est donc une démo, mais quand même :

Le retro-gaming vient de battre un nouveau record ! Bientot la mode de faire des adaptations de jeux sur des machines d'après-guerre ? Et il en a chié notre programmeur fou pour pondre un truc aussi dingue ! Si vous voulez plus d'infos, lire le code du jeu, discuter avec l'auteur, rendez-vous sur le topic officiel sur le forum de Gamopat !

Cette fois ci Atari en fait vraiment + ! Pour une fois ! Ils viennent d'annoncer la console Atari 2600+ ! Le retour de la console mythique avec un VRAI port cartouche qui lit les jeux originaux 2600 (mais aussi 7800), avec la vraie manette et en cadeau bonux une cartouche qui contiendra 10 jeux :

Adventure
Combat
Dodge ’Em
Haunted House
Maze Craze
Missile Command
RealSports Volleyball
Surround
Video Pinball
Yars’ Revenge

La plupart des cartouches doivent fonctionner, la liste de compatibilité est dispo en .PDF sur le site officiel. Allez, des images qui bougent du bestiau :

Elle sera cependant 20% plus petite, mais le logement pour le port cartouche sera un poil plus grand pour pouvoir insérer sans friction les cartouches originales. Il y aura quand même un port HDMI pour nos TV modernes.... le branchement antenne ça le fait plus trop ;) Mais quid du hardware à l'intérieur ? Bah un SOC Rockchip 3128, donc de l'émulation. (mais un interface hardware pour les cartouches bien sur).

En préco uniquement aux USA pour l'instant, au prix de $129.99 (à priori 120 euros), pour une sortie en novembre 2023... Pas donné mais sympa ! Espérons une sortie rapide chez les fromages qui puent !?

MAJ

Il sera possible d'acheter un CX30+ Paddle Controller pour 35 boules, avec une cartouche de 4 jeux dédiés à ce type de manette : Breakout, Canyon Bomber, Night Driver, Video Olympic (ultra rétro pour le coup ces jeux de 1977 à 1980 !). D'autres jeux aussi prévus en cartouche : le récent Mr Run & Jump, une version améliorée de Berzerk (avec des digits sonores). Ca serait super sympa de voir régulièrement des jeux d'époque ressortir en cartouche, avec des bonus ! Succès assuré !

Il parait que la console sortirait également chez nous fin novembre. On attend de savoir via quel distributeur.

Space Zot (Atari STE) de Electric Dreams vient de remporter un prix à la SillyVenture Summer Edition 2023 ! Bravo à notre gamopat fou, Shaoth, développeur du jeu, avec l'aide de Papy CPC pour les graphismes, de DMA-SC pour la musique, et du Doc, notre Doc, Ô Suprême Gamopat, à l'origine de l'idée : récupérer une cargaison de bières Zot dans un champs d'astéroïdes.

L'idée du jeu vient en effet de Cosmos Chronicles (le nouveau Star Wars, n'ayons pas peur des mots), le jeu de rôle spatial de Gamopat Studio, dans lequel il est possible de jouer à la borne d'arcade Space Zot dans un bar paumé au fin fond de la galaxie. Space Zot est un spin-off en fait ;)

A télécharger sur itch.io ! Je décapsule une Zot pour fêter ça ! En attendant de nouveaux jeux Atari ST signés Electric Dreams... Chuuuuut !

Je ne sais que penser de l'Iconic Arcade annoncée par Medion (le fameux fabricant allemand d'ordinateurs), et qui sera présentée à Cologne lors de Gamescom (qui commence demain). Une borne d'arcade sous Rasp Pi 4, écran Full HD 21 pouces, port USB et SD Card.... pour 499€... Hum, ça semble quand même peu cher... Bas de gamme ? A suivre.

La Taito Egret Mini II soldée à 159€ sur Amazon... craquer ou ne pas craquer ?

> Lien vers la promo Amazon

Mickey & Donald n'est pas le plus connu des Game & Watch, il est sorti en 1982, et c'est bel et bien un jeu Nintendo ! Bah oui quand Nintendo produisait des jeux avec Popeye ou Mickey ! Voici une adaptation pour ZX Spectrum 48K ! Réalisé en Boriel basic (un super basic compilé pour cet ordi).

Amusant non ? Dispo sur itch.io. Au passage, le jeu original pour comparer :

Un portage de Frogger sur Amiga dans sa version arcade ? Allez ! L'auteur utilise le code Z80 original avec transcode en 68000, donc en principe c'est la version 100% arcade qui s'offre à votre Amiga qui envoie l'homme sur Mars. On le ressent bien dans la vidéo, c'est hyper fidèle. Et en plus ça tourne sur un Amiga 500 stock avec 512ko de RAM... normal, mais fallait-il encore le préciser...

Les mauvaises langues diront que l'Amiga s'en sort très bien pour simuler des jeux de 1981 ;) Dispo sur itch.io !

Oyez, Oyez, braves fans de micro 8-bit ! Du 27 au 30 octobre se tiendra une "coding party" dans le nord-ouest de la France, à Gavray sur Sienne (50450). Tous les accrocodeurs de l'Amstrad CPC et autres 8-bit sont les bienvenues ! Les fans d'Atari XL, de C64, de Spectrum, les bytos en coding-party, tout le monde peut venir taper du code ! Plus d'infos ici :

http://bndcodingparty.memoryfull.net/